. Réponse à Louise Morice, jeune journaliste de Frontières, gagnée par le découragement


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#webtube : C’est une noble ambition qui vous anime Louise, et vous n’avez pas à douter de l’utilité de votre engagement, car vous n’êtes pas seule dans votre combat. Des millions de Français, toujours plus nombreux, ouvrent les yeux et découvrent que les promesses des mondialistes sont un leurre. Pour tous ces patriotes attachés à leur pays, votre engagement est non seulement utile mais vital, car tôt ou tard, les vérités mondialistes d’aujourd’hui finiront par se fracasser sur l’attachement viscéral des peuples européens au patrimoine culturel légué par leurs aînés. On ne raye pas 2000 ans d’Histoire et 1500 ans de chrétienté d’un trait de plume.

Vous nous faites part, avec une sincérité et une humilité touchantes, de votre découragement face au défi titanesque que doit relever la France pour se redresser. Mais à 25 ans, quel que soit le combat qu’on mène, on n’a pas le droit de baisser les bras, surtout quand on affiche autant de courage que vous. La roue tourne et je ne connais aucun peuple qui accepte de disparaître sans combattre. L’avenir vous donnera raison, car le mondialisme tente de s’imposer par le mensonge et la contrainte, contre les nations et contre la volonté des peuples. Il ne peut donc qu’échouer car c’est une dictature ennemie de la liberté.

Et si aujourd’hui, l’immigration de masse qui s’intègre de moins en moins disloque la nation, si l’extrême gauche intolérante et antidémocratique impose sa loi, si l’islam conquérant ne rencontre aucun obstacle, si le wokisme se propage sans entrave, si les valeurs conservatrices et la famille traditionnelle sont de plus en plus méprisées, si l’insécurité et le narcotrafic gagnent tout le pays, si toutes les coutures de la nation sont en train de craquer tandis que la République brade sa souveraineté aux mondialistes, rien n’autorise les patriotes amoureux de notre France millénaire à se soumettre à ceux qui veulent la détruire.

Un jour viendra où nous aurons un Président et un gouvernement qui défendent leur pays et leur peuple, une justice qui protège les victimes et non pas les malfrats, une presse qui informe sans tromper l’opinion. Tout est question de volonté et de courage politique. Mais les mondialistes ne resteront pas éternellement au pouvoir. Tôt ou tard, ce sont des patriotes qui prendront les commandes pour sauver le pays.

C’est quand la situation semble désespérée qu’il faut se remettre en selle et charger sabre au clair. On ne compte plus les guerres, les révolutions, les invasions que la France a connues et surmontées depuis Vercingétorix. Les nations millénaires se comptent sur les doigts d’une seule main et la France en fait partie. Il ne faut jamais renoncer, jamais désespérer.

Car il y aura toujours des millions de Français, comme un Éric Zemmour ou un Philippe de Villiers et tant d’autres citoyens moins connus, qui n’accepteront jamais de voir leur pays s’effondrer. Non, vous n’êtes pas seule, Louise, des millions d’anonymes vous soutiennent en silence.

Le découragement est sans doute le sentiment le plus partagé au monde, quel que soit l’objectif qu’on s’est assigné et qu’on peine à atteindre. C’est profondément humain et le contraire, c’est-à-dire un optimisme béat en toutes circonstances, serait fort inquiétant. Seul un parfait inconscient des dures réalités ou un robot peut rester imperméable au découragement.

On a tous connu cette envie de tout arrêter et de renoncer au défi qu’on a voulu relever, parce que les obstacles s’accumulent et que le bout du tunnel semble inatteignable. Un besoin de se débarrasser d’un fardeau jugé trop écrasant en faisant le choix facile du confort immédiat. Mais ce renoncement n’est qu’un soulagement de court terme qui ne tarde pas à se transformer en remords.

Baisser les bras parce que le doute s’installe, parce que la fatigue gagne, c’est humain et n’a rien de dramatique tant que ce découragement reste passager et ne conduit pas au désespoir. La baisse de motivation, l’impression de ne plus avoir le feu sacré pour le combat qu’on mène, le sentiment d’abandon et l’impression de lutter seul contre tous, tout cela fait partie du combat politique ou du journalisme engagé.

Quand on descend dans l’arène politique, que ce soit en tant qu’acteur ou en tant que journaliste, on plonge dans un univers sans foi ni loi, un monde cruel et sans morale où les coups bas pleuvent à foison, toujours plus injustes et révoltants les uns que les autres. C’est la dure loi de l’arène, où les gladiateurs les plus faibles sont éliminés, quand ceux qui ont le cuir épais survivent. Seul le courage permet de surmonter ces épreuves.

Vous connaissez cette citation de Bernanos : « Le démon de mon cœur s’appelle : À quoi bon ? »Mais peut-être ignorez-vous celle d’un auteur québécois : « Il y a plus de courage que de talent dans la plupart des réussites ».

Oui, le courage autorise tout. Le courage est incontestablement la plus noble des vertus. Le courage écrase tous les obstacles et fait soulever des montagnes. Il vient à bout de tous les doutes. Et ce courage, vous avez prouvé, Louise, que vous n’en manquez pas.

Voici quelques très belles citations de Churchill, incontestable modèle de courage et de ténacité face à l’adversité. Un véritable remède miracle contre la résignation et le renoncement.

J’en retiens deux qui devraient vous apporter un peu de baume au cœur et vous persuader de persévérer dans votre noble combat pour sauver la France que nous aimons. 

“Si vous traversez l’enfer, continuez d’avancer.”

“Le succès consiste à aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme.”

Et si c’est votre ego qui vous pousse à poursuivre le combat, tant mieux !

Mais voici, pour nos lecteurs, votre récent message tout empreint de sincérité, joliment tourné qui plus est. Ne lâchez rien, Louise, votre engagement est juste.

En espérant que ces quelques mots d’un vieux patriote qui pourrait être votre grand-père vous redonneront force et courage pour remonter sur votre cheval et foncer. Vous êtes la France de demain qui ne saurait se résigner au déclin.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

« Parfois, j’ai envie de tout arrêter. Ce n’est ni un caprice, ni un aveu de faiblesse. C’est une fatigue qui s’installe doucement, un épuisement diffus qui s’accumule jour après jour. Comme @ThaisEscufon l’a exprimé sur Instagram, il y a cette usure intérieure que peu voient, mais qui finit par vous ronger. Cette impression de lutter à contre-courant, de crier dans le vide, de donner tout sans jamais savoir si cela change quelque chose.

Il y a la violence directe, brutale, celle qui vous tombe dessus sans prévenir. @tegnererik en a fait les frais, et sa fiancée aussi, pas plus tard qu’hier. Les insultes, les menaces, la pression, les regards chargés de haine.

Et puis il y a l’autre violence, plus froide, plus insidieuse : l’humiliation, la moquerie, le mépris déguisé en critique. Elle se glisse partout. Et quand on est une femme, elle prend une forme particulière, souvent rabaissante. Elle vient souvent de la gauche, mais pas seulement. Il y a aussi cette dureté de la droite, une exigence presque cruelle, comme si l’engagement total ne suffisait jamais. Et, oui, elle vient aussi de femmes.

Il y a des jours où je me demande sincèrement : à quoi bon ? Pourquoi continuer à prendre tous ces coups, quand tant d’autres choisissent le silence, la discrétion, l’indifférence ? J’ai parfois ce sentiment d’inutilité, cette impression que nos combats ne font que nous isoler davantage, nous user à petit feu.

Et honnêtement… je me demande aussi si ce n’est pas parfois mon ego qui me fait rester. Cet ego qui me souffle que je suis forte, que je dois tenir, que ma voix compte. Ce petit plaisir d’exister dans le tumulte. Peut-être. Mais ce n’est sûrement pas l’argent, non.

J’ai longtemps cru, comme beaucoup, que ceux qui s’exposaient vivaient confortablement. La vérité ? On ne gagne pas toujours à être visible.

En attendant le jour où ce sera la fois de trop, on s’accroche. À vos messages. À vos mots simples. À vos silences bienveillants. Parfois, c’est tout ce qu’il nous faut pour continuer à avancer. »

Louise Morice