Articles : Juil. 2025 – Juin 2025 – Mai 2025 – Avril 2025 –
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Face aux appétits de censure du régime, les Français en sont réduits à adopter un langage codé. La menace fasciste plane. Jeudi 17 juillet 2025, Franceinfo a publié un long article attirant l’attention sur un phénomène très inquiétant. « L’extrême-droite a développé depuis plusieurs années un vocabulaire détourné sur les réseaux sociaux pour diffuser ses idées », alerte ainsi Franceinfo. La journaliste en veut pour preuve les mots « arbres » et « noix » qui connaîtraient une étrange popularité sur certaines plateformes. « Ce sont des termes qui sont utilisés pour tenir des propos racistes, “arbres” désignant les personnes arabes et “noix” désignant les personnes noires », ajoute une employée du média d’extrême gauche StreetPress présentée sur Radio France comme une « spécialiste de l’extrême droite ». Cette technique conduirait à « une vraie libération de la parole raciste et de la parole haineuse ». Diantre.
"Arbres", "noix", "tout le monde le sait"… Ce vocabulaire détourné par des internautes pour diffuser des idées d'extrême droite sur les réseaux sociaux https://t.co/71D0KnPDcS
— franceinfo (@franceinfo) July 17, 2025
Popularisée notamment sur X par le célèbre Twittos Bouli, l’expression « Tout le monde sait » – ou « TLMS » pour les intimes – est également pointée du doigt. Elle est employée en commentaire d’affaires dans lesquelles le profil des malfaiteurs est connu des internautes les plus perspicaces, en dépit des tentatives d’occultation médiatique. « Un commentaire qui permet de diffuser et de normaliser des idées d’extrême droite, sans avoir à le dire précisément », s’étrangle la journaliste de service public, qui préférait sans doute que certaines réalités restent non dites.
Le Point Godwin
La stratégie perverse de « l’extrême droite » aurait un nom : le « dog whistle ». Littéralement « sifflet à chien », cette technique de communication subtile repose sur l’utilisation de mots ou phrases codées qui ne peuvent être reconnus que par ceux à qui ils sont destinés, faisant ainsi office de signe d’appartenance dissimulé. « Comme un sifflet qui a une fréquence que seuls les chiens peuvent entendre », développe la militante de StreetPress. Cette méthode ne serait pas nouvelle et aurait été largement employée par les adorateurs du IIIe Reich. « Par exemple le nombre 88, souvent utilisé dans les mouvances néonazies pour “HeilHitler”, le H étant la huitième lettre de l’alphabet », nous dit-on. Le Point Godwin est atteint.
Autre exemple de références nauséabondes attribuées à « l’extrême droite » : le terme « dragons célestes », issu de l’univers manga, qui serait désormais employé pour désigner ni vu ni connu la communauté juive. « Les “dragons célestes” cochent en effet de nombreuses cases de l’imaginaire antisémite et des théories complotistes », professe Franceinfo. Sauf que le dernier homme politique à avoir utilisé cette expression n’est pas exactement d’extrême droite. Il est même encarté à la France Insoumise. Il s’agit de David Guiraud. Oups.
Le député LFI David Guiraud utilise le terme antisémite "dragons célestes". Devant la polémique, il supprime son tweethttps://t.co/c9KixMx4qp pic.twitter.com/oqhJQtwxX7
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) January 1, 2024
À ce sujet — Bouli : la star des réseaux sociaux répond aux questions de BV
Langage codé
L’article de Franceinfo dit cependant vrai sur un point : ces inventions et détournements sémantiques constituent effectivement « un moyen d’éviter les sanctions pénales ». Des citoyens déploient des trésors d’inventivité afin de ne pas tomber sous le coup des lois Pleven, Gayssot et autres règlements. Jadis, dans le Bloc de l’Est, les opposants utilisaient un langage codé pour exprimer des idées interdites par le régime.
Ces internautes sont dans le collimateur. L’état français et l’UE avancent sur la mise au point de règlementations portant la fin de l’anonymat sur Internet et un contrôle étroit des réseaux sociaux, quand ils ne demandent pas carrément leur fermeture. C’est dans ce cadre que s’inscrit la dernière initiative d’Aurore Bergé, ministre française déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes. Son projet de coalition associative chargée de signaler les « contenus haineux » en ligne auprès de l’Arcom confie les limites de la liberté d’expression à la surveillance de SOS Racisme, SOS Homophobie, la LICRA, Osez le féminisme ! ou au Planning familial.
Jean Kast, dans BV
. Émeutes en Espagne : Vox appelle à la « remigration » de tous les clandestins
Articles : Juil. 2025 – Juin 2025 – Mai 2025 – Avril 2025 –
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Après l’embrasement dans le sud-est du pays, Vox demande le renvoi de tous les clandestins et des migrants criminels. Les émeutes laissent la place à l’affrontement politique. Après les violences qui ont secoué le Sud-Est de l’Espagne, notamment la commune de Torre Pacheco, suite à l’agression présumée d’un retraité par trois jeunes maghrébins, le débat sur la question migratoire s’enflamme. Vox, le parti de la droite espagnole accusé par ses adversaires de « jeter de l’huile sur le feu », appelle à la « remigration » de tous les clandestins présents sur le sol espagnol et de tous les « migrants légaux qui commettent des crimes ». Une proposition forte pour lutter contre la hausse sans précédents des entrées migratoires à laquelle est confronté le royaume hispanique.
La politique d’ouverture des socialistes
« Dites la vérité ! Ce sont des voisins excédés, pas des ultras ! » La séquence a déjà été visionnée des centaines de milliers de fois. Une jeune Espagnole hurle sur une journaliste en plein direct et lui demande de « dire la vérité ». Selon cette jeune femme, les violences qui secouent la ville de Torre Pacheco ne sont pas du seul fait de « l’extrême droite », comme le présentent de nombreux médias du pays. A l’écouter, il y aurait également des riverains « excédés » par la situation migratoire de leur ville qui compte déjà près de 30% d’étrangers dans sa population. Une analyse partagée par José-Maria Ballester, journaliste espagnol contacté par BV. « Il y a dans ces mouvements 70% d’agacement de la population espagnole et 30% de groupuscules violents qui, je le précise, n’ont rien à voir avec Vox », explique le journaliste.
Terrible image. Des civils dont une jeune adolescente hurlent à la journaliste espagnole de dire la vérité sur Torre-Pacheco. Ce n'est pas "l’extrême droite qui se livre à la violence". Ce sont des habitants excédés par l'insécurité. https://t.co/qv1Mw3ENPg
— Marc Eynaud (@Eynaud_Marc) July 16, 2025
À ce sujet — Espagne : l’agression d’un retraité par trois Maghrébins met le feu aux poudres
Cette colère trouve un écho important sur la scène politique nationale. Vox, en premier, se fait le porte-parole de ce ras-le-bol populaire face à la situation migratoire du pays. En trente ans, l’immigration en Espagne a explosé. En 1998, on comptait 637.000 étrangers sur le sol espagnol, soit 1,6% de la population. Aujourd’hui, selon l’institution national de statistiques, on dénombre 6,95 millions d’étrangers en Espagne, soit 14,13% de la population.« Bien sûr, l’Espagne connait une situation migratoire encore loin de celle vécue par ses voisins européens. Ce n’est que le début, mais le sujet va de plus en plus compter dans les prochains mois », pronostique José-Maria Ballester.
D’autant que le pouvoir socialiste actuel n’entend pas fermer les frontières, au contraire. En déplacement en Mauritanie, Pedro Sanchez, chef du gouvernement, saluait ce 16 juillet les apports « positifs » de l’immigration pour son pays. A l’inverse de nombreux pays européens, les socialistes espagnols ne se cachent pas de vouloir « accueillir ceux qui viennent de l’extérieur » pour « garantir l’Etat-Providence ». Mesure concrète de cette politique favorable à l’immigration de masse, le gouvernement a annoncé en décembre dernier son intention de régulariser 900.000 migrants d’ici trois ans. Il y a dix jours encore, Pedro Sanchez écrivait sur son compte X : « Aujourd’hui, l’Espagne est une terre d’accueil et ceux qui viennent contribuent par leurs efforts à la construction d’une Espagne meilleure ». A cela s’ajoute la répartition sur l’ensemble du territoire des mineurs non accompagnés qui devrait débuter en août.
La droite favorable à la remigration
Une politique à laquelle la totalité des Espagnols n’adhère pas. Avant les émeutes de Torre Pcheco, le pays avait ainsi connu de nombreuses manifestations contre l’immigration massive. Et aujourd’hui, Vox, troisième force politique en Espagne, appelle à mettre un terme à « l’invasion migratoire ». « De plus en plus, les Espagnols souffrent des politiques de frontières ouvertes », se désole le parti de droite qui demande donc de renvoyer dans leur pays d’origine tous les clandestins ainsi que tous les migrants légaux qui sont condamnés pour des crimes. Une mesure que l’on retrouve dans de nombreux programmes européens des partis de droite patriote. « L’immigration n’était pas le thème de prédilection de Vox quand le parti a explosé sur la scène nationale en 2018. Mais, depuis quelques mois, Vox commence à y accorder plus d’importance et grimpe dans les sondages », précise José-Maria Ballester.
De son côté, le Parti populaire (équivalent de la droite et du centre droit) assure qu’une fois aux affaires, ils « expulseront immédiatement tous les clandestins qui commettent des délits ». Une mesure insuffisante pour Santiago Abascal, chef de Vox, qui considère que tous les clandestins, connus des services de police ou non, devraient être renvoyés dans leur pays. Les socialistes, quant à eux, accusent Vox d’agiter la haine.
La politique d’ouverture de l’Espagne ne sera pas sans conséquence pour la France, tout migrant régularisé en Espagne ayant la liberté de circuler en Europe…
Clémence de Longraye, dans BV
. Budget 2026 : Sarah Knafo détaille… 63 milliards d’euros d’économies !
Articles : Juil. 2025 – Juin 2025 – Mai 2025 – Avril 2025 –
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : De son côté, le RN prépare un contre-budget, tandis que LR travaille à des “propositions crédibles”. Nous connaissons donc les orientations du prochain budget que le Premier ministre a présenté mardi 15 juillet et qui sera examiné à l’automne avec le projet de loi de finances pour 2026. Baisse des dépenses de l’Etat famélique, suppression de deux jours fériés, économies de bouts de chandelle, réduction du nombre de fonctionnaires dérisoire : un budget frappé du sceau de l’immobilisme.
A droite, l’opposition est vent debout. Marine Le Pen fustige le pouvoir en place et ses « sept années de gabegie catastrophique ». « Aucune économie sur le coût de l’immigration, des subventions aux énergies intermittentes hors-contrôle, sept milliards de hausse de notre contribution à l’Union européenne, rien sur la bureaucratie à l’hôpital ou dans l’enseignement. » a-t-elle déploré sur X. Pour la députée du Pas-de-Calais, cela ne fait aucun doute : « Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons. »
« Le RN proposera une autre voie »
Alors qu’Eric Woerth, ancien président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, actuel député macroniste de l’Oise, déclarait hier sur Europe 1 que « l’immigration a un coût zéro », Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme, constatait au contraire le poids considérable de l’immigration pour le contribuable français. « Quand vous avez 500.000 personnes qui rentrent par an, faire croire que ça n’a pas de coût voire faire croire que ça rapporte, est une absurdité », réagissait sur France Inter le Monsieur finances du Rassemblement national.
Dans un entretien au Parisien, la triple candidate à la présidentielle a averti : « L’effort fiscal est encore concentré sur deux catégories, les retraités et les classes moyennes, notamment les moins de 45 % des Français qui payent l’impôt sur le revenu. On ne peut pas faire peser les efforts toujours sur les mêmes. » Le Rassemblement national va profiter de l’été pour travailler à l’élaboration d’un contre budget qu’il présentera après la rentrée parlementaire. Les travaux seront dirigés par Jean-Philippe Tanguy.
À ce sujet — Budget 2026 : Nicolas travaillera deux jours fériés… et financera l’immigration
« Le RN proposera une autre voie avec des pistes d’économies extrêmement claires » assure le député de l’Yonne Julien Odoul au micro de Sud Radio, notamment sur la « réduction du train de vie de l’Etat ». Thomas Ménagé, député RN du Loiret l’assure : des « mesures de justice sociale et fiscale », prenant en compte « la limitation des dépenses sur l’immigration » guideront les choix du RN.
La tronçonneuse de Sarah Knafo
A Reconquête, les chiffres tombent déjà. Sarah Knafo a communiqué une liste de coupes budgétaires qui pourraient faire économiser à l’Etat, donc aux Français, 63 milliards d’euros. Suppression de l’aide publique au développement : 14,827 milliards d’économie; privatisation de l’audiovisuel public : 4,029 milliards; suppression des soutiens publics aux énergies renouvelables : 7,983 milliards; suppression du soutien public à la politique de la ville : 7,971 milliards. Quelques agences mastodontes de l’Etat sont aussi dans son viseur, suppression des ARS (santé), de l’Ademe (transition écologique), de l’ANAH (habitat), du CESE et de l’Arcom : 7,920 milliards économisés « pour que les Français paient moins, tout de suite ».
« Nous revenons à la “corvée” de l’Ancien Régime, quand les paysans devaient travailler quelques jours par an, gratuitement, pour leur Seigneur. Nous, c’est déjà la moitié de l’année que nous travaillons gratuitement pour l’État ! explique l’active eurodéputée qui s’insurge dans une vidéo très relayée sur les réseaux sociaux, contre l’idée de faire travailler les Français le lundi de Pâques et le 8 Mai. Cela fera deux jours de servage de plus, à travailler la moitié de la journée pour l’Etat, pour qu’il puisse financer les humoristes de France Inter, les subventions aux associations d’extrême gauche et l’aide au développement au Sénégal. »
Un groupe de travail chez LR
Les Républicains se trouvent quant à eux dans une situation inconfortable. Son président, par ailleurs ministre de l’Intérieur, doit énoncer ses réserves sur le budget d’un gouvernement auquel il appartient. « Il serait paradoxal d’augmenter les efforts pour les français qui cotisent et de ne pas toucher aux avantages dont bénéficient les étrangers en situation irrégulière ». Sur une ligne plutôt offensive, Bruno Retailleau s’est exprimé par communiqué, puis auprès des journalistes. Il demande notamment « une réforme de l’Aide médicale d’Etat », souhaite étudier « d’autres pistes » que la suppression de deux jours fériés, dénonce le sort des retraités « mis à contribution deux fois à travers l’année blanche et la suppression des 10% d’abattement » et veut aller « beaucoup plus loin que la suppression de 3000 postes de fonctionnaires ». Marine Le Pen a immédiatement taclé celui à qui elle n’accorde pas la moindre crédibilité : « Bruno Retailleau nous ressort le même discours sur l’AME que l’année dernière. Il n’avait rien obtenu et avait, comme d’habitude, capitulé. » Un groupe de travail constitué de députés, de sénateurs et de membres de la direction LR, doit « voir prochainement le jour ».
La bataille budgétaire à droite augure les enjeux des échéances électorales à venir. Que ce soit pour les municipales en 2026, la présidentielle en 2027, sans compter une possible dissolution, synonyme de nouvelles élections législatives, le poids de la dette et la capacité des formations politiques à proposer une ligne budgétaire juste et réaliste, feront en grande partie l’élection. En attendant ces prochains scrutins et une censure qui se profile à grands pas, chacun fourbit ses armes.
Yves-Marie Sévillia, dans BV