. Roumanie : George Simion, le candidat souverainiste, inflige un camouflet à l’oligarchie euro-atlantiste


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°° WEBTUBE : C’est un véritable bras d’honneur que le peuple roumain vient d’adresser à l’oligarchie bruxelloise et à ses relais. Le 5 mai, George Simion (Breizh-info est le seul média francophone à l’avoir déjà interviewé), leader du parti AUR (Alliance pour l’Union des Roumains), est arrivé largement en tête du premier tour de la présidentielle roumaine, avec plus de 40 % des voix, malgré un contexte politique explosif et des tentatives évidentes de manipulation électorale.

Alors que l’élection présidentielle de novembre dernier avait été annulée dans des circonstances plus que troubles — notamment après la victoire surprise du candidat antisystème Călin Georgescu — la Roumanie était appelée de nouveau aux urnes ce week-end. Et le résultat est sans appel : George Simion, qui a pris le relais politique malgré de nombreuses différences, de Georgescu, s’impose comme la figure de proue d’une Roumanie décidée à retrouver sa souveraineté.

Une victoire populaire contre le système

Avec 40,87 % des suffrages, Simion devance très largement le maire globaliste de Bucarest, Nicușor Dan (20,97 %), et l’actuel président par intérim Crin Antonescu (20,13 %), qui ne sera pas présent au second tour prévu pour le 18 mai.

Dans un discours offensif, Simion a salué « une victoire exceptionnelle » et affirmé : « Aujourd’hui, le peuple roumain s’est levé. Il est temps qu’il soit entendu. Malgré les obstacles, malgré les manipulations… les Roumains ont parlé. »

L’élection survient dans un climat de fortes tensions. En novembre dernier, Călin Georgescu, alors vainqueur du premier tour, avait vu sa candidature annulée sur fond d’accusations d’« ingérence russe ». L’Union européenne avait alors été pointée du doigt pour sa pression exercée sur Bucarest afin d’empêcher l’élection d’un président ouvertement eurosceptique et opposé à la ligne belliciste en Ukraine.

Arrêté en février, Georgescu est poursuivi pour des motifs politiques à peine voilés : « incitation à des actions contre l’ordre constitutionnel », « diffusion de fausses informations » ou encore « création d’une organisation à caractère fasciste ou xénophobe ». En mars, il a été officiellement interdit de se présenter à nouveau, pour avoir — selon la commission électorale — « violé l’obligation de défendre la démocratie ».

Un comble, lorsqu’on constate le sort réservé aux candidats qui contestent la ligne euro-atlantiste…

Un second tour décisif face au système

Malgré ces manœuvres, Simion a choisi d’incarner la relève. Dimanche, il s’est présenté aux urnes aux côtés de Georgescu et a affirmé avoir voté en son nom. « Nous sommes ici avec une seule mission : le retour à l’ordre constitutionnel, le retour à la démocratie », a-t-il déclaré.

Dans une interview accordée à Breitbart News, Simion a affirmé vouloir faire de la Roumanie un allié de la future administration Trump, qu’il considère comme idéologiquement proche du mouvement AUR : « Vous pouvez me considérer comme un candidat MAGA — le seul candidat MAGA dans l’élection roumaine. »

Simion ne cache pas son objectif : incarner une rébellion démocratique contre la tutelle de Bruxelles, en revendiquant les idéaux de la révolution roumaine de 1989, détournés selon lui par des décennies de domination euro-atlantiste.

« Nous avons oublié que des hommes sont morts pour la liberté, pour des élections libres. Le combat continue. Il doit se transmettre de génération en génération. »

Ce scrutin partiel roumain constitue bien plus qu’une élection nationale : c’est un signal lancé à l’Europe occidentale. En s’unissant autour d’un candidat antisystème, souverainiste et pro-Trump, les Roumains rappellent qu’un autre chemin est possible — un chemin libéré de l’emprise technocratique, des diktats bruxellois et des récits imposés.

Le second tour du 18 mai dira si ce sursaut populaire peut se transformer en véritable basculement historique.

 Breizh-info.com

. « Tout est à revoir, dans ce pays en décomposition » (dans vos commentaires)


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°° WEBTUBE : « Le néant de ces politiques est effrayant… » Aux États-Unis, Donald Trump réhabilite Christophe Colomb, au grand dam du camp woke. Comme le remarque François47, « il devrait pourtant être révéré par la gauche, le pauvre Christophe Colomb… N’est-ce pas le premier socialiste ? Il est parti sans savoir où il allait, il est arrivé sans savoir où il était… et tout ça avec l’argent des autres ! »

Comment lui donner tort ? D’abord, voilà qu’on évoque une « contribution modeste » pour remplacer la taxe d’habitation censée « renouer les liens entre les citoyens et les collectivités par l’impôt ». Pour Placidus, « autant demander à une dinde ce qu’elle pense de Thanksgiving ! » Ensuite, la loi interdit à ceux qui le voudraient de travailler le 1er mai, comme le dit Tyty : « Bientôt, travailler en France sera un délit ! » Pour Fb, c’est simple, « ce pays est devenu le cimetière des vocations ». De toute façon, « tout est à revoir, dans ce pays en décomposition », estime Alesia.

À ce sujet — « Christophe Colomb est de retour » : une nouvelle claque de Trump aux wokistes

Comment lui donner tort ? Après le meurtre d’Aboubakar Cissé, voilà toute l’entreprise de récupération de la gauche qui tourne à plein régime. Et la gaucharognarde est sans limite. Pourtant, remarque Duriez, ce meurtre est « in fine l’assassinat d’un migrant en situation irrégulière par un fils de migrants devenu français par sa naissance en France. [Donc] un échec de l’assimilation et le fruit d’une immigration incontrôlée […]. La Justice nous en apprendra un peu plus dans les mois à venir sur ce drame, lequel mérite, M. Mélenchon, un peu plus de réflexion plus que de larmes d’opportunité. » LFI crie à l’islamophobie et Antoine Léaument y trouve un nouveau prétexte pour vilipender CNews« C’est vrai, remarque Jacques62, que CNews parle beaucoup de LFI. Mais c’est la méthode LFI que d’occuper l’espace médiatique. Comme le dit Jean-Luc Mélenchon, “l’important, c’est que l’on parle de nous”. » Pour Ritounet, « ce qui est rassurant, c’est que LFI regarde CNews avec assiduité ! Bravo à eux, enfin, ils s’instruisent un tantinet ! » LFI n’est pas seule assidue, à gauche : pour Fabien Roussel, Zemmour et la chaîne d’info « ont du sang sur les mains »« Au moins, ils ne pourront plus reprocher à la droite de récupérer un fait divers. En matière de récupération, ils ont battu tous les records, jusqu’au ridicule », se console MaryB. Sans compter que la minute de silence observée pour Aboubakar Cissé à l’Assemblée nationale relève du privilège. Il y a bien là de quoi s’interroger, comme Loutronne : « Elle est où, l’égalité, la justice, l’impartialité, dans ces minutes de silence très sélectives ? » Pour notre commentatrice, « les Français doivent demander des explications à la présidente de l’Assemblée nationale qui doit communiquer ses critères de “droit ou pas” pour les victimes de bénéficier de ce privilège : religion, origine ethnique, profil de l’agresseur, etc. » On aimerait savoir, en effet, puisque, comme le note Tyty, « si l’on devait faire une minute de silence à l’Assemblée à chaque exécution d’un citoyen français, on n’aurait plus de temps pour voter les lois ! »

Comment lui donner tort ? D’autant plus que nos parlementaires sont déjà fort occupés ! Mathilde Panot et Manon Aubry, par exemple, sont parties jouer les influenceuses de l’avortement en Hongrie. Pour François47, « elles ont tous les culots. Que n’entendrait-on pas si Viktor Orban Orbán envoyait des députées hongroises expliquer qu’il faut rétablir les frontières pour interdire l’entrée illégale des migrants en France… [On] entend d’ici les accusations “d’ingérence inadmissible””. » D’autant que, non seulement, comme le souligne NGO, « elles enfreignent la loi et s’en vantent en plus [mais en outre, pour elles], l’urgence serait l’avortement… Mais dans quel monde vivent-elles ? » Sans doute dans le même que celui de Juliette Méadel, qui verrait bien un psychologue derrière chaque enfant des quartiers. Comme d’habitude, « toutes les solutions trouvées par nos ministres ressemblent à une Rustine™ sur une roue de charrette cassée », constate Hadrien Lemur, aussi désillusionné que Wanderer, pour qui « le néant de ces politiques est effrayant ».

On en finirait presque par penser, comme Upsala, qu’« avant toute chose, il serait peut-être intéressant de mettre un psychologue derrière chaque membre du gouvernement » !

Boulevard Voltaire

. « Mon petit cœur, lui, restera français » : ce tifo patriotique qui fait chaud au cœur


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°° WEBTUBE : Le peuple de France, qui bien souvent aime le foot, descend du peuple des tranchées. Certains connaissent probablement, encore, La Strasbourgeoise, ce chant magnifique et déchirant, marqué par la guerre de 1870. On y entend la plainte d’une petite fille d’Alsace qui a perdu son père à la guerre et sa mère dans un bombardement. Pleine de fierté, abandonnée dans la rue, elle refuse l’aumône d’un Allemand, à qui elle dit « bien fièrement » : « Mon petit cœur, lui, restera français. » C’est ce message qu’ont déployé, dimanche 4 mai, en marge du coup d’envoi du match Lyon-Lens, les supporters de l’OL, dans les tribunes du Groupama Stadium.

Les tifos sont de petites banderoles brandies par chaque supporter et qui, toutes ensemble, forment un motif ou un slogan, parfois d’un goût douteux. C’est une grande tradition footballistique. Ce 4 mai, on pouvait donc voir quatre silhouettes de soldats français, trois d’autrefois et une d’un militaire de notre temps, sur fond de drapeau tricolore. Et ce slogan, en bas de la composition : « Mon petit cœur, lui, restera français. » Parce que les supporters ont pensé à tout, ce drapeau tricolore arborait les noms de batailles glorieuses des deux conflits mondiaux, à la manière des étendards et drapeaux des régiments, navires ou escadrilles de l’armée française : La Marne, Verdun, Dunkerque, Sedan, Bir Hakeim…

On n’est plus très loin du 8 mai, qui marque la capitulation de l’Allemagne nazie et l’entrée de la France (aux forceps) dans le camp des vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. Quatre jours plus tôt, c’est cette France glorieuse, jamais vaincue, couturée de cicatrices, qu’ont voulu honorer les « Bad Gones », un collectif de supporters lyonnais à qui l’on doit ce tableau à la fois rassurant et émouvant.

Émouvant, d’abord, il l’est sans conteste. La Strasbourgeoise ferait pleurer les pierres. Les Alsaciens et les Mosellans ne le chantent jamais sans avoir la voix qui se brise légèrement à la fin des derniers couplets. Et ce témoignage d’affection et d’estime envers les armées qui ont toujours défendu la France est émouvant, lui aussi, dans un moment particulièrement délicat pour la cohésion de notre peuple qui, ne sachant plus qui il est, à du mal à savoir où il va.

Ce tableau était également rassurant, précisément pour cette raison, car il nous fait passer un message essentiel. Les beaux esprits, les érudits de gauche comme de droite, passent leur temps à dire du mal du peuple de France. À gauche et dans les banlieues, on se moque grassement des « French dreamers », ces Français des banlieues pavillonnaires, avec leur maison de plain-pied, leur voiture sans grâce et leurs espoirs médiocres. À droite, on critique une France profonde déracinée, abrutie devant les écrans, pas foutue de se reproduire et incapable de lire des livres qui l’élèveraient. Gauchistes et droitards communient dans un même mépris de la figure du supporter, beauf extrémiste ivre de bière pour les uns, plébéien vulgaire qui ignore la grandeur du rugby selon les autres. Tous oublient une chose : le peuple de France, qui bien souvent aime le foot, descend du peuple des tranchées. Les supporters lyonnais, eux, n’ont rien oublié de cette filiation souterraine, et c’est tout à leur honneur. Voilà qui donne du baume au cœur en cas de dimanche pluvieux ou de lundi maussade !

Arnaud Florac, dans BV

. L’AfD sous surveillance, et demain interdit ? Vance et Rubio montent au créneau


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°° WEBTUBE : Inéligibilité contre Marine Le Pen, mise sous surveillance de l’AfD : deux grands partis mis hors du jeu démocratique ? Dans Le Monde, ce week-end, on débat tranquillement entre universitaires pour savoir si Trump est fasciste ou simplement illibéral, ce qui, dans la pensée progressiste et woke, n’en est que la forme édulcorée. Mais est-ce aux États-Unis de Trump que le leader du principal parti d’opposition est rendu inéligible par la Justice ? Qu’un parti est déclaré « extrémiste » et donc pourra être surveillé par les services de renseignement et, pourquoi pas, interdit ? Non, tous ces coups de canif dans le jeu démocratique ont lieu en Europe, en France et en Allemagne, ces deux grandes démocraties d’Europe occidentale qui ont visiblement un problème avec la possibilité d’une alternance au bénéfice de mouvements populistes de droite anti-immigration, RN en France, AfD (Alternative für Deutschland) de l’autre côté du Rhin.

L’AfD étroitement surveillée

La nouvelle est tombée ce vendredi 2 mai comme un couperet : après trois ans d’enquête, l’office de protection de la Constitution allemand estime que le parti nationaliste a « des aspirations contre l’ordre fondamental libéral et démocratique ». Formule assez cocasse qui pourrait justifier la surveillance rapprochée voire l’interdiction d’un parti en pleine expansion en passe de devenir le premier parti d’Allemagne (il a réuni 21 % des voix en février, derrière la CDU-CSU) ! Cet office gardien du temple démocratique allemand s’appuie sur un rapport de « plus de 1.000 pages », selon le ministère de l’Intérieur, cité par Le Monde. Principal grief pour justifier cette mise à l’index ? « La conception du peuple basée sur l’ethnie et l’origine qui prévaut au sein du parti n’est pas compatible avec l’ordre fondamental libéral et démocratique. » « L’AfD, précise encore le rapport, ne considère pas, par exemple, les citoyens allemands issus de l’immigration de pays à majorité musulmane comme des membres équivalents du peuple allemand défini par le parti en termes ethniques. » L’office dénonce aussi « une agitation continue contre certaines personnes ou groupes de personnes ». On le voit, la Nuit de cristal n’est pas loin, dans l’esprit des arbitres de la démocratie allemande…

Une fois encore, Vance rappelle à l’Europe ses fondements !

L’AfD a immédiatement dénoncé, vendredi, une décision « manifestement motivée par des raisons politiques » et un « coup dur pour la démocratie allemande », rappelant ses résultats électoraux et sa place actuelle – en tête des sondages. Mais l’heure n’est plus où les partis de droite persécutés étaient bien seuls à protester de leur bonne foi sous le regard accusateur de tous les autres et du monde entier. Dès vendredi soir, les USA ont réagi par la voix du vice-président J.D. Vance qui, sur le réseau X, a déclaré : « L’Ouest a fait tomber le mur de Berlin. Et il est reconstruit – pas par les Soviets ou les Russes mais par l’establishment allemand. » Il retweetait le message du secrétaire d’État Marco Rubio, qui a accusé Berlin de « tyrannie ».

Ces Américains trumpistes dont la bien-pensance européenne se gausse ont de la constance : Vance ne fait qu’enfoncer le clou de son discours d’il y a trois mois à Munich, rappelant à nouveau l’Europe à son identité démocratique. L’inéligibilité de Marine Le Pen et cette menace contre l’AfD corroborent les craintes de Vance.

Même en Europe, des voix s’élèvent contre cet illibéralisme !

Mais – autre signe des temps – d’autres voix s’élèvent pour défendre la démocratie européenne aux côtés de ces Yankees. En Allemagne, le chancelier sortant, le socialiste Scholz lui-même, a mis en garde, selon le quotidien Bild, contre la « décision précipitée » que constituerait une interdiction de l’AfD sur le fondement de cette nouvelle classification, d’autant que les juges suprêmes du pays ont déjà rejeté toutes les demandes récentes d’interdiction. Et les conservateurs de la CDU du nouveau chancelier sont eux-mêmes divisés à ce sujet.

Mais même en France, des observateurs libéraux, peu suspects de complaisance pour le RN ou l’AfD, se sont élevés contre une éventuelle interdiction. Ainsi, Jean-Dominique Merchet, de l’Opinion, qui l’a qualifiée, sur X, de « pure folie ». On aimerait les voir plus nombreux et parler plus fort.

À ce sujet — Allemagne : l’AfD bientôt sous surveillance des services de renseignement

Plus largement, cette affaire d’une possible mise sous contrôle de l’AfD par le renseignement allemand, voire son interdiction (on n’en est pas encore là), au prétexte qu’il a été classifié « extrémiste » par une agence placée sous l’autorité du ministre de l’Intérieur, pose la question des limites de l’État de droit, érigé en totem, et de son primat sur la démocratie.

. Une haine plus que millénaire sépare musulmans et hindous


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°° WEBTUBE : Les Indes britanniques ont fait rêver plus d’un adolescent en mal d’aventures exotiques, quand les smartphones et les jeux vidéos n’avaient pas encore détrôné les romans d’aventure, comme « Les trois Lanciers du Bengale », véritable modèle du genre. Mais le monde des années cinquante a bien changé. Les empires coloniaux ont laissé la place à de jeunes nations indépendantes, prenant en mains leur destin avec plus ou moins de succès, mais  parfois dans le sang et les larmes.

Les Indes britanniques n’ont pas échappé à cette violence. Et l’impossible cohabitation entre musulmans et hindous a conduit à la partition du pays et à la création du Pakistan musulman en 1947. Une partition et un exode de part et d’autre qui se sont déroulés  dans un climat de haine qui dépasse l’entendement.

Et aujourd’hui, une fois de plus, l’ex-Empire des Indes est en ébullition, les tensions entre Islamabad et New Delhi ne s’étant jamais apaisées depuis l’indépendance. Preuve que la paix entre l’islam et les autres confessions n’est qu’une grande illusion.

Si Israël a connu trois guerres face à des coalitions arabes depuis le partage de la Palestine britannique en 1947, la première en 1948, puis en 1967 et 1973, l’Inde en a également connu trois face au Pakistan depuis l’indépendance, en 1947, 1965 et 1999.

Pour comprendre cette guerre sans fin entre hindous et musulmans, il faut se rappeler que la conquête islamique de l’Inde entre les VIIIe et XIe siècles fut le plus grand génocide de l’histoire. La haine de l’islam envers les religions polythéistes n’est plus à démontrer.

Ce bain de sang à l’échelle industrielle qui a duré des siècles est parfaitement sourcé.

« L’historien musulman Firishta [de son nom complet Muhammad Qasim Hindu Shah, (1560 -1620) auteur de Tarikh-i Firishta et du Gulshan-i Ibrahim fut le premier à donner une idée du bain de sang médiéval que subit l’Inde durant la loi islamique. Il estima que plus de 400 millions d’Indiens furent massacrés pendant l’invasion et l’occupation islamique de l’Inde. Les survivants étaient réduits en esclavage et les mâles castrés. La population indienne était initialement estimée à près de 600 millions d’individus. Vers le milieu du XVe siècle Elle était tombée à 200 millions. »

Un massacre de 400 millions d’hindous, cela ne se pardonne pas.

C’est donc une haine éternelle qui régit les rapports entre le Pakistan et l’Inde, deux pays que tout sépare et qui sont dotés de l’arme atomique. Une étincelle et c’est une guerre nucléaire qui embrase le monde.

C’est un attentat particulièrement barbare, ayant fait 26 victimes hindoues dans le Cachemire indien, qui a rallumé le brasier et mis les deux pays sur le pied de guerre. Les terroristes ont épargné les musulmans, ciblant uniquement leurs ennemis de toujours, ces mécréants qui osent vénérer 36 divinités.

Le Cachemire, chaudron en ébullition depuis 1947 et partagé entre les deux pays mais resté autonome, est peuplé majoritairement de musulmans, ce qui pousse Islamabad à déstabiliser la partie indienne dans l’espoir d’annexer la totalité du Cachemire. Le contentieux ne date donc pas d’hier.

New Delhi accuse Islamabad de fomenter ces attentats, une réalité incontestable.

Et Narendra Modi a pris aussitôt des mesures de rétorsion diplomatiques, ainsi que deux décisions radicales :

– révocation de l’autonomie de la province du Cachemire, acquise en 1947

– suspension du traité sur le partage des eaux du fleuve Indus avec le Pakistan.

Échange de tirs, fermeture des frontières, suspension des visas, tout cela fait partie du scénario habituel. Mais toute coupure d’eau par New Delhi, qui contrôle l’Indus qui coule depuis l’Himalaya jusqu’à Karachi, serait un acte de guerre.

Or, une guerre de l’eau entre deux puissances nucléaires, cela s’appelle jouer avec le feu.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Sarah Knafo met France Inter en Sueur et en panique


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°° WEBTUBE : Enfin une personalité politique qui remet en place ces journalistes du service publique qui ne sont pas là pour produire de l’info mais pour déverser leur propagande gauchiste.

. La chanson du jour, Elton John – Rocket Man


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°° WEBTUBE : Rocket Man est une réflexion poétique et mélancolique sur les distances émotionnelles et physiques auxquelles les humains sont confrontés dans la poursuite de leurs rêves ou de leurs obligations. Bien qu’il puisse sembler une histoire d’exploration spatiale, il explore des thèmes profondément humains tels que la solitude, le sacrifice et la découverte de soi.

°° WEBTUBE : Rocket Man is a poetic and melancholic reflection on the emotional and physical distances that humans face in the pursuit of their dreams or obligations. Although it may seem like a story about space exploration, it delves into deeply human themes such as loneliness, sacrifice, and self-discovery.

. En trois ans, la France en faillite aura donné 28 milliards à l’Ukraine


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°° WEBTUBE : Zelensky peut sourire. À chaque fois qu’il passe à Paris il repart avec un chèque de 2 ou 3 milliards. Les caisses sont vides et Bayrou cherche désespérément 40 milliards pour boucler le budget 2026 ? Foutaises que tout cela. Macron est au dessus de ces basses considérations matérielles. Et il suffit de tondre un peu plus les retraités !

Pendant que notre brillant Président et son complice Zelensky font tout pour prolonger la guerre en rejetant les initiatives de paix, ce sont 28 milliards que la France aura donné à l’Ukraine depuis 2022. Explications :

De février 2022 à mars 2024, l’Ukraine a perçu 11,5 milliards d’aide bilatérale, dont 6,8 milliards d’aide militaire (1,7 md en 2022, 2,1 md en 2023, 3 md en 2024 et 2 md en 2025)

Sur cette même période, il faut ajouter la part française de l’aide européenne, soit 16,5 milliards. Total 11,5 + 16,5 = 28 milliards à ce jour.

Et sur la période 2024-2027, l’UE s’engage à donner 50 milliards, ce qui représente 8,5 milliards pour la part française.

Cela commence à faire cher pour une guerre qui n’est pas la nôtre et dont les principaux bénéficiaires seront les Etats-Unis, qui ont fait main basse sur le sous-sol ukrainien et qui vont s’attribuer l’essentiel du gâteau de la reconstruction, soit 800 milliards de dollars.

Le guignol de Bercy qui voulait terrasser la Russie en trois mois avec ses sanctions économiques à double tranchant devrait scruter les chiffres du FMI. Ils annoncent un boom de l’économie russe, alors que la France affiche une éblouissante croissance de 0,1 % au T1, histoire de dire que le pays n’est pas en récession !

Pas moins de 25 000 sanctions ont été infligées à la Russie, en pure perte. La France a subi un sévère retour du boomerang.

Sur la période 2016-2024, ce sont  440 000 entreprises françaises qui ont fait faillite, écrasées de charges toujours plus lourdes. Et depuis 2022, elles sont 162 000 à avoir mis la clé sous la porte en mettant leur personnel au chômage. Rappelons qu’en 2016 Macron était le ministre de l’économie de Hollande.

Mais pour Zelensky, les caisses sont toujours pleines. Macron adore jouer les grands seigneurs avec l’argent des Français.

Le PIB de la Russie, en parité de pouvoir d’achat, seule référence fiable en économie puisque le PIB nominal calculé en dollars est toujours biaisé, est dorénavant supérieur à celui du Japon et de l’Allemagne. Un exploit ! D’autant plus que l’écart va se creuser d’ici 2030. Ajoutons, comme le souligne le général Delawarde, que le FMI minimise toujours les performances de la Russie.

Si l’UE patine et détient le bonnet d’âne de la croissance mondiale, ce n’est pas le cas de la Russie. J’avoue que son ministre de l’Économie m’impressionne. Malgré une bonne quinzaine de trains de sanctions antirusses et en pleine guerre contre un front de 50 nations soutenant l’Ukraine, il a réussi l’exploit d’afficher une croissance de 4,2 % en 2024, quand l’Allemagne et la France boivent la tasse.

Si ce monsieur était notre ministre de l’Économie, je crois que la France repartirait pour un remake des Trente Glorieuses ! Mais nous n’avons malheureusement que des bras cassés aux commandes depuis quarante ans.

Non seulement la Russie va gagner cette guerre, mais elle sortira économiquement plus forte que jamais. La France quant à elle sera dans le camp de perdants, avec sa dette de 3400 milliards sur le dos, qui augmente de 10 milliards par mois.

À croire que la France n’a plus du tout d’élites capables de gouverner et de gérer le pays. Où sont passés les barons du gaullisme ? Je crois en fait que Macron s’entoure de crétins pour mieux les dominer.

Le pire est que ces bons à rien se prennent tous pour des lumières, alors qu’ils ont ravagé le pays en une seule génération.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Assa Traoré l’affirme : la France « appartient » aux communautés immigrées… Et les Français ?


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°° WEBTUBE : Imagine-t-on une Française issue d’une famille de délinquants notoires ayant sévi au Mali haranguer les foules lors d’une manifestation à Bamako en affirmant à qui veut l’entendre que le Mali est à eux ? C’est pourtant ce qu’a fait, en miroir inversé, Assa Traoré, ce 1er mai, place de la République à Paris. Sans que personne ne moufte : « Ce pays nous appartient et continuera de nous appartenir. » Qui, nous ? « La communauté malienne, et toutes les autres communautés venues en France » qui « sont l’espoir de ce pays ».

À ce sujet — Quand LFI parle des Français historiques, ça vaut le détour, accrochez-vous…

Assa Traoré, sœur d’Adama Traoré et coqueluche médiatique, sort de sa boîte à chaque fois qu’un mort issu de la diversité fait la une de l’actualité, qu’il s’appelle Nahel ou Aboubakar, et que l’on peut accuser, au choix, la police supposée raciste ou un ministre de l’Intérieur réputé islamophobe. Dans une logorrhée laborieuse, mardi, à l’Assemblée, alors qu’elle accompagnait (à quel titre ?) la famille d’Aboubakar Cissé, ladite militante antiraciste – puisque c’est ainsi que la qualifie Wikipédia, comme si c’était un métier, validant par là l’existence d’un fonds de commerce – a du reste sciemment établi une confusion entre racisme et islamophobie, comme si votre couleur de peau était aussi votre religion. Les martyrs chrétiens nigérians apprécieront, mais gageons que de ces Africains persécutés là, Assa Traoré se moque comme de ses premières Louboutin.

Sandrine Rousseau 

Le fourre-tout de la récupération est très large, tous les parallélismes sont permis, comme si un gendarme était en tout point semblable à un criminel d’origine bosnienne. Tout va bien. Pourtant, si l’on en croit le nom de son comité et l’inscription sur ses tee-shirts, son action visait à demander justice et vérité pour Adama. Il se trouve que la justice est passée et que la vérité a été dévoilée : les gendarmes ont bénéficié d’un non-lieu. Son activisme se retrouve donc sans objet. Que fait-elle encore là ? Penses-tu.

On notera, au passage, que son invitation à l’Assemblée émanait notamment de Sandrine Rousseau : ce n’est pas la première fois que la dame qui réclame à cor et à cri la déconstruction des hommes s’affiche avec cette promotrice de la polygamie. Il est vrai que ceux qui possèdent un gynécée ne sont pas construits du même bois que les hommes occidentaux auxquels le christianisme impose depuis des siècles de ne prendre qu’une seule épouse. Est-ce ainsi que Sandrine Rousseau – qui a fait brûler depuis longtemps son féminisme sur son barbecue personnel, il n’en reste que des cendres – envisage la reconstruction de la gent masculine occidentale ?

Si les communautés immigrées sont en possession de la France, c’est donc que les Français en ont été dépossédés ? Ah non, cette déduction logique n’est pas dicible, elle est même raciste ! Lorsque l’extrême droite avait pour slogan « La France aux Français », elle déclenchait de déchirants cris d’orfraie. Lorsque le FN scandait, dans ses meetings, « On est chez nous », les progressistes tombaient en pâmoison. Mais quand Assa Traoré, autoproclamée madone de la diversité, crie que la France est désormais aux immigrés, personne ne trouve rien à y redire.

Jean-Luc Mélenchon

En avril 2017, le philosophe et militant de la Ligue des droits de l’homme André Koulberg, dans les colonnes du Club de Mediapart, affirmait doctement que le « On est chez nous » des militants FN devait être vu comme « l’appropriation d’un espace public, comme s’il était un espace privé », alors même qu’« un espace public est pluraliste, il n’est la propriété de personne ». Mais que pense donc André Koulberg de la harangue véhémente d’Assa Traoré ? Sans doute beaucoup de bien, comme toute la gauche réunie qui n’a pas réagi.

Il est vrai qu’Assa Traoré ne fait que traduire à sa façon ce que Jean-Luc Mélenchon appelle de ses vœux : toujours à l’Assemblée nationale, le 14 mars dernier, lors d’un colloque organisé par les députés LFI Bastien Lachaud et Aurélien Saintoul, il avait déclaré « qu’il [était] bon et positif » de « remettre les clés de la maison partout où on peut, à commencer par notre propre pays », à « la jeunesse africaine », attendu que nous étions « un peuple de petits vieux ». (Qu’il parle pour lui.) Un cap avait été franchi. Plus question d’accueil de l’autre. Accueillir l’autre, c’est le laisser entrer chez soi, mais rester néanmoins propriétaire. Là, il y a eu remise de clés. La nouvelle France doit prendre possession de la maison France. Les discours lénifiants sur l’accueil et le partage, c’était bon à l’époque où l’on devait annihiler les réflexes de défense des boomers jadis catéchisés en faisant appel à de vieux réflexes de charité pour qu’ils acceptent d’ouvrir leur porte.

Que deviennent les « vieillards » français ? Est-ce qu’il partent en EHPAD très loin et cèdent la place, ou est-ce qu’ils restent reclus dans une chambre de la maison France en attendant de mourir ? Mélenchon ne le dit pas. Assa Traoré, « l’espoir du pays », non plus.

. Quand les bunkers antiatomiques ont été construits, les missiles hypersoniques n’existaient pas


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°° WEBTUBE : Je reviens sur ces missiles qui peuvent mettre fin à la guerre si Poutine le décide La simple énergie cinétique d’un missile hypersonique percutant sa cible à mach 10 suffit à pulvériser un bunker à 100 ou 200 mètres de profondeur. Nul besoin d’une charge nucléaire ou conventionnelle pour anéantir l’objectif enterré. La seule vitesse suffit.

Sans se lancer dans un cours de physique indigeste, rappelons que l’énergie cinétique (Ec) d’un corps en mouvement s’exprime en joules. Mieux que toute explication, voici deux exemples parlants :

  • énergie cinétique d’une voiture d’1,5 tonne roulant à 125 km/h = 1 million de joules (10J) 
  • énergie d’un kilomètre cube d’air se déplaçant à 250 km/h lors d’un ouragan = 1 000 milliards de joules (1012 J) 

Cette énergie est proportionnelle à la masse du corps en mouvement et au carré de sa vitesse. Ec = 1/2 m V2 (avec masse en kg et vitesse en m/s)

C’est donc cette vitesse au carré qui donne toute sa puissance dévastatrice  au missile hypersonique. N’importe quel porte-avions traversé de haut en bas par un Kinzhal coulerait comme un fer à repasser.

Quand la vitesse double, l’énergie cinétique quadruple. Quand la vitesse est multipliée par 10, l’énergie cinétique est multipliée par 100, etc.

Mach 1 = 340 m/s

Mach 5 = 1 700 m/s

Mach 10 = 3 400 m/s (vitesse du Kinzhal)

Donc pour un missile Kinzhal de 4 tonnes lancé à mach 10 on obtient :

Ec =  1/2 x 4 000 x (3 400) x (3 400) = 1/2 x 4 000 x 11 560 000 joules = 23 120 000 000 J

Un article de Boris Karpov avait expliqué les effets du Kinzhal comparés à ceux de la bombe d’Hiroshima. Si l’énergie de la bombe atomique a été  très supérieure à celle du missile, elle s’est dispersée dans un rayon de 600 mètres, alors que celle du Kinzhal se concentre sur 1 mètre carré, ce qui lui donne une force de pénétration inégalée, jusqu’à 200 ou 300 m de profondeur.

Pourquoi ce petit rappel sur les missiles hypersoniques ?

Parce que la tournure des événements n’augure rien de bon sur le théâtre ukrainien.

L’obstination de Zelensky à refuser la partition de l’Ukraine, tout en ayant accepté de brader son sous-sol à Trump, annonce une escalade côté russe à laquelle l’Occident n’a jamais cru jusqu’à présent. 

Il faut dire que Poutine a laissé les Occidentaux franchir toutes les lignes rouges sans réagir. En 2022, il n’était question que de livraisons de gilets par-balles pour éviter tout risque d’escalade. Trois ans plus tard, tous les types d’armes ont été livrés en masse à Kiev et les frappes ukrainiennes sur le territoire russe sont quotidiennes. Quant aux  cobelligérants européens, ils envisagent d’envoyer 20 000 soldats en Ukraine pour garantir la paix. Pourquoi se gêner puisque l’Ours russe n’a jamais lancé d’ultimatum pour dire stop.

Jusqu’à présent, Poutine s’est toujours refusé à décréter une mobilisation massive, alors que la population russe est quatre fois supérieure à celle de l’Ukraine. 

Il s’est toujours refusé à décapiter le régime de Kiev, alors que tous les bunkers qui abritent les centres de décision sont parfaitement localisés par les Russes.

Enfin, il n’a fait appel aux soldats nord-coréens que pour libérer la région de Koursk, occupée par les Ukrainiens depuis le 6 août 2024 et totalement libérée récemment.

Mais Pyongyang pourrait déployer un contingent massif si Poutine le demande. Tout engagement de l’Otan contre la Russie se ferait donc également contre la Corée du Nord, pays le plus militarisé du monde, avec 1,3 million de soldats d’active et 8 millions de réservistes.

Le Tsar n’a engagé qu’une infime partie de ses moyens, gardant l’essentiel de ses forces pour une guerre Otan/Russie toujours possible. Evidemment, la conséquence est que le conflit en Ukraine s’éternise. Les avancées sont lentes, les drones ont changé les règles de la guerre, interdisant les grandes offensives de masse.

Ce qui fait dire au général Keith Kellogg que la Russie piétine et ne gagnera jamais cette guerre. Ce russophobe se trompe, évidemment, car partout les Ukrainiens reculent, même si les avancées russes sont lentes, pour limiter les pertes humaines.

Mais en Russie on commence aussi à s’impatienter, tout comme Trump.

Les plus durs dans l’entourage de Poutine veulent en finir et se demandent ce qu’attend le Tsar pour décapiter le régime ukrainien, puisque les missiles Kinzhal et Oreshnik peuvent pulvériser tous les centres de décision, en transformant les bunkers en tombes. 

Lu sur le blog de Boris Karpov :

« Les experts soulignent que si le régime de Zelensky n’accepte pas les termes des négociations que la Russie mène avec la médiation de Trump, alors Moscou passera au plan « B ». Pour Kiev, c’est bien pire que le scénario précédent.️

Pour l’instant, Poutine ne demande que la reconnaissance de quatre nouvelles régions de Russie à l’intérieur de frontières administratives, la renonciation à l’Otan, la dénazification et la démilitarisation. Les conditions vont empirer à partir de maintenant. Aux instruments existants s’ajouteront la participation plus large des combattants de la RPDC au sein de l’OSCE et la destruction physique du sommet du régime. Les adresses des abris sont bien connues, des missiles spéciaux anti-bunker. »

Hélas, les Européens, incapables d’aligner 20 000 soldats pour leur force de paix, continuent d’attiser les braises et exigent une paix aux conditions du vaincu. C’est irresponsable. Cela ne fait que prolonger la guerre et saigner encore plus le peuple ukrainien. Chiffres de l’historien militaire Marc Legrand au 24 avril :

Estimations des pertes militaires (24/04) – RUSSIE : 61 100 tués, 159 000 blessés (dont graves : 15 %) ; UKRAINE : 800 000 tués, 870 000 blessés (dont graves : 67 %) +7300 mercenaires OTAN tués. SOURCES croisées confidentielles : FR/OTAN/RUS/UKR/US.

Si certains pensent encore qu’il est possible de vaincre la Russie et de la dépecer comme ils l’ont fait avec la petite Serbie, ils vont tomber de haut.

Car le jour où l’Ours russe se sentira acculé, des missiles hypersoniques, il y en aura pour tout le monde. À Kiev comme à Paris, Londres ou Berlin.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque