. Allemagne : La démocratie interdite — un candidat de l’AfD muselé avant les élections


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#webtube : Le tribunal administratif de Ludwigshafen a récemment confirmé l’interdiction de candidature de Joachim Paul, député régional de l’AfD en Rhénanie-Palatinat. Cette décision, qui pourrait sembler ponctuelle, s’inscrit en réalité dans un schéma beaucoup plus inquiétant : l’État allemand utilise la justice et ses institutions pour neutraliser ses opposants politiques. A chaque recul démocratique, nous croyons qu’il est unique et définitif. Pourtant, il n’est ni le premier ni le dernier. Partout en Europe, la démocratie régresse, non à cause de l’extrême droite, mais des élites libérales, démocrates et humanistes. Elles prônent des valeurs qu’elles n’appliquent jamais, surtout envers leurs adversaires. Le motif invoqué, des « doutes » quant à sa loyauté constitutionnelle, repose sur le rapport des services de protection de la Constitution, organisation soumises aux directives gouvernementales. Un rapport administratif devient ainsi une arme pour museler un député légitimement élu.

Lire cet article à ce sujet : https://www.freilich-magazin.com/politik/demokratie-unter-beobachtung-wie-rechtsextremismus-hergestellt-wird

C’est un précédent dangereux : presque tous les candidats de l’opposition pourraient être exclus de la même manière avant les élections, limitant la capacité du parti à mener une campagne, gaspillant des ressources et affaiblissant son organisation interne. Cette pratique rappelle les mécanismes des régimes autoritaires : neutraliser méthodiquement les figures politiques crédibles pour ne laisser que des candidats dociles et manipulables. Mais ce qui se passe à Ludwigshafen n’est pas un cas isolé. Partout en Europe, la démocratie est sous pression, et les forces établies semblent utiliser des moyens administratifs pour contrôler l’opposition. En Roumanie, l’annulation du premier tour de l’élection présidentielle par la Cour constitutionnelle, où le nationaliste Calin Georgescu est arrivé en tête avec près de 23 % des voix, illustre clairement ce recul démocratique. L’Allemagne n’est donc pas une exception : une tendance européenne se dessine, où l’opposition crédible se voit systématiquement affaiblie par des manigances admnistratives et politiciennes.

Joachim Paul n’est pas seulement un député régional : il représente un courant politique structuré, capable de mobiliser des électeurs et de porter une opposition réelle au gouvernement. En l’excluant de la course électorale, l’État neutralise une partie du débat démocratique. Chaque exclusion crée également un terrain favorable aux opposants internes au sein du parti, accentuant les rivalités et fragilisant les structures de l’AfD. L’enjeu dépasse Ludwigshafen : il s’agit de défendre le droit fondamental des citoyens à élire librement leurs représentants.

Pour l’AfD, ce moment est important. Chaque étape du combat juridique doit être préparée avec la conscience qu’il s’agit d’une bataille symbolique pour la démocratie, qui dépasse largement le simple cadre municipal. Les citoyens doivent comprendre que l’élimination d’un leader sur la base de rapports administratifs ou de doutes subjectifs ne concerne pas un parti isolé, mais le droit de toute opposition à exister et à représenter les électeurs.

L’affaire Ludwigshafen, combinée aux tendances observées en Europe, montre que la démocratie peut être attaquée de l’intérieur, par des institutions censées la protéger. Le combat de Joachim Paul est celui de tous ceux qui refusent que l’État décide arbitrairement qui peut représenter les citoyens et qui ne peut pas.

L’AfD et ses partisans se tiennent à un carrefour. Le soutien, la mobilisation de l’opinion publique et une stratégie juridique rigoureuse sont essentiels pour transformer cette attaque arbitraire en victoire. Si Ludwigshafen est perdue, le précédent affaiblira l’opposition partout en Allemagne et servira d’exemple pour d’autres pays européens. Mais si Joachim Paul et son parti résistent, cette bataille peut devenir un symbole de résilience, un avertissement clair : la démocratie ne se laisse pas museler par l’État ni par des institutions prétendument neutres.

Chaque citoyen attentif doit comprendre l’enjeu. La neutralisation de leaders politiques crédibles à travers l’Europe illustre une tentative coordonnée de réduire l’opposition politique, de contrôler les élections et de limiter la liberté des citoyens.

Matisse Royer
[cc] Breizh-info.com

. Saint-Raphaël : un monument en hommage aux victimes du communisme déclenche l’ire de la gauche placée le nez dans son Histoire sanguinaire


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#webtube : Ce 23 août 2025, la ville de Saint-Raphaël (Var) inaugurera un monument inédit en France : une stèle dédiée aux victimes du communisme. L’initiative, portée par le maire Frédéric Masquelier (Les Républicains), suscite déjà une levée de boucliers de la part du Parti communiste français (PCF) et de ses alliés politiques.

Briser un tabou mémoriel

Dans le parc Beaurivage, la stèle conçue par le sculpteur Nicola Rosini Di Santi représente un homme tentant de briser deux murs, en référence à la chute du Mur de Berlin. Une stèle toutefois très abstraite et très laide, il faut toutefois le reconnaitre, alors que tant d’artistes ne demandent aujourd’hui qu’à réaliser de vraies oeuvres d’art (difficile ensuite d’aller critiquer une pissotière renversée…). Financée à hauteur de 28 000 euros, elle sera inaugurée lors de la Journée européenne de commémoration des victimes des régimes totalitaires.

Pour Frédéric Masquelier, il s’agit de combler un vide dans l’espace public français : « Nous rendons hommage aux dizaines de millions de victimes du communisme dans le monde. C’est un acte de vérité historique et de fidélité à la liberté », a-t-il déclaré, rappelant que de nombreux pays d’Europe centrale et orientale ont déjà honoré leur mémoire depuis la fin de l’URSS.

Le PCF vent debout

La section varoise du PCF a réagi avec virulence, qualifiant l’initiative « d’ignoble et pathétique », et a même demandé au préfet d’interdire la cérémonie. Selon ses responsables, les communistes français n’ont pas à « se repentir », arguant que les seules victimes du communisme en France auraient été « les nazis et leurs collaborateurs ».

Une déclaration jugée insultante par certains observateurs, alors que des milliers de soldats français faits prisonniers après la défaite de Diên Biên Phu furent envoyés dans des camps sous administration communiste.

Le PCF accuse par ailleurs le maire de vouloir « flatter l’électorat du Rassemblement National », arrivé en tête dans la commune lors des dernières élections.

Plusieurs personnalités participeront à la cérémonie, dont les historiens Virginie Girod, Pierre Rigoulot, François Kersaudy ainsi que le journaliste Vincent Hervouët. Une table ronde suivra l’inauguration pour évoquer les crimes des régimes marxistes-léninistes, du Goulag soviétique aux camps de rééducation khmers rouges.

En parallèle, le PCF, La France Insoumise, ainsi que des sections locales du PS et des écologistes ont appelé à manifester devant l’hôtel de ville pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une « falsification de l’Histoire ».

Le poids d’une mémoire sélective

En France, les crimes du nazisme ont été largement intégrés à la mémoire collective, mais ceux du communisme demeurent un angle mort. Le PCF, fort de son rôle tardif mais réel dans la Résistance, n’a jamais renié son nom ni pleinement assumé son soutien passé au stalinisme. En 1940 encore, son journal L’Humanité négociait sa reparution sous censure allemande, au lendemain du pacte germano-soviétique.

Pour Frédéric Masquelier, la polémique révèle un malaise persistant : « Chaque fois que les communistes ont pris le pouvoir, cela s’est traduit par la dictature. Refuser de regarder cette réalité en face, c’est prolonger le mensonge. »

Saint-Raphaël devient ainsi la première commune de l’Hexagone à inscrire dans son paysage public un hommage explicite aux 100 millions de morts du communisme, selon le Livre noir publié il y a un quart de siècle. Dans une région où le RN progresse, l’initiative prend une dimension politique, mais elle met surtout en lumière une question mémorielle longtemps occultée en France : pourquoi les victimes du communisme n’ont-elles jamais eu droit à leur monument, comme celles du nazisme ? Sans doute faut-il regarder du côté de qui contrôle une partie de la mémoire historique et du monde de la culture depuis la fin de la seconde guerre mondiale en France…


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. La rengaine d’une France, pays d’immigration depuis toujours


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#webtube : À croire l’extrême gauche, l’accueil des étrangers serait la seule tradition française qui mériterait d’être conservée. L’extrême gauche dans ses basses œuvres. Mercredi 20 août, le groupe des « Jeunes Insoumis·es » a remis une pièce dans sa machine de propagande immigrationniste. « Un tiers de la population [vivant en France] n’existerait simplement pas s’il n’y avait pas l’immigration !, a proclamé Imane El Hamzaoui, militante LFI en charge du « pôle Jeunesse et batailles antifascistes », dans une vidéo relayée sur X. Comment est-ce qu’on peut définir une société si on l’ampute du tiers de ses membres ? Ce n’est pas possible et c’est ça, la nouvelle France ! » Maintenant qu’il devient difficile de contester la réalité du Grand Remplacement – avéré par Jean-Luc Mélenchon lui-même -, la stratégie semble être de le présenter comme inéluctable et bienfaisant. Un « constat inébranlable » dont la jeune femme se réjouit : « Voilà la réalité : la France est un pays d’immigration ! »

À ce sujet — [ÉDITO] À Toulouse, Mélenchon valide et soutient le Grand Remplacement !

Ce raccourci est cependant largement répandu. « La France est le plus ancien pays d’immigration en Europe, prétend également le très militant Musée de l’histoire de l’immigrationDès la seconde moitié du XIXe siècle, une immigration de masse est venue combler les pénuries de main-d’œuvre. »

Ce point historique est exact : d’abord italienne ou polonaise, l’immigration s’est diversifiée, avant de s’emballer dans la seconde moitié du XXe siècle avec l’arrivée de populations africaines. Mais il n’en reste pas moins que la France n’est pas née en 1950. Elle a 2.000 ans d’Histoire. 2.000 ans au cours desquels la population française est restée globalement très homogène. Une population majoritairement paysanne, enracinée dans ses provinces et ses pays. « Ce ne sont pas les agitations, les brassages, les migrations d’hommes qui caractérisent l’ancienne France, mais bien la sédentarité », indique l’historien Pierre Goubert, dans L’Ancien Régime. Tome I : La Société (Armand Colin, 1969). Les flux migratoires subis depuis un demi-siècle ne suffisent donc pas à faire de la France un « pays d’immigration ».

Une manipulation grossière

Dans un entretien accordé au Figaro Magazine en août 2023, le président de la République relayait la même vision biaisée de notre Histoire en déclarant : « Nous avons toujours été un pays d’immigration. » Cette contre-vérité fait écho à une idée très répandue, à gauche, selon laquelle la France et son peuple auraient été largement constitués par les installations successives de populations étrangères sur le territoire national. Et, donc, au prétexte de l’ancienneté de ces flux, notre pays est donc sommé de continuer à accueillir toujours plus d’étrangers. Il en irait de notre « devoir moral », pour reprendre les mots du pape François, mais aussi d’un soi-disant respect de nos traditions. Car comme le dit Imane El Hamzaoui, ce sont ceux qui s’opposent à l’immigration de masse qui trahiraient l’esprit français. « C’est eux qui travestissent l’Histoire de France, c’est eux qui ne s’inscrivent pas dans la continuité des traditions françaises, c’est eux qui dévoient les principes de l’égalité républicaine », déclarait-elle, mercredi, ciblant « l’extrême droite ».

Voilà bien le seul domaine où la gauche en appelle au respect de nos « traditions ». Il faut croire que tout de notre passé ne serait donc pas bon à jeter… Quid de la tradition française de manger de la charcuterie, d’aller à la messe le dimanche, de ne pas voiler les femmes ? Est-il également permis de demander le respect de ces coutumes au nom de la « continuité » ?

Jean Kast, dans BV

. Droits de douane américains : le vin français sacrifié


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#webtube : Le vin ne fait pas partie du nouvel accord commercial UE/États-Unis et sera taxé à 15%. Ce jeudi 21 août, une conférence de presse avait lieu pour présenter les détails de l’accord commercial conclu entre l’Union européenne et les États-Unis, le 27 juillet, en Ecosse. Maroš Šefčovič, commissaire européen au Commerce et à la Sécurité économique, a annoncé que malgré d’âpres négociations, l’Union européenne « n’a pas réussi » à obtenir d’exemption de droits de douane pour le vin qui sera taxé à 15 % à son entrée en Amérique. Cette taxe sera identique à la plupart des produits européens exportés outre-Atlantique comme les voitures, les produits pharmaceutiques, le bois.

Un coup très rude pour notre secteur viticole pour qui le marché américain représente quatre milliards d’euros de bouteilles vers les États-Unis, soit un quart de ses exportations totales.

La France n’a que ses yeux pour pleurer

Le ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a dénoncé un accord « déséquilibré » qui « porte atteinte aux intérêts français et européens en matière agricole »« Je déplore le résultat de la négociation entre l’UE et les États-Unis, a-t-elle écrit, sur Xje regrette particulièrement l’absence d’exemption pour les vins et spiritueux, alors même que la France et d’autres pays avaient souligné l’importance prioritaire de ces produits. »

L’agriculture française, dernière roue du carrosse, fait les frais des lamentables négociations d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Il y a un mois, Marc Baudriller revenait, pour Boulevard Voltaire, sur cet accord qui annonçait un matraquage en bonne et due forme.

Les chiffres révèlent l’ampleur du déséquilibre. L’Europe s’engage sur des montants colossaux : 750 milliards de dollars (645 milliards d’euros) d’achats énergétiques américains (gaz naturel liquéfié, pétrole, combustibles nucléaires), d’ici 2028, et 600 milliards d’investissements européens dans les secteurs stratégiques aux États-Unis sur la même période. Pour sauver son industrie automobile – en perte de 30 millions d’euros par mois depuis que Trump a fixé, depuis le mois d’avril, les droits de douane à 25 % –, Bruxelles s’aplatit devant les exigences de Washington.

À ce sujet — Droits de douane : Trump s’apprête à matraquer l’Europe de von der Leyen

La liste des exemptions révèle quatre secteurs où les États-Unis trouvent leur avantage : les « ressources naturelles indisponibles » (notamment le liège), l’aéronautique civile, les médicaments génériques et les précurseurs chimiques.

En revanche le refus américain d’exempter le domaine des vins et spiritueux, emblématique du savoir-faire français et de plusieurs de nos amis européens (Italie, Irlande, Belgique), ressemble, selon une expression pertinente de notre confrère du Point, à « une gifle civilisationnelle ».

Le poids plume français

Du côté du Rassemblement national, l’eurodéputé Philippe Olivier n’accepte pas la réaction du ministre de l’Agriculture, à qui il a répondu, sur X : « Un politique digne de ce nom n’est pas là pour “déplorer” mais pour décider, pas pour pleurnicher mais pour agir. »

L’ancien député RN de la Gironde Grégoire de Fournas, lui-même viticulteur, fustige un accord catastrophique, pour la France : « Le principal était de sauver les bagnoles allemandes. Les agriculteurs français peuvent crever. »

Au début du mois d’août, Laurent Saint-Martin, ministre du Commerce extérieur, espérait encore « arracher des exemptions supplémentaires ». Ce 21 août, après la parution de l’accord commercial, il s’est exprimé, sur X : « La défense de nos secteurs à l’export reste notre priorité. L’accord laisse ouverte la possibilité d’exemptions additionnelles, nous y travaillerons. L’histoire n’est pas finie. » Annie Genevard, elle aussi, ne se résigne pas : « La situation ne peut en rester là. Ce point n’est d’ailleurs pas clos et je demande instamment aux négociateurs européens qu’ils en fassent une priorité des prochains échanges qu’ils auront avec les autorités américaines, dans les semaines et les mois qui viennent. »

À la lumière des « succès » obtenus lors des négociations qui ont conduit à l’accord tel qu’il est présenté aujourd’hui, on constate l’impuissance des ministres français à se faire entendre et à peser dans les débats. Tout laisse à craindre une nouvelle capitulation de l’Union européenne dont la France fera, une nouvelle fois, les frais.

. La chanson du jour, Creedence Clearwater Revival – I Heard It Through The Grapevine


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#webtube : C’est net et précis. Aucun artifice, un rock sans concession. C’est parfait aussi bien au niveau du chant qu’au niveau des instruments. Le talent est là et on ne le cache pas. Un standard du rock qui ne veillira jamais !

#webtube : It’s clean and precise. No gimmicks, uncompromising rock. It’s perfect both in terms of the vocals and the instruments. The talent is there and we don’t hide it. A rock standard that will never age!

. Monsieur le Maire d’Aurillac, vous êtes responsable du chaos survenu dans votre ville !


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#webtube : Aurillac, commune du Cantal qui, autrefois, évoquait l’Auvergne profonde, avec ses mystères et ses paysages époustouflants modelés par une force géologique inouïe, a donc été le terrain de jeu des fanatiques ultragauchistes amoureux de la haine, à commencer par celle de soi. C’est donc dans cette ville, porte d’entrée des monts du Cantal, et où l’on constate souvent des records de froid, que des hordes crasseuses habillées en noir ont mis littéralement le feu.

Les événements se sont déroulés à l’occasion du Festival international de théâtre de rue, dans la nuit du 20 août dernier, date anniversaire du saccage de l’église Saint-Joseph, dans le 11e arrondissement de Paris, par des anarchistes, c’est-à-dire les dignes ancêtres des antifas et autres fanatiques rouge sang qui ont transformé Aurillac en enfer. « 38 ans que je le connais ce festival, j’ai jamais vu un débordement comme ça », a confié un cafetier. Mais il y a 38 ans, c’était un autre monde, monsieur. Aujourd’hui, c’est le règne du chaos, orchestré en sous-main par de sombres volontés qui veulent en finir avec le monde d’hier pour lui substituer un nouvel ordre apatride.

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/jamais-vu-un-debordement-comme-ca-raconte-ce-commercant-au-coeur-des-affrontements-en-marge-du-festival-d-aurillac-2068017

Les violences survenues à Aurillac étaient donc à l’image de celles que la France connaît désormais depuis plusieurs années, entre les hordes diversitaires et celles de l’ultragauche, marchant main dans la main pour détruire notre pays. « Anti France », a d’ailleurs tagué un émeutier à Aurillac. Un autre a hurlé : « Je veux casser la France ! » Tout un symbole !

https://www.europe1.fr/emissions/L-interview-de-7h40/festival-daurillac-je-veux-casser-la-france-la-reponse-dun-emeutier-a-pierre-mathonier-769749

Tout ça parce qu’un individu avait été appréhendé par les forces de l’ordre alors qu’il était en train de taguer la devanture d’une banque. C’est à ce moment que ses petits camarades de destruction sont entrés en action, eux qui cherchaient un prétexte et l’ont ainsi trouvé. Car ces hordes étaient préparées et elles ont pu pénétrer dans le périmètre du festival sans fouille, ou alors une fouille très sommaire. Nous sommes loin des Gilets jaunes de la première heure à qui on demandait parfois de baisser leur pantalon pour vérification. Ces mêmes Gilets jaunes aux yeux crevés, tandis qu’aucun membre des Black Blocs ayant ravagé Aurillac n’a subi de blessures. Il ne faudrait pas abîmer ces enfants de bourgeois qui seront les maîtres de demain, c’est certain !

La rue étant à eux, selon leurs affirmations récurrentes, un Festival international de théâtre de rue ne pouvait qu’être envahi par ces ultragauchistes, et il est étonnant que la sécurité n’ait pas été pensée dans ce sens. Déjà en 2023 – sans parler des années précédentes où il posait déjà problème –, lors de ce même festival, des heurts violents s’étaient déroulés, rien de comparable toutefois avec la nuit du 20 août. Qu’il est loin le temps où le jeune Jean-Baptiste Poquelin allait voir les spectacles de rue de son époque, sur le Pont-Neuf à Paris, et qui inspirèrent le futur Molière. La seule inspiration aujourd’hui, c’est le feu. Un feu financé à hauteur de quelques millions d’euros d’argent public au passage, car ce festival est politiquement très suspect, qui attire la horde ultragauchiste comme le sucre attire les guêpes. Un festival qui apporte son soutien très actif à la Palestine, ce qui le situe idéologiquement :

https://ripostelaique.com/festival-daurillac-milo-rau-militant-suisse-pro-palestinien-un-choix-plus-politique-quartistique.html

Aussi, au lendemain du chaos, les protestations du maire socialiste d’Aurillac, Pierre Mathonier, sont-elles tragi-comiques : « On ne peut pas laisser ces black blocs aux discours anarchistes casser notre ville et notre festival. » Mais mon brave monsieur, c’est vous et vos amis qui avez créé ces monstres, tout comme le docteur Frankenstein avec sa créature qui lui a échappé. Vous pleurez en réalité sur les conséquences de vos actes, vous et vos semblables qui n’avez eu de cesse de promouvoir le fanatisme ultragauchiste, le choyant et le subventionnant, tandis que trois malheureuses représentations de Murmures de la Cité vous font tous hurler de rage, et au cours desquelles il n’y a eu aucun débordement. Autre public, autre éducation.

Alors, oui, par votre idéologie – en rappelant que toute la logistique de ce festival est assurée par la mairie que vous dirigez –, vous êtes responsable de ce qui s’est produit dans votre ville, Monsieur le Maire de gauche d’Aurillac. Non monsieur, on ne peut pas « vivre ensemble » avec tout le monde, contrairement à ce que vous croyez, et vous en avez eu la preuve ce 20 août.

Les policiers blessés, les dizaines de milliers d’euros de dégâts, la réputation déplorable de la ville d’Aurillac après un tel coup de force, et qui va peut-être se faire ressentir l’année prochaine avec une baisse de fréquentation estivale, tout cela c’est l’œuvre de la gauche, qui sévit depuis trop longtemps dans l’Éducation et la Culture, et génère des abominations dévastatrices dont on vient encore d’avoir un exemple criant.

Trois cents fanatiques d’ultragauche ont donc réussi en toute impunité – car on ne nous fera jamais croire qu’on ne pouvait pas les neutraliser en amont – à mettre en scène leur spectacle de rue favori : le chaos.

Aussi, le seul conseil à donner aux commerçants et habitants agressés par ces hordes, c’est de se défendre la prochaine fois, et pas seulement à Aurillac : partout où l’ultragauche et la diversité veulent nous détruire, nous devons leur opposer la force, puisque de force publique il n’est point.

Pauvre Cantal, qui n’a plus rien à voir avec les souvenirs de Pierre Besson se remémorant un pâtre avec qui il partagea un temps le labeur avant de devenir instituteur : « Je crois l’entendre encore me raconter, à la lueur incertaine du foyer, sa vie rude et primitive. Toute la montagne vivait en lui, semblait parler dans son rauque patois, dans sa voix mâle et forte, dans ses gestes expressifs » (Pierre Besson, Un Pâtre du Cantal).

Cyrano, Riposte Laïque

. La politique de Macron est-elle dictée par la rue arabe ?


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#webtube : L’actualité ne cesse de nous prouver que le cancer antisémite se propage à grande vitesse en France et en Europe. Il n’est plus possible pour les Juifs de France de vivre en sécurité, ou tout simplement de vivre sans subir des insultes, des menaces et des discriminations, dignes des pires dictatures qui persécutent leurs minorités.

Ici, c’est un gérant de parc de loisirs qui refuse d’accueillir 150 mineurs israéliens en vacances, « pour convenances personnelles ».

Là, on diffuse des vidéos montrant des familles juives dans un parc d’attractions, en les agrémentant de slogans antisémites qui n’ont rien à envier au nazisme.

Être juif en France en 2025, c’est porter sur son dos le poids écrasant du conflit israélo-palestinien, totalement instrumentalisé par la rue musulmane et une bonne partie de la gauche. Il est évident que Macron n’est pas étranger à cette aggravation de l’antisémitisme, qui avait pratiquement disparu dans notre pays, pour finalement renaître avec l’immigration de masse de populations arabo-musulmanes.

En 1960, les communautés juive et arabe étaient d’un poids équivalent, environ 500 à 600 000 personnes. Aujourd’hui, notre pays compte plus de dix musulmans pour un juif dans sa population.

On peut se demander pourquoi le CRIF a pu laisser la situation se dégrader à ce point. Sans doute a-t-il été aveuglé par son combat permanent contre le FN de JMLP depuis 40 ans. Car défendre l’immigration par peur d’être accusé de marcher sur les platebandes du FN, durant des décennies, cela mène là où nous en sommes : un antisémitisme musulman omniprésent, que l’État se montre incapable de combattre.

Toute occasion est bonne pour les ennemis d’Israël, qu’ils soient musulmans ou farouches défenseurs de la cause palestinienne, pour crier « Free Palestine » ou pour planter un drapeau palestinien sur un toit, en distillant la haine des Juifs.

La France est encore le pays qui accueille la deuxième plus importante communauté juive après celle des États-Unis. Mais pour combien de temps ?

Chassés du 9-3 depuis plus de vingt ans, dans une indifférence aussi odieuse que criminelle de la part de l’État, les familles juives voient leur quotidien se dégrader de jour en jour, la France ne leur offrant plus aucun havre de paix et de sécurité.

Dans une lettre ouverte à l’ambassadeur de France en Israël, lequel justifie la reconnaissance d’un État palestinien souhaitée par Macron, le diplomate israélien Freddy Eytam écrit :

Vous évoquez « l’ampleur de la tragédie à Gaza et l’urgence de mettre fin à la crise humanitaire à Gaza. Une situation qui alimente le terrorisme et l’antisémitisme dans le monde entier. »

« Nous sommes convaincus du contraire : c’est la reconnaissance de l’État palestinien qui renforce les islamistes et provoque des vagues de haine contre les communautés juives. »

Freddy Eytam a raison. Reconnaître un État palestinien virtuel, sans frontières ni gouvernement, alors que la guerre à Gaza se poursuit et que des otages israéliens sont toujours captifs, est totalement irresponsable et ne fait qu’attiser les braises antisémites.

Car à qui confier cet État palestinien ?

Au Hamas, entité terroriste qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 en jetant les combattants du Fatah du haut des toits et en chassant Mahmoud Abbas vers la Cisjordanie ?

À l’Autorité palestinienne, dont la Charte de 1968 est un clone de celle du Hamas, qui prévoit de chasser Israël de la Palestine ? La Charte de l’AP, ce sont 33 articles sur la libération de la Palestine par la force. Et c’est la négation de l’histoire du peuple juif, présent en Terre sainte depuis 3000 ans.

Avant de reconnaître un État palestinien, il serait bon que Macron comprenne que cet État ne verra jamais le jour aussi longtemps que 28 États musulmans persisteront à ne pas reconnaître l’État hébreu. Sans parler des multiples organisations islamistes qui veulent rayer Israël de la carte.

Mais voici la Charte de cette Autorité palestinienne qu’on dit modérée !

https://www.axl.cefan.ulaval.ca/asie/palestine-charte1968.htm#:~:text=Le%20peuple%20arabe%20palestinien%20revendique,en%20tutelle%20et%20de%20satellisation.&text=Le%20peuple%20palestinien%20d%C3%A9tient%20le,et%20de%20recouvrer%20sa%20patrie.

Article 1

La Palestine est la patrie du peuple arabe palestinien : elle constitue une partie inséparable de la patrie arabe, et le peuple palestinien fait partie intégrante de la nation arabe.

Article 2

La Palestine, dans les frontières du mandat britannique, constitue une unité territoriale indivisible.

Article 3

Le peuple arabe palestinien détient le droit légal sur sa patrie et déterminera son destin après avoir réussi à libérer son pays en accord avec ses vœux, de son propre gré et selon sa seule volonté.

Article 4

L’identité palestinienne constitue une caractéristique authentique, essentielle et intrinsèque : elle est transmise des parents aux enfants. L’occupation sioniste et la dispersion du peuple arabe palestinien, par suite des malheurs qui l’ont frappé, ne lui font pas perdre son identité palestinienne, ni son appartenance à la communauté palestinienne, ni ne peuvent les effacer.

Article 9

La lutte armée est la seule voie menant à la libération de la Palestine. Il s’agit donc d’une stratégie d’ensemble et non d’une simple phase tactique. Le peuple arabe palestinien affirme sa détermination absolue et sa ferme résolution de poursuivre la lutte armée et de préparer une révolution populaire afin de libérer son pays et d’y revenir. Il affirme également son droit à avoir une vie normale en Palestine, ainsi que son droit à l’autodétermination et à la souveraineté sur ce pays.

Article 11

Les Palestiniens auront trois mots d’ordre : l’unité nationale, la mobilisation nationale et la libération.

Article 13

L’unité arabe et la libération de la Palestine sont deux objectifs complémentaires ; la réalisation de l’un facilite celle de l’autre. Ainsi, l’unité arabe mène-t-elle à la libération de la Palestine, et la libération de la Palestine à l’unité arabe. Les actions visant à réalisation de chacun de ces deux objectifs vont de pair.

Article 15

La libération de la Palestine est, du point de vue arabe, un devoir national ayant pour objet de repousser l’agression sioniste et impérialiste contre la patrie arabe et visant à éliminer le sionisme de la Palestine. La responsabilité entière incombe à cet égard à la nation arabe; peuples et gouvernements – avec à l’avant-garde le peuple arabe de Palestine. Il s’ensuit que la nation arabe doit mobiliser tout son potentiel militaire, humain, moral et spirituel afin de participer activement avec le peuple palestinien à la libération de la Palestine. Elle doit, notamment dans la phase de la révolution armée palestinienne, offrir et fournir au peuple palestinien toute l’aide et tout le soutien matériel et humain possibles et mettre à sa disposition les moyens et les facilités qui lui permettront de continuer à tenir son rôle de premier plan dans la révolution armée, jusqu’à la libération de la patrie.

Article 18

La libération de la Palestine d’un point de vue international, est une action défensive rendue nécessaire par les besoins de l’autodéfense. C’est pourquoi le peuple palestinien, naturellement ouvert à l’amitié de tous les peuples, compte sur l’appui de tous les États épris de liberté, de justice et de paix afin que ses droits légitimes soient restaurés en Palestine, que la paix et la sécurité y soient rétablies et qu’il puisse exercer sa souveraineté nationale et sa liberté.

Article 19

Le partage de la Palestine en 1947 et l’établissement de l’État d’Israël sont entièrement illégaux, quel que soit le temps écoulé depuis lors, parce qu’ils sont contraires à la volonté du peuple palestinien et à son droit naturel sur sa patrie et en contradiction avec les principes contenus dans la charte des Nations Unies, particulièrement en ce qui concerne le droit à l’autodétermination.

Article 20 :

La déclaration Balfour, le mandat sur la Palestine et tout ce qui en découle sont nuls et non avenus. Les prétentions fondées sur les liens historiques et religieux des Juifs avec la Palestine sont incompatibles avec les faits historiques et avec une juste conception des éléments constitutifs d’un État. Le judaïsme, étant une religion, ne saurait constituer une nationalité indépendante. De même, les Juifs ne forment pas une nation unique dotée d’une identité propre, mais ils sont citoyens des États auxquels ils appartiennent.

Article 21

S’exprimant par révolution armée palestinienne, le peuple arabe palestinien rejette toute solution de remplacement à la libération intégrale de la Palestine.

Voilà qui a le mérite d’être clair. Pour le Fatah que l’Occident juge « modéré » et donc très fréquentable, libérer la Palestine, ce n’est pas la partager avec Israël, c’est chasser les Juifs de leur terre historique. Chacun sait que la politique étrangère de Macron est en partie guidée par la rue arabe, de plus en plus présente, mais si cette politique de soumission doit se traduire par la disparition de la communauté juive de France, ce sera une tache indélébile dans l’histoire de notre nation. Il serait grand temps que Macron comprenne qu’il est urgent de pacifier notre pays qui glisse inexorablement vers le chaos, au lieu de s’investir dans des conflits qui ne sont pas les nôtres ou de faire de l’ingérence dans la politique de certains pays souverains.

C’est la France qu’il faut protéger de la menace intérieure, pas l’Ukraine qui a refusé les accords de paix d’Istanbul en 2022.

Si la communauté juive de France fuit notre pays comme elle a quitté le 9-3, ce sera la fin de la patrie des Droits de l’homme et de ses valeurs humanistes, dont nos élites se gargarisent à longueur de temps. Des valeurs que nos politiques revendiquent haut et fort mais sans avoir le courage de les défendre. C’est une France libanisée que Macron nous léguera en partant et certainement pas la start-up nation ayant dix ans d’avance qu’il prétend bâtir.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Macron veut-il la guerre pour s’accrocher au pouvoir, comme Zelensky ?


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#webtube : Sous couvert de défendre la paix, Macron attise les braises de la guerre et distille la peur. On se demande parfois s’il a toute sa tête, quand il sort des âneries comme ci-dessus.

Qu’il est loin ce jour de 2017 quand Macron, à peine élu, invitait le Tsar à Versailles. Puis, en accueillant Trump au 14 juillet suivant, Macron engrangeait les bons points en politique étrangère. Mais tout cela ne fut qu’un mirage vite dissipé.

Macron veut-il conserver le pouvoir ? On se le demande, tant son acharnement à combattre la Russie aux côtés du régime mafieux et corrompu de Kiev devient suspect. On connait le machiavélisme de l’artiste.

Une menace de guerre avec la Russie lui permettrait de s’attribuer les pleins pouvoirs avec le soutien du Conseil constitutionnel, conformément à l’article 16 de la Constitution.

« Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacés d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des Présidents des Assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel. Il en informe la Nation par un message… »

Pourquoi cette posture éminemment belliqueuse dans une guerre qui n’est pas la nôtre, alors que nous sommes ruinés et que notre armée a été désossée au profit de Kiev ? Pourquoi vouloir reprendre l’écrasant fardeau ukrainien, dont Trump veut se débarrasser au plus vite ? Pourquoi mener cette guerre contre l’avis du peuple français, qui ne veut plus soutenir l’Ukraine ? Où sont donc les intérêts de la France dans cette aventure qui peut tourner au tragique ?

Autant de questions qui sèment le doute quant aux véritables intentions de Macron, désespéré à l’idée de quitter le pouvoir en 2027, loin de la lumière des projecteurs.

À ce jour, Poutine n’a pas changé ses objectifs de guerre, entre autres :

– la démilitarisation de l’Ukraine

– le refus maintes fois répété de voir des soldats de l’Otan sur le sol ukrainien

Deux impératifs que Macron, ivre de sa russophobie aggravée, balaie du revers de la main. La coalition des volontaires, une folie visant à envoyer des troupes européennes en Ukraine, semble revenir d’actualité suite au sommet en Alaska qui a suscité des espoirs de paix.

Non seulement l’Europe entend doter l’Ukraine d’une armée robuste, selon la formule de Macron, mais elle veut y déployer un contingent avec tout son équipement pour répondre à toute attaque russe. Autrement dit, il s’agit de se positionner pour faire la guerre.

Une guerre que Macron mène tout seul, sans l’aval du Parlement, sans le soutien du peuple et contre l’avis de nombreux chefs militaires, conscients de l’état de délabrement de notre armée.

Un sondage Odoxa montre que le peuple est opposé à notre engagement

« 78 % des Français restent opposés à une implication directe dans le conflit »

Un sondage CSA donne 65 % de citoyens opposés à l’envoi de troupes au sol.

Un autre sondage enfonce le clou :

51 % sont opposés à l’envoi de troupes au sol en Ukraine

62 % sont contre l’augmentation des sanctions contre Moscou

71 % sont opposés à l’augmentation des livraisons d’armes 

Une majorité claire et nette exige que la France cesse de dépenser son budget dans la guerre en Ukraine.

28 milliards ont été donnés à Zelensky (part française de l’aide européenne + aide bilatérale), pendant que le pays croule sous les dettes et voit ses services publics craquer de tous côtés. Où est parti cet argent, donné en toute opacité ?

C’est pour l’Ukraine que Macron et Bayrou demandent des efforts au peuple, pas pour la France. On en fait des miracles avec 28 milliards quand ils sont bien gérés !

« L’argent pour les salaires, pas pour la guerre », clame le PC. Il a raison. Surtout quand on sait que des milliards de l’aide occidentale sont partis vers les paradis fiscaux et que l’Ukraine de Zelensky est devenue la plus grande lessiveuse de blanchiment d’argent sale.

Malheureusement, la russophobie est largement entretenue par des médias aux ordres qui diffusent une propagande guerrière en agitant la menace de « l’ogre russe, un agresseur assoiffé de conquêtes » prêt à envahir l’Europe.

Mais c’est le même Macron qui nous dit pourtant que l’Ukraine n’a pas encore perdu, car l’armée de Poutine piétine depuis trois ans dans le Donbass et n’a conquis depuis 2022 que 1 % du territoire ukrainien. Comprenne qui pourra.

Qu’en pense l’armée ?

Elle n’a pas vocation à se mêler de politique et se tait, se préparant à exécuter les ordres de Macron, qui veut déployer un contingent en Ukraine.

Mais selon le journaliste du Figaro Georges Malbrunot, citant une source militaire bien informée, le général Thierry Burkhard aurait déclaré à Emmanuel Macron que « nos stocks de munitions et de canons étaient quasiment vides, après qu’on a beaucoup donné à l’Ukraine. »

Voilà qui fait désordre quand on sait que la Russie produit autant d’armements et de munitions que tous les pays de l’Otan réunis, et dans un laps de temps beaucoup plus court.

Thierry Burkhard  a répondu directement sous le post de Georges Malbrunot : « Depuis le premier jour de mon mandat, j’exprime clairement, sans ambiguïté et en toute franchise les enjeux et les priorités pour nos armées au chef des armées. Ce sera le cas jusqu’au dernier jour de mon mandat. »

L’ancien chef d’état-major a démenti avoir tenu de tels propos devant Macron, mais Malbrunot maintient ses informations.

Pourquoi douter de ce journaliste réputé ? Chacun sait que nos armées sont exsangues et qu’il faudrait un budget de 5 % du PIB, soit 150 milliards par an pendant dix ans, voire davantage, pour reconstruire une armée de première catégorie. Nous avions 450 avions de combat au temps de la guerre froide. Il en reste moins de 200, dont les 2/3 en état de voler. Côté Terre et Mer, c’est du même tonneau. Nous sommes présents sur tous les continents, avec le deuxième domaine maritime du monde, mais nous n’avons plus de marine, ni de troupes de combat suffisantes.

À quoi bon se gargariser avec une armée au format complet, si c’est une armée « bonzaï » à la taille échantillonnaire ? En trois ans, ce sont deux millions de soldats qui sont morts ou ont été blessés au combat. Sans effectifs de masse, il est impossible de mener une guerre de haute intensité sur la durée.

Quant au matériel, il part en fumée bien plus vite que nos capacités de renouvellement. Nous n’avons pas l’énorme industrie de guerre de la Russie.

Au Sahel, avec seulement 5000 soldats engagés, notre armée était à l’os, selon le CEMA de l’époque, le général Pierre de Villiers. Tout matériel en panne, véhicule ou hélicoptère, servait de magasin de pièces détachées pour en faire rouler ou voler un autre. Quant aux simples relèves de personnels, afin d’assurer leur repos et leurs périodes d’entrainement, elles se sont révélées très difficiles. Par conséquent, imaginez une guerre de haute intensité contre la meilleure armée du monde, l’armée russe suréquipée et surentraînée…

Mais Macron se moque de ces réalités. Car si tout s’aggrave, il activera l’article 16.

Certains vont me cataloguer de complotiste. Mais qui connait la pensée alambiquée de Macron ? Il est capable de tout pour conserver le pouvoir.

N’a-t-il pas dit récemment aux jeunes macronistes que « ce n’est pas fini » et qu’il aura besoin d’eux en 2027 et 2032 ?

Jacques Guillemain, Riposte Laïque