. Mieux que le plan Bayrou et la suppression de deux jours fériés : la fin des dépenses nuisibles !


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#webtube : François Bayrou, Premier ministre français, a annoncé ce mardi 15 juillet un plan visant à effectuer plus de 40 milliards d’euros d’économies. La mesure la plus discutée médiatiquement : la suppression de deux jours fériés : le lundi de Pâques et le 8 mai. Pour réduire la dette de la France, nul besoin d’un tel plan ! Un travail de recherche de pistes importantes d’économies a déjà été réalisé par Polémia et les conclusions sont explosives ! En effet, le dernier Forum de la Dissidence qui s’est tenu le 16 novembre dernier avait pour thème : « 3000 milliards de dette : chassons les dépenses nuisibles ! » Et les divers intervenants de ce colloque prolifique ont exploré tous les postes de dépense : immigration, Union européenne, transition énergétique, aide à l’Ukraine, parasitisme bureaucratique… Nous proposons donc à François Bayrou et à tous les Français intéressés par la réduction des dépenses publiques de retrouver ci-dessous un texte introductif ainsi que toutes les interventions vidéo de ce Xe Forum de la Dissidence.
Source : Polémia

T’as pas 150 milliards ?

150 milliards, c’est un peu moins que le déficit annuel des comptes publics français. Une somme impossible à trouver ? Non, il suffit pour cela de faire passer une « commission de la hache ». Et de s’intéresser non pas seulement aux simples gaspillages, mais aux dépenses NUISIBLES, NOCIVES, TOXIQUES. Celles qui non seulement coûtent cher mais nuisent à l’identité de la France et aux libertés des Français. En faire l’inventaire et le procès, tel était le projet de Polémia pour le dixième forum de la dissidence qui a eu lieu le 16 novembre prochain (lien). Avec les meilleurs experts – Fabien Bouglé, Xavier Driencourt, Michel Geoffroy, Philippe Herlin, Carl Uber, Thierry Mariani, Jean-Claude Martinez, Michel Aubouin, Lucas Chancerelle –, ceux qui non seulement savent mais osent voir et dire ce qu’ils voient.

https://www.polemia.com/agenda-prochain-forum-de-la-dissidence-le-samedi-16-novembre

Dépenses publiques nuisibles

La France est la championne de la dépense publique. Les subventions semblent pleuvoir comme si leur augmentation ne coûtait rien. L’État français vit au-dessus de ses moyens. Ce sont autant de lieux communs qui n’inquiètent plus grand monde dans notre pays tant ils sont récurrents dans le débat politique. Alors que la dette croît, dépassant les 3 200 milliards d’euros, et que le déficit public se creuse, les différentes administrations ne refrènent en rien leurs dépenses. Ces dernières, émanant de l’État et des collectivités territoriales, sans oublier la myriade d’organismes leur étant rattachés, dépassent les 1 300 milliards d’euros par an. L’argent ne pousse pas sur les arbres fruitiers du jardin du palais Bourbon. Ce sont les Français qui financent, bon gré mal gré, les innombrables lignes budgétaires du gouvernement. Pour 1 € gagné en travaillant dans l’Hexagone, plus de la moitié, 55,6 centimes pour être exact, tombe dans les poches de l’État. De plus en plus de Français ont aujourd’hui pris conscience que ces sommes démentielles ne sont pas investies dans une offre de services publics plus qualitative et que les gaspillages sont légion. Des gaspillages particulièrement aberrants ont ainsi récemment retenu l’attention du public : le nettoyage de la Seine en vue de la rendre baignable pour les JO à hauteur de 1,4 milliard d’euros, les 440 millions d’euros versés chaque année à la Chine, toujours considérée comme un pays en développement nécessiteux du soutien financier de la France, sans oublier la fraude sociale qui s’élèverait à 50 milliards d’euros par an environ, selon le juge Prats. Se passer de ces gaspillages est une nécessité, certes. Il faut toutefois prendre garde à ne pas voir seulement cet arbre qui cache la forêt. En nous enfonçant dans les lignes du budget, nous avons identifié 150 milliards d’euros annuels, qui ne sont pas simplement gaspillés mais, pire que cela, sont utilisés à des fins nuisibles. Alors que les gouvernements successifs peinent à proposer quelques dizaines de milliards d’économies, ils engagent des montants considérables dans des projets qui entraînent le pays dans sa propre chute.

Les organismes parasitaires

Le premier poste d’économies, qui offre une perspective de 50 milliards d’euros économisés, est l’un des plus discrets. Pourtant, accepteriez-vous de financer à hauteur de plusieurs centaines de milliers d’euros des organismes qui ne se réunissent qu’une ou deux fois l’an, publient des rapports aux fondements scientifiques douteux et produisent un travail partisan ? La France compte aujourd’hui plus de 700 organismes dits « agences de l’État », dont une grande partie s’approche de cette description. Depuis une vingtaine d’années, elles se sont multipliées et ont considérablement élargi leur champ d’action, sans toutefois se révéler indispensables ni même particulièrement efficaces. Saviez-vous, par exemple, que l’argent public faisait tourner plusieurs agences de contrôle du discours et de l’opinion, à l’instar de la Commission nationale du débat public en matière de transition écologique ou des commissions de lutte contre le complotisme ? Nous proposons, sur un modèle de rationalisation britannique mis en œuvre au cours de la dernière décennie, de supprimer les deux tiers de ces agences.

https://www.polemia.com/non-aux-impots-oui-a-larret-des-depenses-nuisibles

Les folies de la transition énergétique

Parmi ces agences, nombre d’entre elles promeuvent l’urgence de réaliser une transition énergétique. Le projet a le vent en poupe, bien qu’il ne présente pas de bénéfices réels pour l’environnement et qu’il engloutisse d’énormes sommes d’argent pour un rendement minime. Nous avons identifié 23,50 milliards d’euros au service de cette chimère que l’État pourrait investir dans de bien meilleures causes. Qu’il s’agisse des subventions au développement des éoliennes (3,20 milliards annuels), de l’aide à l’acquisition de véhicules électriques (1,30 milliard), de l’aide aux économies d’énergie ou de l’aménagement urbain (10 milliards), les possibilités d’économies sont pléthoriques. Plus on s’intéresse de près aux projets financés, plus l’absurdité est criante. L’exemple des Parisculteurs est éloquent : 2,5 millions d’euros pour rémunérer des employés municipaux travaillant dans des fermes urbaines, employés 30 fois moins productifs que la moyenne des salariés français.

Immigration de masse ? Immigration massivement coûteuse surtout

Tout comme la transition énergétique, l’immigration de masse est un projet idéologique nuisible largement financé par le contribuable. En additionnant les allocations versées aux immigrés et les programmes d’accueil et d’intégration (comprendre l’hôtel, l’aide juridictionnelle pour obtenir des papiers, mais aussi les activités de sport et de loisirs) proposés par les administrations et par des associations, les dépenses nuisibles dépassent déjà les 25 milliards d’euros ! Cela ne s’arrête pas là, puisque le contribuable français permet également aux étrangers d’accéder gratuitement à un ensemble de soins, dont la plupart sont tout sauf urgents (consultation de médecine générale, dentaire, gynécologique, etc.) par le biais de l’AME et du dispositif « étrangers malades », pour un budget de 1,55 milliard d’euros.

Culture et syndicats ? Propagandapropaganda !

Si ces investissements dont les Français pâtissent sont acceptés de la majorité, c’est qu’un autre domaine est acquis à l’idéologie : la culture. Le cinéma français promeut l’immigration, mais aussi le néo-féminisme et ses leitmotivs, uniquement grâce à l’argent public, lorsque seuls 2 % des films réalisés sont rentables. Il en va de même pour le service public (France TV, Arte, Radio France), qui reçoit près de 4 milliards d’euros chaque année des citoyens sans se soucier de représenter les préoccupations d’une majorité d’entre eux. Donner une voix à nos régions ? Dans quel but ? En revanche, financer une radio nationale marocaine diffusant des programmes bilingues franco-arabes et pro-islamiques, allons-y ! Il restera encore quelques millions pour mettre en avant les drag queens dans l’espace public. Pour s’assurer que la propagande opère correctement, il ne suffit pas de financer un certain discours, il faut également faire taire les oppositions qu’il rencontre. C’est là le rôle de l’ARCOM qui régule, sans aucune légitimité politique ou juridique, la liberté d’expression des médias audiovisuels français et que nous finançons pour 49 millions d’euros par an. Total des économies réalisables dans le domaine de la culture : 5,30 milliards d’euros. À cela, nous ajoutons 150 millions d’euros pour alléger le budget du ministère des Solidarités, qui pourrait ainsi cesser de produire des campagnes de sensibilisation grotesques, qui par exemple ne permettent en rien aux femmes de se sentir plus en sécurité dans l’espace public. Il ne faudrait pas oublier non plus les 4 milliards d’euros de subventions accordées à l’activisme syndical, qui permettent aux grèves de perdurer et à l’extrême gauche de progresser même en l’absence de cotisants et de sympathisants.

Éducation, hôpitaux, collectivités territoriales : la folle surcharge bureaucratique

Enfin, s’attaquer à la surcharge bureaucratique est crucial pour réduire les dépenses publiques inutiles. Cela permettrait de réaliser plus de 18 milliards d’euros d’économies auprès du ministère de l’Éducation nationale (qui pourrait ainsi se concentrer sur des projets plus utiles que la promotion du transgenrisme aux collégiens) et 6,60 milliards auprès du ministère de la Santé. Dans les administrations locales, la simplification du millefeuille territorial offre une perspective d’économie de 7,50 milliards d’euros.

Dépenses nuisibles, dépenses des nuisibles, ça suffit !

En résumé, faire croire aux Français que réduire la dépense publique de 150 milliards d’euros serait impossible relève de la mauvaise foi. De telles économies, réalisées dans les lignes susmentionnées, amélioreraient en réalité la qualité de vie des Français, en plus d’alléger le budget du gouvernement, qui doit regarder la réalité en face. Les Français ne veulent pas rembourser les transitions de genre pour 250 millions d’euros annuels, pas plus qu’investir des dizaines de millions d’euros dans des kilomètres de pistes cyclables que personne n’emprunte et qui troublent la circulation du plus grand nombre, ou que payer pour que des livres déplacés soient lus à leurs enfants par des drag queens sur le temps scolaire. Il est grand temps que les intérêts des citoyens regagnent le tableau des priorités de leurs élus et que les programmes idéologiques cèdent leur place à un peu plus de rationalité.

Vidéos du Forum de la Dissidence

Introduction – De quoi la dette est-elle le nom ?

Le coût du parasitisme bureaucratique

Le coût des aides à la presse

Les dépenses nuisibles de la politique de la ville

Ce que nous coûte l’Union européenne

Les subventions aux associations

Le coût de l’aide à l’Ukraine

L’Algérie et l’aide aux pays étrangers

Le coût de la transition énergétique

Le coût de l’immigration

Conclusion – Dépenses nuisibles : il faut une tronçonneuse !

Source : Polémia

. Hier c’était la fête nationale du Pakistan… Pareil à Manchester. La boucle est bouclée !


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#webtube : Bonne fête nationale du Pakistan aux Anglais ! Jour de l’indépendance du Pakistan à Wilmslow Road, Manchester. Belgique, Grande Bretagne ou France, on suit tous le même chemin… Jusqu’à quand tout cela tiendra-t-il ?

Source : D.P.

. Ukraine : l’Union européenne ridicule ?


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#webtube : Le président américain n’entend nullement laisser l’Union européenne jouer le moindre rôle décisif. Si le responsable immédiat du déclenchement de la guerre en Ukraine est évidemment Poutine, qui a décidé de franchir la frontière, force est de reconnaître que, depuis l’effondrement du marxisme-léninisme en Russie et dans l’est de l’Europe, les États-Unis et l’Union européenne considèrent la Russie non comme un partenaire potentiel mais comme un adversaire. Les années Eltsine ont été celles de la ruée sur les dépouilles économiques de l’URSS, et notamment dans le domaine de l’énergie, et ont laissé un goût amer au peuple russe qui a pu voir, non sans raison, dans le « monde libre » un goût immodéré pour le lucre et la prédation économique.

OTAN : promesses non tenues

À cela, il faut ajouter qu’aucun des engagements, certes verbaux, pris par le secrétaire d’État américain Baker auprès de Gorbatchev et de Chevardnadze, le 9 février 1990, n’a été tenu. Par trois fois, il avait répété à ses interlocuteurs que l’OTAN ne s’étendrait pas « d’un pouce vers l’Est ». Dès le lendemain, le 10 février 1990, le chancelier Kohl affirmait lui aussi à Mikhaïl Gorbatchev : « Nous pensons que l’OTAN ne devrait pas élargir sa portée. ». Nous savons tous ce qu’il en a été. Il serait possible de multiplier les citations allant dans le même sens et qui furent toutes démenties par les faits. Les Russes furent bien naïfs de ne pas faire consigner les engagements verbaux dans un traité en bonne et due forme.

Tout cela dénote une errance diplomatique consternante dans la mesure où, à aucun moment, les Occidentaux ne semblent avoir compris que les temps avaient changé et que la Russie pouvait devenir un partenaire et ne plus être un adversaire. De plus, cette attitude témoignait d’une méconnaissance totale des séquelles psychologiques laissées par l’Histoire, qui font que le pouvoir russe vit dans la hantise de l’encerclement et de l’invasion. Au demeurant, chacun se souvient de la réaction américaine lors de l’affaire des missiles de Cuba. Aucun État n’aime avoir à sa porte une alliance militaire adverse.

À ce sujet — [POINT DE VUE] Ukraine : Macron va se rendre à Washington. Et alors ?

De plus, les ingérences dans la révolution orange d’ONG américaines telles Freedom House, l’Open Society Institute ou encore l’Agence des États-Unis pour le développement international (créée en 1961 par Kennedy et démantelée par Trump) ne pouvaient que renforcer, dans le gouvernement russe, le sentiment que tout cela correspondait au schéma dessiné par Brzeziński dans Le Grand Échiquier (1997). Il y écrivait déjà : « L’Ukraine constitue cependant l’enjeu essentiel. Le processus d’expansion de l’Union européenne et de l’OTAN est en cours » (p. 160, Éditions Pluriel, 2023). L’accord d’association UE/Ukraine de 2017 ne pouvait que confirmer les craintes de Moscou. Ainsi, donc, avec une grande légèreté, les USA et l’UE se sont comportés sans envisager un instant que la Russie pourrait réagir avec violence, comme le craignait Joe Biden, alors sénateur, dans une déclaration de 2017. De fait, le 24 février 2022 débutait « l’opération militaire spéciale », c’est-à-dire la guerre en Ukraine, en Europe même, à proximité des limites orientales de l’Union européenne.

Trump rappelle l’UE à son impuissance

Après plus de trois ans de carnages et de destructions, Donald Trump, qui a fait de la paix l’axe de sa présidence, a considéré que la guerre par procuration entre l’Occident et la Russie, pour soutenir l’Ukraine attaquée, ne menait à rien sauf à la mort de milliers de jeunes hommes. Il tente donc, par une relation directe avec Poutine, de mettre fin au conflit.

Les fruits de la récente rencontre en Alaska sont encore incertains. Ce qui est certain, c’est que le président américain n’entend nullement laisser l’Union européenne jouer le moindre rôle décisif. Celle-ci, qui fut incapable de prévenir et même de prévoir la guerre, s’agite et vitupère. Elle fait surtout preuve de son impuissance et démontre que la fameuse « souveraineté européenne » chère à Emmanuel Macron n’est qu’un rêve dangereux, une ridicule illusion. Seuls les États souverains peuvent agir avec efficacité et crédibilité sur la scène internationale. Comme le prouve l’Italie de Mme Meloni.

L’UE qui rappelle le principe de droit international de l’intangibilité des frontières serait plus crédible si elle l’avait respecté pour la Serbie, plutôt que de soutenir le pseudo-État du Kosovo. Quoi qu’il en soit, elle est réduite au rôle de spectateur d’un ballet diplomatique qui, dans les faits, se déroule sans elle. Sa chance est que le ridicule ne tue pas. Mais il fait perdre toute crédibilité. Quant au Président français, tel un ludion enfermé dans son bocal, il tente d’exister et faire parler de lui. Chacun se souvient de l’humiliante scène qui s’est déroulée dans la basilique Saint-Pierre, lors des obsèques du pape François, lorsqu’il avait tenté de s’immiscer dans la discussion entre Trump et Zelensky (une interprétation vivement démentie par l’Élysée, NDLR). Ainsi, ce personnage, chassé par la porte, tente de revenir par la fenêtre ou par la cheminée. Ce que retiendra l’Histoire, c’est que l’Union européenne, dans la tragédie de la guerre en Ukraine, n’a servi à rien sauf, peut-être, à prolonger celle-ci et à jeter de l’huile sur le brasier. Pourtant, comme l’a rappelé Léon XIV, « l’Ukraine martyrisée attend une paix juste et durable ». Mais elle ne peut se faire sans tenir compte de certaines revendications de la Russie.

Stéphane Buffetaut, dans BV

. Europe : la guerre civile qui vient. Il faut s’y préparer…


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#webtube : Dans un article récent, David Betz, professeur au King’s College de Londres, affirme que la menace principale pour l’Occident n’est plus externe – on nous bassine avec une menace russe totalement fantasmée –, mais interne : les sociétés occidentales, minées par des fractures sociales, économiques et culturelles, pourraient basculer dans la guerre civile d’ici cinq ans. La France et le Royaume-Uni, en raison de leur polarisation politique, de leur déclin institutionnel et de leur vulnérabilité urbaine, sont particulièrement exposés.

La confiance dans les institutions (gouvernements, médias, élites) s’effondre, comme le montre l’Edelman Trust Barometer : 68 % des Américains (et des tendances similaires en Europe) estiment que la société souffre d’une « maladie culturelle ».

Le multiculturalisme asymétrique (les minorités sont encouragées à afficher leur identité, tandis que les majorités blanches sont stigmatisées si elles en font autant) nourrit un sentiment de déclassement chez les populations de souche, alimenté par la théorie du « Grand Remplacement », devenue une évidence pour une grande majorité des « souchiens ».

Les réseaux sociaux fragmentent la société en « tribus » rivales, comme en témoignent les violences intercommunautaires (ex. : affrontements entre hindous et musulmans à Leicester en 2022).

L’Occident fait face à un déclin structurel : dette insoutenable, désindustrialisation, envolée des prix de l’énergie et du logement. Betz cite Ray Dalio et Peter Turchin pour souligner que le fossé entre les attentes et la réalité devient explosif.

Les mécanismes traditionnels de paix sociale (« le pain et les jeux ») perdent leur efficacité, tandis que les classes moyennes voient leur niveau de vie baisser.

Les élections européennes de 2024 en France ont révélé une fracture territoriale : les zones rurales votent massivement pour le Rassemblement National (RN), tandis que les métropoles restent acquises aux partis du système. Cette opposition ville/campagne pourrait dégénérer en conflit ouvert.

Betz introduit le concept de « villes ingouvernables », où l’État perd le contrôle de quartiers entiers (ex. : banlieues parisiennes, zones urbaines britanniques). Ces villes, dépendantes d’infrastructures critiques (électricité, transports, communications) peu protégées, deviennent des cibles idéales pour des attaques visant à déstabiliser le système. Les forces de l’ordre, même soutenues par l’armée, ne parviennent plus à maintenir l’ordre dans les zones sensibles. Par ailleurs, les zones sensibles qui concernaient naguère encore les zones urbaines ont fait tache d’huile vers l’ensemble du pays : les violences ethniques liées au trafic de drogue atteignent les villes moyennes ou petites, voire les villages.

Les attaques contre les infrastructures se multiplient : sabotages des réseaux électriques, gaziers ou de transport pour asphyxier les villes. En France, la destruction de câbles à fibre optique à Paris avant les Jeux Olympiques de 2024 a frappé les esprits. A Londres, en 2024 également, les « Blade Runners » ont vandalisé plus de 1 000 caméras de surveillance. Cet acte de sabotage visait spécifiquement les caméras destinées à faire respecter la zone à très faibles émissions, une mesure d’expansion des restrictions de circulation frappant d’abord le peuple.

Les classes moyennes fuient vers les campagnes, tandis que les groupes musulmans radicaux se renforcent dans les villes.

Le but des factions anti-système ? Précipiter l’effondrement pour reconstruire la société sur des bases ethniques ou identitaires, comme le préconisent des textes révolutionnaires (The Coming Insurrection, The Citizen’s Guide to Fifth Generation Warfare de Michael Flynn).

Betz compare cette dynamique aux guerres civiles d’Amérique centrale des années 1980 (Guatemala, Honduras, Salvador) où la vie « normale » continuait pour les élites tandis que le reste de la population subissait assassinats et extorsions.

Les guerres civiles s’accompagnent souvent de destruction de statues, églises, œuvres d’art. Betz cite l’exemple des Bouddhas de Bamiyan détruits par les talibans ou des profanations d’églises en Espagne dans les années 1930. Pour les conquérants musulmans, détruire un musée ou une école participe de la volonté d’éradiquer la culture des « de souche ». Les émeutes de 2023 après la mort de la racaille Merzouk sont à cet égard emblématiques, avec la destruction de nombreuses écoles et maisons de la culture. Betz propose la création de « Monuments Men » modernes pour protéger le patrimoine, comme pendant la Seconde Guerre mondiale.

Des mouvements massifs sont à prévoir, avec des zones sécurisées (inspirées des modèles kurde ou bosniaque) pour accueillir les réfugiés internes. Ces zones devraient être défendables, dotées d’aéroports et de ressources en eau/électricité.

Une guerre civile en France ou au Royaume-Uni pourrait attirer des interventions étrangères (Russie, États-Unis, Turquie…) ou menacer la sécurité des arsenaux nucléaires. Betz rappelle le programme mis en place après la chute de l’URSS pour éviter la prolifération d’armes de destruction massive.

Betz appelle les armées à se préparer à des missions de maintien de l’ordre interne, comme l’avait fait le général soviétique Boris Gromov en 1989 en anticipant une guerre civile en URSS. Il propose une réorientation des armées vers la protection des infrastructures et des populations, des réformes politiques pour réduire les inégalités et restaurer la confiance, et un dialogue entre communautés pour désamorcer les tensions identitaires. Les avertissements de Nigel Farage (Reform UK) en Grande-Bretagne ou d’Eric Zemmour (Reconquête)  en France sur les risques liés à l’immigration sont encore largement diabolisés par les partis du système.

Betz ne prédit pas une guerre civile inévitable, mais il brise un tabou : l’Occident n’est plus à l’abri. Son analyse, objective, s’appuie sur des facteurs concrets (polarisation, déclin économique, vulnérabilités urbaines) et des précédents historiques (Yougoslavie, Syrie). Son message aux décideurs est clair : « Préparez-vous, le risque est réel. » Pour le grand public, il offre une réponse aux sentiments d’angoisse diffuse : « Non, vous ne devenez pas fous, le système est bien en train de se désagréger. »

Henri Dubost, Riposte Laïque

. Les Anglais dans la rue contre les migrants, mais pourquoi ne se passe-t-il rien en France ?


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#webtube : On voit dans cette vidéo du Youtubeur Théo Malini des images étonnantes de dizaines de manifestations ouvertement anti-migrants qui se déroulent en Grande-Bretagne, dans une dizaine de villes dont Londres, Manchester et Newcastle. Les mots d’ordre sont clairs : « Protégez nos enfants »

Les mots d’ordre sont clairs : « Protégez nos enfants », « Nos rues » et surtout « Renvoyez-les ! ».

En Grande-Bretagne, Tommy Robinson – qui devrait être à la tête d’une gigantesque manifestation à Londres, le samedi 13 septembre – est capable de mettre des dizaines de milliers de manifestants dans les rues de la capitale anglaise, comme l’avait constaté notre ami Éric Mauvoisin, président du Rassemblement Vendéen, invité lors du dernier rassemblement organisé à Londres par les amis de Tommy.

Le militant patriote anglais est capable de tourner un film comme Silenced, qui montre la réalité d’un mensonge d’État pour faire passer un jeune Anglais de 15 ans pour un raciste, alors qu’il n’a fait que défendre sa sœur menacée par une racaille syrienne de 15 ans qui agressait tout le monde dans son école.

Malgré la féroce répression qui a frappé les premiers manifestants anglais, suite au meurtre de trois fillettes dans un club de danse par un clandestin musulman – plusieurs années de prison pour les plus lourdement condamnés – les Anglais continuent à descendre dans la rue par milliers.

Malgré un harcèlement judiciaire qui risque de l’envoyer de nouveau en prison – Tommy a mis KO un antifa qui a multiplié les provocations et les tentatives de coups à son encontre – ce militant journaliste paraît indestructible, et toujours plus déterminé que jamais à sauver son pays.

En France, de jeunes identitaires sont capables de manifester, malgré la répression, au lendemain des assassinats de Lola, de Thomas, de Philippine et de tant d’autres de nos jeunes assassinés par des racailles musulmanes s’entraînant au djihad. Mais la différence, c’est que l’avant-garde de la résistance, notre jeunesse identitaire, fait souvent preuve d’un courage physique exceptionnel, mais que le peuple français ne réagit pas dans la rue, quand les collabos gauchistes occupent massivement la rue à chacune de nos initiatives.

Un peuple digne du passé combatif de nos anciens ne laisserait pas nos jeunes seuls dans la rue et, comme en Grande-Bretagne, il descendrait par milliers pour scander ces mots d’ordre : « Protégez nos enfants ! » « Renvoyez-les ! » et surtout « Remigration ».

Ce que nous avions fait, il y a plus de dix ans, avec les Identitaires, le 9 mars 2014.

Écoutez ce reportage d’une dizaine de minutes de l’excellente chaîne Line Press qui, le 9 mars 2014, suivait dans les rues de Paris la manifestation organisée par Riposte Laïque, Résistance Républicaine et le Bloc Identitaire. Les mots d’ordre que nous étions les premiers à mettre en avant sont plus actuels que jamais.

Mais dans sa conclusion, l’animateur de la manifestation, que vous reconnaîtrez, déplorait l’inertie du peuple français, face au Grand Remplacement qui se mettait en place et l’islamisation qui progressait.

C’était avant Charlie Hebdo, le Bataclan, Nice, le père Hamel, les policiers de Magnanville, et surtout les centaines de Français, souvent jeunes, assassinés à coups de couteau, souvent à la gorge, par des djihadistes qui s’entraînent à la conquête du pays en terrorisant les nôtres, avec la complicité de toute la gauche et des Macronistes.

Onze ans plus tard, contrairement aux Anglais, le peuple français ne descend toujours pas dans la rue pour hurler sa révolte contre l’immigration et l’islam. Des millions de crétins sont par contre descendus dans la rue au lendemain de l’assassinat des dessinateurs de Charlie Hebdo, derrière mot d’ordre lénifiant de « Je Suis Charlie », quand on nous interdisait une manifestation voulant rendre hommage à toutes les victimes de l’islam.

Par contre, le régime de Hollande autorisait les gauchistes à faire leur propagande…

Dix ans plus tard, la situation s’est aggravée de manière dramatique. Cela n’a été possible que parce que les Français, contrairement aux Anglais, ne descendent pas dans la rue et restent chez eux, encore davantage après les attentats musulmans. Certes, la justice collabo veille, certes, les antifas jouent leur rôle de milice du pouvoir, certes, les médias imitent Radio Paris qui défendait l’occupant dans les années 1940, certes, de plus en plus de Français votent RN, mais cela suffit-il à expliquer cette apathie ?

Pendant ce temps-là, outre les Anglais, les Polonais ont organisé des patrouilles patriotes à leur frontière avec l’Allemagne, pour livrer des migrants à la police, tandis qu’en Espagne, suite à l’agression d »un retraité par trois clandestins, des représailles se sont mises en place.

« Qui ignore le mal en est complice », disait Martin Luther King…

Source : Riposte Laïque, Cyrano

. La revue de presse du monde moderne, 18 août 2025


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#webtube : L’actu du jour vue par Alexis Poulin

. Les 3 “saloperies” qu’ils réservent aux plus de 70 ans… On les sent venir.


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#webtube : Ce qui est bien avec la bande Macron-Mélenchon, c’est qu’on les voit venir de loin… Et qu’on a donc deviné depuis longtemps ce qu’ils réservent aux plus de 70 ans. 1) Vaccination contre la grippe et le covid obligatoires 2) Examen médical obligatoire tous les ans pour pouvoir continuer à conduire 3) Suppression de l’abattement fiscal des 10 % et taxe de sous-occupation des maisons Mais il n’est pas certain que les anciens acceptent cela passivement…

. Qui sont les oligarques immigrationnistes du Conseil constitutionnel ?


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#webtube : La loi prolongeant de 90 à 210 jours la durée du maintien en centre de rétention administrative (CRA) des étrangers en instance d’expulsion présentant « une menace d’une particulière gravité à l’ordre public » ou ayant été « condamnés pour certains crimes ou délits graves tels que le meurtre ou le viol » a été censurée par le Conseil constitutionnel. Qui sont les « sages » de la République qui ont décidé d’imposer leur vision du monde aux Français ? Réponse avec ce texte de Johan Hardoy.

En France et contrairement à l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne, par exemple, aucune compétence juridique particulière n’est requise de la part des neuf juges constitutionnels dont les membres sont nommés par le Président de la République et les Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, après avis des commissions parlementaires (les deux anciens Présidents de la République, membres de droit à vie, ont fait le choix de ne pas y siéger).
De fait, ces nominations relèvent avant tout de motivations politiques, ce qui pose à tout le moins un problème de légitimité et de crédibilité s’agissant de « sages de la République ».
Quelles sont donc les tendances politiques des membres de cette institution ?

Six macronistes et assimilés

Richard Ferrand, le président du Conseil constitutionnel, a été nommé en février 2025 par le Président de la République en remplacement du socialiste Laurent Fabius.
Cet ancien membre du Parti socialiste s’est rapproché d’Emmanuel Macron lors de sa candidature à la présidence. En 2017, il est devenu ministre de la Cohésion des territoires avant de quitter le gouvernement après avoir été mis en cause dans une affaire judiciaire. À partir de 2018, il a été Président de l’Assemblée nationale jusqu’à sa défaite aux élections législatives de 2022.
Sa nomination au Conseil constitutionnel a été très contestée et approuvée de justesse, notamment grâce à l’abstention du Rassemblement national.

* Alain Juppé, ancien Premier ministre de Jacques Chirac, a été nommé en 2019 par Richard Ferrand. Il était alors le premier membre de cette institution à avoir été condamné par la justice, en 2004 (14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris).

* Jacqueline Gourault, nommée en 2022 par Emmanuel Macron, a été professeur d’histoire et géographie avant d’entamer une carrière politique qui l’a finalement amenée au poste de ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales dans les gouvernements d’Édouard Philippe et de Jean Castex.

* Jacques Mézard, qui est diplômé en droit privé et avocat, a été nommé par Emmanuel Macron en 2019, après avoir été ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et ministre de la Cohésion des territoires du gouvernement d’Édouard Philippe.

* Véronique Malbec est une magistrate expérimentée qui a débuté sa carrière comme juge d’instruction avant de devenir procureure générale, Secrétaire générale du ministère de la Justice de 2018 à 2020, puis directrice du cabinet du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti.
En 2017, en tant que procureure générale de Rennes, elle a supervisé (sans donner d’instruction) le classement sans suite d’une plainte dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne, où Richard Ferrand était mis en cause. C’est ce dernier qui l’a nommée au Conseil constitutionnel en 2022.

Laurence Vichnievsky est également une magistrate confirmée qui a débuté comme juge d’instance avant d’exercer en tant que juge d’instruction (elle a notamment prononcé un non-lieu dans l’affaire de la mort controversée du ministre du Travail Robert Boulin en 1979). Par la suite, elle a instruit des affaires sensibles au sein du pôle financier du tribunal de Paris, a présidé le TGI de Chartres et a été nommée avocate générale près la cour d’appel de Paris. Après son entrée en politique dans les rangs écologistes puis son ralliement au MoDem, elle a été élue député du Puy-de-Dôme de 2017 à 2024 en étant investie par le parti d’Emmanuel Macron.

En 2025, Yaël Braun-Pivet l’a proposée comme membre du Conseil constitutionnel en remplacement de Corinne Luquiens, qui avait été nommée en 2016 par le socialiste Claude Bartolone.

Trois Républicains

* François Pillet a exercé pendant 38 ans à la cour d’appel de Bourges. Ancien membre de la Cour de justice de la République, il a été président du comité de déontologie parlementaire de la chambre haute et sénateur divers droite (rattaché au groupe Républicain) entre 2007 et 2019, date à laquelle Gérard Larcher l’a nommé au Conseil constitutionnel.
En 2018, en tant que membre de la commission des Lois, il a auditionné Alexis Kohler, Secrétaire général de l’Élysée et bras droit d’Emmanuel Macron, avant de déclarer que les manquements de l’intéressé étaient très clairs dans le cadre de l’affaire concernant le responsable de la sécurité présidentielle Alexandre Benalla.

* François Seners a été conseiller au tribunal administratif de Nice de 1993 à 1996, puis au Conseil d’État de 1997 à 2008. Ancien directeur de cabinet de Rachida Dati entre 2008 et 2009, il a été secrétaire général du Conseil d’État entre 2012 et 2014, puis directeur du cabinet de Gérard Larcher entre 2014 et 2017, avant d’être nommé par ce dernier au Conseil constitutionnel en 2022.

Philippe Bas a été, sous la présidence de Jacques Chirac, Secrétaire général de la présidence de la République, ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la famille puis ministre de la Santé et des Solidarités. Il s’est ensuite installé dans la Manche, où il a été sénateur de 2011 à 2025 et président du Conseil départemental entre 2015 et 2017.
Soutien de François Fillon lors de la primaire présidentielle des Républicains et lors de l’élection présidentielle de 2017, il a porté à la connaissance du Parquet national financier et du procureur de la République une douzaine de faits délictueux commis à l’encontre de ce candidat.
En 2018, il a présidé la commission des Lois du Sénat dans le cadre de l’affaire Benalla.
En 2025, Gérard Larcher l’a proposé comme membre du Conseil constitutionnel en remplacement de Michel Pinault, également désigné par le Président du Sénat neuf ans plus tôt.

Johan Hardoy, Polemia

. Mélenchon soutient le « tout bloquer » du 10 septembre : au moins, c’est clair


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#webtube : Mélenchon, Bompard et Panot demandent aussi une session extrordinaire pour censurer Bayrou. Cette fois-ci, on ne les prendra pas en défaut : leur récupération tardive du mouvement des gilets jaunes était grossière et maladroite et avait aussi, il faut le dire, contribué à le dénaturer. Quand dominait le drapeau tricolore sur les ronds-points, ils y avaient hissé le drapeau rouge. Avant même le démarrage de ce nouveau mouvement parti des réseaux sociaux appelant à « tout bloquer » le 10 septembre, les leaders LFI Mélenchon, Bompard et Panot annoncent, dans un texte publié par La Tribune Dimanche, avoir « décidé de soutenir l’initiative populaire du 10 septembre ».

Le « tout bloquer », déjà noyauté par l’extrême gauche ?

Les premières enquêtes qui tentent de cerner le mouvement, les confidences des renseignements qui sortent ici ou là attestent bien du caractère 2.0 du mouvement et de son origine plutôt souverainiste, via le compte « Les Essentiels », favorables à la sortie de la France de l’Union européenne et rejoint par d’anciennes figures des gilets jaunes et de l’extrême droite. Sur TikTok, ce compte a lancé, le 24 juillet, un appel au blocage total du pays le 10 septembre, sous la forme d’une sorte de confinement : « Le 10 septembre 2025, la France se confine. Ce jour-là, nous ne sortirons pas. Pas de travail, pas d’école, pas d’achat. Juste le silence d’un peuple qui reprend son pouvoir. » À ce stade, les services de renseignements, interrogés par France Info, relèvent des nuances politiques disparates : « Une frange qui paraît plutôt d’extrême droite, d’autres plus d’extrême gauche, des anciens gilets jaunes et des personnes sans aucune idéologie. » Dès le 5 août dernier, Boulevard Voltaire, sous la plume d’Étienne Lombard, avait démasqué le prétendu apolitisme du mouvement et pointé les visées de la CGT, de Mélenchon ou de Léaument, déjà à la manœuvre. Devant ce qui aurait pu être un nouveau mouvement court-circuitant les instances politiques et syndicales, l’extrême gauche, craignant que le peuple ne lui échappe à nouveau, a senti le danger et décidé de prendre les devants. Et aujourd’hui, Mélenchon officialise le patronage. Le calcul politique est risqué : certes, si cela devient un mouvement populaire majeur et digne, Mélenchon pourra bomber le torse et en tirer profit ; si cela se résume, comme bien des « mobilisations populaires » d’extrême gauche passées, à une énième bordélisation du pays, LFI demeurera cette secte d’agités qu’il convient de tenir loin du pouvoir, comme s’en rendent compte ceux qui ont voté LFI sous prétexte de front républicain.

À ce sujet — L’appel « apolitique » au blocage le 10 septembre est un mythe. Voici pourquoi

Une cristallisation autour du budget Bayrou et des deux jours fériés

Une chose est certaine : le mouvement se cristallise autour du budget Bayrou et d’une mesure que le Premier ministre pensait, au contraire, susceptible de masquer les hausses d’impôt qu’il prévoit. C’est raté : la suppression des deux jours fériés, sur laquelle il a insisté cet été, est devenue un point de fixation, tant à droite, comme le soulignait Gabrielle Cluzel, qu’à gauche. Jérôme Fourquet, dans Le Point, a bien cerné le potentiel explosif de la mesure dans un pays à cran face à un pouvoir exécutif impopulaire : « Et c’est sur ces braises encore rougeoyantes que le gouvernement a versé un bidon d’essence avec son plan de rigueur […], l’allume-feu étant la suppression de deux jours fériés. »

Mélenchon veut « une motion de censure immédiate » : et à droite ?

Mais le texte des Insoumis veut associer à cette « mobilisation populaire tous azimuts » « une motion de censure immédiate » et demande « que l’Assemblée nationale soit réunie au plus vite en session extraordinaire ». Là encore, Mélenchon a voulu prendre date et faire une OPA sur une censure de plus en plus probable, en espérant en tirer profit lors des élections qui suivraient une nouvelle dissolution. Et la droite, dans tout ça ? Convergence improbable des luttes : elle a, en fait, le même agenda que Mélenchon et elle aussi a intérêt à censurer ce budget Bayrou qui multiplie les hausses d’impôts déguisées (gel du barème, jours fériés, etc.). Politiquement, son électorat – celui des classes moyennes comme l’électorat populaire – est également très remonté. Quant à ses leaders, ils n’ont rien à tirer d’un maintien du macronisme façon Bayrou sous respiration artificielle : Retailleau, porté par sa popularité, a tout intérêt à s’en dissocier rapidement. Et le RN, laissant à Mélenchon ses appels au Grand Soir et à la bordélisation, à rappeler que rien ne peut être fait sans lui. À commencer par la censure de Bayrou.

Frédéric Sirgant, dans BV

. Finalement, c’est Medvedev qui résume le mieux le sommet d’Anchorage


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#webtube : Amertume des Ukrainiens, frustration des Européens. Mais pouvait-il en être autrement ? Trump veut la paix quand d’autres, refusant leur défaite, veulent augmenter la pression sur Moscou. Les Européens, Macron en tête, refusent de comprendre qu’il ne peut en aucun cas y avoir de paix durable, aussi longtemps qu’on évacue les causes historiques de la guerre, que ce soit en Ukraine ou en Palestine. 

Or, les causes du conflit israélo-palestinien remontent à 1947, tandis que celles de la guerre en Ukraine datent de 1990. Le narratif mensonger rabâché par les perroquets otaniens, qui mettent sous le tapis toutes les turpitudes occidentales à l’adresse de Moscou depuis la fin de la guerre froide, n’amèneront pas la paix, bien au contraire.

La russophobie ambiante ne fait que conforter le Kremlin et le peuple russe dans leurs convictions, persuadés  de mener un combat existentiel face à un Occident qui veut toujours la peau de l’Ours, comme au temps de l’URSS.

La rencontre entre Trump et Poutine n’a donné aucun résultat concret, du moins annoncé publiquement, mais nous avons vu les deux chefs des armées les plus puissants de la ,planète échanger dans une ambiance cordiale et chaleureuse, ce qui est primordial pour la paix du monde.

Je ne partage pas l’avis des médias qui jugent Poutine vainqueur de la rencontre. Il n’y a ni gagnant, ni perdant. Trump a tout simplement compris le point de vue du Kremlin, mis sous le tapis depuis le début de l’offensive russe.

Il faut simplement se réjouir de cette rencontre qui ouvre la voie à des relations cordiales entre les deux premières puissances atomiques du monde, qui totalisent à elles deux près de 12 000 têtes nucléaires, soit près de 90% de l’arsenal atomique mondial.

Alors que Zelensky et quelques illuminés totalement inconscients en Europe, rêvent d’un engagement de l’Otan dans cette guerre, voir Poutine et Trump afficher leur bonne entente a quelque chose de rassurant. C’est surtout cela la bonne nouvelle, à défaut de mesures concrètes. Les deux hommes ont appris à mieux se connaitre.

Je pense que pour la première fois, la Maison-Blanche a pu écouter l’argumentation russe. Une argumentation qui n’autorise apparemment pas de cessez-le-feu immédiat, mais qui permet d’espérer une paix durable, avec des garanties de sécurité pour tous en Europe.

Zelensky rencontrera Trump le 18 août pour écouter les conditions de Poutine. A priori, le Tsar n’a pas changé ses objectifs depuis 2022. La seule inconnue reste l’étendue des territoires qui seront annexés à la Russie. Pour le reste, neutralité de l’Ukraine, démilitarisation, changement de régime à Kiev, je ne pense pas que le Kremlin revienne là dessus.

Rappelons quand même que si les Ukrainiens, les Allemands et les Français avaient appliqué les accords de Minsk en 2015 au lieu de les saboter, et si les Occidentaux avaient accepté les négociations de paix en mars 2022, au lieu de promettre une victoire impossible à Zelensky, nous n’en serions pas là.

Les conséquences de cette guerre, il fallait y penser avant, pas maintenant qu’elle est perdue. 

C’est finalement Medvedev qui résume le mieux et le plus simplement la rencontre à Anchorage. Ce sont bien Kiev et l’Europe qui refusent la paix.

1. Un mécanisme complet de rencontres entre la Russie et les États-Unis au plus haut niveau a été rétabli. Calme, sans ultimatums ni menaces.

2. Le président russe a personnellement et en détail exposé au président américain ses conditions pour mettre fin au conflit en Ukraine.

3. À l’issue d’une conversation de près de trois heures, le chef de la Maison Blanche a renoncé à intensifier la pression sur la Russie. Du moins pour l’instant.

4. Important : la rencontre a prouvé que des négociations sont possibles sans conditions préalables et en même temps que la poursuite de l’opération militaire spéciale.

5. Principal : les deux parties ont directement attribué la responsabilité d’atteindre des résultats futurs dans les négociations pour mettre fin aux hostilités, à Kiev et à l’Europe

On notera en effet que depuis l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche, ce sont les Européens qui ont redoublé d’agressivité envers Moscou, vidant leurs entrepôts d’armements et de munitions et préparant leur 19e train de sanctions au lieu d’oeuvrer à la paix. Mais leur politique est un fiasco absolu. 

Ils refusent leur défaite pourtant inéluctable et prolongent le calvaire du peuple ukrainien, saigné à blanc pendant que les dirigeants détournent les milliards de l’aide occidentale.

L’histoire jugera les véritables responsables de cette tragédie largement évitable.

En attendant, espérons que Trump n’écoutera pas les têtes brûlées de son camp et qu’une prochaine rencontre à Moscou avec Poutine, permettra de faire un pas de plus vers la paix.

L’Ukraine ne survit qu’avec les armes occidentales, le renseignement américain et les conseillers de l’Otan. Que tout cela cesse et la guerre s’arrêtera en 24h.

Rappelons à tous ceux qui soutiennent le saltimbanque mafieux et corrompu de Kiev, que celui-ci a été élu en 2019 sur deux promesses de campagne : ramener la paix dans le Donbass, en guerre depuis 2014, et éradiquer la corruption généralisée en Ukraine. Un beau conte de fée auquel a cru le peuple ukrainien, à tort. C’est cette trahison de Zelensky qui a provoqué l’offensive russe. Et l’Otan a tout aggravé.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque