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Immigration : « Aujourd’hui, il s’agit d’intégrer des Français à la France »


Yvan Gastaut, historien, maître de conférences à l’université de Nice, spécialiste des questions d’immigration, analyse le modèle d’intégration français à l’aune de la victoire des Bleus en Coupe du monde.

Aujourd’hui, il ne s’agit pas tant d’intégrer des populations issues de l’immigration à la société française, mais plutôt d’intégrer des Français à la France, dans un cadre républicain accepté par tous. On parle d’ailleurs plutôt de société inclusive que d’intégration.

« Notre modèle d’intégration est peut-être en avance sur le reste du monde« , assure-t-il. Cette fois en tout cas, les joueurs de l’équipe de France préfèrent se rassembler derrière une idée : la République. Même si le sport reste un excellent outil d’intégration… […]

Bien sûr, les lendemains ont déchanté passé l’euphorie de la victoire. Ce serait naïf de penser que le football peut tout changer. L’histoire du foot et de l’immigration a connu des hauts, mais aussi des bas : la présence du FN au second tour de la présidentielle en 2002, les émeutes en banlieue en 2005… C’est une partie de la réalité. Mais ce qui vient de se passer montre bien que la victoire de 1998 n’est pas vaine. Notamment du côté de l’image. Le football travaille les mentalités, agit sur l’imaginaire. De façon éphémère sans doute. Mais cette victoire rayonne. Elle fonctionnera comme une balise. La victoire des Bleus en 2018, c’est un événement historique. Ce sont des moments de communion, équivalents à ceux connus dans le passé, lors de conflits ou de guerres… Les matchs de foot sont des moments républicains riches en symboles. […]

Le sport est sans doute l’un des meilleurs outils pour faire passer des valeurs communes. En ce sens, la victoire de 2018 apporte une petite pierre à l’édifice. Tout comme la culture, la musique. Après, je ne crois pas au plan miracle. On a mené une politique de la ville depuis 1990, mais cela semble patiner. J’aurais tendance à dire que la solution n’est pas forcément de lancer un énième plan banlieue, de dépenser forcément plus d’argent. Il y a peut-être une action à mener sur les mentalités. Et l’historien que je suis aurait tendance à dire qu’il faut du temps.

Le JDD




Tiens, Benalla n’a plus sa barbe de musulman…

Publié le 28 juillet 2018 – par Jean Sobieski

LE GLABRE FAIT-IL TOUT DE MÊME LE MUSULMAN ?

L’intervention de Benalla au 20 heures de TF1 est intéressante à décortiquer. D’abord la présentation : il a coupé sa barbe et mis des lunettes, ce qui fait bien sûr plus sérieux. Ensuite, pas de direct, une interview réalisée le matin, et bien travaillée pour le soir. Enfin, changement de stratégie (et il a raison) : il assume ses gestes, alors qu’il avait dit au « Monde », deux jours plus tôt, qu’il avait fait une grosse bêtise. Chacun se fera son idée, sa conviction. La concertation générale du clan – car c’est un clan – macronien apparaît, évidente. La contre-attaque se met en place. Nous saurons dans assez peu de temps à quel point cette affaire torpille le système en cours d’installation, pas très adroitement, par le Pouvoir. Car c’est bien de cela qu’il s’agit.

http://www.fdesouche.com/1049483-benalla-au-20-heures-de-tf1-je-ne-considere-pas-avoir-commis-dactes-reprehensibles-par-la-loi

Il voulait partir en vacances ? Espérons qu’il n’aura pas tenté sa chance à Montparnasse.
https://actu.orange.fr/france/alexandre-benalla-a-tente-de-recuperer-sa-voiture-de-fonction-a-la-fourriere-magic-CNT0000015gbiR.html

HARMONIES FRANÇAISES.

Durant l’affaire Benalla, l’invasion s’accélère, avec son lot de violences, de meurtres, d’agressions et d’insécurité quotidienne. En résumé, tous ces gens, et pas mal d’autres, sont armés de couteaux, et le Grand Cacochyme ne propose rien pour protéger les Français. Le peuple de ce pays est en trais de devenir halal.

http://www.fdesouche.com/1049347-lyon-69-deux-jeunes-femmes-attaquees-au-couteau-de-boucher-sur-leur-palier-par-un-migrant-syrien-de-22-ans

http://www.fdesouche.com/1048807-calais-62-des-echauffourees-ont-eclate-entre-migrants-et-habitants-deux-femmes-blessees

http://www.fdesouche.com/1049017-fontenay-sous-bois-94-libre-depuis-le-18-mai-ce-braqueur-a-viole-deux-femmes-avec-actes-de-barbarie-depuis-sa-sortie-de-prison

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/saint-brieuc-les-ravisseurs-de-malo-quemeneur-champion-de-kayak-condamnes-2-ans-de-prison-5899064

Contagion allemande.

http://www.fdesouche.com/1049405-vilshofen-all-un-garcon-de-11-ans-grievement-blesse-apres-avoir-ete-attaque-au-couteau-par-un-migrant-africain

http://www.fdesouche.com/1049441-zwickau-all-le-tournoi-de-foot-antifa-contre-les-discriminations-se-termine-par-un-pugilat-entre-refugies-arabes-et-afri

Espagne : plus de 600 migrants subsahariens franchissent la frontière et jettent de la chaux vive sur la Garde civile

Au moins 602 migrants entrent à Ceuta après un assaut massif contre la clôture frontalière mené avec de la chaux vive et des cisailles

Quelque 400 migrants originaires d’Afrique subsaharienne ont franchi jeudi à l’aube depuis le Maroc une haute barrière frontalière pour entrer dans l’enclave espagnole de Ceuta, certains jetant de la chaux vive sur les gardes.

Ce passage massif de la barrière est le plus important à Ceuta depuis février 2017, quand plus de 850 Africains étaient entrés en quatre jours, dans une zone difficile à surveiller, notamment en cassant les portes d’accès avec cisailles et marteaux.

Cette fois, les centaines de jeunes migrants ont franchi la double clôture vers 6h30, soudainement et tous ensemble. Un porte-parole de la Garde civile a assuré à l’AFP qu’ils l’avaient fait « d’un coup, avec une grande violence« , certains jetant notamment sur des agents de la chaux vive apportée dans des tubes et bouteilles. « Plus d’une dizaine de gardes » ont été blessés, dont quatre ont dû être hospitalisés pour des brûlures au visage et aux bras, selon la Garde civile.

Le Figaro

A peine arrivée en France, elle crie « Allah akbar » et menace de tout faire sauter…

Publié le 27 juillet 2018 – par Manuel Gomez, Riposte laïque

On ne vous dit pas tout !

Grisolles (82) – A une vingtaine de kilomètres au sud de Montauban, une ressortissante canadienne (sic), âgée de 26 ans, à peine arrivée en France, s’est retranchée, mercredi matin, dans un centre d’accueil pour enfants.

Vêtue d’une burqa noire et de gants, elle a fait irruption vers 7 h 50 dans l’établissement.

Croisant au passage une employée, elle lui a hurlé « Allahou Akbar », tout en faisant mine de l’égorger.

Elle s’exprimait uniquement en langue anglaise.

Sept personnes se trouvaient sur les lieux, une maman et son enfant et cinq employés municipaux qui se sont enfui en la voyant pénétrer.

Elle a saccagée les locaux et tenté de mettre le feu à une poubelle.

Elle avait été aperçue quelques instants plus tôt dans la halle où se tenait le marché hebdomadaire, à quelques centaines de mètres du centre d’accueil.

Elle a déclaré aux négociateurs de la gendarmerie, sous les ordres du colonel Gaël Ronde, du groupement de Tarn et Garonne, et en présence du préfet Pierre Besnard et de militaires, qu’elle était en possession de plusieurs bombes et qu’elle voulait « tout faire sauter », mais dans les sacs saisis par les gendarmes, après qu’ils aient profité d’une opportunité pour l’interpeller en douceur, les démineurs, venus de Toulouse, n’ont découvert aucun engin explosif.

Calais (62) – Une bande de « migrants » clandestins, en majorité de nationalité érythréenne et somalienne, en situation irrégulière mais avec les moyens financiers s’acheter suffisamment d’alcool pour se trouver en état avancé d’ébriété, se sont répandus dans le quartier du Beau-Marais et l’avenue Guynemer et ont commencé par insulter les riverains, frappé aux portes, jeté des projectiles sur les habitations, brisé des vitres de véhicules, dont certains circulaient.

Quelques riverains courageux ont tenté de les calmer mais cela les a excités davantage.

Deux femmes ont été blessées par des éclats de verre et ont été prises en charge par les pompiers et transportées à l’hôpital.

Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour les disperser.

Calais devenue une zone de non-droit par volonté des gouvernements successifs !

Fontenay-sous-Bois (94) – Agé de 37 ans, sorti de prison le 18 mai, après avoir purgé une peine de huit années pour une série de vols à main armée dans le département de l’Essonne.

Il ne s’était jamais présenté depuis cette date pour remplir ses obligations judiciaires et il faisait donc l‘objet d’un mandat de recherche, alors qu’il habitait Fontenay.

S’il avait été expulsé, dès sa sortie de prison, deux femmes n’auraient pas été violées, subissant même des actes de barbarie.

En deux mois de liberté, il a violé, le 18 juin, une femme de 54 ans, avec actes de barbarie et avait échappé aux policiers après une une sanglante course-poursuite, et le 17 juillet, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), une autre jeune femme.

Arrêté finalement, mardi soir, et placé en détention, il sera présenté au tribunal de Créteil.

Espérons que cette fois l’expulsion sera exigée ! Mais nous en doutons !

Orléans (Loiret) – Dans la soirée de mercredi, l’église Saint-Pierre du Matroi a été la cible d’un incendie criminel.

Mobilier dégradé, partitions de musique religieuse brûlées et « tags » haineux découverts sur les murs de l’édifice religieux, dont l’inscription qui ne laisse subsister aucun doute « Allah ou Akbar ».

L’enquête a été confiée au commissariat d’Orléans, mais les coupables peuvent dormir en paix, ou ils ne seront pas découverts, ou ils seront interpellés et relâchés le lendemain !

Fontaine (38) – Un ancien professeur de mathématiques des lycées, « Isérois » âgé de 52 ans, possédait dans son ordinateur plus de 1500 photos, vidéos et documents en relation avec le terrorisme islamiste et le groupe Etat islamique.

Egalement du matériel pédagogique à destination des enfants plus une vidéo de 45 minutes expliquant comment commettre un attentat à l’aide d’un camion.

Arrêté par l’antenne grenobloise de la PJ de Lyon, il est poursuivi pour « Apologie du terrorisme et diffusion d’images relatives aux atteintes volontaires aux personnes. ».

Ce père de trois enfants a été présenté jeudi au tribunal correctionnel de Grenoble dans le cadre d’une procédure en comparution immédiate.

Placé en détention provisoire, il sera jugé le 29 août.

Cela va sans dire, mais c’est encore mieux en le disant : nous ignorons, pour tous ces faits divers, les identités et les origines des individus !

Manuel Gomez

#FreeTommy, journaliste en danger de mort en Angleterre

Revenons sur ce sujet qu’il est important de suivre :

Tommy Robinson, le fondateur de l’English Defense League et désormais journaliste d’investigation, a été arrêté vendredi 25 mai, accusé de trouble à l’ordre public alors qu’il filmait en dehors d’un tribunal. Le jeune homme de 35 ans se trouvait devant le tribunal de Leeds et avait commencé à diffuser en direct sur sa page Facebook en marge d’une affaire dans laquelle un gang de prédateurs sexuels pakistanais était jugé.

Arrêté simplement pour avoir filmé en dehors du tribunal, dans la rue, ce dernier est emmené par les policiers, puis présenté rapidement à un juge qui aurait révoqué une peine de sursis qu’il avait pour le même type de délit. Il a été condamné dans la foulée à 13 mois de prison ferme par la justice anglaise.

Moi, il me plait de plus en plus, ce Benalla, c’est un bon musulman…

Publié le 26 juillet 2018 – par Martin Moisan, Rioste laïque

J’ai déjà proposé, il y a quelques jours, un premier article sur Benalla, expliquant que cela ne me choquait absolument pas qu’il ait un peu bousculé deux crétins gauchistes qui jetaient des projectiles sur les forces de l’ordre, en multipliant les doigts d’honneur à leur encontre.

https://ripostelaique.com/moi-cela-ne-me-derange-pas-que-benalla-ait-tabasse-deux-connards-de-gauchos.html

Avant de poursuivre les raisons pour lesquelles ce Benalla me plaît de plus en plus, je voulais revenir sur cette question. Benalla est un musulman, pour qui donc seul le rapport de forces, obtenu par la ruse ou la violence, compte. Il assiste à une manifestation où deux crasseux gauchistes, certains de leur impunité, agressent les CRS, qui ont l’ordre de ne pas bouger. Inconcevable pour un muzz ! En général, à dix contre un, ils attaquent, et massacrent un infidèle. Là, il y a d’un côté un pouilleux et une pouilleuse agressifs, et de l’autre, des dizaines d’hommes lourdement armés, avec matraques et casques, qui subissent. Benalla, on le voit bien sur les images, décide de régler le problème, et va choper les gauchos. Dire qu’il les a tabassés, il ne faut pas exagérer. Il a fait un croche-pied à la gonzesse, et a un peu bousculé le branleur trentenaire. Que les pleureuses aillent au Maroc, ils verront ce que cela veut dire, le mot « tabasser ». Ceux qui osent rompre le jeûne du ramadan, en plein jour, se font autrement malmener que ces deux crasseux gauchistes. Le vrai scandale, dans cette affaire, c’est qu’il ait fallu que cela soit Benalla qui fasse le boulot, à la place des CRS.

Autre angle d’attaque contre le malheureux Benalla, il paraît qu’il aurait, quand il bossait pour Montebourg (car le bougre, petite racaille des quartiers islamisés d’Evreux, vient des réseaux PS), au volant de sa voiture, provoqué un accident, et aurait fait un délit de fuite. Là encore, attitude de parfait musulman ! La loi du plus fort ! Pourquoi s’arrêter, et faire un constat, comme un Français ? La plupart de ses coreligionnaires, quand cela leur arrive, insultent le malheureux conducteur, mettent deux ou trois coups de pied dans sa bagnole, lui balancent deux ou trois gifles, et foutent le camp en le menaçant. Personne n’a oublié, aux Mureaux, ce malheureux conducteur, par ailleurs d’origine arabo-musulmane, battu à mort par une dizaine d’islamo-racailles, suite à un accident. Cet inconscient voulait faire un constat ! Il lui a été répondu : « Tu ne vas pas faire ton français ! ». Et à dix contre un, il a été battu à mort.

Quand il a embauché Benalla, ce côté voyou a dû faire frétiller Macron, qui y a vu l’efficacité d’un loubard prêt à tout, et guère étouffé par les scrupules. Benalla a su, lors de la campagne présidentielle, faire ce qu’il fallait pour obtenir une confiance totale de la part de celui qui allait devenir président de la République. Même si, à 26 ans, il paraît déjà un peu enveloppé (je lui conseille de manger moins de loukoums, il va perdre rapidement les 10 kg qu’il a de trop), ce n’est pas un fainéant, le Alexandre (s’il s’appelle vraiment ainsi). Il n’a jamais rien fait d’autre que de la sécurité, mais il a tapé dans l’œil de Macron. Et comme celui-ci méprise les policiers et les militaires, et leur préfèrent les islamo-racailles, Benalla a su faire son trou, et se rendre indispensable au chef de l’Etat. Qu’il veuille l’installer près de ses appartements et lui confie les clés de la maison familiale du Touquet est vraiment la preuve que le courant passait bien, et que l’ancienne racaille était devenue une rouage important dans le dispositif Macron.

Certains grincheux vont à présent lui reprocher d’avoir exercé la terreur auprès du personnel de l’Elysée chargé de la Sécurité, et d’avoir fréquemment recommandé aux flics d’aller se faire enc…, entre autres. Là encore, parfait muzz, le présumé Alexandre ! Le prophète Mahomet lui a bien expliqué que les musulmans étaient la meilleure des communautés, et que les autres ne valaient pas mieux que des porcs et des singes. Lénine disait aux communistes, pour les encourager à faire leur service militaire : « On te donne un fusil, prends-le ! ». Macron a dit à Benalla : « Je te donne le pouvoir, à toi de jouer ! ». Alors, bien sûr, outre le profond mépris et les menaces récurrentes à l’encontre des professionnels de la sécurité, Benalla a constitué une garde prétorienne, constituée essentiellement de musulmans. Normal, cela s’appelle la solidarité clanique. Par ailleurs, on ne peut que s’interroger sur l’efficacité des troupes d’élite de l’Elysée, qui se laissent marcher dessus par un gamin de 26 ans, sous le prétexte qu’il serait le protégé du Président. Il fut un temps où cela se serait réglé entre hommes, dans un coin du Palais, et où probablement Benalla aurait compté ses dents. Mais c’était avant…

Enfin, dernier truc grandiose, le coup d’avoir été initié par les francs-maçons. Enorme pour un musulman ! Soyons clair, un disciple d’Allah n’en a rien à foutre, des conneries des déguisés en tablier et de leur compas. Mais par contre, il a compris que la franc-maçonnerie peut être un passage obligé, notamment dans les forces de l’ordre, pour y faire carrière. Une amie à moi, aujourd’hui disparue, appelait cela « Un Groupe d’Intérêt Economique ». Bien vu. Et naturellement, les Frères, toujours aussi faux culs, le suspendent, en disant qu’ils le connaissent à peine. On dirait du Collomb, autre franc-mac, mais dans une autre crèmerie.

Bref, à 26 ans, Alexandre Benalla était parti pour réussir une grande carrière, et cela uniquement par ses mérites, la concrétisation de sa foi au quotidien, et la bêtise, voire la trahison de Macron.

J’ignore si les rumeurs faisant passer l’ancien garde du corps du président de la République pour un agent du Maroc sont fondées ou pas. On sait simplement que sous Hollande, les journalistes avaient été d’une grande mansuétude avec Najat Belkacem, alors que nous avions soulevé un sacré lièvre, relevé plus tard par de Villiers, prouvant qu’elle était l’obligée du roi du Maroc.

https://ripostelaique.com/comment-najat-belkacem-peut-elle-etre-ministre-francaise-et-obligee-du-roi-du-maroc.html

En 1986, quand le roi Hassan II, devant Anne Sinclair abasourdie, expliquait qu’un musulman marocain ne serait jamais un bon Français, ne serait jamais laïque, et ne s’intégrerait jamais, Macron avait juste 9 ans.

Ce président de la République, qui n’aime pas la France, ni les Français, a donc délibérément donné des compétences ahurissantes à un Franco-marocain, par ailleurs musulman, ami du sulfureux avocat Karim Achoui. On ignore aujourd’hui si les informations obtenues par le jeune homme ne sont pas en possession du roi du Maroc. Mais, là encore, bravo à Benalla, il a parfaitement rempli son rôle de musulman, de façon fort méritoire, par ailleurs.

Il a compris que pour que la France devienne terre d’islam (ce qui est forcément l’objectif de tout musulman ayant compris quelque chose au Coran), il fallait plusieurs conditions :

-Le nombre, avec 10 millions, c’est bien, mais grâce à l’aide des immigrationnistes et à la démographie, cela fera bientôt 20 millions.

-La terreur. Avec les attentats et la violence quotidienne des islamo-racailles, protégés par le régime, pas de soucis.

-Avoir des journalistes dans les médias. Il suffit de regarder les noms sur les plateaux de télévision et dans les signatures des quotidiens, cela progresse.

-Les écoles et les universités. Là également, l’infiltration a été parfaitement réussie.

-Le milieu artistique. On a vu lors de la fête de la musique, et on connaît la connivence de Macron avec son « frère » Yassine Belattar.

-La sécurité et les transports. Il suffit de voir qui assure les contrôles dans les aéroports ou les palais de justice, et quels sont souvent les livreurs…

-Infiltrer le sommet de l’appareil d’Etat. S’il n’y avait que Benalla…

Tous ces musulmans, omniprésents dans la société française, font parfaitement leur travail, ainsi que les collabos qui leur servent la soupe.

Le traître, qui doit rendre des comptes aux Français, et être destitué, c’est Macron…

Martin Moisan

Le tsunami Benalla peut balayer Macron plus vite qu’il ne le croit…

Les Français ont-ils vraiment réalisé l’ampleur du séisme provoqué par les révélations de l’affaire Benalla et ses conséquences dévastatrices sur les structures politiques et institutionnelles de notre pays ?

Tentons déjà dans d’identifier les zones les plus touchées par les secousses. Après une semaine de silence qui fut l’occasion pour certaines des plus hautes autorités de l’Etat de révéler leur vrai visage sous les traits de la lâcheté, de l’incompétence et de la médiocrité, Macron a finalement reconnu qu’il était le seul responsable de la situation actuelle.

Mettons pour l’instant provisoirement de côté les agressions de manifestants par des faux policiers, les logements de fonction dans de luxueux appartements et autres ports illégaux d’équipements des forces de l’ordre. En effet, la liste des infractions ou des avantages indus devrait certainement rapidement s’allonger et il ne s’agit que des conséquences d’un système plus profondément corrompu.

Nous apprenons donc qu’un individu de 26 ans, d’origine marocaine, ne pouvant se prévaloir que d’une courte expérience dans le domaine de la sécurité acquise lors des meetings du PS puis de ceux de LREM, a suivi Macron jusqu’au palais de l’Elysée où il s’est vu confier un poste de chargé de mission au cabinet du président de la République.

A la limite, si cet homme encore inconnu du grand public il y a seulement une semaine, et dépourvu de toute compétence notable, s’était contenté d’occuper ses heures de bureau à compter les mouches avant de recevoir à la fin de chaque mois un chèque d’un certain montant (Ah oui, quand même !!), il n’aurait fait que perpétuer la tradition française d’assistance aux parasites. Celle-ci autorise les copains à se nourrir sur la bête publique en remerciement des services rendus.

Or, lors des auditions réalisées en début de semaine par la commission parlementaire, des syndicalistes policiers ont expliqué que Benalla « faisait régner la terreur » parmi les quelque 77 policiers et gendarmes du Groupe de Sécurité de la Présidence de la République (GSPR). Par quel processus digne de la meilleure des républiques bananières, un jeune homme de 26 ans est-il amené à traiter d’égal à égal, voire à donner des instructions, à des policiers et des gendarmes d’élite, triés sur le volet, et placés sous l’autorité d’un colonel, dans le sanctuaire républicain qu’est le Palais de l’Élysée ? Y-a-t-il eu des consignes rédigées par Macron ou son directeur de cabinet afin de définir le champ de compétences de Benalla, ou sa simple proximité avec la divinité présidentielle a-t-elle suffi à lui établir une sorte de blanc-seing permanent ?

Beaucoup plus grave encore, Benalla aurait constitué au sein du GSPR un groupe de barbouzes, ni policiers ni militaires, en charge dans un premier temps, si l’on en croit les débuts de l’enquête, de la surveillance du Fort de Brégançon (c’était pour eux la piscine ?) et… et après… d’ailleurs oui, une fois les parasols du fort repliés, qu’elles auraient été leurs missions ? Comme au temps du Service d »action Civique (SAC), auraient-ils bénéficié d’un laissez passer tricolore pour effectuer, hors de tout cadre légal, des missions plus ou poins louches ?

Élément inquiétant, Benalla avait recruté dans son groupe de barbouzes, un rugbyman de 2,13 m (à cette hauteur-là ce sont les 3 derniers centimètres les plus flippants) prénommé Makao, et accessoirement grand ami de Jawad Bendaoud, le fameux « logeur » des terroristes du 13 Novembre. C’est curieux car le même Bendaoud posait déjà en mars dernier en compagnie du neveu de Bernard Cazeneuve dans un selfie que le tonton avait dû adorer. C’est marrant comme le monde est petit et que si l’on n’en prend pas garde on peut vite sombrer dans le conspirationnisme…!! De là à ce qu’on apprenne que François Hollande est un extra-terrestre qui fait du scooter dans les dunes de sable de la Zone 51…. Mais revenons à notre feuilleton tragi-comique.

Parmi les amis de Benalla, on peut également citer l’avocat Karim Achoui, connu pour ses liens supposés avec le milieu (selon Wikipedia) et avec lequel il fut en relation de 2013 à 2015, au moment où Achoui venait de créer la Ligue de défense judiciaire des musulmans.

La panoplie de travail de Benalla est à l’image de ses amis : solide. On y trouve, notamment une habilitation secret défense, une carte d’accès à l’Assemblée nationale, délivrée au comptes-gouttes, ainsi qu’une autorisation de port d’arme, un véhicule avec gyrophare…

Mais tout ça pourquoi faire ? A quel titre ? Qui est Benalla ? Un nouveau Raspoutine ?

Sans être spécialiste des questions de sécurité, on peut quand même s’interroger sur l’opportunité de laisser un individu, dont la légitimité repose sur le seul « fait du prince » Jupiter, donner des ordres aux effectifs d’un GSPR auquel ont été ajoutés des nervis qu’il a lui même choisis, avec un réseau d’amis peut-être pas très éloigné de la galaxie islamiste, des habilitations officielles tombées du ciel, et le tout dans un lieu qui constitue le cœur du réacteur de la République française. Et ce personnage, dont le parcours professionnel se réduit à un trait d’union entre le PS et LREM, a en plus l’oreille du couple Macron… et les clés de leur résidence du Touquet. Peut-être pour aller faire pisser le chien…

L’ensemble des dysfonctionnements touchant le sommet de l’Etat, évoqués plus haut et dont le point culminant est certainement la reconnaissance quasi officielle de l’existence d’une section de barbouzes au sein du GSPR, ne peuvent être balayés d’un revers de manche comme semble le croire Macron. Le président n’a peut-être pas réalisé l’extrême gravité des accusations qui pèsent sur lui lorsqu’il se permet de fanfaronner d’une manière délirante le 24 juillet « S’ils veulent un responsable, je suis devant vous. Qu’ils viennent me chercher ». Cette phrase pourrait sortir de la bouche d’un caïd de cité mais aurait-on pu imaginer François Mitterrand, dont je ne suis pas un adepte, la prononcer ?

Le tsunami Benalla, c’est à dire la révélation de pratiques s’affranchissant de toute norme de droit, pourrait balayer Macron plus vite qu’il ne semble le croire, et faire ainsi le travail que l »on attendait du débat d’entre deux tours de l’élection présidentielle avec Marine Le Pen.

Les enquêtes journalistiques et parlementaires essaient de neutraliser la bombe atomique en orientant les investigations vers les privilèges accordés à Benalla, tant au niveau de ses conditions de vie matérielles que de son ascendant sur les fonctionnaires, et vers les modalités de son intervention lors de la manifestation du 1er mai. L’objectif est de mettre en sourdine les vrais ferments de ce scandale qui sont, en substance, les suivants :

– Y a-t-il une équipe de barbouzes à l’Élysée, pudiquement nommés chargés de missions, dont l’action ne serait inscrite dans aucun cadre l’égal et qui seraient dépourvus de tout positionnement administratif ?
Quelles sont les missions et les moyens confiés à ces hommes qui, selon les syndicats de police, interviendraient dans le domaine de la sécurité ? Si l’existence de cette police parallèle était confirmée, quelles sont les raisons ayant présidé à sa création ? Un syndicat de commissaires de police a déclaré que le président n’ avait pas confiance dans le GSPR, Qu’est-ce que les citoyens français doivent ils comprendre par cette marque de désaveu ? ?

Quittons l’Élysée pour rejoindre le ministère de l’Intérieur. Ou du moins ce qu’il en reste car les auditions en commissions parlementaires sur fond de renvois multiples de patates chaudes et d’ouvertures de parapluies ont largement entamé le crédit de l’institution.

Mais reprenons l’examen des faits. Lorsque le 1er mai dernier, Benalla intervient pour molester quelques gauchistes ayant jeté des projectiles sur les forces de l’ordre, sa méconnaissance des techniques de maintien de l’ordre l’amène à user de violences illégitimes, pour le plus grand bonheur de témoins des faits hostiles à la police.

Intervient ensuite l’épisode de la transmission des enregistrements de vidéosurveillance remis à Benalla par des policiers de la Direction de l’Ordre Public et de la Circulation (DOPC) de la Préfecture de police pour effacer toute trace de son « dérapage ».

C’est là que la situation se corse car, informé du tabassage de gauchistes, effectué par son chargé de mission, Macron décide de le punir « sévèrement » en lui infligeant une mise à pied de 15 jours. Et sans prévenir l’autorité judiciaire, évitant ainsi à son poulain d’avoir à subir une sanction pénale.

Le 12 juillet dernier, le ministre de l’Intérieur s’était montré beaucoup plus réactif pour sanctionner un gardien de la paix stagiaire qui avait fait preuve d’un grand professionnalisme pour maîtriser un voyou tentant de s’échapper des geôles du palais de justice de Paris. Bien sûr, le jeune stagiaire avait administré un ou deux coups de pied supplémentaires à son agresseur. Ces derniers gestes portés alors que le délinquant est déjà au sol ne relèvent pas d’une intention belliqueuse mais seulement d’un réflexe corporel consécutif à la montée de stress. I Le policier n’avait pas bénéficié du même traitement de faveur que Collomb a accordé à Bénalla puisqu’il s’était immédiatement retrouvé sous le coup de deux enquêtes disciplinaires et pénales. Pour rajouter une couche de pathos, les médias avaient expliqué dans un premier temps que l’agresseur du policier était un migrant, avant de corriger le tir et d’affirmer qu’il s’agissait d’un voleur. Migrant ou voleur, il doit certainement se dire que la France c’est le pays de cocagne des petites frappes. Gérard Collomb avait eu cette phrase sublime ; « Le ministre d’Etat condamne avec la plus grande fermeté ce comportement inadmissible qui vient nuire à l’image de l’ensemble des forces de sécurité ». Il est plus facile de montrer ses pectoraux mollassons devant un gardien de la paix stagiaire que devant un protégé de Macron. Bassesse éternelle… Fermons la parenthèse.

Flairant une dérive jupitérienne, les députés demandent à l’exécutif de venir démêler l’écheveau de cette histoire devant la représentation nationale. Honneur aux anciens, c’est à Collomb que revient la noble tâche d’ouvrir le bal et de répondre aux parlementaires. Résumé des différentes réponses du ministre de Lyon fournies lors de ses auditions : « La police je ne sais même pas ce que c’est. Ah bon, Benalla n’était pas policier ?? Heureusement que la TSF existe parce qu’à moi on ne me dit jamais rien. Par contre, il paraît que le préfet de police est très bon à Questions pour un champion… ». Et d’ajouter aussi une phrase culte : « Mais les policiers auraient dû me dire que le chargé de mission, représentant sur Terre de Macron, n’était pas gentils avec eux » (Ils auraient certainement été remerciés par une mutation à Saint Pierre et Miquelon).

Réponse du Préfet : « Je vous remercie. Tout cela c’est la faute du copinage… » « Mais de quel copinage parlez-vous ? » « Mais de celui entre la femme de ménage et l’agent d’entretien bien sûr !! Par contre, si j’étais vous j’irais voir un certain E. M ».

Réponse du Directeur de l’ordre public et de la circulation : « Si j’ai mal répondu aux questions c’est que je ne les avais pas entendues »

Ce petit déballage de linge sale en public a montré que le ministère de l’Intérieur tournait un remake de « Y- a-t-il un pilote dans l’avion ? » avec un ministre qui ne sait rien, un degré d’inimitié hallucinant entre « les deux premiers flics de France » (ministre et préfet), une mise en cause de Macron par le Préfet de police, autant dire un suicide professionnel en direct.

Et un jeune premier comme Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, qui ose dire que l’histoire Benalla se résume à la dérive d’un chargé de mission et de 3 policiers qui lui ont spontanément remis les bandes de vidéosurveillance de l’agression. Au moins la relève est assurée.

Heureusement que le gouvernement peut encore compter sur des journalistes bien domestiqués, comme Bruno Jeudy expliquant sur BFM que l’essentiel de la crise Benalla était passé…(et une double ration de croquettes pour le Toutou !!).

Mais s’il reste des journalistes et des enquêteurs pour qui la fraction de seconde durant laquelle ils se regardent le matin dans leur glace est plus importante que toutes les promesses de promotions, de primes, et autres lendemains professionnels radieux, et bien alors il reste encore des raisons d’espérer que les coups portés par Benalla le 1er Mai n’aient pas touché que les gauchistes.

Martine Chapouton
(Riposte laïque)

Benalla-Macron : il s’en raconte des choses…

Le roi de la transparence pris la main dans le sac.

Car les Français ont une volonté, souvent négligée par leurs gouvernants. C’est cette volonté que je veux servir car je n’ai pas d’autre désir que d’être utile à mon pays.
(Emmanuel Macron, « Révolution ») (Si, si, c’est vrai, je n’invente rien, lisez vous-même)

Benalla, amant d’Emmanuel Macron ?
La photo circule sur les réseaux sociaux depuis ce week-end. « Manu et moi, on est plus que des amis… » annonce le titre, tandis que l’article détaille qu’entendu par les enquêteurs, Alexandre B. « aurait déclaré entretenir une relation amoureuse avec le président de la République ».

Quelqu’un sait-il si le scooter de Hollande est encore disponible ? Notre président va en avoir besoin… Où donc a-t-on fourré le casque ? On laisse entendre qu’il va donner une conférence de presse et avouer qu’il entretient bel et bien une love story avec sa protection rapprochée… A mon avis, une actrice, c’est quand même plus pimpant, non ? Quant à l’estafier de sa majesté, il ne savait même pas qu’il se mariait, il l’a appris dans la presse.

Certains détracteurs racontent même que c’est lui, en fait, qui tenait la main du bambin suspendu au 5ème étage du bâtiment, vous savez, lorsque Mamoudou Gassama a grimpé pour aller le sauver. Mais je n’en crois rien… Je ne suis pas une mauvaise langue…

Manu et Alex à l’apéro
Le vigoureux Alexandre était bien plus qu’un garde du corps pour le couple Macron.
Il était dans l’ombre d’Emmanuel Premier depuis plusieurs années. Bénéficiait d’un appartement de fonction dans une dépendance de l’Elysée.

Si le grand public est loin de connaître cet homme qui le suit partout, son statut semble largement dépasser celle d’un simple garde du corps. Le bienheureux Alexandre était très proche du président de la République et de son épouse. Certes, avec des fonctions subalternes, mais dans l’intimité du couple présidentiel, confirme un intime ce 23 juillet. Ce statut était tel que dès la campagne présidentielle, il s’était vu confier par Macron les clefs de sa maison. L’une des photos les plus relayées ces derniers jours est d’ailleurs celle où le chevalier servant apparaît en vélo au côté du président de la République, captivant dans son chandail rose.

Le gorille n’a pas été sanctionné, mais protégé. Sur ordre de qui, sinon du président lui-même ? Et pourquoi cette mansuétude ? On craint de comprendre : diverses sources corroborées par d’autres vidéos montrent que le grand Alexandre vivait en fait dans l’intimité du couple, qu’il accompagnait même le chef de l’Etat dans ses activités privées, au tennis, au ski ou pendant ses vacances. Pourquoi s’en remettre à lui, alors même qu’il est sans la moindre qualification et connu pour son impulsivité ? Parce que c’est un proche, qui a rendu tant de services, ou qui en sait trop ? Redoutables hypothèses…

Un climat nauséabond
Selon Médiapart, l’affaire Benalla répand un climat nauséabond de basse police et de cabinet privé au cœur de l’Élysée. Cette privatisation de la sécurité présidentielle dévoile la part d’ombre du monarchisme macronien. Cette affaire est une alerte sur la dérive de cette présidence vers un pouvoir encore plus exclusif du chef de l’État.

Pourquoi diable s’être acharné à protéger un collaborateur de second rang qui aurait dû quitter l’Elysée depuis des mois ?

Le souci constant de restauration de l’autorité politique voulu par le président a volé en éclats. Tout cela dégrade l’exemplarité qu’Emmanuel Macron est le premier à revendiquer.
Ces faits démontrent qu’il existe au ‘château’ des musclés au statut flou, chargés de besognes opaques. Cette découverte fissure l’image d’Emmanuel Macron, qui a toujours insisté sur l’ex-em-pla-ri-té et l’in-té-gri-té indispensables à sa fonction. La communication présidentielle, jusque-là parfaitement lissée, a volé en éclats.

La tentative manifeste d’étouffer le scandale est explosive. Pourquoi ce président, qui dès son arrivée n’avait pas hésité à virer le chef d’état-major des armées pour quelques mots critiques sur le budget de la Défense, a-t-il été incapable de se défaire d’un collaborateur instable traînant déjà plusieurs casseroles ? Pourquoi l’Elysée avait-il besoin de ce gros-bras, alors qu’il existe un service officiel pour cela, le Groupe de Sécurité de la Présidence de la République ? Quelle était la relation exacte entre le candidat-puis-président Macron et le cerbère qui le suivait comme son ombre ? En ne traitant pas cette affaire comme elle aurait dû l’être, l’Elysée a ouvert la boîte des mille questions légitimes, mais forcément embarrassantes.

L’accroc est d’autant plus voyant qu’il vient marquer une république auto-proclamée inflexible sur la déontologie, intraitable sur la transparence, intransigeante sur la probité. A chaque départ d’incendie, et il y en a eu quelques-uns depuis le début de sa campagne victorieuse, Emmanuel Macron a réagi sans délai et sans états d’âme. Cette fois, il faudra plus, beaucoup plus qu’une déclaration lourdaude du porte-parole du chef de l’Etat pour circonscrire le feu.

D’évidence, des têtes vont tomber au château. Toute réorganisation, si sophistiquée soit-elle, toute redéfinition politique de la sécurité présidentielle, n’exonérera pas Emmanuel Macron de payer l’addition. Ce président, volontiers donneur de leçons, est trop fine mouche pour ne pas comprendre qu’avec cette déplorable affaire, un énorme doute a gagné les Français qui ont cru en ses promesses de lendemains vertueux. Et sous réserve d’autres révélations plus désastreuses, et en l’absence de résultats probants de sa stratégie, notamment économiques, son crédit politique s’en trouve d’ores et déjà sévèrement entamé. Nul ne peut ôter à Emmanuel Macron son sens de la communication et sa capacité à se mettre au premier plan lorsqu’il le faut et nul ne peut imaginer non plus qu’il est inconscient des dommages que cette affaire provoque dans son propre camp et bien au-delà.

Mais alors, pourquoi ne le fait-il pas ? Pourquoi contribue-t-il par son silence, à couvrir implicitement celui dont l’ascension au cœur du pouvoir fut aussi rapide que sujette à suspicion ?

Il faut en être parfaitement conscient, en matière de communication de crise, l’absence de prise de parole ouvre toujours la voie à la prolifération de spéculations de la part des observateurs qui laissent aller leur imagination. Et celle-ci peut les amener très loin. Les adeptes de la théorie du complot évoquent déjà sur les réseaux l’existence d’un cabinet noir à l’Elysée dont Benalla serait l’un des principaux animateurs. On ne sait pas très bien à quoi ça sert, mais on imagine des actes d’une autre époque, des scènes dont les films d’espionnage regorgent. Sur d’autres espaces, la vieille rumeur d’homosexualité du président français refait surface avec l’idée folle que celui qui fut élevé à moins de 30 ans au rang de sous-préfet sans que l’on sache pourquoi et sans qu’il en ait les compétences sur le papier serait en réalité l’amant caché du locataire de l’Elysée.

En politique, lorsque les choses se compliquent, le silence est toujours retenu contre vous.
Probablement pour la première fois de son quinquennat, Emmanuel Macron est illisible et absent. Pire, il semble ne pas être aux commandes.

Le silence d’Emmanuel Macron n’est pas seulement pesant, il est porteur d’interrogations multiples et pas uniquement celles qui relèvent du fantasme. Elles vont jusqu’à poser de nombreuses questions, car lorsqu’un membre de la garde rapprochée du pouvoir est impliqué dans de telles histoires, c’est une faute, une entorse à l’esprit des institutions de garder le silence, ne rien dire et tenter, par le refus de prendre la parole, de s’exonérer d’une responsabilité pourtant évidente.

Anne Schubert (dans “Riposte laïque)

Orléans : une église incendiée. Un tag « Allah ou Akbar » retrouvé

L’origine criminelle de l’incendie ne fait aucun doute. Dans la soirée de mercredi, l’église Saint-Pierre du Matroi à Orléans a été la cible d’une série d’actes de malveillance, a appris 20 Minutes de source policière. Des partitions de musique religieuse ont été incendiées, du mobilier a été dégradé et des tags haineux ont été découverts sur plusieurs murs de l’édifice religieux. Au milieu de ces graffitis, les enquêteurs ont découvert, l’inscription « Allah ou Akbar » (sic), précise cette source.

L’incendie, rapidement pris en charge par les pompiers, n’a pas touché la structure du bâtiment. Une enquête a été ouverte et confiée au commissariat d’Orléans.

www.20minutes.fr

(Merci au Baron)

Pourquoi Macron a-t-il propulsé le franco-marocain Benalla, 26 ans, au sommet de l’Etat ?

Plus l’enquête avance, plus les auditions se poursuivent, devant les députés ou les sénateurs, plus les élus posent des questions et moins la vérité se fait jour. On noie le poisson, on se dérobe, on botte en touche, mais le seul qui sache tout, Emmanuel Macron, reste enfermé dans sa tour d’ivoire et se tait.

Sa rapide apparition devant son clan, consistant uniquement à faire applaudir Benalla et à jouer les grands seigneurs avec son numéro d’esbroufe, est pitoyable.

Protégé par son statut, Macron ricane, se fout du peuple, des institutions, de la police, de la gendarmerie. Son arrogance et son mépris sont sans limite.

“Qu’ils viennent me chercher”, fanfaronne notre président.

Ca fait un peu “tu vas voir ta gueule à la récré”, mais passons. Il n’a pas l’étoffe d’un de Gaulle, c’est flagrant. Question honneur, un abîme sépare le Grand Charles du petit Emmanuel.

Quant à tous ceux qui passent l’oral, c’est à celui qui sortira le plus grand parapluie pour se dédouaner. Les contradictions sont légion. On ment carrément en étant sous serment ou bien on opère un virage à 180° pour contredire de précédentes affirmations catégoriques. Un chapelet de bobards.

Y a t-il des pressions de l’Elysée pour de tels retournements de veste ? La question est posée.

On a même entendu le Directeur de cabinet prêter serment en précisant qu’il ne pourrait pas tout dire ! Seule la vérité élyséenne a droit de cité.

Dans les hautes sphères, plus personne ne connaît Alexandre Benalla. Pas même le premier flic de France. Collomb est le citoyen le moins bien renseigné du pays ! Un ministre de l’Intérieur qui ne sait rien, c’est génial !

Aveu du premier flic de France censé informer la commission : “J’en apprends tous les jours” (par la presse ). Les commissariats doivent bien se marrer.

« Une mascarade », nous dit Dupont-Aignan qui préfère en finir avec cette farce honteuse.

Mais revenons au chouchou de l’Elysée, Benalla, le personnage incontournable, le petit génie qui fait tourner la boutique à lui seul, si on en croit la pluie d’éloges venus d’en haut.

Il emmerde les préfets et les officiers supérieurs, mais pas grave…

Voilà un individu de 26 ans qui fait la pluie et le beau temps au cœur du pouvoir, qui accompagne le couple présidentiel dans tous ses déplacements privés et officiels, et personne ne le connaît si on en croit ceux qui sont interrogés par nos députés.

Il n’y a pas une seule image télévisée sans que Benalla n’apparaisse aux côtés de Macron, mais il est inconnu des services de police ! C’est vraiment se foutre du monde.

Car c’est bien là le cœur du problème, les questions majeures auxquelles Macron devra répondre au lieu de nous faire le coup du mépris.

Qui est réellement Alexandre Benalla ? D’où vient-il. Quels sont ses liens avec le Maroc, avec l’étranger ?

Quels pouvoirs réels avait-il en matière de sécurité et de protection du couple présidentiel ?

Pourquoi est-il surprotégé par la présidence ?

Pourquoi une ascension aussi fulgurante dès l’âge de 25 ans ?

Pourquoi a t-il bénéficié de privilèges exorbitants qu’un ministre n’a pas et n’aura jamais ?

Et enfin, qui a diffusé les images vidéo pour que le scandale éclate, alors qu’il était sciemment caché depuis près de 3 mois par l’exécutif ?

A croire que ses immenses privilèges et passe-droits lui ont été attribués par le Saint-Esprit. Résumons :

Un revenu confortable, on évoque 10 000 euros, que le Directeur de cabinet a refusé de diffuser devant la Commission parlementaire. Circulez !

Un appartement quai Branly, attribué le 9 juillet, alors que l’épisode du 1er mai était connu de l’Elysée et que Benalla avait soi-disant été rétrogradé dans ses fonctions, perdant sa mission de sécurité pour descendre au rang de simple logisticien et “bagagiste”, si on en croit l’inénarrable Castaner.

Un privilège accordé après sanction, ce n’est pas courant, avouons le. Combien de chargés de mission à l’Elysée ont droit à un appartement de 200 ou 300 m2, rénové au prix de 180 000 euros gracieusement accordés par le contribuable ?

Lieutenant-colonel de réserve dans la gendarmerie à 25 ans. Pourquoi ? Mystère. Par la volonté de qui ? Mystère. Il n’a ni expérience, ni formation, ni aptitude au commandement. C’est vraiment mépriser la hiérarchie militaire.
Il faut près de 20 ans de service pour être promu au grade de Lieutenant-colonel.

Voiture de fonction avec chauffeur, équipée de gyrophare, de radio et d’accessoires réservés aux forces de police, pendant que nos policiers chassent les malfrats avec des guimbardes essoufflées qui affichent 300 000 km au compteur, voilà qui interpelle le citoyen écrasé d’impôts. Qui a attribué cette voiture à Benalla, qui a fourni l’équipement spécialisé ? Mystère.

Une habilitation au “secret-défense”, information confirmée par la DGSI. En vertu de quoi un franco-marocain de 25 ans a t-il pu obtenir cette habilitation en 2017 ?Dans quel but ? Est-ce que le risque pour la sécurité nationale a été évalué ? Mystère.

Une autorisation de port d’arme, refusée deux fois par le ministère de l’Intérieur mais accordée par le préfet à la troisième tentative de l’Elysée. Un port d’arme pour un conseiller qui est davantage “bagagiste” que “bodyguard”, selon Castaner, ça surprend…

Enfin, un badge d’accès à l’Assemblée nationale, où sont traités des sujets qui n’ont rien à voir avec les fonctions de Benalla. Pourquoi ce badge ? Qui l’a accordé ? Mystère.

Ce personnage sorti de nulle-part aurait-il des appuis mystérieux pour que Macron lui déroule le tapis rouge ?

On sait qu’il travaillait dans une société de sécurité privée.

Il a assuré la sécurité durant la campagne présidentielle de Macron. Et selon le Figaro, il assurait “la sécurité du cheikh irakien Jamal al-Dhari, neveu d’Areth al-Dhari, un responsable islamiste décédé en 2015, que la France avait sollicité pour obtenir la libération des deux journalistes Chesnot et Malbrunot”.

Quand nous saurons qui est réellement Benalla, nous saurons pourquoi Macron le protège et l’a couvert de tant de privilèges, alors qu’il n’a que 26 ans et n’a jamais été un grand serviteur de l’Etat.

Comment ce franco-marocain a t-il pu prendre en main la sécurité présidentielle, au détriment du GSPR et de ses 77 professionnels de la protection, tous issus de la gendarmerie et de la police ?

Car si la présidence a jugé bon de réclamer pour la troisième fois un port d’arme, c’est bien que monsieur Benalla n’était pas le simple logisticien et « bagagiste » qu’on nous vend.

Il coordonnait toute la sécurité autour du président, avec apparemment autorité sur le GSPR.

Et pourquoi Benalla a t-il pu recruter d’autres personnels civils qui gravitent autour du Président ? Comment pourraient-ils avoir les compétences des policiers et gendarmes en matière de protection des personnes ?

Le stage de sélection du GSPR est le même que celui du GIGN en gendarmerie.

C’est dire qu’aucun civil n’est en mesure de rivaliser avec les hommes du GSPR en matière de professionnalisme. Alors pourquoi autant de pouvoirs accordés à Benalla pour la protection du président ?

Car, contrairement à ce que dit Castaner, Benalla n’était pas simplement chargé de la logistique des déplacements présidentiels. Ce n’est pas le simple « bagagiste » de service. Benalla coiffait l’ensemble des services de sécurité.

Par conséquent, au delà des violences du 1er mai, dont Benalla s’est rendu coupable, c’est l’énigme du personnage qui pose problème dans une République qui se veut transparente et exemplaire.

Que nous cache Macron ? Que veut-il en créant une Direction de la sécurité de la présidence de la République, alors que le GSPR remplit parfaitement cette fonction depuis 5 présidences ?

Veut-il une police parallèle ? Un corps de barbouzes ne dépendant que de lui ? Une cellule des coups tordus, comme il y en eut dans le passé ?

Non, Benalla n’était pas « qu’une petite main de seconde zone » comme le prétend un proche du Président. Il était devenu un personnage majeur, protégé et choyé par Macron.

Aucun des autres chargés de mission de l’Elysée ne possède un appartement de fonction quai Branly et autant d’avantages.

La question est de savoir pourquoi ?

Il a été licencié. Soit.

Mais Macron, “seul responsable” n’a apporté aucune réponse.

Quant aux deux avocats de Benalla, ils se retranchent derrière l’article 73 du Code pénal, qui précise que tout citoyen doit prêter main forte aux forces de l’ordre en cas de nécessité. Il faut oser !

Primo, les policiers n’ont jamais été débordés, selon leurs dires.

Secundo, est-ce qu’un passage à tabac particulièrement violent, effectué par un membre de la cellule élyséenne, déguisé en policier avec casque et brassard, doit être considéré comme un acte de civisme ?

Est-ce que le passage à tabac fait dorénavant partie des modes opératoires reconnus dans l’exercice du maintien de l’ordre ? Si c’est le cas, c’est nouveau.

Benalla, connu pour ses violences, s’est défoulé sur un manifestant, point/barre.

Enfin, on s’étonne que le pouvoir, si prompt à accabler les policiers accusés à tort de brutalités par des malfrats, se soit montré aussi discret et complaisant à propos des violences exercées par Benalla contre un manifestant.

Au sein des forces de l’ordre, c’est la colère et l’écoeurement.

Le patron du Syndicat général de la police, SGP, déclare :

“Cette affaire ne fait qu’accentuer la rupture de confiance ressentie par les gardiens et les gradés : lors de l’affaire Théo, quatre collègues ont été suspendus sans attendre alors que, dans l’affaire Benalla, la hiérarchie a tout fait pour que la vidéo ne sorte pas”.

“Deux poids, deux mesures, qui permettent à ceux dans le giron élyséen de commettre des fautes qui restent impunies jusqu’à ce que les médias s’en emparent.”

Quant à l’ancien commandant du GIGN, Frédéric Gallois, il enfonce le clou.

“Alexandre Benalla. J’ai du mal à comprendre pourquoi on forme des super gendarmes et policiers du GSPR, alors qu’un ancien vigile militant PS peut assurer la présidence de la République.” Tout est dit. Où se cache le lézard ?

On ne dira jamais assez combien Macron, en protégeant un individu violent comme Benalla, a fait de mal à des personnels de police et de gendarmerie, dont la rigueur et la loyauté sont exemplaires. Macron est en train de casser le moral de l’armée et des forces de police, institutions qu’il n’aime pas.

Aucune affaire mettant en cause le pouvoir, n’aura été aussi mal gérée que l’affaire Benalla.

Par son silence coupable, son mépris du peuple, son orgueil de souverain intouchable, Macron n’a fait que mettre de l’huile sur le feu.

On s’attend à plus d’une vingtaine d’auditions par le Parlement, parce que le roi Macron n’a pas daigné s’expliquer dès la connaissance des faits par les citoyens.

Un égo démesuré qui transforme une simple bavure en affaire d’Etat et dévoile les dérives maffieuses du pouvoir.

C’est la République des pieds nickelés. Macron est le contre-modèle du président exemplaire et transparent. Avec lui, la France est vraiment mal partie.

Jacques Guillemain dans “Riposte laïque”