. À l’ONU, Barrot plaide pour un retour des peuples à leurs racines !


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#webtube : Eloge des racines, indispensables à la survie des peuples, selon le ministre des Affaires étrangères français. On le sait, la décision unilatérale d’Emmanuel Macron, qui a annoncé qu’il reconnaîtrait l’État de Palestine à la rentrée, à la tribune des Nations unies, a fait couler beaucoup d’encre. Même l’indifférence affichée de Donald Trump était une forme de commentaire. Sur le timing catastrophique de cette annonce, tout a déjà été dit. En revanche, puisque la décision est prise, il faut envoyer quelqu’un en amont, pour parler en public, histoire de déminer (un peu) le terrain. C’est là qu’intervient Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères et adepte de la « diplomatie des bons sentiments », selon Bruno Retailleau. C’est à lui qu’a été confiée la délicate mission de s’adresser aux Nations unies, quelques semaines avant son patron. C’était bien ? Voyons ça.Mais au fait et les Français alors ?

Parmi les meilleurs moments de ce discours par ailleurs assez convenu, on peut retenir un moment en particulier : celui où Jean-Noël Barrot, avec des accents qui rappelleraient presque un Alain de Benoist, se lance dans un éloge des racines, indispensables à la survie des peuples selon lui. Écoutons-le : « Il n’y a rien de plus précieux pour l’homme que de se tenir libre et debout sur la terre dans laquelle plongent ses racines. » Si la suite de ce passage évoque le soutien que la France apporta, jadis, à Israël et apporte, aujourd’hui, à la Palestine, il faut tout de même s’arrêter deux secondes sur cette phrase.

Parmi les meilleurs moments de ce discours par ailleurs assez convenu, on peut retenir un moment en particulier : celui où Jean-Noël Barrot, avec des accents qui rappelleraient presque un Alain de Benoist, se lance dans un éloge des racines, indispensables à la survie des peuples selon lui. Écoutons-le : « Il n’y a rien de plus précieux pour l’homme que de se tenir libre et debout sur la terre dans laquelle plongent ses racines. » Si la suite de ce passage évoque le soutien que la France apporta, jadis, à Israël et apporte, aujourd’hui, à la Palestine, il faut tout de même s’arrêter deux secondes sur cette phrase.

À ce sujet — État de Palestine reconnu par la France : la colère d’Israël

Et les Français, alors ?

Il est certain que Jean-Noël Barrot, quand il dit cela, a raison. Mais les racines, ce sont celles qui permettent de faire… souche. Comme les Français du même nom. Ces racines ne sont pas seulement une adhésion à d’obscures valeurs de la République ou même à une culture française dont le Président alla, en 2017, jusqu’à nier l’existence. Les racines sont charnelles. La métaphore de l’arbre parle de développement sur plusieurs générations, d’ancrage dans une terre (et pas dans une autre), de sacrifice par des coupes régulières que peuvent être les guerres ou les épidémies. On mesure la force des racines au nombre de cercles concentriques que forment les troncs des arbres, mais qu’on ne voit que lorsqu’on les coupe, généralement avec une arme blanche.

Et les Français, alors ? Se tiennent-ils « libres et debout » sur la terre où plongent leurs racines ? Pas vraiment. Libres, ils ne le sont plus : les Français évitent certains quartiers, évitent certains regards, évitent de porter plainte, évitent certains propos, appliquent les consignes les plus stupides (auto-attestation, café debout, etc.). Et, par corollaire, s’ils ne sont plus libres, ils ne sont plus debout. D’ailleurs, c’est de plus en plus à coups de couteau qu’on les met en position couchée. Pour l’éternité.

Quelle imposture !

Quelques secondes avant cette phrase mémorable, M. Barrot insiste sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Quelle imposture ! Depuis le traité de Lisbonne, lorsqu’on a imposé la Constitution européenne à des Français qui l’avaient majoritairement refusée par référendum, nos concitoyens n’ont plus le droit de disposer d’eux-mêmes. Chaque proposition de référendum — typiquement, sur l’immigration, mais pas seulement — est immédiatement taxée de populisme, le péché mortel du moment.

Alors, sincèrement, avant de parler du droit des Palestiniens à vivre libres et debout sur la terre où plongent leurs racines, pourquoi ne pas affirmer, avec la même force, le même droit pour les Français ? Il faudrait, pour cela, reconnaître que certains ont leurs racines en France, d’autres non ; que les plus « enracinés » ont le droit d’être entendus quand ils réclament la liberté de choisir leur destin, voire de survivre, tout simplement ; et qu’on ne peut pas vivre debout dans un pays soumis par les narcotrafiquants, par l’Union européenne et par des pays (comme l’Algérie) qui les détestent. On en est loin. Il est plus facile de pérorer à New York.

. « La bêtise est aujourd’hui encouragée, célébrée et revendiquée… »


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#webtube : Sur TV Libertés, dans le « Plus d’Éléments », autour d’Olivier François, Daoud Boughezala, Xavier Eman, François-Xavier Consoli et Rodolphe Cart présentent le nouveau numéro d’Éléments, notamment son dossier estival sur la « bêtise contemporaine » mais aussi les entrevues consacrées à la crise au Proche-Orient et à la pensée de Jean-Claude Milner.

Olivier François, dans Eléments

. Diego Solier, député européen ECR : « L’Europe déclinera si nous ne retrouvons pas le bon sens » [Interview]


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#webtube : L’Union européenne traverse une crise d’identité et d’efficacité. Les tensions migratoires, la perte de compétitivité industrielle, la dépendance énergétique et l’hypertrophie réglementaire menacent sa position sur la scène internationale. Face à des puissances montantes – la Chine grâce à sa puissance étatique et les États-Unis grâce à l’innovation privée –, Bruxelles semble prisonnière d’une spirale de slogans, de comités et de bonnes intentions qui ne se traduisent pas en résultats concrets. Diego Solier, député européen espagnol du groupe des Conservateurs et Réformistes européens (ECR) et membre de la commission ITRE (Industrie, recherche et énergie), combine son expérience professionnelle dans le domaine de la cybersécurité avec une vision critique de la trajectoire de l’UE. Javier Villamor  l’a rencontré et interviewé pour The European Conservative dans son bureau bruxellois pour discuter de sa vision d’une Europe plus compétitive et plus souveraine.

Quelle impression vous a laissée la mission du Parlement européen aux Canaries ?

Diego Solier : C’était frustrant. Tout semblait mis en scène, trop lisse, presque répété. On sentait qu’il y avait un script prédéterminé et que personne ne s’en écartait. La plupart des représentants locaux avec lesquels nous avons discuté, en particulier ceux du Parti socialiste, ont insisté sur le fait que tout allait bien : pas de problème migratoire, une intégration harmonieuse, et même que les jeunes migrants s’épanouissaient dans les équipes de football locales. Mais lorsque vous discutez avec des voix plus indépendantes, elles vous montrent une réalité très différente.

Avez-vous pu poser des questions pendant la mission ?

Diego Solier : Comme je n’étais pas membre à part entière de la commission, ma participation a été limitée. Mais j’ai travaillé avec des collègues pour m’assurer que certaines de mes questions soient tout de même soulevées. L’une des questions clés que je voulais aborder était la zone de recherche et de sauvetage (SAR) qui oblige l’Espagne à secourir les naufragés à quelques kilomètres seulement des côtes africaines. Cette délimitation remonte aux années 1970, mais la géopolitique a changé. Pourquoi continuons-nous à porter ce fardeau ? Si nous redéfinissons cette zone, nous pourrions réduire considérablement le nombre d’arrivées aux îles Canaries. Cette question a été posée par un autre député européen en mon nom, et elle a immédiatement suscité un malaise – elle a été rapidement écartée.

Y a-t-il un manque de coordination entre les administrations ?

Diego Solier Absolument. Il n’y a pas d’approche cohérente entre le gouvernement central, les autorités régionales et les administrations locales. Tout le monde se renvoie la balle. Pendant ce temps, les citoyens voient les services sociaux détournés pour s’occuper des mineurs migrants non accompagnés, tandis que d’autres services essentiels sont sous-financés. Le message des Canaries était clair : « C’est notre responsabilité, mais nous n’avons pas les ressources nécessaires ».

Du point de vue du groupe ECR, comment voyez-vous la politique migratoire de l’UE ?

Diego Solier : Nous sommes favorables à une politique européenne commune. Il est inacceptable que l’Italie ait une approche, la Hongrie une autre et l’Espagne une politique d’ouverture. Sans homogénéité, l’immigration clandestine se dirigera toujours vers le point le plus faible. Les gens le voient clairement : lorsque vous interrogez les Européens sur leurs préoccupations, l’immigration et la sécurité arrivent toujours en tête. Et ce n’est pas seulement mon opinion, les données le confirment.

Des gardes-frontières polonais patrouillent le long de la clôture frontalière entre la Pologne et la Biélorussie à Polowce-Pieszczatka, en Pologne, le 21 juillet 2025. Photo : Wojtek Radawnski / AFP

Quelle alternative proposez-vous ?

Diego Solier : Le bon sens. Des frontières extérieures sûres, des expulsions efficaces, des accords avec les pays tiers et une migration de main-d’œuvre légale et réglementée, assortie de conditions claires. Nous avons besoin de travailleurs dans l’agriculture et la construction, mais pas de mafias. Faisons venir les personnes dont nous avons besoin, avec des contrats, une sécurité sociale et une date de retour. C’est ainsi que cela a toujours fonctionné. Mais aujourd’hui, un agenda idéologique fait mourir des gens en Méditerranée. Personne ne devrait mourir en mer à cause de politiques irresponsables.

Vous avez évoqué le déclin technologique de l’Europe. La situation est-elle vraiment si grave ?

Diego Solier : Oui, et cela m’attriste. Lors des réunions de commission, nous discutons de cybersécurité, de défense et de technologie, et dans tous ces domaines, nous sommes à la traîne derrière les États-Unis et la Chine. Qu’avons-nous fait au cours de la dernière décennie ? Nous avons imposé des réglementations à nos industries. Les PME ont besoin de services entiers rien que pour se conformer à la bureaucratie européenne. Cela empêche l’innovation. Et ensuite, nous sommes surpris lorsqu’un rapport nous dit qu’il existe un fossé technologique ?

Que propose l’ECR pour combler ce retard ?

Diego Solier : La libéralisation. Moins d’impôts, moins de bureaucratie, de véritables incitations fiscales. Si une entreprise investit dans des technologies stratégiques, récompensez-la. Mais ne lui demandez pas d’investir davantage tout en l’étouffant avec des formalités administratives. Ce ne sont pas des discours creux sur la décarbonisation et la numérisation, sans financement ni plans d’action concrets, qui nous permettront de combler notre retard.

Y a-t-il des secteurs dans lesquels nous avons encore un avantage concurrentiel ?

Diego Solier : L’Europe, et en particulier l’Espagne, a une opportunité énorme dans le secteur des centres de données. Géographiquement, nous sommes idéalement situés entre l’Europe et les États-Unis. Nous pourrions devenir leaders si nous encouragions les investissements, en commençant par abandonner le dogme antinucléaire. Les centres de données ont besoin d’une énergie stable et abordable, ce qui n’est pas possible avec des panneaux solaires seuls. Nous devrions rouvrir les centrales nucléaires ou adapter celles qui sont en cours de fermeture. La France l’a bien compris. Pour des raisons idéologiques, nous restons prisonniers de décisions qui n’ont aucun fondement technique.

Qu’en est-il de la défense et de l’aérospatiale ?

Diego Solier : Nous pourrions faire de réels progrès, mais là encore, la bureaucratie nous tue. Je suis coordinateur ECR pour les questions aérospatiales, et les entreprises du secteur se plaignent toujours de la même chose : trop de réglementation, trop d’obstacles. Nous avons le talent et l’industrie, mais nous rendons les choses plus difficiles.

Devrions-nous nous inspirer davantage de la Chine ou des États-Unis ?

Diego Solier : Culturellement, nous sommes plus proches des États-Unis, et c’est le modèle sur lequel nous devrions nous concentrer. Mais rendons à César ce qui appartient à César : la Chine a appris à copier et à améliorer. Ce qui est inquiétant, c’est que tandis qu’elle conclut des accords énergétiques pour alimenter les industries du futur, nous continuons à multiplier les règles. Prenez Huawei, par exemple : cette entreprise vient de remporter un contrat pour héberger des données judiciaires en Espagne. Nous rendons-nous compte du risque ? Il s’agit d’une question de souveraineté. Et non, ce n’est pas de la paranoïa, c’est du bon sens.

Quelle est donc votre vision de l’Europe en tant que député européen ECR ?

Diego Solier : Une Europe autosuffisante, mais pas un gouvernement supranational. Nous voulons la coopération, pas la soumission. Chaque pays doit conserver sa souveraineté, mais nous ne pouvons pas rivaliser seuls avec la Chine ou les États-Unis. Nous devons agir ensemble sur les questions clés que sont la migration, la défense et le commerce. Mais sans imposer un modèle unique qui efface nos identités.


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. La guerre de libération contre l’oligarchie – Politique & Eco avec Jacques Cheminade – TVL


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#webtube : La France vit sous un régime d’occupation !” Une occupation contrôlée par une oligarchie financière en guerre contre les peuples. C’est ainsi que Jacques Cheminade, président du parti Solidarité & Progrès et ancien candidat aux élections présidentielles de 1995, 2012 et 2017, voit les choses. L’homme qui avait annoncé la crise des “subprimes” 12 ans avant son déclenchement est l’invité de “Politique & Eco”. Optimiste fervent, il redoute néanmoins un nouveau krach financier avant 2027 à cause d’un flux monétaire hors de contrôle. C’est pour cette raison qu’il propose un nouveau système monétaire international pour faire face aux marchés qu’il qualifie de “cancer spéculatif”. Il répond dans cette émission à toutes les questions de l’actualité

  • Quel bilan économique après 7 ans de macronisme ?
  • Quelle Europe pour demain ?
  • Quelle rôle la France devrait jouer face à la nouvelle majorité mondiale incarnée par les BRICS ?
  • Dans quelles conditions un pont terrestre entre l’Europe et l’Eurasie est-il encore réalisable ?

Jacques Cheminade revient aussi sur la “vraie crise”, celle d’un monde où l’on réarme partout mais où l’on ne fait plus d’enfants… A la suite de “Politique & Eco”, retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : “Après l’automobile, le tourisme cale à son tour”

Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.

. Accord sur les droits de douane : “C’est une belle arnaque pour les Européens”, estime Marc Touati


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#webtube : Une fois encore l’UE a capitulé face aux Etats-unis et à Donald Trump. A quoi sert vraiment l’UE si elle ne défend pas les intérets des pays qui la composent ? L’Allemagne de son côté ne s’en tire pas trop mal…..Ah bon ?