. Émeutes en Suisse : partout, le vivre ensemble échoue


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#webtube : En Suisse comme en France, la mort accidentelle de certains « jeunes » donne lieu à d’invariables violences et émeutes. Des scènes de chaos en pleine Suisse romande. Lundi soir, de violents heurts ont éclaté dans le quartier de Prélaz, à Lausanne. Des « jeunes », pour certains encagoulés, ont chargé les forces de l’ordre et les ont arrosées de tirs de mortier. « Confrontés à l’agressivité des émeutiers, les policiers ont dû faire usage des moyens de contrainte, soit quatre tirs de prismes en caoutchouc et 54 tirs de grenades lacrymogènes, ont fait savoir les autorités locales. Le véhicule tonne pompe (MAD) de la police cantonale a également été engagé dans le but de projeter de l’eau et de disperser les manifestants. »

La veille, déjà, une centaine d’individus s’en étaient pris de la même façon aux policiers. Des poubelles et des containers avaient été incendiés. Après plusieurs heures de violences, la situation était finalement revenue à la normale au début de la nuit.

Le scénario habituel

Selon la police, ces violences auraient pour point de départ le décès, dimanche matin, d’un jeune de 17 ans. Celui-ci aurait été aperçu vers 3h45 par une patrouille lausannoise alors qu’il fuyait après un « brigandage ». En tentant d’échapper aux policiers, il a perdu la maîtrise de son scooter sur un ralentisseur, heurté un container puis percuté le mur d’un garage. On a appris par la suite que le véhicule qu’il conduisait avait été récemment volé et qu’il roulait en plus à une vitesse excessive, dans une rue limitée à 30 km/h. « Au moment de l’accident, le véhicule de la patrouille de la PML suivait le scooter, feux bleus enclenchés, à plus d’une centaine de mètres, a expliqué la police du canton de Vaud, anticipant les inévitables accusations de racismeArrivés peu après, les agents de police ont rapidement pris en charge la victime pour lui prodiguer un massage cardiaque. L’équipe sanitaire, ambulanciers et médecin du SMUR, est également rapidement arrivée sur les lieux pour tenter de réanimer la victime, sans succès. »

Un délinquant perdant la vie alors qu’il tentait de fuir la police… Un cas de figure hélas bien connu en France. On ne compte plus les affaires de ce genre, instrumentalisées jusqu’à la corde par une gauche qui n’aime rien tant que culpabiliser la police et traiter les Français de racistes.

L’échec du vivre ensemble

Mais à y regarder de plus près, le racisme n’est pas toujours là où l’on croit. Dans le cas du décès survenu dimanche à Lausanne, aucun élément n’indique le moindre début de discrimination à l’encontre du jeune chauffard. En revanche, une vidéo tournée lors des échauffourées qui ont suivi sa mort montre un jeune homme de type caucasien pris à partie par un groupe de voyous et lynché aux cris de « C’est un facho ! » Nul doute que si les couleurs de peau des protagonistes avaient été inversées, la scène aurait été qualifiée de « ratonnade » et aurait suscité un émoi national… L’agressé serait un élu local UDC, Thibault Schaller. « Je vais bien, mais il faut vraiment reconquérir cette ville », a-t-il ensuite indiqué, sur sa page X, encore marqué par sa visite du « quartier occupé de Prélaz ».

En réaction à ces violences tribales, un appel à une flashmob « patriote » a été lancé sur les réseaux sociaux. Les participants avaient pour consigne d’amener sur place des drapeaux suisses ou vaudois, à la manière des Britanniques qui pavoisent depuis quelques semaines leurs rues aux couleurs de l’Union Jack afin d’exprimer leur colère face à la submersion migratoire et l’insécurité grandissante qu’ils subissent.

Cependant, la comparaison s’arrête là. La Suisse n’est pas l’Angleterre. Elle n’a jamais possédé de colonies et n’a pas fait le choix naïf du multiculturalisme. Par ailleurs, elle affiche un salaire moyen de près de 6.000 euros bruts et un des taux de chômage les plus faibles d’Europe. Mais malgré tous ces atouts, la « diversité » tant célébrée dans les médias y est, là-bas aussi, source de violences et d’affrontements. Un constat qui plonge bien des sociologues dans un abîme de désarroi quant au sacro-saint « vivre ensemble ».

. Été 2025 : saison noire pour les églises de France


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#webtube : Dernier incendie en date : celui de l’église Notre-Dame de Panilleuse, dans l’Eure, dans la nuit du 22 au 23 août. Cet été 2025, plusieurs églises en France ont été la cible d’actes de vandalisme, d’incendie volontaire ou de profanation. Si l’on peut croire que ces attaques ne visent que la communauté catholique, il faut rappeler qu’elles touchent aussi la France elle-même, sa culture et son patrimoine collectif, fruit de siècles d’Histoire, de foi et d’art.

Une église parisienne incendiée à deux reprises

Parmi les nombreux événements tragiques recensés cet été, les deux incendies de l’église Notre-Dame des Champs à Paris figurent parmi les plus marquants. Pour rappel, le premier feu s’est déclaré le mercredi 23 juillet, vraisemblablement à cause d’un circuit électrique défectueux, détruisant l’orgue et une sono tout en épargnant miraculeusement un tableau de la Vierge Marie situé à proximité.

Cependant, moins de 24 heures plus tard, le jeudi 24 juillet, un second sinistre, cette fois manifestement criminel, a visé la chapelle Saint-Joseph. Le diocèse et la mairie du VIe arrondissement ont alors déposé plainte, les dommages étant estimés entre deux et trois millions d’euros.

Un suspect, un homme sans domicile fixe, d’origine roumaine, déjà connu des services de police, a été interpellé le 26 juillet et placé en garde à vue afin de subir une expertise psychiatrique. Celle-ci n’ayant relevé aucune « pathologie particulière ni altération ou abolition du discernement », selon Le Parisien, les experts ont estimé que l’homme pourrait être jugé normalement, son procès étant prévu pour le 7 octobre prochain.

Un joyau de l’art roman vandalisé en Saintonge

L’église Saint-Pierre, joyau de l’art roman construit au cœur de la Saintonge au début du XIIe siècle par les chanoines de la cathédrale de Poitiers, inscrite au patrimoine de l’UNESCO comme étape sur le chemin de Compostelle et récemment restaurée après de longues années de travaux, a été la proie d’un acte de vandalisme dès sa réouverture.

En effet, dans la nuit du 1er au 2 août 2025, des individus ont pénétré à l’intérieur, brisé un pupitre et tenté de forcer la porte de la sacristie – sans succès. Aucun tag ni revendication n’ont été relevés, mais certains estiment qu’il s’agit d’un acte clairement christianophobe, tandis que le maire a dénoncé des faits « gratuits, navrants et scandaleux ». À ce jour, aucun suspect n’a encore été identifié.

Un consommateur de crack s’en prend aux églises de Seine-Saint-Denis

Deux semaines plus tard, dans la matinée du samedi 16 août, un individu s’est introduit successivement dans deux églises voisines situées en Seine-Saint-Denis.

À ce sujet — Incendies et profanations : des églises contraintes de fermer leurs portes, cet été

D’abord à l’église Sainte-Marthe des Quatre-Chemins à Pantin, où il a détruit plusieurs statues, renversé du mobilier et arraché des affiches. Quittant l’église sans être inquiété, l’homme s’est ensuite dirigé vers l’église Saint-Yves à La Courneuve. Surgissant en pleine célébration d’une messe, il a endommagé plusieurs objets liturgiques sous les yeux stupéfaits des fidèles.

Finalement interpellé par les forces de l’ordre, le vandale s’est révélé être un consommateur de crack déjà connu de la police. Interné en raison de son état de santé psychique, les médecins cherchent à déterminer les motivations de son geste. À la suite de ces événements, l’évêque de Saint-Denis, Mgr Étienne Guillet, s’est dit profondément attristé et a apporté son soutien aux paroisses de Pantin et de La Courneuve.

Une église normande échappe miraculeusement aux flammes

Encore plus récemment, dans l’Eure, l’église Notre-Dame de Panilleuse, édifice datant du XVIe siècle, avec une façade reconstruite en 1872 par l’architecte Joseph Louis Delbrouck et dotée de l’un des plus beaux plafonds peints du département, a subi une tentative d’incendie.

Ainsi, dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 août, des vandales ont brisé un vitrail pour pénétrer dans l’édifice religieux, puis tenté d’allumer un feu autour de l’autel à l’aide d’aérosols, de cire et d’allumettes. Miraculeusement, les flammes ne se sont pas propagées, mais les dégâts sont considérables.

Un habitant, choqué, témoigne sa tristesse et sa colère : « Nous avons entamé des travaux importants sur la porte, la rosace et bientôt le toit, c’est désespérant de voir cela. Il s’en est fallu de peu pour que toute l’église s’enflamme. » Pour l’instant, la gendarmerie a lancé une enquête et réalisé des prélèvements ADN afin de retrouver les responsables.

Une double peine pour les Français

Selon un bilan de la Direction nationale du renseignement territorial, 770 faits antichrétiens ont été recensés, en 2024, soit une baisse de 10 % par rapport à 2023. Ils représentaient néanmoins 31 % de l’ensemble des faits antireligieux enregistrés sur le territoire national. Cependant, cette tendance à la baisse n’a pas duré. D’après le ministère de l’Intérieur, pour les seuls cinq premiers mois de 2025, 322 actes antichrétiens ont été comptabilisés, contre 284 sur la même période en 2024, soit une progression de 13 %.

Ces attaques, sans cesse plus nombreuses, constituent à chaque fois une double peine, religieuse et patrimoniale. Elles frappent la communauté catholique mais aussi le reste de nos concitoyens. À la blessure faite en s’attaquant à un lieu à la fois sacré et historique s’ajoute une injustice financière : les auteurs de ces vandalismes et incendies sont rarement identifiés, et lorsqu’ils le sont, demeurent le plus souvent insolvables. En conséquence, les coûts de réparation, parfois colossaux, retombent sur les collectivités locales et, in fine, sur les citoyens, qui se disent de plus en plus lassés, attristés et énervés de devoir financer, par leurs impôts et leurs dons, les réparations des dommages causés par d’autres.

. « Grève générale », la stratégie du chaos de La France Insoumise


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#webtube : « Monsieur Mélenchon est en train de sortir du champ républicain », s’indigne Bruno Retailleau. Du 21 au 24 août, La France Insoumise tenait ses universités d’été à Châteauneuf-sur-Isère dans la Drôme. L’occasion pour la formation d’extrême-gauche de préparer sa rentrée sous le signe du chaos.

Un rassemblement qui commença par une petite polémique, quelque peu savoureuse, lorsque le parti de Jean-Luc Mélenchon refusa au journaliste du Monde, Olivier Pérou, son accréditation pour couvrir l’évènement. La raison ? L’homme est l’auteur de La Meute, cet ouvrage paru en mai, qui révèle au grand public les méthodes obscures de La France Insoumise et de ses dirigeants. Mathilde Panot, députée LFI du Val-de-Marne, justifiait ce refus ce 25 août sur BFMTV : « Quand un journaliste nous compare à une secte, c’est contraire au code de déontologie des journalistes. » Amusant d’entendre soudainement les Insoumis demander à la presse de « respecter la vie privée des gens » ; on ne constate pas les mêmes pudeurs lorsqu’il s’agit de traquer la vie privée des candidats du Rassemblement national par exemple. Alors que le directeur du Monde dénonçait une « entrave caractérisée à la liberté de la presse et à l’accès à l’information »Libération décidait de cesser de couvrir sur place la manifestation en la boudant. Croustillant.

Le PS hué

Une université où le parti insoumis s’est distingué dans sa volonté de faire cavalier seul à gauche. Le PS a été maintes fois hués par la foule participante, ce qui a fait réagir son président, le député de la Seine-et-Marne, Olivier Faure : « Autrefois la gauche radicale chantait “la jeunesse emmerde le Front national”, aujourd’hui visiblement, elle préfère détester le PS et applaudir un LR », en référence à la présence de Charles Consigny, l’avocat médiatique, ancien candidat LR aux élections législatives de 2022, qui débattait lors d’une table ronde. Des tensions résumées par la publication de la députée de Seine-et-Marne Ersilia Soudais qui réagissait à la volonté de François Hollande de négocier avant de brandir la censure du gouvernement : «Traître un jour, traître toujours » écrit-elle.

À ce sujet — « Des misérables » : l’extrême gauche à couteaux tirés

Plusieurs parlementaires se sont distingués, comme Manuel Bompard, le député insoumis des Bouches-du-Rhône qui fut surpris lors d’une de ses interventions à nier l’existence du phénomène en vogue ces derniers mois : le fameux Nicolas. Ou encore la députée écologiste, Sandrine Rousseau qui a réitéré ses propos après sa sortie débusquée par BV , qui fit scandale en juillet :  « Je dis aux agriculteurs : n’ayez pas peur de dire que vous ne voulez plus de la rentabilité ! »

« Grève générale » : mot d’ordre de Jean-Luc Mélenchon

C’est Jean-Luc Mélenchon qui trace la ligne des Insoumis pour cette rentrée, en se joignant au mouvement de protestation qui se profile et prend de l’ampleur : « Il faut que le 10 septembre convergent dans un même effort nos forces politiques rassemblées aux côtés de ceux qui sont en action, le peuple lui-même et la classe salariale. Que le 10 septembre soit un jour de blocage général, c’est-à-dire, pour le salariat, la grève générale », a lancé l’ex-député des Bouches-du-Rhône. « Il nous faut la grève générale le 10 septembre, parce que le 23 septembre, nous déposerons la motion de censure pour faire tomber le gouvernement de M. Bayrou ». Alors que la formation d’extrême-gauche est hostile à une candidature unique de la gauche à la prochaine présidentielle, hormis si le rassemblement se fait derrière le fondateur de LFI, celle-ci agite la menace du chaos pour avancer ses pions électoraux et idéologiques. Chaos général dans la rue et zizanie parlementaire en faisant tomber le gouvernement et provoquer de nouvelles élections, qu’elles soient législatives en cas de dissolution ou présidentielles, en cas de démission d’Emmanuel Macron. « La crise, bien sûr, est un risque, mais c’est aussi une opportunité » a déclaré l’ancien sénateur de l’Essonne faisant la démonstration que ce qui déstabilise la société est facteur de satisfaction pour les héritiers de Lénine.

Le ministre de l’Intérieur a sèchement reproché à Jean-Luc Mélenchon de « sortir du champ républicain »« La République ce n’est pas vouloir le désordre, […] quand il y a le désordre, il n’y a plus de liberté, […], c’est la loi de la jungle, c’est la loi du plus fort, […] a regretté Bruno Retailleau. « Je constate que Monsieur Mélenchon est en train de sortir de ce champ républicain et je voudrais lui dire que les plus modestes, les plus vulnérables sont toujours les plus touchés par les désordres. »

Comme en réponse au leader insoumis et face à la menace d’un blocage du pays, le Premier ministre vient d’annoncer la convocation du parlement en session extraordinaire le 8 septembre, afin d’obtenir la confiance des députés lors d’une déclaration de politique générale. Le mois de septembre s’annonce sous très haute tension.

Yves-Marie Sévillia, dans BV

. Scandale de l’abattage des cheptels : après les vaches, les poules…


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#webtube : Sommés d’abattre leurs 8.250 poules, les Chaffangeon vivent un double drame, à la fois financier et humain. Depuis le 7 août dernier, un contrôle sanitaire de la Direction départementale de la protection des populations est à l’origine d’un véritable drame. En cause : une poussière de salmonelle retrouvée sur un mur d’un bâtiment de l’exploitation de Magalie et Maxime Chaffangeon, éleveurs de poules bio à Saint-Martin-la-Sauveté dans la Loire.

À ce sujet — [REPORTAGE] Cet éleveur a perdu ses 76 vaches, abattues par l’État

Ces derniers se sont vu intimer l’ordre d’abattre la totalité de leur élevage, soit au total 8.250 poules, dont 2.000 réformées, trop âgées pour suivre le rythme de ponte d’un élevage professionnel, et qui devaient être revendues à bas prix et finir tranquillement leur vie chez des particuliers. Malgré un coût d’environ 30.000 euros, ce couple d’éleveurs annonçait vouloir réinvestir pour remplacer son cheptel et assurer ainsi la continuité de son activité, mais les choses se sont alors compliquées, aucun abattoir ne pouvant prendre en charge l’abattage de leurs poules dans la région.

Le monde paysan ébranlé

L’affaire s’est rapidement ébruitée et n’a pas manqué de faire réagir un monde paysan déjà fortement ébranlé par les abattages forcés de vaches de ces derniers mois, notamment en Savoie, et plus récemment dans l’AinLa Coordination rurale est montée au créneau pour soutenir et défendre les Chaffangeon, et Alain Pioteyry, président de la CR 42, s’est confié à BV sur le développement dramatique de cette affaire. « On impose d’abattre ces poules, sauf qu’il n’y a pas d’abattoir disponible ici, il n’y a rien », explique-t-il, « il faut donc que les éleveurs attendent, et en attendant, il faut nourrir les poules. Or c’est un coût qu’ils ne peuvent financièrement pas supporter ». Un « détail » qui pourrait donc bien empêcher ces derniers de réinvestir et les mener à la faillite.

Il faut tout de même rappeler que tout est parti d’une simple poussière contenant de la salmonelle, comme on en trouve un peu partout. Vaccinées, les poules de l’exploitation sont en bonne santé et les œufs n’ont pas été contaminés. Les Chaffangeon ont donc demandé une contre-expertise, en vain. « Les autorités ont refusé et ne veulent rien savoir », constate Alain Pioteyry. « Qu’importe pour elles que l’élevage et les œufs soient sains. Il y a de la salmonelle sur un mur, donc il n’y a pas lieu d’autoriser une contre-expertise, même aux frais de l’éleveur… Il faut tout abattre ! »

L’incompréhension gagne toute la profession. « La loi française va bien au-delà des normes européennes. On est en train de détruire nos élevages, et sans raisons valables. Cela devient catastrophique », s’insurge Alain Pioteyry, pour qui « personne ne comprend ce qui se passe. D’autant plus qu’une fois abattues, ces poules seront vendues pour terminer dans des plats préparés, et leurs œufs partiront en casserie ».

Destruction des exploitations et concurrence déloyale

Dans son communiqué, le président de la Coordination rurale 42 rappelle par ailleurs que « l’éleveur français n’a plus le droit de vendre sa production pour une poussière, mais qu’en est-il des poulets et des œufs importés de l’autre bout du monde ? Quelles détections des salmonelles sont effectuées dans ces pays ? » Ici comme sur bien d’autres sujets, nos paysans sont confrontés à des différences de législations qui font d’eux les victimes systématiques d’une concurrence déloyale. Mais à l’arrivée, conclut le communiqué, ce sont les Français qui pâtissent de ces aberrations normatives : « Que mangera-t-on demain quand on aura vidé nos campagnes des agriculteurs ? Du poulet bourré d’antibiotiques ayant traversé les océans ? Des œufs de poules élevées en cage dans des conditions indignes ? »

Étrangement, sur ces questions, nous ne recevons jamais le moindre communiqué de la part des défenseurs des animaux et les organisations et partis écologistes…

En attendant, Magalie et Maxime Chaffangeon vivent un double drame, à la fois financier et humain.

Etienne Lombard, dans BV

. Bayrou engage la responsabilité de son gouvernement : fin de partie ?


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#webtube : Jugeant la situation budgétaire de la France gravissime et urgente, Bayrou a décidé, en accord avec Emmanuel Macron, de ne pas attendre la rentrée parlementaire du 23 septembre et de convoquer le Parlement en session extraordinaire dès le 8 septembre, pour solliciter un vote de confiance de l’Assemblée.

Son discours a duré environ 40 minutes devant un parterre de ministres et de journalistes, avant la séance des questions de la presse.

Le Premier ministre n’a pas repris l’ensemble de son programme visant à réaliser 44 milliards d’économies sur 1720 milliards de dépenses budgétaires. L’heure est avant tout à la prise de conscience de la nation, les responsables politiques comme les citoyens, sur la gravité de la situation, qui va mener au chaos tel que d’autres pays l’ont connu, si rien n’est fait.

Nous sommes à un moment décisif de notre histoire, alors que les convulsions du monde sont innombrables : guerres en Ukraine et au Moyen-Orient, guerre commerciale avec les États-Unis et la Chine, crise énergétique, réchauffement climatique mettent à mal une Europe divisée qui représente un immense marché de 450 millions de consommateurs.

La France, qui sait tout faire et maîtrise toutes les technologies de très haut niveau, subit un déclassement sans précédent dans le quotidien des citoyens. L’école s’effondre, 19 % des jeunes sont au chômage alors que les entreprises et les artisans manquent de main d’oeuvre. Il est impératif de réindustrialiser.

Mais le danger immédiat, c’est le surendettement. En 20 ans, la dette a augmenté de 2000 milliards, soit 12 milliards de plus par jour.

Les crises, 2008, Gilets jaunes, Covid, guerre en Ukraine, crise énergétique, droits de douane, n’expliquent pas tout. Notre accoutumance à l’emprunt est chronique et nous entretenons une mauvaise dette qui finance les dépenses courantes au détriment des investissements productifs.

En 2025, la charge de la dette est devenue le premier budget de l’État. 60 milliards en 2024, 66 en 2025, 75 en 2026 et 107 milliards en 2029 si on poursuit sur cette pente.

Or, notre PIB augmente de 50 milliards par an, en cumulant croissance + inflation.

C’est intenable. Et si nous devenons moins solvables, les taux d’emprunt augmentent, ce qui ralentit la consommation des particuliers, donc la croissance. 

La dette excessive, c’est une perte de liberté et de souveraineté, toujours sanctionnée par les marchés. C’est ce qu’ont connu les pays passés sous contrôle du FMI. Baisse des retraites de 30 %, baisse des salaires des fonctionnaires de 15 %, etc.

Au Royaume-Uni, le gouvernement de Liz Truss a été renversé au bout de six semaines pour avoir proposé un programme de baisse massive des impôts, compensée par l’emprunt. Les marchés ont jugé l’exercice impossible.

La France n’y échappera pas si nous n’agissons pas. Il y a urgence pour baisser les dépenses et augmenter la production.

Le but est de ramener notre déficit à 3 % en 2029, au lieu de 5,4 % cette année.

Ce qui est déplorable, c’est que certains veulent transformer le débat en chaos. L’appel à bloquer le pays le 10 septembre en réclamant une grève générale est irresponsable. Mélenchon veut la révolution. « Félicitations » en passant, à Sandrine Rousseau qui crache sur les agriculteurs, qui sont un modèle de courage et de travail pour le pays.

Le pays n’a pas pris conscience du danger. Il est temps de clarifier la situation.

– oui, le surendettement est une menace gravissime

– oui, il y a urgence à agir

– oui, on peut redresser la barre en quatre ans

C’est pourquoi nous allons convoquer le Parlement en session extraordinaire dès le 8 septembre.

« J’engagerai la responsabilité de mon gouvernement et solliciterai un vote de confiance de l’Assemblée »

Si nous sommes d’accord sur l’urgence et la gravité de la situation, et seulement à ce moment-là, alors les débats pourront commencer avec les partenaires sociaux et le Parlement. S’il n’y a pas d’accord au niveau national, il sera inutile de débattre.

Gouvernement et Parlement doivent prendre leurs responsabilités.

Enfin, il va de soi que chaque mesure proposée sera débattue.

Proposition, débat, adoption. C’est la démocratie.

———————————————————————————

Personnellement, j’ai trouvé ce discours parfaitement adapté à la gravité et à l’urgence de la situation catastrophique de la France, au bord de la faillite.

Évidemment, il n’était pas question des mesures elles-mêmes, qui méritent débat.  Celui-ci sera pour plus tard si ce gouvernement n’est pas renversé.

Bayrou a voulu dissocier  son projet en deux temps.

– Y a-t-il urgence face à une situation gravissime ? Oui ou non ?

– Si oui, on continue, sinon, c’est fin de partie

Tout va donc se jouer le 8 septembre.

Les partis politiques vont-ils le débrancher en le censurant ? Le peuple va-t-il se révolter en enfilant de nouveau son gilet jaune ? C’est ce qui rend Macron fébrile.

Bayrou préfère remettre son poste en jeu, bien décidé à partir si la confiance fait défaut.

Ce que je déplore dans son programme d’économies de 44 milliards, c’est l’absence de mesures concrètes sur le coût de l’immigration et l’ampleur de la fraude sociale.

En neuf mois, il était possible d’agir sur ces deux postes éminemment ruineux. 

Depuis un an, la France paie au prix fort la décision irresponsable de Macron de dissoudre l’Assemblée. Irrité par la victoire du RN aux élections européennes, notre machiavélique Président a cru pouvoir reprendre la main en donnant une leçon au peuple français qui a sanctionné sa  politique désastreuse. Totalement ruinée, la France  est à l’arrêt.

Un grand patron familier de l’Élysée aurait demandé au président de la République : « Ça va, pas trop dures, ces journées ? ». Ce à quoi le chef de l’État aurait répondu : « Mais pas du tout ! Je prépare ça depuis des semaines, et je suis ravi. Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes. Maintenant on va voir comment ils s’en sortent. »

Mais notre fanfaron, toujours ravi de ses inepties, a perdu son pari. Il n’a plus de majorité. La France continue de s’enfoncer dans les dettes et la violence, tel un navire sans capitaine.

Macron est un président angoissé, dont la survie à l’Élysée dépend de celle de son Premier ministre à Matignon. Il sait que son quinquennat peut très bien s’achever dans une révolte dévastatrice, dont le peuple français a le secret.

Dans ce contexte peu reluisant dont il est responsable à 100 %, Macron mise sur Bayrou pour sauver les meubles en appelant les Français et les partis politiques à la raison.

Du côté de la gauche, les carottes sont cuites. Mélenchon et ses supplétifs du PS et des Verts sont décidés à renverser Bayrou. Ils ne voteront pas la confiance.

Et on apprend que le RN suit le même chemin.

Marine refuse la suppression des jours fériés comme 75 % des Français et s’oppose à toute augmentation de la fiscalité dans le pays le plus écrasé d’impôts de l’OCDE.

En revanche, elle déplore qu’aucune mesure d’économie ne s’attaque à la ruineuse immigration de masse et à la gigantesque fraude sociale. Elle a raison.

François Bayrou a ainsi annoncé une « année blanche » pour 2026, c’est-à-dire la reconduction à l’identique des dépenses publiques de 2025, dont les prestations sociales, les retraites et le barème de l’impôt sur le revenu, d’une année sur l’autre sans tenir compte de l’inflation. Seule l’armée échappe à cette mesure, ainsi que la charge de la dette qui ne dépend pas de Bercy.

Bayrou nous rappelle qu’avec 57 % de dépenses publiques pour 50 % de recettes, la France est au bord de la falaise. Ce n’est pas nouveau, mais avec Macron, la dette a dépassé les 3400 milliards et cela continue.

Mais ce bilan désastreux, les Français le connaissent et en reportent la faute sur les politiques cigale menées depuis trop longtemps. Pas question de payer l’addition pour des dirigeants irresponsables qui vivent depuis 40 ans sur le dos du contribuable, sans tenir le moindre compte des souhaits du peuple. Ce ne sont que des bonimenteurs qui ne s’occupent que de leur carrière.

Plus le peuple paie, plus tout empire. Dette, immigration, insécurité, école, santé, transports, agriculture, industrie, dans tous les domaines, c’est le grand déclassement. Où va l’argent ? Pourquoi les élus ne sont ni responsables, ni coupables ?

Le 10 septembre, Mélenchon appelle au blocage du pays et attend que les syndicats lancent un appel à la grève généralisée. Ceux-ci n’ont pas encore tranché la question, peu enclins à se soumettre aux désirs de LFI. Nous verrons.

Car la nouvelle donne, c’est le 8 septembre, Bayrou ayant sans doute voulu savonner la planche à Mélenchon, qui rêve de sa VIe République depuis des années.

En fait nous risquons une démission du gouvernement le 8 septembre et un blocage du pays le 10. Vaste programme !

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. La chanson du jour, Do You Feel Like We Do – Peter Frampton


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#webtube : Faisons simple, tout simplement l’une des plus grandes chansons rock de l’histoire. Surtout en live. Un vrai héros de la guitare. Que ça fait du bien !

#webtube : Let’s keep it simple, quite simply one of the greatest rock songs in history. Especially live. A true guitar hero. How good it feels !

. Bois de chauffage, pellets : les escrocs anticipent déjà le retour de l’automne


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#webtube : Avec le retour de l’automne dans quelques semaines, les acheteurs de bois et de granulés doivent redoubler de vigilance. Selon le magazine 60 Millions de consommateurs, de faux sites de vente prolifèrent et visent les 7 millions de foyers français qui se chauffent au bois. Certains témoignages font état de commandes passées sur eurobois-fr.com, avec la promesse d’une livraison en 72 heures, mais qui n’arriveront jamais. Même constat pour le site premium-distribution.com, qui se présentait comme une société établie, mais n’a jamais envoyé de marchandise à un acheteur lésé.

Des entreprises réelles voient même leur identité usurpée : le co-créateur du site bois-de-chauffage.net dit avoir dû porter plainte, après avoir reçu des réclamations de « clients » victimes de sites frauduleux utilisant son nom.

Des pièges en ligne de plus en plus sophistiqués

Les prix « trop beaux pour être vrais » restent l’appât privilégié des escrocs. Le syndicat professionnel Propellet conseille de comparer « au moins trois fournisseurs » avant tout achat et de se méfier des rabais supérieurs à 10 % du prix du marché, rarement réalistes. Auprès du site actu.fr en septembre 2024, son délégué général, Éric Vial, recommandait aussi de téléphoner au numéro indiqué sur le site : « S’il n’y a personne au bout du fil ou si le vendeur n’est pas capable de détailler son produit, fuyez ».

Les professionnels du secteur ont déjà signalé plus de 250 sites douteux auprès de Google, de la plateforme Signal Arnaques et de France Verif. Google se défend : « Nous n’autorisons pas les publicités trompeuses » et affirme avoir suspendu 39,2 millions de comptes d’annonceurs en 2024. Mais malgré ces mesures, certaines annonces frauduleuses parviennent encore à circuler.

Du côté des pouvoirs publics, une enquête de la DGCCRF menée en 2023-2024 a ciblé 185 entreprises du secteur : elle a donné lieu à 45 avertissements et 29 injonctions pour manque de transparence, démarchage abusif ou fausses allégations commerciales.

Pour se prémunir, quelques réflexes restent incontournables : vérifier l’adresse du site (les fautes d’orthographe et noms de domaine suspects sont fréquents), consulter les mentions légales et les CGV, contrôler l’existence de l’entreprise sur societe.com ou pappers.fr, et surtout appeler le vendeur avant de payer. Le décret du 30 mars 2022 impose en outre que la facture détaille le type de bois, la longueur des bûches, la quantité, l’état « prêt à l’emploi » et les conditions de stockage.

Enfin, mieux vaut éviter le paiement en ligne anticipé : « Très peu de commerçants acceptent le paiement en ligne… la plupart proposent de payer à la livraison », rappelle un expert cité par 60 Millions de consommateurs. En cas d’arnaque, il faut prévenir immédiatement sa banque, déposer plainte via la plateforme THESEE ou en commissariat, et faire un signalement sur SignalConso.

En Bretagne, un réseau démantelé

La Bretagne a connu un cas emblématique à la fin de l’année 2023. Un réseau béninois opérait via de faux sites proposant du bois à prix cassés, exigeant un paiement anticipé et ne livrant jamais. L’argent était ensuite blanchi par des transferts internationaux. Le procureur de Rennes, Philippe Astruc, avait alors indiqué que le site energiebois-france.com avait déjà soutiré près de 30 000 € à des particuliers, et que les sommes blanchies dépassaient 100 000 €.

Trois hommes âgés de 28 à 32 ans avaient été condamnés par le tribunal correctionnel de Rennes début 2024 : le « donneur d’ordre », Nadjiboulaye Kondoli, écopa de 30 mois de prison et de cinq ans d’interdiction de séjour ; ses complices, Ahmed Kondoli et Coffi Hounsa, furent condamnés à 18 mois de prison avec sursis assortis d’une interdiction de gérer pendant cinq ans. Une affaire qui illustre combien les arnaques au bois peuvent être lucratives, et coûteuses pour les consommateurs.

Arthur Keraudren
Breizh-info.com

. Suisse : émeute raciale après la mort d’un “jeune” qui fuyait la police en scooter


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#webtube : La Suisse se francise à toute allure. Un adolescent de 17 ans a perdu la vie dans un accident de scooter tôt dimanche à Lausanne. Poursuivi par la police, il a heurté un mur après avoir perdu la maîtrise de son véhicule. Dans la soirée, des jeunes ont commis des déprédations et ont pris les forces de l’ordre à partie non loin du lieu du drame. Mais qui peuvent bien être ces “jeunes” du Jeunistan ?

RTS :

Un adolescent de 17 ans a perdu la vie dans un accident de scooter tôt dimanche à Lausanne. Poursuivi par la police, il a heurté un mur après avoir perdu la maîtrise de son véhicule. Dans la soirée, des jeunes ont commis des déprédations et ont pris les forces de l’ordre à partie non loin du lieu du drame.

Vers 03h45, une patrouille de la police municipale de Lausanne a aperçu le scooter sur l’avenue Frédéric Recordon. A la vue du véhicule de police, le jeune a pris la fuite à vive allure, indique dimanche la police cantonale vaudoise.

A la hauteur de l’avenue William-de-Charrière-de-Sévery, circulant en sens interdit, le mineur a perdu la maîtrise de son deux-roues et terminé sa course contre le mur d’un garage.

Arrivés peu après, les agents ont rapidement pris en charge la victime pour lui prodiguer un massage cardiaque. L’équipe sanitaire est ensuite arrivée sur les lieux pour tenter de réanimer l’adolescent, sans succès.

Selon les premières investigations, le jeune Suisse de 17 ans, domicilié à Lausanne, a perdu la maîtrise de son scooter alors qu’il circulait à une vitesse excessive au passage d’un ralentisseur, dans une rue limitée à 30km/h. La voiture de police le suivait, feux bleus enclenchés, à plus d’une centaine de mètres. Le deux-roues avait été récemment volé.

Le Ministère public du canton de Vaud a été avisé et la procureure de service a ouvert une instruction pénale afin de déterminer les circonstances exactes et les causes de cet accident. Tous les témoins ont été entendus dans la journée.

Dimanche soir, des incidents ont éclaté à l’avenue de Morges, à quelques centaines de mètres du lieu où s’est produit l’accident. Une centaine de jeunes encagoulés ont endommagé un bus des TL sur lequel ils ont tagué le slogan “La police tue”. Ils ont incendié des poubelles et ont également lancé des engins pyrotechniques sur les agents déployés sur les lieux, a précisé le porte-parole de la police cantonale vaudoise Jean-Christophe Sauterel.

D’après les forces de l’ordre, les jeunes se sont rassemblés dès 21h30, probablement après avoir pris connaissance du décès du scootériste. Les pompiers sont intervenus pour éteindre les foyers. Le calme est revenu lundi vers 00h30.

Après plusieurs heures de violences, la situation s’est apaisée, a annoncé la police sur le réseau social X. “Les forces de l’ordre ont partiellement quitté les lieux”, mais elles ont maintenu une surveillance du quartier, est-il encore indiqué.

Mais qui peuvent bien être ces “jeunes” du Jeunistan ?

Un migrant afghan dépouille une statue de la Vierge Marie de ses vêtements, vole la couronne de Marie et la parade dans l’église abbatiale d’Einsiedeln, en Suisse.

Source : D.P.

. Annonce d’une session parlementaire extraordinaire : le harakiri de F. Bayrou


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#webtube : Marine Le Pen déclare que le RN votera contre la confiance au gouvernement. Le Premier ministre a annoncé, lors d’une conférence de presse organisée ce 25 août après-midi, qu’il allait engager la responsabilité de son gouvernement ecn convoquant le Parlement lors d’une session extraordinaire le 8 septembre. Tel que le prévoit la constitution en son article 49.1, à l’issue d’une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, les députés votent pour exprimer leur adhésion à la ligne proposée par le chef du gouvernement. En l’absence d’un vote majoritairement favorable, le gouvernement tombe.

L’annonce est forte. Alors que la rentrée s’annonce politiquement et socialement très rude, François Bayrou veut couper l’herbe sous le pied de la mobilisation « Bloquons tout » prévue le 10 septembre. Jean-Luc Mélenchon a joint sa voix à cet appel en appelant de ses vœux, lors de l’université d’été de son mouvement, une « grève générale ». A l’image de son ministre de l’Intérieur qui accuse le chef des insoumis de « sortir du champ républicain », François Bayrou a quasiment reproché à l’ancien sénateur de l’Essonne de promouvoir la sédition, « le désordre abat la société » a-t-il commenté en citant les propos de ce dernier : « Nous sommes des spécialistes dans l’organisation du bordel. »

Un Premier ministre au pied du mur

Le Béarnais, plus que jamais sous la menace d’une censure, à l’occasion de l’examen du budget pour 2026, prend les devants et rejoue la partition d’Henri IV, « Ralliez-vous à mon panache blanc ». L’ancien ministre de l’Éducation nationale veut une « clarification », c’est-à-dire « se recentrer sur l’essentiel : le lieu pour cela est le Parlement et non pas les désordres des affrontements de rue ». Le danger de la dette est le pivot de ses préoccupations. Avec une seule question qui vaille : « Oui ou non, il se passe quelque chose de grave pour la France qui impose que les décideurs prennent les décisions sans atermoiements. »

Face aux tensions sociales et aux débats politiques provoqués par ses annonces du 15 juillet et notamment la suppression de deux jours fériés, le Premier ministre est acculé. La situation est intenable pour celui qui joue une partition d’équilibriste, alors que l’épée de Damoclès de la censure plane sur sa tête depuis son arrivée à Matignon. Face au mécontentement qui gronde, le centriste préfère couper court aux débats des moyens pour aller directement à l’idée du constat. Avec 3.300 milliards de dette, la situation française est en « urgence vitale »« Depuis 20 ans, chaque heure qui passe, ce sont 12 millions d’euros de dette supplémentaires » qui alourdissent la facture, insiste François Bayrou.

À ce sujet — L’appel « apolitique » au blocage le 10 septembre est un mythe. Voici pourquoi

Marine Le Pen tape du poing sur la table

A part quelques hurluberlus qui pourraient prétendre que tout va bien dans le meilleur des mondes, la gravité de la situation est, semble-t-il, partagée par tous les bords politiques. Ce sont bel et bien les solutions pour y remédier qui divergent d’un parti à l’autre.

Le sort du gouvernement est entre les mains du Rassemblement national qui jusqu’ici, tout en en brandissant la possibilité, s’est refusé à une nouvelle censure après avoir fait tomber le gouvernement de Michel Barnier, il y a moins d’un an, en décembre 2024. Pourtant cette fois, Marine Le Pen ne semble plus tergiverser. « C’est justement parce qu’ils ont compris la gravité de la situation que nos compatriotes refusent les mesures du Premier ministre, aussi injustes qu’inefficaces ». La députée du Pas de Calais annonce que ses parlementaires voteront « évidemment contre la confiance au gouvernement de François Bayrou ». Sans surprise, LFI et les écologistes idem. Le sort de François Bayrou semble scellé. Pouvait-il en être autrement ? Oui, puisque jusqu’ici, le RN n’avait pas joint ses voix à La France Insoumise lors des différents examens de motion de censure laissant ainsi sa chance à l’ancien président du Modem. Mais le passage était étroit. Si étroit que cela ressemble fort à un harakiri de la part du Premier ministre qui par son annonce semble dire à Emmanuel Macron, « qu’on en finisse ».

Emmanuel Macron dans l’impasse

Si, selon toute vraisemblance, le gouvernement de François Bayrou tombe, les cartes seront entre les mains du Président de la République. Nommer un nouveau Premier ministre du bloc central qui indubitablement proposerait au pays une politique similaire à ses deux prédécesseurs ? Un Premier ministre issu des oppositions, qui ne disposerait d’aucune majorité ? Une dissolution ? « Seule la dissolution permettra désormais aux Français de choisir leur destin, celui du redressement avec le Rassemblement national », a indiqué Marine Le Pen. Mais François Bayrou a indiqué lui-même lors de sa conférence de presse qu’Emmanuel Macron constatait que « la dissolution ne clarifie pas les choses ». Il reste une dernière hypothèse, face au profond blocage politique que traverse la France, la démission du Président de la République.

La rentrée politique de septembre annonce des secousses de haute intensité. Le ciel s’assombrit sur un été agonisant.

Yves-Marie Sévillia, dans BV

. La prochaine CRISE FINANCIÈRE arrive…à quel point sera t-elle DÉVASTATRICE ?


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#webtube :Notre système financier dérégulé, vulnérable, et évoluant dans un monde en crise, finira par s’effondrer. Mais quelle sera l’ampleur des dégâts ? Pour en parler, Olivier Berruyer reçoit Thierry Philipponnat. Économiste spécialisé en finance, avec plus de vingt ans d’expérience dans le secteur, il a cofondé et dirigé Finance Watch, une organisation spécialisée sur la régulation financière. Par le passé, il a été président du FIR (Forum pour l’Investissement Responsable), et il a siégé 10 ans à l’Autorité des marchés financiers (AMF), qu’il a quitté en 2022, dénonçant un manque d’indépendance. Sa ligne directrice tout au long de sa carrière est claire : mettre la finance au service de la société.