. Ouverture des JO 2024 : Tony Estanguet révèle que Kylian Mbappé devait incarner le rôle de l’homme masqué et symboliser la transmission avec Zidane.


Articles : Juil. 2025Juin 2025Mai 2025 – Avril 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : (…) Kylian Mbappé, le capitaine de l’équipe de France de foot, a décliné la proposition, formulée par Estanguet lui- même, de brandir la torche sur quelques mètres. Motif, il n’aurait pas été le dernier porteur – prestige qui, pensait-il, devait lui revenir. (…)

Il devait être l’homme masqué, celui que l’on découvre au début du récit dans une barque et qui, virevoltant de toit en toit, remet la torche à Zinédine Zidane. l’énigmatique personnage aurait alors dévoilé son visage, et le peuple, stupéfait, aurait découvert Kylian Mbappé. Deux légendes du foot réunies, la transmission entre deux générations, le symbole était beau… mais « Kyky » a dit non.

Le Canard Enchaîné

. Le bilan pessimiste sur l’avenir de la France dans les quinze prochaines années par l’Institut Montaigne


Articles : Juil. 2025Juin 2025Mai 2025 – Avril 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Les débats de l’été avec Bruno Tertrais, géopolitologue, directeur adjoint de l’Institut Montaigne. Les quinze prochaines années seront décisives pour la France… Alors ça passe ou ça casse ? Un rapport de plusieurs centaines de pages pour répondre à cette question : https://www.institutmontaigne.org/publications/france-2040-projections-pour-laction-politique

. Alain Juillet : “Aujourd’hui le réseau le plus puissant en France c’est le LGBT !” vidéo intégrale.


Articles : Juil. 2025Juin 2025Mai 2025 – Avril 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Dans cet épisode des Incorrectibles, Eric Morillot recevait Alain Juillet, ancien directeur du renseignement à la DGSE et spécialiste de l’intelligence économique, pour un entretien dense, sans langue de bois. Alain Juillet revient sur son parcours personnel et professionnel, marqué par l’influence de son père et d’autres figures marquantes. Il livre une analyse critique du déclin français, des failles du système éducatif, de l’effacement du service militaire et des dérives idéologiques qui touchent la jeunesse. L’entretien aborde également ses années au sein des services spéciaux, son passage dans le secteur privé, et l’importance stratégique de l’intelligence économique. Enfin, la discussion s’ouvre sur des sujets contemporains majeurs : la liberté d’expression, les accusations de complotisme, l’influence des réseaux comme la franc-maçonnerie et le lobby LGBT, et la situation au Proche-Orient. Un échange sans tabou à voir dans son intégralité.

. 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise – Politique & Eco avec Pierre Jovanovic sur TVL


Articles : Juil. 2025Juin 2025Mai 2025 – Avril 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Privatisation des profits, socialisation des pertes… Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.

La question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ? Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra. Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l’un des plus grands scandales financiers de l’histoire du capitalisme dans son ouvrage “2008” publié aux Jardin des Livres.

. La France de 2025 pire que la Grèce de 2010 ! Va y avoir de la casse…


Articles : Juil. 2025Juin 2025Mai 2025 – Avril 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : La situation de l’économie et des comptes publics français s’aggrave de jour en jour, d’heure en heure… A tel point que la France de 2025 apparaît pire que la Grèce de 2010. De ce triste contexte, de nombreuses questions se posentVoir la suite.

La France est-elle toujours le cancre de la Zone Euro en matière de déficit public ? Quid de la dette publique ? Quelles perspectives pour les déficits publics et la dette de la France en 2025 et 2026 ? Comment vont réagir les Français et les investisseurs ? En quoi la France d’aujourd’hui est-elle dans une situation plus grave que la Grèce en 2010 ? L’Etat français est-il vraiment en faillite ? Peut-il encore compter sur une augmentation des impôts pour sauver les meubles ? Qui détient la dette publique française ? A cause de l’importance des détenteurs étrangers de sa dette publique, la France est-elle en train de perdre son indépendance ? Quel est le poids du déficit public par rapport aux recettes publiques de la France ? Question de la Semaine : Guerre commerciale : Qui seront les perdants et les gagnants ? La Bonne Nouvelle du jour : L’économie argentine redémarre fortement ! Comment a-t-elle réussi ? Est-ce un espoir et un chemin à suivre pour la France Réponses à toutes ces questions et à bien d’autres dans cette vidéo, graphiques et tableaux explicites, pédagogiques et réalisés sans trucage à l’appui…

. Ces Normands ont dit non aux éoliennes, et ils ont gagné !


Articles : Juil. 2025Juin 2025Mai 2025 – Avril 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Une petite victoire contre l’éolien peut en appeler bien d’autres, comme les petits ruisseaux font de grandes rivières. La Vallée de l’Orne et de l’Odon, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Caen (Calvados), menaçait d’être saccagée par l’implantation d’un vaste parc d’éoliennes géantes (plus de 200 mètres de hauteur). Mais le 18 juillet, l’opérateur, la société Neoen, a annoncé qu’il renonçait à son projet.

S’achèvent ainsi par une éclatante victoire trois ans d’une âpre lutte menée par tout un territoire (habitants, agriculteurs, élus), fédéré au sein d’un collectif informel puis d’une association apolitique, Vigi Environnement Orne Odon. Qui aurait parié, pourtant sur les chances de ces quelques bonnes volontés issues du terroir local, contre le premier producteur indépendant français d’énergies renouvelables, mais aussi géant mondial présent dans quatorze pays et trois continents, avec quelque 200 sites en activité ?

Parfois pourtant, David défait Goliath

Au printemps 2022, l’alerte était donnée par des premiers démarchages auprès de propriétaires de la commune de Fontenay-le-Marmion, où une consultation immédiate de la population débouche sur une participation de plus de 50 % des habitants, dont 92 % refusent l’installation d’éoliennes. Le mouvement est lancé, et va rapidement faire tache d’huile. Le collectif informel qui fédère les premiers volontaires va trouver sur sa route Elisabeth Borne, alors Premier Ministre, en visite sur le marché d’Aunay-sur-Odon. Elle se veut rassurante. « Il faut l’aval des habitants pour installer des éoliennes », affirme-t-elle, même si l’expérience tendrait plutôt à constater le contraire. Quand le conseil communautaire des Vallées de l’Orne et de l’Odon s’empare de l’affaire, commande une étude puis lance une campagne d’information invitant à des débats publics, il s’avère que des éoliennes géantes pourraient être installées jusqu’à 500 mètres des habitations.

Shéma indiquant les différences de hauteur entre une éolienne, le Mont Saint Michel, le CHU de Caen, un pylône électrique et une maison.

Le collectif Vigi Éolien Orne Odon est alors créé et commence un patient travail de porte-à-porte. Il se constituera en association quelques mois plus tard afin d’être plus efficace, de pouvoir notamment ester en justice, et d’obtenir aide et conseils d’autres associations constituées.

Méconnaissance et appât du gain

Joint par BV, Henri Texier, vice-président de la Fédération Environnement Durable et président de l’Association Belle Normandie Environnement qui a combattu le projet Neoen aux côtés de Vigi Éolien Orne Odon, explique que « comme toujours dans ce type de combat, il faut s’attaquer à deux grands obstacles : la méconnaissance quasi générale par les personnes concernées des projets éoliens et de leur impact concret, et l’appât du gain, qui incite nombre de propriétaires terriens (agriculteurs bien souvent) à accepter de louer leur terrain sans même lire le contrat, et pousse certains élus locaux à soutenir les projets ». En trois ans, les militants anti-éoliens multiplient les visites chez les habitants et les propriétaires de terrains, les réunions publiques, les manifestations, recevant le soutien de personnalités comme Stéphane Bern ou André Bercoff.

Tout comme Stéphane Bern, André Bercoff est venu soutenir les opposants au projet éolien.

Les vices cachés des projets éoliens

Si les habitants comprennent assez vite la gêne que procure au quotidien une éolienne plantée à quelques centaines de mètres à peine de leur habitation, les propriétaires signent souvent trop vite, car « ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’après les 20 à 25 ans de leur durée de vie, les éoliennes sont remplacées par de nouvelles, sur un emplacement voisin du même terrain ». Le propriétaire signe donc « un bail emphéotique, dont le niveau de rémunération est très variable, et qui l’engage, ainsi que ses descendants, sur 60 voire 80 ans ». Par ailleurs, en théorie du moins, « une clause du contrat oblige l’exploitant à mettre une réserve dans une banque permettant de remettre en état la partie du terrain dont l’éolienne arrive en fin de vie ». Mais en réalité, « nous avons constaté que le montant de cette réserve est très inférieur au coût réel de remise en état. Et dans la plupart des cas, le promoteur obtient de la préfecture une dérogation lui permettant de laisser en place le socle en béton ».

Il faut ajouter à cela le problème non résolu du stockage des pales, qui ne se recyclent pas, ce qui a conduit les exploitants de certains parcs à « laisser en place les anciennes éoliennes après en avoir installé des neuves à proximité ». Le renouvellement des premiers parcs éoliens français commençant tout juste, ces cas ingérables et litigieux vont donc mathématiquement se multiplier, promettant pour bientôt un gigantesque scandale écologique, que la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, se gardait bien d’évoquer lorsqu’elle défendait devant les parlementaires l’objectif de doubler à terme un parc actuel de 10.518 éoliennes en opération, tel que recensé en janvier 2025 sur la base OpenReMap.

La nouvelle de l’abandon du projet éolien Orne Odon, elle, commence déjà à faire le tour des réseaux sociaux.

À ce sujet — Moratoire sur les éoliennes : les sénateurs disent non

Etienne Lombard, dans BV

. E. R. Lombertie, maire de Limoges : « Il y a un grand danger ! »


Articles : Juil. 2025Juin 2025Mai 2025 – Avril 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Le maire LR de Limoges revient sur les émeutes qui ont secoué sa ville. Sans langue de bois… Maire LR de Limoges depuis 2014, Emile Roger Lombertie a fait face, dans la nuit de vendredi à samedi, à d’importantes émeutes. Une centaine d’individus cagoulés s’en sont pris aux forces de l’ordre. Il a accepté de répondre aux questions de Boulevard Voltaire… sans langue de bois.

Marc Baudriller. Après les émeutes qui ont secoué plusieurs quartiers de Limoges, vous avez parlé de « guerilla urbaine ». A-t-on franchi un cap ?

Emile Roger Lombertie. Quand on est en bande organisée et qu’on tire sur les autres cela s’appelle la guerilla. Savez vous à quoi cela m’a fait penser ? On a appelé cela « les évènements », en Algérie (les troubles qui mèneront à la guerre d’Algérie). Aujourd’hui, ce que disait De Gaulle, l’huile et le vinaigre et Colombey-les-deux-mosquées, on y est ! Il y a un grand danger : quand on ne fait pas ce qu’il faut pour faire respecter la République française, on fait tout pour faire une république islamique. Je n’en dirai pas plus pour le moment…

M. B. Cette révolte très grave était-elle prévisible ?

E. R. L. J’ai été psychiatre avant d’être élu, j’étais responsable de la psychiatrie du département et coordinateur de la psychiatrie régionale avec la psychiatrie nationale : j’avais un intérêt pour cela et je connaissais un peu les quartiers. Il y a plus de vingt ans, je disais à un élu socialiste concernant le Val de l’Aurence, quartier de Limoges : « Est ce que vous vous rendez compte de la dérive dans laquelle vous laissez ces quartiers ? Priez pour qu’on ne soit pas obligés d’y mettre un jour la Légion étrangère, un genoux à terre et ouvrant le feu pour ramener l’ordre ». Vingt ans… J’ai un côté un peu prométhéen, je réfléchis très vite et j’ai deux ou trois coups d’avance bien souvent, cela m’arrive aussi de me faire prendre de vitesse par l’intelligence ou la réaction des autres, mais là, j’avais vu juste parce que je voyais ces quartiers se dégrader et se déliter à tous les niveaux.

M. B. Les populations des quartiers immigrés de Limoges ont-elles changé ?

E. R. L. On avait des populations pauvres, de plus en plus pauvres, venant de l’immigration, qu’on enfermait de l’autre côté du périphérique. Nous avions un “lumpen-prolétariat” et ce n’est pas bon du tout. Mais les premiers habitants dont j’ai fait partie étaient mélangés. Il y avait des autochtones, des Nord-Africains et des Africains subsahariens ou d’Afrique occidentale mais ils avaient tous un travail. Progressivement, ils ont été remplacés par des populations paupérisées dont une bonne part était au chômage.

Sur ce terreau-là, deux idéologies ont prospéré. D’abord l’idéologie musulmane car beaucoup sont musulmans salafistes intégristes : pas tous, mais cela suffit à pourrir la vie de ceux qui veulent s’intégrer. Ensuite, l’idéologie de gauche et d’extrême gauche LFI : on ne vous donne pas ce qu’il faut ? Vous devez revendiquer. On ne s’occupe pas de vous…

M. B. Y a-t-il d’autres facteurs de « désintégration » qui expliquent ces flambées de violence ?

E. R. L. Oui. A la misère, s’ajoute l’inculture. Beaucoup ne parlent pas français, même au sortir de l’école. On ne sait pas s’ils y vont ou pas… On verse les allocations sans accompagnement ou sans aide des familles et surtout, c’est la drogue qui leur permet de survivre. Depuis des années, lorsque la mairie va regarder les bâtiments à rénover, on entend : «  Madame, tu peux pas rester là, le monsieur là-bas, tu gênes son travail ». Le Monsieur, c’était le vendeur de drogue. Donc on a laissé faire, on a fermé les yeux. En plus, on n’a pas assez de policiers. On envoie la police trois ou quatre fois par quinzaine pour faire des descentes, ce qui est très mal vécu. Les délinquants disent : « On va s’organiser et on va vous faire voir qui tient le quartier ». Et le soir, ils organisent des guet-apens. Mais cela dépasse Limoges, c’est partout en France, ils se passent le mot. J’ai eu Robert Ménard au téléphone. A Béziers, c’est exactement le même phénomène, la même stratégie. Certains me disent : il faut tirer dans le tas. Non, le jour où on aura un mort par tir de police qui aura cherché à se défendre, on aura une explosion pire qu’en 2023 [année des émeutes liées à la mort de Nahel, ndlr].

M. B. Y a-t-il une réalité derrière ce discours traditionnel de l’extrême-gauche qu’on verra refleurir pour les municipales ?

E. R. L. On est en train de casser des bâtiments pour les rénover. Nous sommes donc obligés de déplacer les populations. L’extrême-gauche explique : regardez ces salauds, ce qu’ils vous font subir ! Alors qu’on est en train d’aménager le quartier… C’est insupportable.

M. B. Limoges a lancé une opération « Quartiers en mieux » dotée de 6 millions d’euros en 2023. Apparemment, l’effet n’est pas spectaculaire…

E. R. L. “Quartiers en mieux”, c’est une propagande de l’ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine) et de l’agglomération de Limoges. C’est de l’affichage. Ce que j’ai essayé de faire en tant que maire, c’est mettre en place un suivi et une prévention. On va investir 300 millions d’euros, tous investissements confondus ANRU, Etat et ville, sur deux quartiers, pour refaire des bâtiments. Quand je suis arrivé à la mairie en 2014, j’ai repris complètement le projet. On n’avait prévu aucun service à la population. Aujourd’hui, on a des écoles complètement refaites, un centre social. Pour les quartiers Beaubreuil et Val de l’Aurence, on est en train de travailler avec l’ANRU.

A Beaubreuil, un commissariat a été fermé il y a une quinzaine d’années… Il serait indispensable aujourd’hui. A partir de 14h, les personnes qui viennent travailler chez les particuliers sont soit interdites d’entrée, soit accompagnées de veilleurs pour savoir s’ils sont là au titre de la police ou pour des travaux. Dans certains bâtiments, ce sont les trafiquants qui décident quelle est l’entreprise qui va venir refaire le chauffage, l’électricité, la plomberie… Et c’est partout en France.

M. B. Comment en est-on arrivés là ?

E. R. L. On a eu un délitement de la fonction de l’Etat, des fonctions du département sur la prévention via la PMI, l’Aide sociale à l’enfance, etc. Catastrophique. J’ai mis tout le monde autour de la table, personne n’a joué le jeu. Un de mes opposants à la mairie qui est au département explique : « On nous dit qu’il y a des enfants qui ne vont pas bien dans ces cités, mais on ne vous les signale pas parce qu’on veut pas les stigmatiser ». Donc, laissez-les crever sous couvert d’humanisme ?

M. B. Quand vous parlez d’un problème idéologique culturel et social, vous pensez à cela ?

E. R. L. Bien sûr. Lors d’une interview récente, un journaliste de France Info me dit : « On va pas faire le procès de l’immigration ? » « Mais Monsieur, je ne fais pas le procès de l’immigration… Vous me demandez mon point de vue : on a entassé des gens et on les a laissés comme des bêtes. Et bien, ils nous le rendent. Vous ne voulez pas en entendre parler ? C’est votre problème, mais c’est la réalité ». Lorsqu’on dénie quelque chose ou quelqu’un, son existence et son identité, que fait-il ? Il se cherche un corpus d’identité. Son corpus d’identité, c’est la survie, au travers de la drogue, de l’islam et de LFI. Ce seront des soldats perdus de la République à qui on coupera la tête lorsqu’ils auront fait la révolution. J’espère me tromper…

M. B. On parle de quartiers pauvres, or l’argent de la drogue coule à flot et atteindrait sept milliards d’euros en France. Les 300 millions d’euros d’investissements prévus règleront-ils quelque chose dans des quartiers par ailleurs moins pauvres que la campagne limousine ?

E. R. L. Rien ! Ça ne règlera rien ! Si on n’a pas une politique d’accompagnement de la rénovation des quartiers et de renforcement de l’identité française. Si on ne leur apprend pas à parler la France, à écrire la France, à réciter la France et à aimer la France, ils ne peuvent pas aimer la France. On leur apprend à aimer le drapeau palestinien, le drapeau du Nigeria, de la Guinée, du Sénégal quand on fait des évènements ! C’est impossible, cela ne peut pas fonctionner : on est dans la négation même de ce constat : ils sont sur le sol français. J’aimerais qu’il y ait plus de gens qui réfléchissent. Manque de bol, nous sommes gouvernés par des incultes qui n’ont aucune idée de ce qu’est l’anthropologie et l’éthologie. Quand on considère les gens comme des bêtes et qu’on les laisse libres comme des bêtes, ils ont des comportements de bête, c’est-à-dire qu’ils perdent tout ou partie de leur humanité pour se contenter du côté obscur. Je me suis penché sur la misère humaine depuis que je suis tout petit et je vais bientôt être aussi vieux que Mathusalem, alors…