Tiphaine Auzière, le brave petit soldat de beau-papa

Articles  : Oct. 2020Sept 2020Août 2020juillet 2020

Boulevard Voltaire

Tous les soirs, sur Europe 1, le sémillant et lisse Julien Bugier reçoit un éditorialiste pour commenter l’actualité et lui décerner un coup de cœur ou un coup de griffe. Jeudi soir, parmi les innombrables voix cathodiques que compte le PAF, à J-1 du couvre-feu, c’est à « une avocate (sic) et femme engagée » qu’Europe 1 tend le micro. Tiphaine Auzière… Jamais, pendant la chronique de cette jeune femme blonde et masquée, la station n’a jugé bon de prévenir les auditeurs que c’est la propre belle-fille d’Emmanuel Macron qu’ils ont chargée de faire le service après-vente du couvre-feu décrété par le Président.

La radio d’Arnaud Lagardère, ami du président de la République, ne fait même plus semblant de faire du journalisme : comme si les Français, anesthésiés par la peur, étourdis d’informations contradictoires, plombés par l’ambiance anxiogène savamment entretenue par la parole gouvernementale et par les médias-pravdas, terrifiés par l’hydre covidienne et la perspective, bien plus réelle celle-là, de perdre leur gagne-pain, comme si les Français, donc, ne valaient même plus la peine que « l’on fasse semblant » de s’adresser à leur intelligence, à leur esprit critique. Le ridicule et la vanité s’ajoutent à l’arrogance et au mépris. Le cercle du pouvoir occupe tous les espaces médiatiques d’expression – ou presque ; il paraît d’ailleurs, que les bonnes audiences de CNews préoccupent l’Élysée -, le cercle kafkaïen dans lequel sont confinés les Français se dédouble dans une sorte de mise en abyme digne des meilleures scènes du Truman Show.

De sa voix appliquée d’institutrice de classe primaire, Tiphaine Auzière, qui fait la une du Paris Match de la semaine dernière, se veut pé-da-go-gue.

À tous ceux qui s’insurgent contre le couvre-feu et autres limitations drastiques des libertés publiques décrétées par le gouvernement depuis sept mois, elle répond : « Est-ce que vivre pour soi, ce n’est pas condamner l’autre ? », insufflant la bonne dose de moraline culpabilisatrice – ah, ce mal si français ! – qui n’est que le cache-misère de la gestion de la crise sanitaire. Citant la déclaration des droits de l’homme, « elle rappelle que tout homme a droit à la vie » et qu’il appartient à tous les citoyens, et a fortiori à l’État, de garantir ce droit à la vie car, poursuit-elle, « la liberté consiste à ne pas faire ce qui nuit à autrui ». On notera, au passage, la pachydermique subtilité du macronisme qui, on le rappelle, a fait voter en pleine nuit, et au mois d’août, la possibilité de tuer dans le sein de sa mère un enfant prêt à naître…

« Si je refuse de suivre les consignes du Conseil scientifique, je fais prévaloir ma liberté, aux dépens de votre santé. En revanche, si j’accepte un encadrement temporaire de mes libertés – le doux euphémisme -, j’assure la protection de tous, et particulièrement des plus faibles », explique-t-elle.

Le réel, ce fasciste, est tout autre. Comme le dit Arnaud Benedetti : « L’État ne pouvant garantir le fonctionnement normal limite à nouveau les libertés publiques pour s’essayer à contenir le virus. De facto, la société est la variable d’ajustement des insuffisances des pouvoirs publics. »

Enfin, il est frappant de voir que, sous le règne de Macron, dont l’élection signifiait le triomphe sans partage des droits individuels, l’achèvement définitif de la « révolution » de 68, l’affranchissement total des lois de la nature et l’avènement d’une société fluide toujours en mouvement, la liberté est devenue obscène, immorale, et le droit à la santé le premier entre tous.

Barrer la route à la barbarie ? D’abord empêcher les barbares d’envahir le pays !

Articles  : Oct. 2020Sept 2020Août 2020juillet 2020

Le président de la République et le ministre de l’Éducation nationale se sont rendus au collège où enseignait Samuel Paty, le professeur d’histoire qui a été égorgé et décapité pour avoir montré les caricatures du « prophète » à ses élèves dans un cours destiné à ouvrir les esprits des collégiens à la liberté d’expression. On dit que les assassins reviennent toujours sur les lieux du crime. L’auteur présumé de cet acte terroriste n’en a pas eu le temps, puisqu’il a été abattu par des policiers à proximité du lieu où sa victime a été découverte. Quatre interpellations suivies de gardes à vue ont eu lieu, notamment parce qu’une photo atroce aurait été diffusée sur la « Toile ».

Mais on peut se demander si les complices objectifs ne sont pas ailleurs, beaucoup plus haut dans notre société vermoulue. Certes, il est normal que les responsables de l’État se précipitent sur les lieux du crime, mais leurs appels à la fermeté et à l’unité de la nation devant le terrorisme islamiste donnent la nausée, tant ils sentent le réchauffé ou le faisandé. L’assassin est un Tchétchène qu’il n’y a aucune raison d’accueillir en France parce que la France n’a aucun lien avec un pays membre de la Fédération de Russie, pénétré de longue date par le djihadisme. Le fanatisme religieux y trouve une tradition guerrière propice à former des recrues particulièrement dangereuses. Ceux qui ont fui la Russie en lutte contre le terrorisme islamiste, on les reçoit donc en France ? Beaucoup de Tchétchènes ont combattu dans les rangs de l’État islamique. Leur sens de la communauté animé par une identité singulière en fait des immigrés dont « l’intégration » semble très hypothétique. L’expédition punitive de bandes tchétchènes à Dijon, au mois de juin, semant le chaos dans la ville était pourtant une alerte rouge sur la solidarité communautaire, sur le mépris de nos lois et sur la violence dont ces groupes sont capables.

L’assassin de Conflans était connu des services de police… comme d’habitude ! Le professeur avait été l’objet de menaces. Des parents musulmans avaient exercé des pressions sur le chef d’établissement pour qu’il cesse d’enseigner la liberté de penser et de s’exprimer. Son assassinat était donc possible, sinon prévisible. Devant cette passivité à répétition de l’État face à la menace islamiste, les sempiternels et péremptoires discours de matamore sur la fermeté sont ridicules, sinon odieux, de la part de ceux qui, depuis longtemps, ouvrent à n’importe qui les frontières de la France, de ceux qui encouragent une immigration excessive par leur laxisme et des aides sociales absurdes consenties aux étrangers, de ceux qui, par des regroupements familiaux contraires au bon sens, favorisent le communautarisme et la fragmentation du pays.

Hier, le Président opposait les individus libres et les citoyens solidaires. Aujourd’hui, il a été contraint à la synthèse en appelant les Français à être des citoyens libres. On touche là du doigt la contradiction mensongère du « en même temps ». Pour qu’il y ait des citoyens à la fois libres et solidaires, il faut qu’il y ait une communauté nationale forte et unie, non par la loi abstraite – dont, à l’évidence, on se moque dans certains quartiers -, mais par une identité culturelle solide animée par le respect de l’autre propre au christianisme et par le goût de la liberté suscité par une éducation teintée d’Occident. On ne peut y parvenir en favorisant le multiculturalisme et l’immigration massive qui conduisent au communautarisme. La France se veut un pays voué à la laïcité et à l’universalisme, patrie des droits de l’homme, mais en continuant à affirmer ses grands principes, en leur nom même, elle développe sur son sol une population qui refuse la liberté de pensée, l’égalité des sexes, le choix de la religion et l’humanisme.

Lorsqu’on prétend barrer la route à la barbarie et à l’obscurantisme, il faut d’abord empêcher les barbares d’envahir le pays !

Sonia Mabrouk démasque Alice Coffin : et si, maintenant, on tirait le fil ?

Articles  : Oct. 2020Sept 2020Août 2020juillet 2020

Boulevard Voltaire

L’extrait a rencontré un vif succès sur les réseaux sociaux. Alice Coffin répond aux question de Sonia Mabrouk sur Europe 1, l’occasion pour elle de se plaindre avec vigueur de son éviction de l’Institut catholique de Paris.

Mais voilà que la très courtoise et cependant implacable Sonia Mabrouk la met brutalement, d’un ton candide, devant ses contradictions : « Vous dénoncez une censure dans une université, c’est très grave ! Mais pourquoi ne pas l’avoir aussi dénoncée quand la philosophe Sylviane Agacinski a été censurée à l’université de Bordeaux pour ses positions – qu’elle est libre d’avoir – contre la PMA ? »

Alice Coffin, décontenancée, respire un grand coup, cherche ses mots, balbutie, bégaie, hésite, se gratte la tête, se raccroche à des anathèmes éculés comme un naufragé à un bois flotté, et à des mises en garde surréalistes « attention aux fausses équivalences »… pas simple de justifier l’injustifiable.

Nul besoin de courir le monde pour mériter le prix Albert-Londres. « Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus que faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie… » Sonia Mabrouk pourrait postuler : assise dans un studio feutré, elle vient de porter un grand coup de micro – autres temps, autres outils de travail – à cette plaie béante du deux poids deux mesures en France.

Mais à présent que l’on a tiré le premier fil, c’est toute la pelote de la camisole de force, tricotée bien serrée autour de la liberté d’expression, qu’il faudrait dérouler.

Si Alice Coffin a été contrée par Sonia Mabrouk, il n’en a pas été de même, deux jours auparavant, lorsqu’elle a été invitée sur la 5 dans l’émission « C politique » : sans aucune difficulté, elle a pu, une fois de plus, accuser « LES hommes » dans leur globalité. « Le discours de généralité, c’est un discours politique », explique-t-elle sans complexe. « Ce n’est pas chaque homme, s’il faut vraiment rassurer ces messieurs », veut-elle bien concéder, ironique et levant les yeux au ciel, mais « tout discours politique, historique, sociologique est à base de généralités » : « Quand vous dites les Français en 1830, vous n’allez pas dire (rires), not all French ! » Et puis, rajoute-t-elle, « ils sont encore trop nombreux à nous traumatiser, et trop peu à nous aider, et donc dans la balance, je me permets de dire les hommes ». Loin d’en être gênée, la chaîne met en avant ces propos via un morceau choisi posté sur les réseaux sociaux. Pas de cris d’orfraie, de saisine de la justice, du CSA ou du comité d’éthique, pas de ministre indigné ni de politique outré. Une lettre à la poste ! Personne, non plus, pour faire l’analogie avec la récente affaire Zemmour. Il y a les généralités légitimes et les généralités condamnables. Encore une de ces « fausses équivalences », sans doute.

Lorsque Alliance VITA intervient dans un lycée catholique, le ministre de l’Éducation ouvre une enquête administrative. Lorsque Assa Traoré vient porter la bonne parole anti-flic dans un lycée public de banlieue, silence radio.

Lorsque des étudiants de L’ICES font tomber une pile de tracts LGBT et crèvent des ballons, ils font l’objet d’une plainte (pour laquelle ils ont été relaxés), d’un lynchage médiatique, et sont virés de leur établissement. Cet établissement est d’ailleurs régulièrement tagué, dégradé – « on est habitués », confie le directeur de la communication à Ouest-France – et menacé : dimanche dernier, lors de la première Marche des fierté de la Roche-sur-Yon, on a pu voir une pancarte « Crève l’ICES »… non loin d’une autre, tout aussi aimable : « État/police/justice/tous homophobes ». Qui pour en parler ?

Lorsque, en revanche, un étudiant en master de sociologie à Nanterre est accusé d’avoir mis le feu à une voiture de police (il sera condamné, pour cela, à cinq ans de prison dont deux avec sursis), il n’est pas exclu de l’université, loin de là : une salle est même mise à disposition de son comité de soutien.

Il y a tant d’Alice Coffin, dans ce pays, et si peu de Sonia Mabrouk pour les confondre.

On assiste au lent effondrement de l’État sur lui-même

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Riposte Laïque

L’État républicain est au plus mal. Jamais, sans doute, dans notre histoire, la République a été autant malmenée qu’elle l’est aujourd’hui. La confiance des citoyens dans les institutions s’est émoussée au fil du temps et du discrédit croissant de la classe politique dans son ensemble. L’édifice est vermoulu. La question n’est plus de savoir s’il va s’effondrer, mais quand ?

L’épidémie de Covid-19 est révélatrice de la crise profonde que traverse notre pays. Elle met à l’épreuve la capacité des pouvoirs publics à surmonter le double défi sanitaire et économique tout en assurant la cohésion d’une société prête à imploser. Pour tenir les deux extrémités de la chaîne il faudrait un pouvoir fort bénéficiant d’un soutien massif de l’opinion publique. Ce qui est loin d’être le cas !

À quoi assiste-t-on, en effet ! À un lent délitement de l’autorité de l’État incapable de faire respecter l’ordre dans le pays où l’on constate une montée de la violence et de la délinquance. Les malfrats n’hésitent plus à défier l’État et la République. On l’a encore vu à Herblay (Val- d’Oise) où deux policiers ont été sauvagement pris à partie par trois racailles qui les ont dépouillés de leurs armes avant de s’en servir contre eux, leur occasionnant de graves blessures. Trois jours plus tard c’est à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) que le commissariat de police a subi une attaque en règle par une quarantaine d’énergumènes armés de mortiers d’artifice et de projectiles divers.

Une incroyable scène de guérilla urbaine qui n’est pourtant pas une première en France. Pour la seule région parisienne, c’est la cinquième fois depuis le début de l’année qu’un commissariat est pris pour cible. Celui de Champigny-sur-Marne avait déjà fait l’objet d’une attaque en avril dernier. On se demande quelle sera la prochaine étape ? Verra-t-on un commissariat pris d’assaut par la racaille et les policiers désarmés sortir les bras en l’air ? La question se pose désormais sérieusement.

La rue impose sa loi
Tétanisés par la perspective d’une « bavure » susceptible d’enflammer les cités comme en 2005, les policiers préfèrent se barricader dans les commissariats plutôt que de riposter. C’est la rue qui désormais impose sa loi ! Et que fait l’exécutif face à ce chaos qui s’installe tranquillement dans le pays ? Il se contente de déclarations d’une désespérante puérilité. « Nous serons intraitables, déclare le Premier ministre Jean Castex. Ils auront à faire à nous. On ne les laissera pas faire ». Quant au ministre de l’Intérieur, il croit résoudre le problème en interdisant la vente des mortiers d’artifice aux non-professionnels.

On se demande si nos gouvernants se rendent vraiment compte de la gravité de la situation ! Les policiers de terrain n’en peuvent plus d’entendre ces discours. « On veut des actes, pas des paroles ! » s’insurgent-ils. Mais pour agir, il faudrait à l’exécutif du courage et de la volonté politique. Les coups de menton ne servent à rien s’ils ne sont pas suivis d’effet !

La même impuissance de l’État se vérifie avec la gestion cahotique du Covid-19 où le pouvoir donne la désagréable impression de ne pas savoir où il va. Et cela depuis le début ! Présentés comme inutiles hier, les masques sont devenus obligatoires aujourd’hui et sans doute pour longtemps encore. Et que dire de la pratique chimérique et ruineuse des tests – qui coûtent chaque semaine 90 millions d’euros à la Sécurité sociale – dont les résultats ne sont disponibles qu’au bout de dix jours.

Ces revirements incessants, ces hésitations, et ces injonctions parfois contradictoires de l’exécutif – un jour « il faut vaincre le virus », le lendemain « il faut vivre avec » – ont fini par ruiner la confiance des Français dans leurs dirigeants. Une méfiance dont fait aussi les frais le milieu médical profondément divisé sur les mesures à prendre pour lutter contre l’épidémie.

S’ils s’étaient montrés dociles au début du confinement en acceptant de renoncer à leurs libertés publiques, il en va tout autrement avec la deuxième vague de la Covid-19. Ils découvrent avec stupéfaction que rien n’a été fait par les pouvoirs publics depuis six mois. On n’a pas ouvert davantage de lits de réanimation alors que les hôpitaux arrivent à saturation tandis que nombre de soignants sont au bord de l’épuisement.
Ils se demandent pourquoi ils devraient payer pour les erreurs de gestion de dirigeants qui leur ont menti pour masquer l’impréparation du pays à affronter cette épidémie. Rien d’étonnant à ce qu’ils traînent les pieds pour appliquer des règles sanitaires contraignantes dont, par ailleurs, ils ne comprennent pas toujours l’utilité. Les cas de rébellion se multiplient notamment chez les petits commerçants et les artisans qui n’acceptent pas de mettre en péril l’activité de leurs entreprises au bord du dépôt de bilan.

Fronde des magistrats
Cette mise en cause de l’autorité de l’État prend toute sa dimension avec l’incroyable bras de fer qui oppose les magistrats à leur ministre Éric Dupond-Moretti. Les juges refusent de rencontrer l’ancien ténor du barreau tant que ne sera pas réglé le « conflit d’intérêts » qu’ils lui reprochent. De quoi s’agit-il ? Entre 2014 et 2019 le parquet national financier (PNF) a diligenté dans le plus grand secret une enquête préliminaire visant à identifier la « taupe » qui renseignait Nicolas Sarkozy, alias Paul Bismuth, et son avocat Thierry Herzog, sur les procédures en cours visant l’ancien président de la République. Lors de leurs investigations, les policiers ont examiné les « fadettes » (factures détaillées) d’un certain nombre d’avocats parmi les plus réputés de France pour obtenir des données permettant de les géolocaliser.

Lorsque Éric Dupond-Moretti découvre qu’il était placé sur écoutes, il laisse éclater sa colère, dénonce des « méthodes de barbouzes » et porte plainte. Nommé à la Chancellerie dix jours plus tard, il doit retirer sa plainte mais décide de rendre public le rapport de l’inspection générale de la justice demandé par Nicole Belloubet et ordonne une enquête administrative visant trois magistrats du PNF. Colère des magistrats. Des centaines de juges se rassemblent devant les tribunaux pour défendre « l’indépendance de la justice » affirmant que « des intérêts privés dominent l’action publique ». Tout ça parce que Dupond-Moretti est l’ami de Thierry Herzog qui doit être jugé cet automne pour « corruption » avec Nicolas Sarkozy.
Macron n’avait vraiment pas besoin de cette épine dans le pied. Nul doute qu’il a commis une erreur de casting en nommant le bouillant « Acquitator » comme garde des Sceaux ! Si son idée était de mettre au pas la justice, il a, pour le moins, manqué de discernement. Il aura à en supporter les conséquences !

Alain MARSAUGUY (RL)

“Adieu ma France” : avec Macron, tout le pays est en train de couler !

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Riposte Laïque

Ainsi parlait le général Bigeard, glorieux soldat le plus décoré de l’armée française.

Depuis 40 ans, les Français ont  le grand malheur d’être gouvernés par les “élites” les plus incompétentes et les plus irresponsables du monde occidental.

Et je pèse mes mots, tant l’effondrement du pays, en une seule génération, est effarant.

Ces bons à rien qui ont la prétention d’avoir la science infuse, ont réussi l’exploit de faire de la deuxième puissance mondiale en 1980, un pays ruiné en voie de sous-développement.

La génération Mitterrand et suivantes n’ont pas connu l’âge d’or des Trente Glorieuses et ignorent qu’en 1975, la France était la deuxième puissance économique mondiale, derrière les États-Unis.

La Chine en était encore au Moyen Âge, tout juste capable de fabriquer des cerfs-volants et des lampions.

L’Allemagne, encore coupée en deux, et le Japon, ne s’étaient pas encore relevés totalement de la guerre.

L’Angleterre restait minée par des syndicats corporatistes dévastateurs, jusqu’à leur mise au pas par Margaret Thatcher, la providentielle  “Dame de fer”.

La France était à la pointe de toutes les technologies, avec son  nucléaire civil et militaire, son TGV, ses paquebots géants, ses sous-marins nucléaires, ses Mirage vainqueurs de la “guerre des Six Jours”, Ariane, la Caravelle…

Avec une croissance de 5 à 6 % pendant trente ans, elle ne connaissait ni chômage, ni insécurité. Jamais la France n’avait connu une telle explosion du  niveau de vie.

Son immigration européenne ne demandait qu’à s’intégrer, les Italiens, les Espagnols et  les Portugais épousant des Françaises et donnant des prénoms français à leurs enfants.

Les jeunes ne savent pas non plus qu’en 1980, les Français avaient le cinquième niveau de vie au monde, derrière les USA, et trois petits pays privilégiés, la Suisse, le Luxembourg et la Suède.

Bref, la France des Trente Glorieuses était un véritable paradis et le pitoyable épisode de mai 68, éminemment politisé, avait été effacé en quelques mois. La croissance repartait de plus belle, au grand étonnement du monde.

Mais en quelques décennies, tout cela a été balayé, tout l’héritage du général de Gaulle a été dilapidé par des équipes de fossoyeurs de la nation, de droite comme de gauche.

Tous, sans aucune exception, ont participé à cette gigantesque entreprise de démolition, faisant de la France un pays ruiné, désintégré, islamisé et parmi les plus dangereux du monde occidental.

De cette époque bénie il ne reste qu’un champ de ruines. Mondialisation, immigration, gabegie, incompétence, trahisons et lâchetés des uns et des autres, ont tout emporté.

L’école est en plein naufrage.

Celle-ci, qui faisait notre fierté depuis Jules Ferry, n’est plus un sanctuaire de la transmission du savoir, mais un espace de plus en plus islamisé, où règne l’insécurité et où se propage la haine de la France.

En 2004, le rapport Obin tirait la sonnette d’alarme sur la dangereuse islamisation de l’école républicaine. Mais le frileux François Fillon, alors ministre de l’Éducation nationale, s’est empressé de l’enterrer. “Nous avons perdu 20 ans”, dit aujourd’hui l’ex-inspecteur général Jean-Pierre Obin.

Au classement  Pisa, nous reculons dramatiquement à chaque nouvelle étude. L’Éducation nationale devient une usine à cancres, où un bachelier ne maîtrise même plus la langue de Molière.

Notre industrie est laminée.

Hautement performante en 1975, elle a perdu 3,5 millions d’emplois, passant d’un effectif de 6,2 millions à 2,7.

Et la part de l’industrie dans le PIB a chuté de 25 % à 10 %. La France détient ainsi le bonnet d’âne de l’UE.

Nous avons tout vendu ou délocalisé, comme l’a prouvé la crise sanitaire.

La mondialisation n’explique pas tout, car nos voisins ont tous fait mieux que nous.

Le secteur agricole est en alerte rouge !

Troisième exportateur mondial en 2005, la France a été rétrogradée au sixième rang, derrière les États-Unis, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Brésil et la Chine !

La part de l’agriculture dans le PIB est passée de 6 % à 3 % depuis 1980.

En 2023, la France risque de devenir importatrice de produits agricoles !!

Les incapables aux commandes ont écrasé nos paysans de charges, de taxes, de règlements, de normes environnementales et sanitaires qui ont tué le monde agricole.

Notre agriculture, mondialement reconnue, n’est plus compétitive.

Et nos paysans vivent avec 350 euros par mois, pendant qu’un seul mineur isolé coûte 50 000 euros par an au contribuable !

https://www.leparisien.fr/economie/exportations-l-agriculture-francaise-en-alerte-rouge-10-06-2019-8089995.php

Le secteur de la santé est au bord de l’implosion

Plus besoin de faire un dessin pour parler de l’effondrement du modèle sanitaire français, qui faisait notre fierté depuis des décennies.

On  a vu où menait la fermeture des hôpitaux, la suppression de lits par dizaines de milliers, la baisse des effectifs.

Nos soignants ont affronté le Covid-19 sans masques, sans blouses, sans gants, sans respirateurs, sans tests, sans médicaments. Beaucoup ont payé de leur vie l’incurie et l’imprévoyance du pouvoir.

Et on apprend aujourd’hui qu’ils devront payer leurs masques !!

Le modèle de santé qui se croyait le meilleur du monde a dû euthanasier ses vieux faute de moyens et faire appel aux voisins étrangers pour soigner les patients. Une médecine de guerre inhumaine.

Le réseau SNCF est en lambeaux

Sans entretien, avec des retards et des pannes multiples, ce service public, ex-fierté nationale, cumule une dette colossale de 47 milliards, dont 35 repris par l’État.

30 % du réseau sont à remettre en état, après des années de “tout TGV”

La défense est en déclin depuis 60 ans

Avec un budget égal à 1,35 % du PIB, nos soldats font la guerre avec des matériels vieux de 40 ans. Derrière la vitrine diplomatique du porte-avions Charles-de-Gaulle, il y a la misère.

En 1960, avec la guerre d’Algérie, les effectifs atteignaient 1 million de soldats avec un budget porté à 5,44 % du PIB.

En 1964, les effectifs chutaient à 675 000 hommes et en 2020 on tombe à 270 000 personnels dans les armées.

https://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/le-budget-de-la-defense-en-declin-depuis-soixante-ans-14-03-2013-1640131_53.php

La police est à l’abandon

Avec des locaux vétustes, des guimbardes affichant 300 000 km au compteur et en sous-effectif permanent, nos policiers doivent s’équiper à leurs frais.

Abandonnés par le pouvoir et persécutés par la hiérarchie et la justice, ils sont au bord de l’implosion eux aussi.

https://rmc.bfmtv.com/emission/manque-de-moyens-dans-la-police-certains-doivent-acheter-leurs-propres-menottes-1362859.html

Insécurité. Là c’est le pompon !

Celle-ci a été multipliée par 5 depuis les années soixante. Cette insécurité, nous en avons importé la majeure partie et l’avons cultivée par le laxisme judiciaire.

La France est le seul pays au monde où les commissariats sont attaqués et où les policiers, toujours présumés coupables, ont peur de tirer pour sauver leur peau !

Et 120 attaques au couteau par jour, la plupart passées sous silence, par une  presse aux ordres, indigne d’une démocratie.

Quant à la justice du “mur des cons”, inutile de compter sur elle. Elle privilégie une réinsertion improbable à une sanction certaine. Avec Dupond-Moretti, c’est l’apothéose !

https://fr.actualitix.com/blog/taux-de-criminalite-en-france-depuis-1949-a-2012.html

https://ripostelaique.com/lien-immigration-criminalite-10-preuves-accablantes-qui-accusent-le-pouvoir.html

Dette de 3 000 milliards fin 2020, avec un PIB en chute libre. 120 %  à 130 % du PIB d’endettement, un record.

La France, pays de l’OCDE le plus écrasé d’impôts, est aussi le pays le plus endetté, derrière le Japon et l’Italie. Un véritable exploit. Plus on paie, plus les caisses sont vides.

Il est vrai qu’il faut financer le coût de l’immigration, avec des millions d’immigrés dont la contribution au PIB ne compense pas leur coût social.

Le coût réel de l’immigration dépasse allègrement les 120 milliards par an.

À 50 000 euros le mineur isolé, et on en a  60 000 en 2020, qui peut encore nier que l’immigration nous ruine ?

Une immigration dévastatrice.

Alors que le pays s’effondre, surendetté et écrasé de chômage, avec 9 millions de pauvres, Macron ouvre les frontières comme jamais. Ce sont 500 000 immigrés qui entrent chaque année en France, alors que le chômage explose.

Le solde démographique naturel, c’est-à-dire les naissances moins les décès, est de 140 000 nouveaux-nés, dont une bonne partie d’origine immigrée.

L’immigration est donc trois plus importante que les naissances. Qui ose nier que le Grand Remplacement est en marche ? Qui peut démontrer, chiffres en mains, que c’est un fantasme populiste ?

276 576 visas longue durée, + 6,8 %

132 614 demandeurs d’asile, + 7,3 %, dont aucun débouté ne repartira

40 000 mineurs isolés, dont la moitié sont des fraudeurs majeurs

Des dizaines de milliers de migrants clandestins, venus majoritairement d’Afrique et du Maghreb.

Une explosion de l’islamisme qui va tout emporter.

La partition du pays est en marche sans la moindre prise de conscience des autorités. Le plan contre le séparatisme ne risque pas de traumatiser les barbus.

Plus le communautarisme musulman s’impose, plus le nombre de mini-califats explose dans le pays, et plus Macron ouvre les frontières et déroule le tapis rouge aux islamistes pour arabiser le pays. C’est un désastre identitaire hallucinant.

74 % des jeunes musulmans donnent priorité à la religion sur la République. Et des Bisounours osent encore nous dire que l’intégration est réussie.

C’est  la libanisation qui attend la France, avec une guerre civile comme au Liban des années 1980.

Ce sont les caïds et les barbus qui font la loi dans les cités, pas les forces de l’ordre, qui ont ordre de raser les murs et de ne pas intervenir.

Jamais depuis la guerre, on a vu une telle démission de l’État face aux ennemis de la République.

Gestion du Covid-19

Cette gestion irresponsable et mensongère, du début à la fin, illustre à elle seule l’état de délabrement de la France, coulée en trois décennies dans les bas-fonds.

Nous courrons au désastre social et humain en sabordant l’économie, parce que rien n’était prêt au plan sanitaire.

Des centaines de milliers de faillite et des millions de chômeurs seront à mettre au passif de Macron et son Conseil scientifique de pieds nickelés.

Tout est à l’abandon, notre pays recule d’année en année dans tous les domaines.

La recherche à court de crédits

Si l’argent coule à flots pour l’accueil des immigrés et des clandestins, mieux traités que les natifs, la recherche est le parent pauvre du pays.

Combien de brevets sont partis aux États-Unis ou ailleurs, parce que nos chercheurs ont été abandonnés ?

Notre dernier prix Nobel de chimie ne fait pas exception. Elle est française, oui, mais le fruit de ses travaux est parti aux États-Unis et en Chine.

Conclusion

Le déclin de notre pays est tel que seul un homme fort et courageux, ou une Thatcher française pourrait  le sauver du naufrage définitif.

Mais tout plan de sauvetage passe d’abord par l’arrêt total de l’immigration, puisque notre ruine provient essentiellement de ce fardeau aussi écrasant  qu’incontrôlé.

Sans ce préalable vital, il est inutile d’espérer le moindre redressement.

Fermeture totale des frontières, fin du droit du sol et de la double nationalité.

Déchéance de la nationalité française pour tout criminel binational.

Suppression du social aux familles de mineurs délinquants.

Social réservé aux seuls Français. Arrêt des naturalisations de masse.

Traque sévère de la fraude sociale, estimée entre 50 et 70 milliards. etc.

Mais pour cela, il ne faut pas avoir la main qui tremble. Il faut avoir le cuir épais et surtout, il faut que les Français cessent enfin de voter pour les mêmes qui les ont toujours trahis.

Les peuples sont toujours responsables de leur destin, en démocratie plus qu’ailleurs !

Nos élus sont les fossoyeurs de la nation, certes, mais c’est le peuple qui les a portés au pouvoir scrutin après scrutin.

Jacques Guillemain (RL)

La Suède est devenue un paradis pour les gangsters : le pays le plus libéral d’Europe a accueilli des réfugiés du Moyen-Orient il y a cinq ans…

Articles  : Oct. 2020Sept 2020Août 2020juillet 2020

Comment la Suède est devenue un paradis pour les gangsters : le pays le plus libéral d’Europe a accueilli des réfugiés du Moyen-Orient il y a cinq ans… mais maintenant, il est terrorisé par les clans mafieux de migrants – avec l’impuissance de la police et d’un gouvernement politiquement correct

  • Les chefs de la police suédoise ont averti qu’ils étaient incapables de contenir la marée montante de la mafia « clanique » criminelle
  • Pendant des décennies, les politiciens ont refusé d’admettre que le crime et la violence proviennent des communautés migrantes
  • Maintenant, le problème est si grave que les responsables de l’application de la loi s’expriment – et blâment l’immigration de masse
  • Il y a eu 257 explosions de bombes en Suède l’année dernière et des centaines de fusillades. Seulement un mois au cours des trois dernières années s’est écoulé sans un meurtre lié à un gang
  • Lors d’un incident extraordinaire en août, la famille criminelle la plus célèbre de Göteborg, le gang Ali Khan, a érigé des barrages routiers dans le nord-est de la ville pour trouver des membres de gangs rivaux.
  • Erik Nord, le chef de la police de Göteborg, a déclaré à MailOnline : « Nous avons besoin de plus de police pour faire face à cette situation de toute urgence. Sinon, nous allons nous transformer en un paradis de gangsters

Les gangs mafieux migrants terrorisent les rues de Suède avec une vague d’explosions de bombes et de meurtres, forçant les chefs de police de l’un des pays les plus libéraux d’Europe à admettre qu’ils perdent leur emprise sur la loi et l’ordre.

Cinq ans à peine après que le pays a accueilli les réfugiés à bras ouverts, les clans criminels du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et des Balkans sont à l’origine de la montée en flèche des taux de criminalité dans leurs villes autrefois pacifiques, selon la police, avec 257 attentats à la bombe et plus de 300 fusillades l’an dernier.

Lors d’un incident extraordinaire en août, la famille criminelle la plus célèbre de Göteborg, le gang Ali Khan, a érigé des barrages routiers dans le nord-est de la ville, en incendiant des voitures pour chasser les membres d’un gang rival.

La police a démantelé les points de contrôle et procédé à 20 arrestations. Mais dans un geste qui a été considéré comme symbolique de la Suède « soft touch », les suspects ont été libérés parce que les procureurs ont décidé qu’ils n’avaient pas enfreint la loi.

Dans une interview exclusive, Erik Nord, le chef de la police de Göteborg, a déclaré à MailOnline: « Les clans criminels ont une culture complètement différente qui les rend très difficiles à combattre avec des méthodes policières normales.

« Nous avons besoin de plus de police et nos tribunaux et prisons doivent être renforcés pour faire face à cette situation de toute urgence. Sinon, nous allons nous transformer en un paradis de gangsters.

Le Premier ministre du pays, Stefan Löfven, a toujours refusé d’admettre que les migrants sont à l’origine de la violence croissante. Mais alors que la situation dégénère et que la situation est hors de contrôle, les policiers brisent le silence.

« Il y a deux ans, quand les gens reliaient l’immigration à la criminalité comme je le fais aujourd’hui, ils étaient accusés d’être racistes », a déclaré M. Nord. « Mais le paradigme change. »

Le mois dernier, le chef adjoint de la police du pays, Mats Löftving, a identifié 40 clans mafieux venus en Suède « uniquement dans le but d’organiser et de systématiser la criminalité »

Ses commentaires sont venus après l’incident de barrage routier, qui faisait partie d’une querelle déclenchée lorsque les membres d’un groupe appelé le Gang Backa a tiré sur un membre du célèbre groupe Ali Khan.

La famille Ali Khan a été surnommée une organisation mafieuse par la police et les médias suédois, bien que ses membres insistent sur le fait que les condamnations de certains ne représentent pas l’ensemble.

Des membres de la famille ont été signalés aux autorités plus de 200 fois au cours des deux dernières années, mais dans de nombreux cas, les informateurs retirent mystérieusement leurs plaintes.

Dans un témoignage sous serment au tribunal, le chef de la police locale Ulf Merlander a déclaré: « Les Ali Khan ont fait partie de beaucoup d’activités criminelles au fil des ans. Ils ont affecté la communauté locale assez négativement pendant une longue période.

« Quand je regarde cette famille, environ 60 des 120 personnes ont plus de 15 ans. Environ 40 d’entre eux sont des hommes, et plus de 30 ont un casier judiciaire.

Il a ajouté : « Les types de crimes pour lesquels les Ali Khan sont connus sont le meurtre, l’extorsion, les violations graves de l’intégrité d’une femme, les abus physiques, les menaces illégales, les crimes liés à la drogue et la possession illégale d’armes. »

Selon des sources policières, le voyou de Backa Gang ne savait pas qu’il tirait sur un membre d’Ali Khan. Dans la bataille tit-for-tat qui a suivi, un voyou Backa a été abattu dans un drive-by tir.

Prêts à une nouvelle escalade, les Ali Khan ont mis en place les points de contrôle pour se défendre, arrêtant toutes les voitures entrant dans leur patch pour vérifier pour les mafieux rivaux.

Le réseau Ali Khan, décrit par les policiers et les médias suédois comme l’un des gangs les plus redoutés et violents du pays, est typique des réseaux mafieux dans tout le pays. Faisant partie d’un clan plus important composé de sept familles apparentées, il a des succursales au Danemark, en Allemagne et au Liban. Les Ali Khan sont considérés comme les forces de l’ordre du clan.

Hashem Ali Khan, 63 ans, serait le chef de la famille. Il est arrivé en Suède avec une balle dans le dos en 1984 en tant que réfugié de la guerre civile au Liban, et s’est installé dans un cul-de-sac de banlieue tranquille à Angered, au nord-est de Göteborg, dans ce qui allait devenir le cœur du territoire de sa famille.

Dans cette maison moderne jumelée de la classe moyenne, le frêle retraité à la grande barbe blanche reçoit régulièrement des visites de parents âgés. Il officie tous les vendredis à la mosquée al Salam voisine, qui offre des cours d’arts martiaux ainsi que des séances de prière et d’étude.

Bien que le retraité ait été arrêté deux fois en 2019 – une fois en lien avec une mitrailleuse trouvée lors d’une perquisition – il n’a jamais été reconnu coupable d’un crime. Il a évité les accusations d’armes à feu l’année dernière lorsque son petit-fils adolescent mineur est arrivé au poste de police en affirmant que l’arme illégale lui appartenait.

Mais cinq de ses sept enfants et trois de leurs conjoints ont été reconnus coupables d’infractions criminelles, notamment de meurtre, de crimes liés à la drogue, de menaces policières, de voies de fait graves et d’entrave à la justice.

Son fils d’âge moyen Ibrahim, 38 ans, a été pris en flagrant délit de contrebande de gaz lacrymogènes et de coups de poing à la lame dans la ville l’année dernière, et son fils cadet Abdelbaset, 33 ans, a abattu un Chilien de 18 ans dans une attaque de vengeance.

Neuf des 34 petits-enfants de l’imam ont également été reconnus coupables de crimes. Khalil, 28 ans, par exemple, a commis des voies de fait, des tentatives de vol qualifié, une entrave à la justice, un vol et des infractions liées à la drogue, tandis que son frère Hashem, 22 ans, a purgé deux peines de prison pour des crimes liés à la drogue, voies de fait graves et entrave à la justice.

Les Ali Khan et les barrages routiers de Gothenburg ne sont que la pointe de l’iceberg. En plus des 40 clans, il y a des centaines de petits gangs, et les conflits entre rivaux signifient que seulement un mois des trois dernières années s’est passé sans un massacre lié à la mafia en Suède. Il y a maintenant 10 fois plus de meurtres qu’en Allemagne.

Cet été, une fillette de 12 ans a été abattue par une balle perdue près de Stockholm, tandis qu’à Göteborg, un enseignant a été enlevé et battu après avoir signalé deux hommes armés devant son école. Un garçon britannique de huit ans a été tué dans une attaque à la grenade dans la même ville alors qu’il rendait visite à sa famille en 2016.

Le mois dernier, des étudiants en devises de l’Université de Dalarna, dans le centre de la Suède, ont demandé qu’ils soient déplacés hors d’un quartier dominé par les immigrants après une série de fusillades, de vols, d’agressions à l’arme blanche, de viols et d’incendies criminels dans des écoles.

Ils avaient été logés dans la région de Tjärna Ängar, où les taux de crimes violents sont en hausse et abrite un grand nombre de migrants en provenance de pays en difficulté comme la Somalie, l’Afghanistan et l’Irak.

Dans une lettre aux dirigeants universitaires envoyée au nom du syndicat étudiant international, Mufassireen Ahmed, étudiante indienne, a écrit : « Les étudiants sont troublés par l’idée qu’ils vivent l’aperçu des pays de guerre dans leur logement, ce qui a conduit à une dépression généralisée. »

Ses amis avaient été volés à plusieurs reprises et l’un d’eux avait été poignardé après avoir refusé d’autoriser des inconnus à accéder à la propriété de l’université, a-t-elle écrit.

Plusieurs d’entre eux avaient été témoins d’attaques au couteau et avaient entendu des coups de feu alors qu’ils étudiaient dans leur chambre, ce qui avait poussé certains à abandonner leurs études et à quitter la Suède.

« L’opinion générale des élèves est qu’ils n’ont pas l’impression de vivre en Suède, qu’ils n’entendent pas la langue ou qu’ils n’ont pas l’impression de vivre dans la culture et les traditions, [et qu’ils] ont l’impression de vivre dans un quartier séparé », a-t-elle écrit.

Il y a également eu une série de « vols d’humiliation », au cours desquels de jeunes victimes sont agressées, dégradées et violées, principalement par des jeunes migrants.

Les réseaux criminels traditionnels tels que les Hell’s Angels, qui contrôlaient le crime organisé dans le pays pendant des décennies, ont peur.

La Suède, longtemps considérée comme la plus ouverte au monde, a commencé à ouvrir ses portes aux demandeurs d’asile dans les années 80 et a accueilli l’un des plus grands nombres en Europe lors de l’augmentation des migrations de 2015.

Les Ali Khan et d’autres clans établis sont arrivés en Suède lors de la première vague de migration de masse, il y a 30 ans. La famille est originaire de Palestine et de Mardin, dans le sud-est de la Turquie, mais s’est étendue au Liban au siècle dernier et de là à l’Europe du Nord.

Les nouveaux arrivants s’adaptent à la culture des gangs. D’origine syrienne, Ouday Alwaked, par exemple, a rejoint la famille Ali Khan en tant que fantassin. Selon une source policière, il a servi Fadi Ali Khan loyalement jusqu’à ce qu’il soit envoyé en prison pendant deux ans après avoir poignardé un rival dans le cou dans une attaque ciblée.

Les chefs du renseignement de la police ont fait part à MailOnline de leurs préoccupations selon lesquelles les Syriens et les autres nouveaux migrants commencent à former leurs propres réseaux criminels qui défieront un jour les Ali Khan.

Selon M. Nord, ces réseaux criminels sont attirés dans le pays par les documents administratifs délivrés par l’État. « Pourquoi se sont-ils basés en Suède? C’est évident, dit-il.

« Notre généreux système d’aide sociale et notre société de confiance peuvent être exploités par les réseaux criminels. La moitié des prestations pour personnes handicapées que nous versons sont frauduleusement prises par les gangs. Parfois, ils divorcent pour que le gouvernement leur donne un autre appartement, puis retournent avec leurs ex-femmes et le louent.

« Lorsque le système clanique trouvé au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et dans les Balkans a été transféré en Suède, avec notre haut niveau de confiance sociale, il s’est transformé en crime organisé.

« Nous voyons les migrants quitter le pays pour quelques mois, puis revenir dans un fauteuil roulant pour demander une prestation d’invalidité. C’est le début de l’exploitation.

« C’est terrible parce que les ressources policières sont utilisées pour régler le problème que nous avons nous-mêmes créé. »

L’inspecteur Ulf Böstrom, chef de l’unité d’intégration de Göteborg, qui est policier depuis 42 ans, a déclaré à MailOnline que le retrait des patrouilles de police communautaires dans les années 80 a créé un vide qui a été rempli de gangs de migrants.

« Quand le chat est parti, les rats dansent sur la table », dit-il. « En Suède, le chat est parti depuis 30 ans. Sans police sur le rythme, il n’y avait aucun moyen de montrer nos limites légales aux nouveaux arrivants.

« Les clans ont une loi du silence. Ils ne font pas confiance aux autorités suédoises et ils ne nous parlent pas. Nous avons 184 nationalités rien qu’à Göteborg. Les clans considèrent les Suédois blancs comme un autre clan qui contrôle les institutions du pays.

« Nous avions un plan d’intégration qui a manifestement échoué. Il sera très difficile de le réparer. Une génération de jeunes hommes est née dans des familles criminelles sur le sol suédois, et ils se considèrent comme intouchables.

Le vétéran policier a ajouté : « C’est de notre faute, mais les politiciens ne l’admettent pas. Nous ne pouvons pas le résoudre avec la surveillance ou la police de style militaire. Si la police ne patrouille pas dans les rues, comment pouvons-nous intégrer ces sociétés parallèles?

Johanna Bäckström Lerneby, auteure de The Family, un livre sur les Ali Khan, a déclaré : « Les Suédois normaux font confiance à l’État pour s’occuper d’eux et les protéger. Mais les clans ne font confiance qu’à leurs familles.

« Pour eux, la famille est plus importante que la vie et la mort. L’État n’est pas important. Ils ne parlent pas à la police. Ils vivent dans un monde différent.

Les réseaux criminels sont devenus si puissants, a-t-elle ajouté, qu’ils ont même des avocats dans leurs poches.

Plus tôt cette année, l’avocat Edip Samuelsson a été pénalisé après qu’il a été constaté qu’il aidait deux membres de gangs à coordonner leurs histoires alors qu’ils étaient en détention pour faire face à des accusations de drogue.

Contrairement à d’autres gangs, les clans sont liés par le sang et courent sur une hiérarchie familiale stricte. La guerre avec le Gang Backa a pris fin lorsque des membres plus âgés du groupe Ali Khan ont mis en place un sommet de la paix dans l’hôtel cinq étoiles Clarion Post dans le centre de Gothenburg, à moins de 500 mètres du poste de police principal de la ville.

Le gang Backa a accepté de payer des réparations substantielles pour éviter de nouvelles violences, selon des sources policières.

La seule mesure importante prise par les autorités suédoises a été de prendre en charge l’un des petits-fils adolescents de Khan, présent au sommet effronté.

« On pourrait penser qu’il était bon pour les deux parties de faire la paix, mais cela a juste rendu la police plus inquiète », a déclaré l’inspecteur Böstrom. « Cela signifie qu’ils travaillent maintenant ensemble en dehors des radars et qu’il est impossible de savoir ce qu’ils font ».

Daily Mail

“Le ‘pacte pour la migration’ de l’UE repose sur 3 piliers : encourager l’immigration, dissuader les expulsions, installer cette immigration

Articles  : Oct. 2020Sept 2020Août 2020juillet 2020

Marine Le Pen a présenté vendredi le lancement d’une campagne, en France et en Europe, contre le Pacte européen sur la migration et l’asile, associé à un “plan organisé de submersion” par une “immigration de peuplement qui ne repartira pas” et mènera au “suicide de l’Europe”.

“C’est un plan organisé de submersion de l’Europe et des nations qui la composent”, un “véritable pacte avec le diable” qui mènera au “suicide de l’Europe”, a déclaré la présidente du Rassemblement national lors d’une conférence de presse au siège de son parti à Nanterre.

La Commission européenne a présenté aux Etats membres de l’UE fin septembre un Pacte sur la migration et l’asile qui vise à réformer l”asile sur le continent.

“L’immigration concernée par le pacte est une immigration de peuplement qui ne repartira pas, destructeur” et “va compromettre l’équilibre économique, social et culturel de nos pays”, a dénoncé la dirigeante a dénoncé la dirigeante d’extrême droite.

(…) TV5 Monde

La chanson du jour, For All Time – Jody Wisternoff

La chanson du jour se présente comme une sorte de gâteau à la crème. Cool et onctueux…sans doute indigeste si on abuse mais tellement agréable pour les oreilles…évidemment il faut aimer ce style de musique….mais les goûts et les couleurs…..

Trump est un héros de western qui défend les valeurs de l’Amérique

Articles  : Oct. 2020Sept 2020Août 2020juillet 2020

Riposte Laïque

“Trump n’est pas favori, mais son intuition peut le mener à la victoire”

Ainsi s’exprime, dans une tribune du Figaro, le politologue américain Walter Russell Mead, qui analyse le phénomène trumpien sans tomber dans cette hystérique diabolisation aussi universelle que stérile.

Si l’ensemble de la classe politique, aux États-Unis comme en Europe, est aussi agressive contre le milliardaire, c’est parce qu’elle est en plein désarroi face à l’irruption d’un Président qui ne respecte aucun code et ne fonctionne qu’à l’instinct, sans s’encombrer de principes raisonnés.

“Ceux qui sous-estiment  Trump ont profondément tort”, déclare Russell Mead.

Car en dépit de la pandémie qui a torpillé son bilan économique, Trump conserve le soutien de sa base électorale. En effet, les 43 % de ses fans répondent “présents”.

Tout d’abord, Trump a parfaitement compris comment fonctionne le monde et cherche toujours le meilleur moyen pour que l’Amérique en tire parti.

Ensuite, il applique ce que veut sa base politique, ce qui est rarissime en politique, où la trahison des électeurs est la norme, dès le lendemain du scrutin.

Et en cas de conflit entre ces deux options, il donne priorité à sa base électorale. Car l’essentiel est de garder le pouvoir pour agir…

Trump est l’incarnation du nationalisme populiste américain et il reste persuadé qu’il comprend l’intérêt national mieux que les autres. Il est donc  le parfait contre-modèle de Macron, qui agit systématiquement contre les intérêts du peuple français.

Quand Trump combat l’immigration, Macron l’augmente de 50 %. Quand Trump protège le peuple américain, Macron ne jure que par la discrimination positive et la préférence étrangère.

Évidemment, dans un univers politique occidental progressiste, mondialiste et multiculturaliste, Trump fait tache.

Il ignore toutes les règles et se moque royalement de l’opinion qu’ont de lui les chefs d’État étrangers. Seule l’opinion de son électorat  l’intéresse.

Persuadé d’avoir raison seul contre tous, rien ne l’arrête. On l’a vu avec la COP 21, on l’a vu avec l’Iran. Aucune pression de la coalition planétaire pro-Iran ne l’a fait reculer.

Le pragmatisme fait sa force et doit faire la force de l’Amérique. Tel est le postulat de base.

Par conséquent, toute diabolisation, si chère aux démocrates et à nos larbins journalistes, n’a aucune chance de porter ses fruits. Au contraire.

Trump n’est pas le raciste que la gauche dépeint. Car si les démocrates jouent cyniquement la carte raciale, en caressant les Noirs et les Latinos dans le sens du poil, Trump n’a jamais joué la carte du suprémacisme blanc, même si son électorat  reste farouchement attaché à son identité.

23 % des Noirs votent Trump, qui a ramené le chômage de ces derniers au niveau de 1950 !

D’ailleurs, toutes les classes populaires, quelle que soit la minorité concernée, ne supportent plus la concurrence avec les migrants.

Si Trump reste l’homme à abattre et si l’ensemble des mondialistes attendent sa défaite, c’est parce qu’il a fait exploser l’idéologie progressiste et ouvert les yeux de centaines de millions de citoyens dans le monde.

Le vote Trump, c’est le rejet du politiquement correct. C’est une claque à l’establishment arrogant qui méprise le peuple. C’est l’affirmation de la nation et de l’identité américaines, avec les valeurs ancestrales de la Conquête de l’Ouest.

Donald Trump reste donc une formidable force politique qu’il serait téméraire de sous-estimer.

“Sleepy Joe” espérait le voir disqualifié après sa contamination au Covid-19. Mauvaise pioche !

Dès ce WE, l’indestructible Donald reprend  les commandes du pays et relance sa campagne, plus remonté que jamais.

Rien n’est joué d’avance avec le système électoral américain, qui réserve bien des surprises.

Depuis plusieurs décennies, cette élection est sans aucun doute la plus imprévisible.

Jacques Guillemain (RL)