. À Washington, Trump éloigne les sans-abri. À Paris, Macron vit sous leur loi…


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#webtube : L’administration Trump, loin d’être admirable, se donne les moyens de sa politique migratoire… parce qu’elle en a une. Il y a environ 5.600 sans-abri à Washington, selon le ministère du Logement américain, ce qui en fait la 15e ville qui compte le plus de personnes dormant dans la rue. Seulement, Washington est la capitale fédérale des Etats-Unis et Donald Trump a bien l’intention de lui rendre un peu de lustre en cachant loin de la ville cette misère qu’il ne saurait voir. Dimanche 10 août, sur son réseau Truth Social, il a annoncé, pour ce lundi, une grande conférence de presse sur le sujet, à grand renfort de phrases chocs : « Les sans-abri doivent partir, immédiatement. Nous vous donnerons des endroits où dormir, mais loin de la capitale. » Quant aux criminels qui pullulent dans la ville, le message qui leur est adressé est encore plus clair : « Vous, vous n’avez pas besoin de partir. Nous allons vous mettre en prison, là où vous devriez vous trouver. »

Washington « plus violente que Bagdad »

Washington, D.C. est historiquement une ville en proie à la criminalité, au point que Donald Trump a menacé plusieurs fois de replacer la capitale sous la tutelle de l’administration fédérale. Muriel Bowser, maire démocrate de la ville, qui est un peu l’Anne Hidalgo des Américains (si on veut), a donné quelques gages de bonne volonté (en effaçant, par exemple, une fresque aux couleurs du mouvement Black Lives Matter) et a diffusé des statistiques encourageantes sur la baisse de la criminalité dans sa ville. En face, toutefois, les conseillers de Trump sortent l’artillerie lourde. Comme Stephen Miller, conseiller du premier cercle : il a déclaré, jeudi dernier, que Washington était « plus violente que Bagdad » – ce qui est peut-être vrai, d’ailleurs. Réponse de l’édile : « Toute comparaison avec un pays ravagé par la guerre est exagérée et erronée. » L’avenir nous le dira.

Et en France, alors, que se passe-t-il au même moment ? Eh bien, par une sorte de terrible coïncidence, qui ne tourne pas la comparaison à notre avantage, quelque 200 migrants, principalement des femmes et des enfants, se sont installés, mardi 5 août, sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris. Il sont appuyés par l’association Utopia 56, bien connue de nos lecteurs, et réclament, nous apprend Le Parisien« des solutions d’hébergement », c’est-à-dire une chambre d’hôtel aux frais du contribuable, la plupart du temps. « Nous sommes prêts à rester le temps qu’il faudra, tant que nous n’aurons pas de solution d’hébergement », déclare ainsi un certain Nathan Lequeux, représentant de l’« assoce » à Paris. La police, pendant ce temps-là, est autour d’eux et s’assure que tout se passe bien, mais il n’est évidemment pas question de les déloger. D’ailleurs, toujours le 5 août, dans la soirée, la mairie de Paris a publié un communiqué dans lequel elle met les choses au clair : « Ce soir, la ville de Paris demande la prise en charge de ces personnes par l’État. » Donc, pas question d’expulser qui que ce soit, mais il s’agit de transférer le sort de ces illégaux d’une ligne budgétaire à l’autre…

Deux salles, deux ambiances

Deux salles, deux ambiances : l’administration Trump, loin d’être admirable d’un seul bloc, se donne quand même les moyens de sa politique migratoire… parce qu’elle en a une. De l’autre côté de l’Atlantique, chez nous, en France, on continue à accueillir chaque année sur notre sol l’équivalent de la ville de Toulouse, pour ne parler que de l’immigration légale, et on ne vire jamais personne. Les OQTF (obligation de quitter le territoire français) sont lettre morte, les migrants criminels (selon la récente décision du Conseil constitutionnel) ne peuvent pas être détenus plus de 90 jours en CRA (centres de rétention administrative) et le bateau France continue de couler à un rythme constant et plutôt rapide…

Arnaud Florac, dans BV

. En Savoie, à la rencontre des éleveurs dont les troupeaux sont abattus


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#webtube : La sidération est totale, pour les éleveurs de Cessens, après l’euthanasie de leurs vaches sur décision des autorités. Il règne un terrible silence, dans l’étable où nous nous trouvons. Quelques jours auparavant, Pierre-Jean, jeune agriculteur de vingt-sept ans, y logeait ses soixante-seize vaches et veaux. Depuis, plus un tintement de cloche et plus un mugissement, cette ambiance sonore qui fait le charme des alpages savoyards. « Bienvenue dans une vallée en deuil », prévient Mickael, un habitant d’Entrelac, en Savoie (73).

Pour cause, le ministère de l’Agriculture a procédé à l’euthanasie des vaches, veaux et génisses de la commune. Trois cas de dermatose nodulaire contagieuse, maladie non transmissible à l’homme, avaient été détectés dans le GAEC Duchêne. La Santé publique vétérinaire a alors mis en place une stratégie de dépeuplement total du foyer infecté au mois de juillet. Selon l’Académie vétérinaire de France, c’est une mesure de contrôle sanitaire qui vise à arrêter la transmission. « Il peut en effet, dans certains cas, s’avérer obligatoire pour assainir l’élevage de condamner des animaux apparemment sains alors qu’ils sont soit en incubation, soit susceptibles de devenir des réservoirs asymptomatiques d’agents pathogènes qui constitueront une menace pour de nombreux élevages », explique l’Académie.

« Qu’on préserve les vaches saines »

Une décision qu’aucun éleveur rencontré n’accepte. Eux estiment ne pas avoir été écoutés par les autorités sanitaires. « On a proposé un abattage partiel, que les bêtes positives à la DNC soient éliminées, mais qu’on préserve les vaches saines »raconte Pierre-Jean, avant de poursuivre : « Dès les premiers symptômes, j’ai mis à l’écart les vaches atteintes et j’ai alerté les autorités. On était prêt à perdre une partie de notre troupeau, mais pas l’entièreté. »

La profession a fait bloc. Début juillet, la vallée se mobilise pour empêcher gendarmes et vétérinaires de procéder à l’euthanasie des bêtes saines. Voisins, amis et connaissances transforment le lieu en place forte. Des tours de garde et de ronde sont organisés pour ce siège qui tiendra neuf jours en totale autonomie.

Pierre-Jean est convoqué à la gendarmerie pour la première fois de sa vie. Les autorités informent celui qui n’a jamais eu d’ennuis avec la Justice que l’entrave à l’action de l’État peut lui coûter six mois de prison et une amende conséquente. Le bras de fer est perdu.

Manifestation en soutien aux agriculteurs – Photo Jean Bexon

Le quatre août, la totalité du troupeau est éradiquée par les « escadrons de la mort ». C’est ainsi que la population surnomme ici, désormais, la police sanitaire des animaux. Sur place, au milieu des bottes de foin encore vertes, nous rencontrons la famille Duchêne encore sous le choc.

Pierre-Jean a appris le métier dès l’enfance avec son père Armand. Lui-même l’a appris de son propre père. « Notre famille est installée ici depuis 1860. Pour la première fois de ma vie, je n’entends plus les cloches de mes abondances au réveil », explique ce producteur de lait, qui nous confie : « Je n’arrive plus à dormir, je dois prendre des cachets. » Son visage grave suffit à rendre compte de la terrible épreuve que subit sa famille.

Son frère, l’oncle de Pierre-Jean, raconte, tout en nous montrant une photo : « Mon grand-père a fait dresser cette croix en 1906, le hasard a fait que c’est juste devant qu’ils ont tué nos vaches. » « Il y a peu de choses qui me font pleurer, mais là, ça m’a rendu très triste. » La peine n’a pas empêché ce Savoyard de nettoyer le pied de la croix au lendemain de l’abattage. « Il fallait marquer ce jour d’une pierre blanche, c’est ce que j’ai fait. Je suis venu avec une brosse, le socle de la croix est redevenu blanc comme en 1906 », conclut-il.

« Que l’État nous laisse tranquilles »

Mais les épreuves pour les Duchêne sont loin d’être finies. Le tank, l’endroit où est stocké le lait qui servait à faire des tommes de Savoie, est maintenant vide. « Je demande juste à l’État qu’il nous laisse tranquilles, je ne demandais qu’à travailler, on connaissait le nom de nos soixante-dix-sept vaches par cœur », explique Pierre-Jean. Le jeune homme a du mal à faire confiance aux administrations publiques.

« J’ai certains confrères qui ont fait la demande de RSA mais qui se la sont vu refuser parce que leur compagne avait un revenu annexe, ce sont des choses qui n’ont pas été anticipées avant les mesures d’abattage prises par l’État », témoigne l’agriculteur, qui a reçu le soutien de la Coordination rurale.

Sur son site Internet, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire assure, quant à lui : « Le propriétaire des bovins reçoit une indemnisation de l’État pour chacun des animaux concernés. »

Difficile, hélas, de prévoir tout de même si les cloches tinteront de nouveau à Cessens.

Manifestation des éleveurs en colère – Photo BV

Jean Bexon, dans BV

. Sommet Trump-Poutine sur l’Ukraine : Macron et von der Leyen mis de côté


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#webtube : L’Europe paye, fait la cuisine et met le couvert, mais elle est priée de se tenir à distance lors du repas… Le 15 août, grande fête pour les catholiques qui célèbrent l’Assomption de la Vierge, laissait a priori du temps libre à la protestante Ursula von der Leyen, non concernée. Elle aurait dû participer de près ou de loin au sommet qui rassemblera Trump et Poutine en Alaska autour de la sortie de la guerre qui ensanglante l’Ukraine, donc l’Europe. L’Ukraine ne fait pas partie de l’Union européenne, mais elle se situe en Europe et en partage la culture. Par ailleurs, l’UE est lourdement impliquée dans le conflit sur le plan diplomatique, militaire ou financier. Chaque contribuable des pays européens, notamment les Français, finance nolens volens un conflit dont le coût en hommes et en argent est devenu depuis longtemps prohibitif. Où sera Ursula von der Leyen ? A priori bien loin de l’Alaska…

rump a pris les choses en main. « Poutine ne veut parler qu’à moi », explique-t-il, ce lundi, lors d’une conférence de presse. « Le président Poutine m’a invité à m’impliquer. Il souhaite que nous nous impliquions. Je crois qu’il veut en finir. »

Macron, « un chic type » qui « n’a pas souvent raison »

On comprend que le sommet sera un tête-à-tête, sans les gêneurs impuissants et bavards convoqués… un peu plus tard. Le président américain discutera « juste après » le sommet avec Volodymyr Zelensky… et avec les Européens. À moins que Zelensky n’obtienne son strapontin plus tôt ? La confusion fait partie de l’Art du deal de Trump. « La prochaine réunion aura lieu entre Zelensky et Poutine, ou Zelensky, Poutine et moi. Je serai présent s’ils en ont besoin, mais je souhaite qu’une rencontre soit organisée entre les deux dirigeants », conclut-il.

Difficile de ne pas le constater : l’Europe est donc absente à ce stade de la négociation. Tout juste citée, elle ne compte pas, ne pèse pas. Les deux grands de la guerre froide trouvent logique de faire comme si elle n’était pas là. L’Europe paye, ratisse la cour, fait la cuisine et met le couvert, mais elle est priée de se tenir à distance lors du repas, lorsqu’il s’agit d’entrer dans le vif du sujet, de parler sérieusement et d’envisager des solutions.

À ce sujet — [L’ÉTÉ BV] « La Russie ne lâchera jamais les territoires conquis »

Finalement, Emmanuel Macron incarne assez bien l’UE, peut-être mieux qu’Ursula von der Leyen. « Un chic type, expliquait un Trump débonnaire interviewé à la porte de son avion, en juin dernier, mais il n’a pas souvent raison. » Il évoquait les négociations autour d’Israël et de l’Iran, démentant sèchement les propos de Macron qui faisait état d’un cessez-le-feu. « C’est beaucoup plus gros que cela », lançait Trump, cette fois sur son réseau Truth Social« Volontairement ou non, Emmanuel ne comprend jamais rien », concluait le président américain…. Trump n’a nul besoin d’Emmanuel Macron à ses côtés. Ni d’Ursula von der Leyen.

Les négociations portent pourtant sur quelques points majeurs… Moscou exige de l’Ukraine pas moins de quatre régions aujourd’hui occupées au moins partiellement (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), sans compter la Crimée annexée en 2014. Il demande l’arrêt de toute livraison d’armes occidentales et l’engagement que le pays de Zelensky n’adhère jamais à l’OTAN. Le sort d’une partie de l’Europe se discute ainsi… loin de l’Europe et sans la participation des dirigeants de l’UE ou des grands pays européens, apparemment pas plus utiles aux yeux de Trump et Poutine que les représentants de la Suisse ou du Liechtenstein.

De « l’Europe-puissance » à l’Europe impuissance

C’est le moment de se remémorer les discours ronflants de notre européiste en chef sur l’Europe-puissance. En 2017, Macron avait choisi l’université de la Sorbonne pour donner libre cours à ses rêves de « souveraineté européenne »« L’Europe seule peut nous donner une capacité d’action dans le monde, face aux grands défis contemporains. L’Europe seule peut, en un mot, assurer une souveraineté réelle, c’est-à-dire notre capacité à exister dans le monde actuel pour y défendre nos valeurs et nos intérêts. » Cinq ans plus tard, le 25 avril 2024, le prophète européen Macron en remettait une couche, toujours à la Sorbonne, dans un nouveau discours gonflé à l’hélium autour de trois mots clés : puissance, prospérité et humanisme. « Il n’y a pas de puissance sans assise économique solide », expliquait l’hôte de l’Élysée. Il appelait de ses vœux « un nouveau paradigme de croissance et de production » à l’échelle européenne.

Au délire européiste messianique d’Emmanuel Macron et de von der Leyen, aujourd’hui couronné par le constat d’une ruine économique, diplomatique et migratoire, entre autres, Trump et Poutine répondront sèchement, ce 15 août : « Paye et tais-toi ! » Un franc succès. Macron encore, en 2017, attaquait ceux qui croient encore à la France : « Ces idées ont un nom : nationalisme, identitarisme, protectionnisme, souverainisme de repli. » Le président de la République insistait : « Ils mentent aux peuples, mais nous avons laissé faire cela, parce que nous avons voulu installer l’idée que l’Europe était devenue une bureaucratie impuissante. » Hélas, ce n’est pas une idée, c’est un constat…

Marc Baudriller, dans BV

. On ne sait toujours pas si ce sont les Français qui paient les avocats américains des Macron…


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#webtube : […] Si c’est le contribuable français qui paye les avocats américains de Brigitte Macron, cela pose problème eu égard à l’infraction civile de gestion de fait et pénale de détournement de fonds publics.

Détournement de fonds : le scandale de la plainte des Macron

Cela commence à tourner dur sur internet.

Mais il y a encore une question qui se pose : si les avocats américains des Macron savent, par exemple via Candace Owens, que l’origine du paiement de leurs honoraires est douteuse, voire illicite, peuvent-ils continuer à accepter ces paiements en se rendant complices d’un détournement de fonds publics ?

Deux solutions : ou ils doivent se débarrasser du dossier des Macron par déontologie, éthique, honnêteté ou simple trouille d’être mêlé a une infraction, voire un scandale, ce qui serait mauvais pour leur réputation, ou ils vont exiger un paiement au-dessus de tout soupçon.

Tout ça va être assez intéressant – surtout si les Français, pour une fois, exigent de leurs députés, maires ou autres que la question soit posée au Parlement.

Albert Nollet, Riposte Laïque

. Aucun pays européen ne veut envoyer ses soldats mourir en Ukraine


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#webtube : La coalition des volontaires tourne au fiasco. Seul Macron y croit encore Le contingent multinational de 60 000 soldats fourni par 30 pays, que l’Europe envisageait d’envoyer en Ukraine pour garantir le cessez-le-feu entre les belligérants, a fondu comme neige au soleil. La mission de la paix a du plomb dans l’aile.

https://reseauinternational.net/coalition-des-volontaires-personne-ne-veut-envoyer-ses-soldats-mourir-en-ukraine

Même le teigneux Starmer, qui joue les Rambo avec Macron pour aller chatouiller l’Ours russe, a jeté l’éponge, en précisant qu’il n’enverrait aucun soldat britannique sans une protection aérienne américaine. Ce que Trump refuse catégoriquement.

Pour le président américain, les garanties de sécurité de l’Europe sont dorénavant une affaire européenne. Son souci de se désengager militairement et financièrement du bourbier ukrainien est total.

Comme toujours, l’Europe joue les gros bras mais n’a ni les satellites, ni les missiles de défense aérienne pour assurer la sécurité de ses soldats déployés en Ukraine. 

Or, Sergueï Lavrov a réaffirmé que tout soldat de l’Otan opérant en Ukraine serait une cible légitime pour l’artillerie et les drones russes.

Les Européens oublient que si l’Ukraine a pu tenir trois ans et demi face aux Russes, c’est principalement grâce à l’armement et au renseignement fournis à profusion par Washington. Et chacun sait que les stocks européens sont à sec et que sans les milliers de terminaux de Starlink fournis par Elon Musk, l’Ukraine est aveugle pour guider ses missiles et ses drones. Les 600 satellites d’Eutelsat ne remplaceront jamais les 7800 satellites de Starlink.

L’Europe veut jouer dans la cour des grands mais n’a pas les moyens de ses ambitions.

« Les membres de la «coalition des volontaires» excluent l’envoi de leurs troupes en Ukraine, estimant qu’il faut plutôt développer la production locale d’armements, selon le Sunday Times. »

D’après un haut responsable du ministère britannique de la Défense, cité par le journal britannique, «puisque personne ne veut envoyer ses soldats mourir en Ukraine», leur priorité est désormais de renforcer les capacités du complexe militaro-industriel ukrainien. 

Mais ce projet se heurte comme toujours aux divisions de l’Europe. Ce n’est pas demain que l’Ukraine aura son autonomie dans la production des matériels et munitions, d’autant plus que les Russes ne vont pas laisser l’industrie d’armements s’épanouir tranquillement sans opposer de résistance…

Tout cela montre que l’Europe est incapable de s’assumer sans réclamer la protection de Trump. Ursula von der Leyen et les leaders européens lui demandent  de «protéger les intérêts vitaux de sécurité de l’Ukraine et de l’Europe» par des garanties solides et fiables permettant à Kiev «de défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale».

Affolement qui ne manque pas de sel, car on ne compte plus le nombre de fois où Poutine a réclamé ces garanties de sécurité pour l’Europe. La dernière demande date de décembre 2021. Tous les Occidentaux lui ont ri au nez, espérant le pousser à la faute afin de régler son compte à l’Ours russe. Et c’est ainsi que le Tsar a lancé son offensive le 24 février 2022. On connait  la suite…450 milliards de dollars et deux millions de morts et blessés plus tard, l’Ours russe est toujours là.

La Russie, pour sa part, rejette toute aide militaire à l’Ukraine et toute présence de troupes étrangères sur son territoire. Le sommet d’Anchorage est mal parti.

Bilan des matériels détruits par les Russes depuis le début de l’offensive

Au total, depuis le début de l’opération militaire spéciale, ont été détruits : 664 avions, 283 hélicoptères, 75 356 véhicules aériens sans pilote, 625 systèmes de missiles antiaériens, 24 485 chars et autres véhicules blindés de combat, 1 584 véhicules de combat à système de lance-roquettes multiples, 28 283 pièces d’artillerie de campagne et mortiers, 39 290 unités de véhicules militaires spéciaux.

Il est vraiment temps d’arrêter le carnage, d’autant plus que la Russie est plus puissante aujourd’hui qu’en 2022 et que son industrie produit davantage d’armements et de munitions que tous les pays de l’Otan.

Mais le pire est que l’Europe en redemande ! Du moins tant que ce ne sont que les Ukrainiens qui meurent…

Jacques Guillemain, Riposte Laïque