. Retour sur la guerre en Ukraine


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#webtube : Trois ans et demi après l’entrée des troupes russes en Ukraine, Alain de Benoist dénonce les illusions d’une Europe désormais transformée en théâtre de guerre, loin de son prétendu idéal de paix, et analyse les dérives morales et idéologiques qui ont paralysé toute tentative de médiation, plongeant le continent dans une crise existentielle.

Pour justifier la construction européenne, on a répété pendant un demi-siècle que « l’Europe, c’est la paix ». Aujourd’hui, l’Europe, c’est la guerre. Il y a maintenant trois ans et demi que les troupes russes sont entrées en Ukraine. Le bilan humain, évalué autour d’un million et demi de victimes (morts et blessés), est énorme. S’y ajoute la profonde tristesse de ceux qui, comme moi, ont à la fois des amis ukrainiens et des amis russes, et qui n’éprouvent  qu’un sentiment d’horreur à l’idée qu’ils sont en train de se massacrer mutuellement.

     Parallèlement, depuis plus de trois ans, partisans de l’Ukraine et partisans de la Russie n’en finissent pas d’exposer leurs arguments, sans jamais se convaincre bien sûr. Il est temps, de prendre de la distance vis-à-vis de ces polémiques – et surtout de la hauteur.

     Une observation pour commencer.

     En général, quand une guerre éclate, les non-belligérants peuvent adopter des attitudes différentes. Ils peuvent d’abord choisir d’apporter leur soutien à l’un des deux camps ce qu’ils font normalement en considération de leurs intérêts. Leurs intérêts respectifs n’étant pas les mêmes, il est probable qu’ils ne feront pas tous le même choix. Dans le cas de l’Ukraine, c’est pourtant ce qui s’est passé. Les pays occidentaux, qui n’avaient aucun intérêt vital à faire valoir dans cette affaire, ont quasiment tous choisi de s’aligner sur les positions américaines et se sont prononcés pour un soutien inconditionnel au camp ukrainien. Aucun n’a donc pu assumer sa position de tiers. C’est un fait très important.

     Georg Simmel dès 1907, avait souligné dans ses écrits l’importance du tiers dans le cadre des conflits. Le tiers peut s’en tenir à une position de neutralité. Il peut aussi utiliser sa non-appartenance au camp des belligérants pour peser sur la situation en proposant sa médiation pour aboutir à régler politiquement les problèmes qui ont abouti à la guerre. Il peut intervenir comme médiateur ou comme arbitre. Au lieu d’entretenir la guerre, il contribue ainsi à la paix.

     Or, ce rôle du tiers n’est plus possible aujourd’hui. Pourquoi ? Parce que la guerre a changé. La guerre traditionnelle s’apparentait au duel. Elle opposait des ennemis dont on reconnaissait que chacun pouvait avoir ses raisons. Mais la guerre moderne n’est plus une guerre « à juste ennemi » (justus hostis), c’est un retour à la guerre « à juste cause » (justus causa) du Moyen Age. Cela signifie que c’est une guerre idéologique, une guerre à la fois religieuse et morale, une guerre du Bien contre le Mal où le coupable moral remplace l’ennemi politique. La neutralité est alors assimilée à un choix partisan qui ne veut pas dire son nom, c’est-à-dire à une complicité. Le tiers est donc disqualifié. Mais si le tiers n’existe plus, personne ne peut plus offrir sa médiation pour parvenir à un règlement pacifié.

     Quand la guerre entre la Russie et l’Ukraine a éclaté, les Européens ne se sont pas demandés : où sont nos intérêts ? Ils se sont demandés : qui sont les méchants, qui sont les gentils ? L’Ukraine a alors été assimilée au royaume du Bien, la Russie à l’empire du Mal, tandis que les pacifistes semblaient s’être évaporés.

     Pourquoi ? La réponse qui vient immédiatement à l’esprit est que la Russie était l’agresseur, et l’Ukraine l’agressée. Il fallait donc punir l’agresseur qui, de surcroît avait « violé le droit international ».

     Cette explication n’en est pas une. La position occidentale s’inspirait des principes idéalistes et moraux de la Société des Nations : dans un conflit il faut toujours donner tort à l’« agresseur », car c’est lui le coupable – alors que cet « agresseur » peut être bien avoir agi parce qu’il était ou estimait être en situation de légitime défense. On sait en fait depuis Montesquieu qu’il y a ceux qui déclenchent les guerres et ceux qui les rendent inévitables : ce ne sont pas forcément les mêmes. L’attaque récente de l’Iran par Israël et les États-Unis était elle aussi une « agression » violant toutes les règles du droit international, mais elle n’a déclenché aucun mouvement de solidarité avec Téhéran. Il ne faut pas s’en étonner. Le droit international s’efface quand la nécessité vitale de maintenir sa propre forme d’existence est menacée et que sonne l’heure des décisions politiques existentielles. Carl Schmitt écrivait qu’« une guerre ne tire pas son sens du fait qu’elle est menée pour des idéaux ou des normes du droit, une guerre a un sens quand elle est dirigée contre un ennemi véritable ». Dans de telles circonstances, il n’y a pas de juge (ou de gendarme) mondial qui puisse décider de quel côté sont les torts.

Deux obsessions face à face

     A l’origine de la guerre en Ukraine, il y a deux obsessions. Une obsession américaine, selon laquelle les États-Unis doivent par tous les moyens empêcher les autres puissances de contester leur hégémonie, ce qui implique d’affaiblir les compétiteurs et les rivaux. Et une obsession russe, selon laquelle la Russie doit toujours se prémunir contre l’« encerclement », ce qui implique de freiner par tous les moyens l’expansion de l’OTAN.

     Des politologues américains de haut rang, comme Henry Kissinger, John J. Mearsheimer, George Kennan, Paul Nitze, Robert McNamara et bien d’autres, avaient mis en garde dès les années 1990 contre les conséquences dramatiques d’une extension de l’OTAN jusqu’aux frontières de la Russie, que Kennan qualifiait d’« erreur fatidique ». Cependant, dans Le Grand Echiquier (1997), Zbigniew Brzezinski affirmait : « L’Amérique doit absolument s’emparer de l’Ukraine, parce que l’Ukraine est le pivot de la puissance russe en Europe. Une fois l’Ukraine séparée de la Russie, la Russie ne sera plus une menace ». Tel est le programme auquel se sont ralliés les « néoconservateurs » au moment où ils rêvaient de faire du XXIe siècle un « siècle américain ».

     Les choses se sont très vite accélérées, les deux belligérants faisant évidemment appel à leurs alliés respectifs. Les Occidentaux ont multiplié les sanctions contre la Russie et livré des quantités d’armements considérables aux Ukrainiens. Les sanctions se sont en partie retournées contre leurs auteurs en provoquant en Europe une explosion des prix de l’énergie et en accélérant la désindustrialisation allemande, sans pour autant faire vaciller l’économie russe. La Russie, de son côté, s’est liée toujours plus étroitement à la Chine. C’est ainsi que la guerre entre l’Ukraine et la Russie s’est transformée en guerre de l’OTAN contre la Russie, puis en « guerre civilisationnelle ».

     Tout a changé le 28 février dernier lorsque Donald Trump a gravement humilié et ridiculisé Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, en allant jusqu’à l’accuser d’être le véritable responsable de la guerre. Ce changement de politique brutal, dans un sens objectivement favorable à Poutine, a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le monde entier, d’autant qu’allant bien au-delà de l’Ukraine, il a marqué le découplage de l’Europe et des États-Unis, c’est-à-dire la dislocation de l’« Occident collectif ».

     Pour les Européens qui, pendant des décennies, s’en étaient remis aux États-Unis du soin d’assurer leur sécurité le choc a été terrible. Mais c’est aussi un dilemme pour les « trumpistes » européens, aujourd’hui en plein désarroi. Ils n’avaient hier aucun mal à soutenir  à la fois l’Ukraine et Donald Trump. Aujourd’hui, qui doivent-ils choisir ?

     L’Union européenne, elle, a choisi Zelynsky. Alors que les Ukrainiens ont déjà perdu la guerre, en dépit de l’aide massive qu’elle a reçue (plus de 133 milliards de dollars en trois ans), ils s’imaginent maintenant qu’ils peuvent se substituer à l’Amérique en lançant dans une nouvelle course aux armements qui, en toute hypothèse, prendra au moins dix ou vingt ans avant de se mettre en place. En d’autres termes : les Européens se disent prêts à se battre jusqu’au dernier Ukrainien. Mais en ont-ils les moyens ? Pour complaire à Trump, ils se sont engagés au dernier sommet de l’OTAN à affecter aussi vite que possible 5 % de leur PIB à leur budget militaire. Or, cet engagement n’est tout simplement pas crédible : à l’exception de l’Allemagne et peut-être de la Pologne, la majorité des membres de l’Union européenne n’ont ni la volonté ni les moyens d’atteindre cet objectif.

Le but de la guerre est la paix

     Et maintenant, quelle solution ? Poutine, qui sait que le temps travaille pour lui, reste inébranlable sur ses exigences. S’il est en position de force sur le terrain, il a toutefois déjà enregistré de sérieux revers : la Finlande et la Suède ont maintenant rejoint l’OTAN et le nouveau rideau de fer qui sépare l’Europe et la Russie n’est pas près de se relever. Les Ukrainiens continuent à faire le tour des capitales pour demander toujours plus d’aide. Trump semble hésiter et s’agace de la poursuite des combats. L’Estonienne Kaja Kallas, représentante de l’UE pour les affaires étrangères, répète : « L’Ukraine doit gagner cette guerre ». Mais si elle ne la gagne pas ?

     Une Europe autonome aurait pu œuvrer à un règlement politique du conflit, ainsi qu’à la reconstruction d’un nouvel espace de sécurité collective à l’échelle continentale, respectant les intérêts des Européens autant que ceux des Russes. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé. Ce sont les Occidentaux qui ont demandé au gouvernement de Kiev de ne pas appliquer les accords de Minsk de septembre 2014 et de février 2015, qui prévoyaient à la fois l’intégrité territoriale de l’Ukraine et l’autonomie du Donbass, ce qui aurait pu mettre un terme au conflit.

     Dans la vision morale de la « guerre juste », les concepts du jus ad bellum et du jus in bello sont rabattus sur les catégories du droit pénal : l’agresseur n’est plus tant un ennemi au sens politique du terme qu’un « agresseur », qu’il est nécessaire, non pas seulement de battre sur le terrain, mais de punir. Le problème est que cette vision des choses, où la morale oblitère le caractère essentiellement politique de la guerre, tend à rendre impossible tout retour à la paix par un règlement négocié du conflit, car on ne négocie pas avec un « criminel » ou un « fou ».

      Le but de la guerre est la paix. Et cette paix est de nature politique, pour la même raison que la guerre n’est qu’un prolongement de la politique. Toute guerre qui n’est pas assorti d’un plan politique de paix ne peut déboucher que sur le chaos. La guerre n’est jamais qu’un moyen au service d’un but. Les Occidentaux, dans l’affaire ukrainienne, n’ont jamais eu aucun but politique, diplomatique ou stratégique, ayant comme seule préoccupation de soutenir sans fin une guerre à laquelle ils se sont ralliés pour des raisons purement idéologiques et morales.

     Le grand perdant de cette horrible guerre, c’est le peuple ukrainien. L’ancien président tchèque Václav Klaus l’a dit sans fard : l’Ukraine est depuis le début « uniquement un pion sur l’échiquier d’un jeu bien plus vaste ». Le malheur ukrainien n’est pas terminé.

[article paru dans Junge Freiheit, Berlin, le 18 juillet 2025] (source : Revue Eléments)

. Łukasz Hernas, volontaire du Mouvement de défense des frontières en Pologne : « Nos patrouilles opèrent jour et nuit » [Interview]


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#webtube : À la suite de la politique de la police fédérale allemande consistant à faire entrer des immigrants clandestins sur le territoire polonais lors d’opérations nocturnes, le gouvernement polonais a décidé de rétablir les contrôles à sa frontière avec l’Allemagne. Cependant, en dehors des canaux officiels, un mouvement citoyen a vu le jour pour remédier à cette situation. Baptisé « Ruch Obrony Granic » (Mouvement de défense des frontières), il patrouille la frontière allemande afin d’empêcher les entrées clandestines et les opérations de la police allemande. Notre confrère Álvaro Peñas a discuté avec Łukasz Hernas, un volontaire du mouvement, de la situation à Gubin, une ville polonaise située à la frontière allemande.

Traduction : Breizh-info.com

Quand avez-vous commencé à remarquer l’arrivée d’immigrants clandestins à la frontière dans votre ville ?

Łukasz Hernas : En tant qu’habitant de Gubin, j’ai observé l’afflux de réfugiés clandestins en provenance d’Allemagne au printemps dernier. Cependant, nous savons maintenant que cette procédure a commencé bien plus tôt.

Quand le Ruch Obrony Granic est-il apparu dans votre ville ?

Łukasz Hernas : Les volontaires du mouvement ont commencé à arriver à Gubin en juin et c’est à ce moment-là que j’ai décidé de m’engager, avec d’autres patriotes locaux.

Comment les patrouilles sont-elles organisées et quelles autres activités les volontaires mènent-ils ?

Łukasz Hernas : Les patrouilles sont une initiative bénévole, nous les organisons nous-mêmes. Toute personne qui le peut, pendant son temps libre, se joint simplement aux autres volontaires et patrouille dans la zone frontalière. Nous gardons les frontières : nous renvoyons les migrants envoyés par le côté allemand, même si nous savons qu’ils sont ensuite transportés vers d’autres endroits que nous ne pouvons pas atteindre. Nous ne faisons de mal à personne, nous essayons simplement de garder la situation sous contrôle. Nos patrouilles opèrent jour et nuit, car beaucoup de gens sont prêts à défendre les frontières.

Le Premier ministre Tusk a exprimé son intention d’imposer « l’ordre » aux patrouilles frontalières, sous peine d’amendes et d’arrestations. Quelle a été la réaction des autorités polonaises à vos patrouilles jusqu’à présent ?

Łukasz Hernas : Nous rions du Premier ministre Tusk et de son « ordre ». Les gardes-frontières sont à la frontière grâce à nos actions et ils sont de notre côté, la police aussi, nous avons des relations amicales avec eux. Nous n’avons pas peur des conséquences. La réaction des autorités actuelles est conforme aux intérêts de la politique allemande de gauche. Sans la droite polonaise forte et consolidée, nous devrions aujourd’hui sceller les fenêtres à Gubin et nous aurions des immigrants devant nos maisons ; bien sûr, uniquement ceux dont les Allemands ne veulent pas, soit parce qu’ils ne sont pas aptes au travail, soit parce qu’ils ont commis des crimes.

Le leader de gauche et membre de la coalition gouvernementale, Włodzimierz Czarzasty, a qualifié les volontaires de « fous » et de « voyous ». Pourquoi pensez-vous que la gauche est si radicalement opposée à la protection des frontières ?

Łukasz Hernas : La gauche tente d’importer de la main-d’œuvre bon marché, sans se soucier des conséquences pour la nation polonaise, comme c’est le cas dans le reste de l’Occident. Czarzasty est le dernier communiste de Pologne et il ne dit que des absurdités. La gauche essaie d’obéir à Bruxelles parce qu’elle a peur des conséquences économiques et d’avoir sa propre opinion.

Y a-t-il eu des incidents avec des clandestins ou avec la police allemande, avez-vous été témoin de tentatives pour laisser entrer des migrants sur le territoire polonais ?

Łukasz Hernas : Bien sûr, il y a eu des discussions à la frontière entre nous et la police allemande qui ne veut pas écouter nos arguments. Nous avons des enregistrements de migrants à genoux suppliant la police allemande de les laisser partir, mais celle-ci les en empêche et les renvoie vers la Pologne. La vérité, c’est que ces immigrants ne veulent pas venir dans notre pays, ils veulent rester en Allemagne, leur destination préférée.

Que pensez-vous de l’attitude de l’Allemagne et de la réaction du gouvernement polonais qui a réinstauré les contrôles aux frontières ? Pensez-vous que cela résoudra le problème ?

Łukasz Hernas : C’est absolument absurde ! La seule solution est de changer la politique de l’Allemagne, de supprimer les subventions aux migrants et de punir les criminels. Combien de temps vont-ils continuer à prétendre qu’ils n’ont pas tort ? Pensent-ils vraiment que nous sommes idiots ? À cause d’eux, nous avons maintenant des viols, des vols, des voitures et des rues en feu dans toute l’Europe. Ils doivent cesser de blâmer les autres et rétablir l’ordre, comme nous le faisons en défendant nos frontières et en nous opposant massivement à l’immigration illégale.

Le gouvernement actuel suit la politique de l’UE, nous n’avons donc aucune confiance dans les mesures qu’il a prises.

Selon vous, qui est responsable de l’insécurité à la frontière germano-polonaise ?

Łukasz Hernas : La responsabilité de cette situation incombe à Bruxelles et à ceux qui restent les bras croisés, prétendant que le problème n’existe pas : les politiciens d’extrême gauche et ceux qui les soutiennent, qui ignorent complètement la réalité.

Allez-vous continuer à patrouiller à la frontière malgré les menaces du gouvernement ?

Łukasz Hernas : Bien sûr, je continuerai à patrouiller et, malgré l’interdiction d’enregistrer, nous continuerons à signaler et à documenter tout ce qui se passe. Pour l’instant, la situation est stable, mais je pense que si nous baissons la garde, ils recommenceront à transporter des migrants vers la Pologne.

Breizh-info.com

. Royaume-Uni : une brigade de police d’élite chargée de surveiller les publications anti-migrants sur les réseaux sociaux


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#webtube : Les Blancs haineux qui manifestent contre l’accueil des réfugiés de la tolérance vont avoir à qui parler… Un migrant du Channel qui a agressé sexuellement une adolescente ayant des besoins spéciaux en plein jour est condamné à 14 mois de prison. Lucy Connolly a été condamnée à 31 mois de prison pour une publication rapidement supprimée. La justice à deux vitesses n’a jamais été aussi évidente.

Westhill, Aberdeenshire, Écosse. 

Chaque nuit, des groupes d’hommes migrants provenant de l’hôtel local errent sans but dans les rues de la ville.

Il faut que cela cesse ! #Expulsion #Migrants #Aberdeen

La police londonienne dans le cadre de sa mission quotidienne de protection des femmes et des enfants – bravo à la police métropolitaine.
Désolé, je viens de réaliser qu’ils protègent un hôtel pour migrants, et non nos femmes et nos enfants. Une erreur facile à commettre. 

The Telegraph :

Une équipe d’élite composée de policiers sera chargée de surveiller les réseaux sociaux afin de détecter tout sentiment anti-migrants, dans un contexte où l’on craint des émeutes estivales.

Des inspecteurs issus des forces de police de tout le pays seront affectés à une nouvelle unité d’enquête chargée de signaler les premiers signes d’éventuels troubles civils.

Cette division, mise en place par le ministère de l’Intérieur, aura pour objectif de « maximiser la collecte de renseignements sur les réseaux sociaux », après que les forces de police ont été critiquées pour leur réponse aux émeutes de l’année dernière.

Cette initiative intervient alors que l’on craint de plus en plus que la Grande-Bretagne ne connaisse un nouvel été de troubles, à mesure que les manifestations devant les hôtels accueillant des demandeurs d’asile se multiplient.

Samedi, des foules se sont rassemblées dans des villes telles que Norwich, Leeds et Bournemouth pour réclamer des mesures, et d’autres manifestations sont prévues dimanche.

Angela Rayner a averti le Cabinet la semaine dernière que le gouvernement devait agir pour répondre aux « préoccupations réelles de la population » concernant l’immigration.

Mais samedi soir, les détracteurs ont qualifié les projets relatifs aux réseaux sociaux de « troublants » et ont exprimé leurs inquiétudes quant à la possibilité qu’ils conduisent à une restriction de la liberté d’expression.

Signe supplémentaire de désaccord avec l’approche du gouvernement vis-à-vis des réseaux sociaux, des militants ont affirmé samedi que des publications sur les manifestations anti-migrants de la semaine dernière avaient été censurées en raison des nouvelles lois sur la sécurité en ligne.

La nouvelle unité, baptisée « National Internet Intelligence Investigations team » (équipe nationale d’enquête sur les renseignements Internet), sera basée au Centre national de coordination de la police (NPoCC) à Westminster.

Elle fait suite aux critiques adressées aux autorités pour ce que certains considèrent comme une approche trop sévère des réseaux sociaux, notamment la décision d’un juge d’emprisonner Lucy Connolly, mère d’un enfant et épouse d’un conseiller conservateur, pour 31 mois à la suite d’une publication incendiaire après les attentats de Southport.

Un migrant du Channel qui a agressé sexuellement une adolescente ayant des besoins spéciaux en plein jour est condamné à 14 mois de prison.

Lucy Connolly a été condamnée à 31 mois de prison pour une publication rapidement supprimée.

La justice à deux vitesses n’a jamais été aussi évidente.

Le NPoCC assure la planification centrale des forces de police à travers le pays lorsqu’il s’agit de gérer des « manifestations d’importance nationale » et des troubles civils.

Il a également dirigé l’opération Talla, la réponse policière nationale à la pandémie de Covid, qui comprenait l’application des règles de confinement.

[…]

D’énormes manifestations ont lieu dans tout le pays devant les hôtels pour migrants… Je pense que les Britanniques en ont assez.

Source D.P.

. Le retour du tribalisme renforce le racisme anti-Blanc


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#webtube : L’agitation des bobos contre l’implantation d’un Carrefour City dans le très chic VIe arrondissement parisien est un révélateur, à la limite de la caricature, de la moraline de Tartuffe des privilégiés. Cette supérette symbolise toutes les incohérences de la tribu des nantis qui se disent progressistes. Une pantalonnade dérisoire si ces gens ne détenaient tous les leviers de pouvoir. Politique, économique, médiatique et culturel.

Ils définissent et imposent des normes pour les autres, mais pas pour eux

Ils sont pour le mélange des autochtones et des exotiques, mais atteignent vite leur seuil de tolérance ethnique. D’accord pour fréquenter ostensiblement un petit nombre de diversitaires… À condition que ceux-ci soient semblables à eux. Des bobos colorés.

Calfeutrés dans des beaux quartiers surprotégés où, en plus d’une police efficace au service de leur notoriété, ils entretiennent 24/24 des vigiles. Cela met leur tribu à l’abri des incivilités et leur permet de dénoncer le sentiment d’insécurité comme une dérive d’extrême drouâte.

Ils sont pour la mixité sociale et scolaire, sauf pour leurs moutards. Pas question que les petits bourges prennent de mauvaises manières au contact des zyvas et des wesh wesh. Et gâchent leurs chances de réussite dans la vie à cause d’un enseignement public adapté aux sous-doués.

Ces populations privilégiées par héritage, chance, malversations ou réel talent, s’octroient des dérogations à la créolisation qu’ils préconisent pour les autres, en sanctuarisant leur mode de vie dans des zones protégées des tumultes du vivre-ensemble. Leurs postures moralement inattaquables couvrent des impostures socialement inavouables.

Pour les ethnologues d’avant la cenSSure institutionnelle, le tribalisme était un phénomène naturel.

Sans porter de jugement de valeur, force est de constater que l’on s’agrège plus facilement avec des gens dont on partage l’apparence, les comportements, les croyances, les préjugés, la culture, les goûts vestimentaires ou culinaires. Le nier relève d’une cécité idéologique.

Le corollaire de ce tropisme de groupe se caractérise par une solidarité qui peut être ethnique, socio-économique, géographique ou religieuse, et conduit à privilégier ceux de son clan. Avec d’inévitables conflits de territoire, de prééminence, d’accaparement des richesses. Il en a toujours été ainsi sur tous les continents et sous toutes les latitudes.

La civilisation consiste à gérer ces antagonismes et à les pacifier sans qu’ils dégénèrent trop souvent en tueries. Par la négociation, les échanges économiques et culturels, le partage d’intérêts communs. Mais cela ne fait que repousser la problématique. Car l’entente conduit à l’alliance, prélude à des coalitions dirigées contre d’autres tribus.

Aujourd’hui, les Blancs rouges et verts ont criminalisé ces attitudes au détriment de leur peuple, tout en refusant de voir qu’elles s’épanouissent parmi d’autres tribus.

Les médias et l’enseignement asservis aux idéologies de gauche chantent les bienfaits du multiculturalisme. En vantant un monde imaginaire sans frontières. Quand la réalité est une tribalisation ethnoculturelle où chacun défend son territoire dans le mépris des lois de la République. Ainsi, ces apprentis sorciers ont participé à la déconstruction de l’identité nationale, en sabotant les facteurs d’intégration école, travail et civisme, qui permettaient naguère d’assimiler les nouveaux venus.

Une grande différence avec le melting pot américain. Où on ne demande pas aux derniers arrivés de nier leur spécificité ou de rejeter leur culture. Mais de se comporter en bons Américains dans la vie en société, dont ils doivent respecter les règles sous peine de sanctions dissuasives. Tout en inculquant à leurs enfants les bases d’un état d’esprit partagé. Superficiel comme le rêve américain et le culte du dollar, sans doute. Mais roboratif, au service d’une homogénéité structurante.

Rien à voir avec la France, où au nom de la tolérance et de l’antiracisme, on ignore volontairement une certaine délinquance, tandis que la justice fait preuve d’une mansuétude partisane pour ne pas discriminer. Renforçant de facto les fractures identitaires. Les allogènes pouvant faire n’importe quoi à leur guise. Tandis que les autochtones sont privés du droit de se défendre. Et même de critiquer. Le résultat est que les forces vives qui disposent de compétences ou de capitaux s’expatrient, appauvrissant un peu plus notre pays.

Le choc des cultures est une explication insuffisante qui estompe la volonté de domination et de conquête des islamistes qui prétendent imposer leurs normes.

Hugues Lagrange est un sociologue qui se veut sans œillères. Ses observations sont pertinentes pour un bobo du CNRS. Mais les conclusions qu’il en tire sont orientées, versant dans la culture de l’excuse. Pas loin de reprocher aux Français de souche de ne pas faire assez d’efforts pour s’adapter aux nouveaux Français. Parler arabe, manger halal, se vêtir en Bédouin, voiler les femmes, et le nec plus ultra se convertir, suffiraient-ils à restaurer la paix sociale ? On peut en douter quand on voit les tensions centrifuges qui déchirent les sociétés islamisées depuis des siècles.

À la différence de ses confrères, Lagrange ne ferme pas les yeux sur l’ethnicisation de la société française, sujet tabou dans les médias et proscrit à l’université. Il admet que les causes de la dérive des enclaves étrangères hostiles, à la limite de la sécession, ne sont pas réductibles au chômage, au déracinement et à l’éclatement des familles. Il écrit :

« Nul besoin d’uniforme quand l’uniforme, c’est la couleur de peau. Dans les univers adolescents que j’ai explorés, c’est le dénominateur et le détonateur commun. Ce qui se joue, c’est l’affrontement d’appartenances tribales (…) Les lignes de front ne sont pas géopolitiques. Elles s’observent dans les cours de récréation, dans la rue ou sur les terrains de foot. Là où l’intellectuel voit une diversité harmonieuse, l’adolescent voit une ligne de démarcation. »

Pour pallier ce problème, Lagrange préconise des politiques d’intégration par l’éducation, plus volontaristes. Mais comment puisque les sauvageons se retranchent farouchement derrière leurs différences ? Qu’ils portent en bannière comme autant de victoires.

En outre, il plaide pour une reconnaissance juridique des minorités. Légitimant la segmentation de la société. Avec un code spécifique, différent du code civil ? Comme naguère aux colonies. En clair, la charia pour les coraniques ou présumés tels ! Proche du racisme décomplexé au nom de l’antiracisme de l’ARCOM. Quand cette officine de basse police politique liste la proportion des Blancs, des Noirs et des Arabes à la télé.

La négation du racisme anti-Blancs

La plupart des sociologues officiels prétendent que ce phénomène n’existe pas, puisqu’ils refusent de le voir. La gauche qui décide de ce qu’on a le droit de dire et de penser pratique un antiracisme à géométrie variable. Les discriminations contre des personnes blanches perçues par 80 % des Français seraient une lubie de l’extrême drouâte.

Dans la doxa de gauche, les rôles sont distribués une fois pour toutes. Il y a les dominants et les dominés. Des Blancs éternels oppresseurs, et des racisés, perpétuelles victimes. Celui qui remet en cause ce manichéisme est interdit de séjour dans les médias et passible des tribunaux. Les exemples ne manquent pas.

Comme à Crépol où des dizaines de témoins rapportent les propos racistes anti-Blancs des agresseurs, que les médias refusent d’évoquer et que la justice s’abstient de sanctionner. Parce que le racisme anti-Blanc n’entre pas dans leur grille de lecture idéologique. Le déni est devenu un réflexe pavlovien. Alors qu’il suffit de survoler les forums de discussion, les réseaux sociaux et les sites favoris des jeunes, pour constater à quel point le racisme anti-Blanc est omniprésent. Banalisé, diffus, impuni.

La doxa postule que tous les leucodermes sans distinction bénéficient d’avantages indus dans une société structurée par des normes blanches et oppressives. Avec une double approche des mêmes phénomènes. Lorsque les mélenchonards dénoncent les soi-disant contrôles au faciès des suspects, c’est de l’humanisme. Mais quand Éric Zemmour affirme que de nombreux trafiquants sont Noirs ou Arabes, c’est un délit.

La culpabilisation des Blancs, leur surveillance par des officines de délation et la soumission par la menace, en complément du ramollissement général des muscles et des cerveaux, sont la martingale idéale pour finaliser une conquête islamique impossible par l’épée.

Christian Navis, Riposte Laïque