Articles : Juil. 2025 – Juin 2025 – Mai 2025 – Avril 2025 –
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Alors que tout se ralentit dans l’inertie de l’été, rien de plus salutaire que de plonger dans quelques ouvrages éclairés ! Lire pour reprendre pied, pour écouter le monde, pour retrouver la vigueur du jugement dans une époque d’hypocrites euphémismes. Voici donc quatre ouvrages à emporter dans sa valise — ou dans son sac de plage — afin de se rappeler l’école que l’on a détruite, la culture que l’on oublie et la transmission que l’on méprise. Savoir, c’est une étape pour se donner les moyens d’agir.
Pierre Giolitto, Histoire de l’école. Maîtres et écoliers de Charlemagne à Jules Ferry
Un ouvrage majeur d’un historien pédagogue ayant exercé comme inspecteur général de l’Éducation nationale, qui retrace de façon concrète et vivante la construction de l’école. De l’époque carolingienne jusqu’à l’instauration des lois scolaires de Jules Ferry, Giolitto décrit la vie quotidienne des maîtres et des élèves, les outils pédagogiques, la discipline, les finalités de l’institution. C’est documenté, riche, vif, enlevé, bien écrit, parfois acerbe. Il interroge, dans sa conclusion, le pourquoi de l’école : régulation sociale, uniformisation, transmission minimale des savoirs, toujours au service du pouvoir en place.
Virginie Subias-Konofal, Histoire incorrecte de l’école. De l’Ancien Régime à aujourd’hui
Ce petit précis, nourri de citations et de faits, bouscule l’illusion d’une école républicaine méritocratique, généreuse et désintéressée. Un texte clair, agréable à lire, qui démonte avec élégance le mythe de l’école de Jules Ferry. La connaissance du passé est toujours bien utile à celui qui ne veut pas se contenter des miroirs aux alouettes qu’on lui tend.
Alain Finkielkraut, La Querelle de l’école
Recueil des débats de l’émission Répliques animée par Alain Finkielkraut, sur France Culture, réunissant des échanges contradictoires – et souvent passionnants – entre intellectuels et acteurs de l’éducation (notamment Natacha Polony, Philippe Meirieu, François Dubet, Luc Ferry, Michel Le Bris…). Ce format rend palpable la controverse pédagogique : choix des réformes, formation des maîtres, discipline, langue française, sélection… Finkielkraut ne se contente pas de modérer, il intervient, fustige et repose inlassablement les enjeux philosophiques du débat scolaire.
François‑Xavier Bellamy, Demeure
Dans un texte qui ne brandit pas la modernité comme vertu mais interroge notre fuite en avant. Bellamy prône un héritage réfléchi, une fidélité aux acquis culturels, à la transmission des savoirs et au temps long. Une méditation exigeante sur la transmission et l’enracinement : savoir rester, dans un monde pressé où tout devient jetable.
Bonne lecture !
Virginie Fontcalel, dans BV
. Selon un nouveau sondage, Macron et Bayrou s’écroulent, Retailleau s’envole !
Articles : Juil. 2025 – Juin 2025 – Mai 2025 – Avril 2025 –
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Le couple exécutif a connu une actualité relativement exposée, ces jours-ci, Macron à l’étranger, Bayrou avec son projet de budget. Ils ont aussi été engagés sur le front de la politique intérieure, avec les vives critiques de Bruno Retailleau contre le macronisme et le nouveau « recadrage » du Président à l’égard du ministre de l’Intérieur.
Le couple Macron-Bayrou s’effondre
Peine perdue : cette agitation se traduit par une nouvelle chute de popularité pour l’une comme pour l’autre tête du couple exécutif. Selon le baromètre mensuel Toluna Harris Interactive publié vendredi 25 juillet par LCI, Macron et Bayrou chutent à nouveau fortement. Le président de la République perd 4 points de confiance en un mois et tombe à 28 %, tandis que le Premier ministre recule de 5 points, avec une cote de confiance de 22 %. Les commentateurs soulignent en particulier un décrochage spectaculaire du Premier ministre au sein de l’électorat LR : -17 % ! De quoi miner l’autorité de Bayrou auprès du « socle commun » et encourager la volonté d’indépendance et d’opposition du nouveau président LR Bruno Retailleau qui est en train de réussir son pari de rapatrier l’électorat LR capté par Macron depuis 2017.
À ce sujet — Bruno Retailleau s’attire les foudres du camp Macron
Macron-Bayrou, le tandem exécutif le plus impopulaire depuis 1958
Surtout, ce nouveau sondage confirme la situation inédite du couple exécutif sous toute la Ve République : il en est le plus impopulaire ! C’était l’enseignement d’un autre sondage publié dimanche dernier par Le JDD. L’hebdomadaire avait comparé le cumul des cotes des deux responsables suprêmes et, si François Hollande restait bien le Président le plus rejeté, avec 13 % de satisfaits à l’automne 2014, il pouvait néanmoins compter sur la popularité de Manuel Valls, Premier ministre, à 38 %. Additionnés, leur score atteignait la cote de 51 points. Or, avec un Emmanuel Macron à 19 % de satisfaits et un François Bayrou à 18 %, cela ne fait que 37 points (sur 200 !). Une impopularité enkystée et partagée. Le nouveau sondage publié par LCI va dans le même sens. Certes, cela s’explique par la situation inédite créée par la dissolution ratée et l’absence de majorité, avec un gouvernement Bayrou en sursis. Mais cela est lourd d’incertitudes pour les mois qui viennent, à presque deux ans de 2027…
La popularité insolente de Bruno Retailleau
Et ce, d’autant plus qu’un troisième larron, depuis la position stratégique du ministère de l’Intérieur, joue sa partition personnelle et ne se gêne pas pour affaiblir le Président en fin de mandat. Or, après une attaque frontale contre le macronisme et une tentative de recadrage du Président lui-même et de ses troupes, non seulement Bruno Retailleau n’en est nullement affecté, mais sa cote de popularité de leader du gouvernement progresse encore, à 43 %, selon le sondage de LCI ! Ces évolutions nettes confortent la stratégie de Bruno Retailleau alternant discours de fermeté sécuritaire (cette semaine, son envolée sur la France des héros et celle des salauds, qui tirent sur pompiers et policiers) et critique du macronisme finissant. Une position idéale que lui permet son poste à Beauvau et que plébiscitent les Français.
La fin du match ?
Désormais, toute la question est de savoir jusqu’à quand Retailleau peut tenir cette ligne, comme vous le demande BV, cette semaine. Pour un Macron affaibli, et qui vient à peine de retrouver son pouvoir de dissolution, difficile de poursuivre sur la voie des remontrances, dont il est le seul à pâtir, ou même d’apparaître à nouveau comme celui qui est à l’origine d’une crise politique, s’il venait à réclamer le départ de Retailleau. Pour Retailleau, la situation est plus confortable : si de nouvelles législatives étaient imposées par une censure de Bayrou venant du RN, il pourrait bénéficier de cette popularité tout en faisant valoir qu’il a joué la carte de la responsabilité gouvernementale et apparaître ainsi comme un recours. On ne sait pas encore si Retailleau a plié le match face aux macronistes, mais il mène largement au score. Et le coup de sifflet approche.
Frédéric Sirgant, dans BV
. Sans guerre ni sanctions, la France est ruinée, mais la Russie prospère seule contre tous
Articles : Juil. 2025 – Juin 2025 – Mai 2025 – Avril 2025 –
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Comparé à l’agité perpétuel de l’Élysée, vous avez tous remarqué le calme olympien que Poutine affiche en permanence, alors qu’il mène une guerre longue face à l’Ukraine soutenue par cinquante nations, qui s’obstinent à poursuivre une guerre ingagnable. Si le Tsar est si serein, c’est qu’il sait très bien que la Russie et son peuple peuvent relever tous les défis et ne craignent personne. En Occident, ils aboient tous tels des roquets face à l’Ours russe, mais pas un seul, pas même l’orgueilleuse Amérique, n’ose envoyer ses légions se faire fracasser par les armes de Poutine.
Tous ces guignols ont englouti près de 500 milliards dans le gouffre ukrainien et l’UE envisage d’en allonger 300 de plus pour les prochaines années. Ils en sont au 18e train de sanctions, qui laissent de marbre le maître du Kremlin mais ruinent l’Europe avec une efficacité redoutable. Ils ont même volé les 300 milliards que la Banque de Russie détenait en Occident.
Mais rien n’y fait, la Russie va gagner la guerre pour une raison évidente depuis février 2022 mais superbement ignorée par nos lumières : ce pays est invincible et peut vivre en autarcie durant des années, grâce à ses immenses ressources géologiques, son industrie, son agriculture et surtout ses cerveaux et un patriotisme du peuple russe intact, qui n’existe plus en Occident depuis deux générations.
Si j’avais su que la guerre dure si longtemps, car je n’avais pas imaginé que l’Occident se lancerait stupidement dans cette aventure perdue d’avance, j’aurais collectionné les perles de nos élus et de nos généraux des plateaux TV, qui valent largement les énormités de nos bacheliers. L’une des plus belles âneries, qui restera dans les annales, est évidemment celle de l’inénarrable Bruno Le Maire qui pensait terrasser l’économie russe en trois mois. Celui qui a ruiné la France avec un zèle inégalé avait la prétention de mettre la Russie à genoux.
Aujourd’hui, après 41 mois de guerre, la Russie produit en quatre mois autant de matériels et de munitions que tous les pays de l’Otan réunis en fabriquent en un an. Toutes les usines d’armement russes ont décuplé leur production. L’Ukraine est laminée et ne tient que sous perfusion otanienne, tandis que l’armée russe, tant moquée par nos bons à rien donneurs de leçons, est plus puissante qu’en 2022.
Voici d’abord le dernier bilan des pertes, donné par l’historien Marc Legrand, autrement plus crédible que celui des Ukrainiens, docilement relayé par nos médias russophobes.
Estimations des pertes militaires (24/07) – RUSSIE : 66 700 tués, 173 900 blessés (dont graves : 15 %) ; UKRAINE : 860 000 tués, 935 000 blessés (dont graves : 67 %) +7 600 mercenaires OTAN tués. SOURCES croisées confidentielles : FR/OTAN/RUS/UKR/US.
L’hécatombe se poursuit avec la bienveillance des Occidentaux, qui s’obstinent à saigner le peuple ukrainien uniquement pour ne pas reconnaître leurs erreurs monumentales durant ces 41 mois de guerre.
Mais passons à l’économie (source blog Telegram de Boris Karpov)
Je vous livre un article paru dans The Telegraph. Il suffit de comparer avec la France pour comprendre que Macron est bien le fossoyeur de notre pays. Sans guerre à financer, sans sanctions à supporter, nous sommes assez grands pour nous ruiner nous-mêmes.
« L’économie russe est capable de supporter la pression « encore très longtemps », selon The Telegraph
« Selon le journaliste Jeremy Warner, la Russie a facilement contourné les restrictions occidentales et trouvé de nouveaux partenaires commerciaux. Le nouveau, déjà 18e paquet de sanctions de l’Union européenne, selon lui, sera également inefficace, et toute action de Trump visant à imposer des droits de douane entraînera des mesures de rétorsion sévères de la part de la Chine. »
Données révélatrices citées dans l’article :
– En 2024, la croissance économique de la Russie a atteint 4,3 % (France 0,5 %) ;
– Le taux de chômage est seulement de 2 %.(France 7 %) ;
-️ La balance des paiements actuelle est constamment positive ;
– La dette par rapport au PIB est un peu plus de 20 %. (France 120 %) ;
– Le déficit budgétaire est modeste, à 1,8 %.(France 5,8 %).
Qu’en pense Le Maire ?
« Dans des conditions normales, ces indicateurs seraient considérés comme un exemple d’économie modèle que le Fonds monétaire international aimerait voir partout. <…> Mais hélas, ce n’est pas un exemple d’économie occidentale réussie. Il s’agit de la Russie, qui est en état de conflit militaire avec l’Ukraine depuis déjà quatre ans », constate Warner avec regret. »
« L’auteur reconnaît qu’il a été relativement facile pour la Russie de contourner les sanctions ou de trouver des partenaires commerciaux alternatifs. L’Europe continue d’acheter d’importants volumes de pétrole et de gaz russes, et les États-Unis accordent de nombreuses exemptions à l’importation, des engrais au combustible nucléaire. « Le fait est que les sanctions n’ont pas fonctionné comme prévu », déclare Warner. »
« ️Il est sceptique quant aux menaces de Trump d’imposer des droits de douane à 100 % : la tentative de « retirer du marché plus de 4,5 millions de barils par jour et de rompre les liens commerciaux avec d’autres pays » risque de provoquer « une forte hausse des prix du pétrole et d’effondrer l’économie mondiale » ».
« Malheureusement, l’économie russe, et peut-être sa population, sont capables de supporter encore très longtemps », conclut l’auteur, ne cachant pas sa déception.
Eh oui, tout cela était prévisible. Un peu plus de bon sens et un peu moins d’arrogance, aussi bien côté civil que militaire, nous auraient évité une énième débâcle de l’Otan.
Car ce n’est pas seulement l’Ukraine qui sera vaincue, c’est toute l’Alliance et ses nombreux pays bellicistes, dirigés par des Rambo de pacotille, qui n’ont jamais tiré un seul coup de fusil de leur vie.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
. Utilisation massive de mortiers : les émeutiers font dorénavant jeu égal avec les forces de l’ordre
Articles : Juil. 2025 – Juin 2025 – Mai 2025 – Avril 2025 –
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Dans une tribune publiée ce 26 juillet sur le Figaro, le directeur du département opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop, Jérôme Fourquet, note que l’usage des mortiers d’artifice change notablement la donne lors des affrontements entre racailles et forces de l’ordre : « Sur le plan des violences urbaines, pas une semaine ne se passe sans que des faits graves ne se déroulent dans une cité de région parisienne ou jusqu’à désormais dans des villes moyennes comme récemment à Nîmes, Limoges, Charleville-Mézières ou bien Béziers. »
« Les mortiers d’artifices, qui étaient encore très peu présents lors des émeutes de 2005, sont aujourd’hui massivement employés par les émeutiers et leur permettent de rééquilibrer partiellement le rapport de force vis-à-vis des policiers et gendarmes, qui ne sont plus les seuls à posséder des projectiles précis et d’assez longue portée (LBD et gaz lacrymogènes). »
« Ces tirs de mortiers d’artifice font désormais partie de la panoplie de base des émeutiers et de la scénographie de chaque épisode d’affrontement avec les forces de l’ordre. Laurent Nunez, préfet de police de Paris, indiquait ainsi récemment que plus de 11 000 de ces engins pyrotechniques avaient été saisis par ses services lors d’opérations dans les jours ayant précédé le 14 juillet. »
« L’utilisation s’est massifiée durant les émeutes de l’été 2023, consécutives à la mort du jeune Nahel. Durant ces événements, un nombre considérable de mortiers ont été tirés partout en France. Certains émeutiers avaient sans doute commandé eux-mêmes ces engins sur internet (leur vente en magasins étant encadrée depuis quelques années), mais le fait que les mortiers aient été tirés en si grand nombre dès le début des émeutes tend à prouver que des stocks existaient, ce qui suppose une organisation et une logistique. À l’appui de cette thèse, des véhicules venant approvisionner les groupes d’émeutiers en pleine action face aux forces de l’ordre ont pu être observés dans plusieurs quartiers. De la même façon, des services d’investigation ont intercepté des camionnettes transportant plusieurs centaines de kilos de ces matériels pyrotechniques lors des émeutes de 2023. Les moyens financiers nécessaires pour se procurer de tels volumes de mortiers et pour organiser ensuite leur stockage et leur distribution ne sont pas à la portée des premiers venus. Dans de nombreux quartiers, ce sont des réseaux criminels, souvent en lien avec le trafic de drogue, qui ont approvisionné et supervisé les jeunes émeutiers. »
« Au lendemain des nuits les plus chaudes des émeutes de l’été 2023, de nombreux policiers ont indiqué « qu’ils avaient ramassé » [c’est-à-dire qu’ils avaient subi une lourde pression] du fait de l’intensité des tirs qu’ils avaient essuyés et que le degré de violence auquel ils avaient été exposés était sans commune mesure par rapport à ce qu’ils avaient vécu en 2005. Le recours massif aux mortiers a, en effet, changé la physionomie des violences urbaines par rapport aux émeutes de 2005. Ces armes permettent de viser plus précisément les membres des forces de l’ordre qu’avec des pierres et avec une bien meilleure allonge, leur portée pouvant aller jusqu’à 150 mètres, contre seulement une trentaine de mètres pour un jet de pierre et un peu moins pour un cocktail Molotov. Leur prix et leur accessibilité sur internet rendent possible un usage massif de ces projectiles et de soumettre ainsi policiers et gendarmes à un véritable feu roulant, les obligeant régulièrement à se replier, quand l’intensité de ces tirs se fait trop forte. La puissance de ces armes (qui peuvent atteindre une vitesse de 80 à 100 km/h) peut par ailleurs provoquer des blessures graves. »
« Ces projectiles, à l’effet spectaculaire mais également dangereux, permettent de rendre les guets-apens tendus dans les quartiers sensibles contre les forces de l’ordre ou les pompiers, plus difficiles à maîtriser pour les représentants de l’État que par le passé. Ce faisant, ces mortiers participent à la stratégie de contrôle du territoire, mise en place par les bandes criminelles, qui entendent progressivement interdire l’accès de leurs quartiers aux forces de l’ordre. Mais ainsi équipés, les émeutiers et les dealers qui les encadrent, s’enhardissent et n’hésitent plus à attaquer des commissariats, fait assez rare il y a 20 ans, mais aujourd’hui assez fréquent. 273 commissariats, commissariats annexes ou gendarmeries furent ainsi attaqués durant les émeutes de l’été 2023. Plus récemment, c’est le commissariat de Compiègne, dans l’Oise, qui a subi dans la nuit 18 au 19 juillet une attaque au cours de laquelle une trentaine d’individus ont tiré 40 mortiers vers la façade. Cette « opération » était manifestement une action de représailles suite à des coups de filets anti-stups menés au cours des semaines précédentes dans le quartier du Clos-des-Roses, connu pour ses points de deal. »
« Les mortiers d’artifice s’inscrivent ainsi dans le processus de structuration des réseaux criminels (via l’achat groupé, le stockage et l’usage massif et coordonné de ces armes lors des affrontements avec les forces de l’ordre), mais aussi dans leur aguerrissement et leur montée en puissance pour disputer à l’État son « monopole de l’exercice de la violence physique légitime » pour reprendre l’expression célèbre de Max Weber. C’est face à cette réalité que le ministre de l’Intérieur a récemment indiqué vouloir renforcer, comme ses prédécesseurs l’avaient déjà fait avant lui sans trop de résultats, les sanctions contre les vendeurs et les utilisateurs de ces mortiers, devenus l’emblème des violences urbaines dans une France métamorphosée. »
Cet article pose implicitement – en se gardant bien de l’aborder – la question de l’utilisation des armes à feu par les forces de l’ordre. Face à des racailles organisées qui préparent la guerre et veulent tuer du flic, l’État français envoie ses policiers au massacre, leur interdisant d’exercer la violence légitime nécessaire pour que force reste à la loi. Retailleau doit donner l’ordre de tirer. En 1948, un Jules Moch, alors ministre socialiste de l’Intérieur, ne s’est pas gêné pour faire tirer les CRS contre les mineurs grévistes. On comptera plusieurs dizaines de morts et des milliers de blessés parmi les mineurs.
Henri Dubost, Riposte Laïque