. Philippe de Villiers “On est au bord de l’apocalypse ! “


Articles : Juil. 2025Juin 2025Mai 2025 – Avril 2025
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#webtube : Dans cette émission des Incorrectibles, Eric Morillot recevait Philippe de Villiers pour évoquer son dernier ouvrage, “La Valse de l’Adieu” (Éditions Plon) et les grands enjeux de la France. Philippe De Villiers partage ses réflexions sur l’histoire nationale, critiquant le wokisme et la repentance historique. Le débat s’étend à la politique actuelle, avec une analyse incisive de l’ère Macron, des questions sur l’immigration et l’identité française. Les discussions abordent aussi la guerre en Ukraine, ses implications géopolitiques, et le rôle de l’Europe et de l’OTAN. De Villiers conclut par sa vision de l’avenir politique de la France, offrant une perspective critique sur les défis contemporains. Un entretien à (re)voir, plus que jamais d’actualité.

00:00:12 Introduction & présentation de Philippe de Villiers 00:00:46 Son nouveau livre : contexte et intentions 00:01:51 L’histoire de France et le récit national 00:04:53 Récit personnel et parallèles historiques 00:10:42 Enseignement de l’histoire & critique du wokisme 00:16:25 Repentance, mémoricide : une vision critique 00:20:26 Politique actuelle : De Villiers face à Macron 00:30:51 Immigration & grand remplacement : le débat 00:37:09 Identité française, intégration et déclin des civilisations 00:45:32 Idées politiques & avenir de la nation 00:47:18 Guerre en Ukraine : sanctions, Russie, géopolitique 00:53:15 Conflit de civilisations : Orient vs Occident ? 00:57:00 L’Europe, l’OTAN & l’avenir de la civilisation française 01:03:58 Covid-19 : gestion de crise et leçons tirées 01:08:12 Conclusion : avenir politique selon De Villiers 01:10:05 Remerciements & fin de l’entretien

. Surprenant, et pourtant la colonisation aurait ruiné la France et les Français


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#webtube : Une fois de plus, l’historien Bernard Lugan tape dans le mille. L’un des meilleurs africanistes français, ancien universitaire qui a vécu en Afrique longtemps, publie une excellente lettre mensuelle, L’Afrique réelle, revue sur internet à laquelle on peut s’y abonner à contact@bernard-lugan.com Le numéro 187 de juillet 2025 est exceptionnel, avec un dossier de 11 pages sur « le ruineux fardeau colonial », qui démontre que non seulement la France ne s’est pas enrichie avec ses colonies, mais qu’elle s’y est surtout ruinée.

Comme l’avait déjà écrit l’économiste libéral, disciple de Frédéric Bastiat, Gustave de Molinari à la fin du XIXe siècle : « De toutes les entreprises de l’État, la colonisation est celle qui coûte le plus et qui rapporte le moins ». En août 1956, dans Paris-Match, le journaliste Raymond Cartier publia un article retentissant, s’interrogeant s’il n’aurait pas mieux « valu construire à Nevers l’hôpital de Lomé et à Tarbes le lycée de Bobo-Dioulasso ». Il prenait l’exemple de La Hollande qui, privée de son empire colonial dès 1945, connaîtra un développement économique considérable, asséchant son Zyudersee et modernisant ses usines. L’Allemagne qui n’eut jamais un immense empire colonial, et plus du tout après 1918, connaîtra une croissance économique des plus fortes entre 1924 et 1929, puis après 1945.

Bernard Lugan donne en outre l’exemple de Madagascar, aujourd’hui l’un des pays les plus pauvres au monde. Pourtant, en 1960, au moment de son indépendance, il avait reçu de la France 28.000 kilomètres de pistes carrossables, 3000 kilomètres de routes bituminées, des centaines d’ouvrages d’art, des lignes de chemin de fer et des aérodromes. La France avait organisé l’agriculture du café, de la vanille, du girofle, de la canne à sucre et du tabac, du coton, du poivre, des arbres fruitiers, de la vigne et de la pomme de terre et développé les rizicultures. Outre les barrages et les industries de transformation des productions agricoles, les ingénieurs des Eaux et Forêts avaient reboisé les hauts plateaux. Bref, Madagascar avait son autosuffisance alimentaire garantie et des exportations de riz régulières. On sait ce qu’il en est aujourd’hui.

Bernard Lugan revient sur les travaux de l’économiste Jacques Marseille, Empire colonial et capitalisme français, histoire d’un divorce, ou, l’héritage colonial français, histoire au-delà des légendes, livres qui démontrent implacablement plusieurs choses :

1°) La France surpayait les productions de son empire africain, qu’elle aurait parfaitement pu acquérir moins cher sur le marché mondial. Il en donne plusieurs exemples dans son dossier, notamment le vin algérien et bien d’autres productions.
2°) Les investissements publics, payés par les impôts des Français furent considérables, les investissements privés très faibles, sauf pour le plan Constantine en Algérie à partir de 1959, mais les industriels qui s’y lançaient alors étaient subventionnés par l’État, ceci expliquant cela.
3°) Les débouchés des produits des colonies étaient quasiment uniquement pour le marché intérieur de la métropole, payés donc plus cher et cela favorisait de surcroît les industries des secteurs économiques déjà condamnés, prolongeant artificiellement leur survie, aux détriments d’activités novatrices et dynamiques au niveau industriel notamment.
Comme Bernard Lugan le souligne, « en 1959, toutes dépenses confondues, l’Algérie engloutissait à elle seule 20 % du budget de l’État, soit davantage que les budgets additionnés de l’Éducation nationale, des Travaux publics, des Transports, de la Reconstruction et du Logement, de l’Industrie et du Commerce.

La France n’a tiré aucune richesse de ses colonies ; la meilleure preuve, c’est que son développement économique s’est produit justement au moment où elle n’avait plus d’empire colonial. Quant aux soi-disant crimes contre l’humanité et génocides, il suffit de rappeler qu’en Algérie il y avait moins d’un million d’habitants en 1830 et plus de 10 millions en 1962.

Bernard Lugan ne craint jamais de ferrailler contre les usurpateurs avec une gourmandise non dissimulée. Il traite dans son édito l’exécrable Jean-Michel Apathie « d’histrion et de faquin », proférant des inepties, et pourfend Emmanuel Macron pour ses délires ahistoriques. Cela ne peut que nous réjouir.

Michel Festivi, Riposte Laïque

. Mathieu Hérondart : voici l’homme qui a décidé que la France devait accueillir 2 millions de Gazaouis


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#webtube : La Cour Nationale du Droit d’Asile vient donc de décider, unilatéralement, que tous les islamistes palestiniens de Gaza qui le voudraient, soit 2 millions de Gazaouis, pourraient venir en France, au nom du Droit d’Asile... Nous ne pouvons que partager intégralement les propos d’Eric Zemmour, dans cet entretien accordé au Figaro. Il faudra, comme Trump est en train de le faire aux Etats-Unis, faire sauter l’Etat profond pour rendre le pays aux Français et permettre une transition démocratique.

https://www.fdesouche.com/2025/07/11/tous-les-gazaouis-qui-le-demandent-auront-automatiquement-le-statut-de-refugie-en-france-selon-une-decision-rendue-aujourdhui-par-la-cnda

C’est quoi ce truc-là, le CNDA ? On a beau aller sur leur site, qui nous débite la propagande immigrationniste habituelle, on ne voit aucun responsable.

https://www.cnda.fr

On apprend, en faisant une recherche, qu’un nommé Mathieu Hérondart a été nommé président de ce machin en 2021. C’est qui ce mec qui n’a pas l’air très franc du collier ? Un énarque. Il vient du Conseil d’Etat, une instance totalement noyauté par les gauchistes, qui passe son temps, comme le Conseil constitutionnel, à détruire les rares décisions courageuses de quelques ministres qui essaient de remettre un peu d’ordre dans la pagaille migratoire actuelle.

Il a fait aussi un tour, de temps en temps, au ministère de la Justice, autre structure qui passe son temps à libérer des psychopathes, souvent immigrés, à leur trouver des excuses, mais à se montrer impitoyable avec les Français qui refusent de se laisser égorger. Il a même réussi à être directeur de cabinet de la Belloubette, une des pires ministres de la Justice de la Cinquième république, avant l’arrivée du Yéti Dupond-Moretti, décoré de la Légion d’honneur ce jour !

Vous avez envie de l’écouter ? Le voilà qui justifie, au nom du droit d’asile, l’explosion de l’invasion migratoire que subit la France depuis des années, dévoyant totalement le droit d’asile.

Ce personnage, caricature des hauts fonctionnaires de l’Etat profond, n’a aucune légitimité démocratique. On ne sait rien de lui. Combien gagne-t-il ? Où habite-t-il, a-t-il des enfants, où étudient-ils ? Qui fréquente-t-il ? Subit-il les conséquences dans son quotidien des décisions qu’il prend ? Les Français, qui le financent, et sans doute fort bien, ne sauront rien sur cet homme, qui n’aura aucun compte à leur rendre.

Pourtant, c’est lui, et ses complices inconnus, qui, sans le moindre mandat du peuple français, vient de décider que 2 millions de Gazaouis, islamistes pour la plupart, puisqu’ils ont élu très largement le Hamas, pourront venir renforcer la 5e colonne musulmane en France. On pourrait ironiser en disant que pour un génocide fomenté par Netanyahou et dénoncé par toute la gauche et Macron, cela fait vraiment beaucoup de survivants.

Un gouvernement digne de ce nom taperait le poing sur la table, annoncerait la dissolution de cette structure inutile et nuisible, arrêterait ses dirigeants pour haute trahison et les collerait en taule avec tous les demandeurs d’asile qu’ils ont laissé entrer en France et qui ont remercié les Français en les agressant.

Nous ne pouvons que partager intégralement les propos d’Eric Zemmour, dans cet entretien accordé au Figaro. Il faudra, comme Trump est en train de le faire aux Etats-Unis, faire sauter l’Etat profond pour rendre le pays aux Français et permettre une transition démocratique.

En attendant, Hérondart et ses complices, dont on veut l’identité, doivent rendre des comptes aux Français.

ENTRETIEN D’ERIC ZEMMOUR AU FIGARO

Éric Zemmour : «En accordant le statut de réfugié à tous les Gazaouis, la Cour nationale du droit d’asile ignore la souveraineté populaire»

https://www.lefigaro.fr/vox/monde/eric-zemmour-en-accordant-le-statut-de-refugie-a-tous-les-gazaouis-la-cour-nationale-du-droit-d-asile-ignore-la-souverainete-populaire-20250713

Éric Zemmour : «En accordant le statut de réfugié à tous les Gazaouis, la Cour nationale du droit d’asile ignore la souveraineté populaire»

L’été est propice aux mauvais coups. Les médias ont débranché leurs journalistes et leurs chroniqueurs les plus acérés. Les Français ont déjà la tête dans le sable fin. Ils regardent ailleurs. C’est pourquoi sans doute la Cour nationale du droit d’asile a pris l’habitude d’attendre l’été pour fomenter ses mauvais coups. L’an dernier, elle avait accordé le droit d’asile à toutes les femmes afghanes qu’elle considérait persécutées uniquement parce qu’elles étaient femmes et afghanes. Une paille : 20 millions de personnes ! Qui, lorsqu’elles seront en France pourront faire venir leurs enfants, leurs maris, leur grand-mère. Bref, un petit Kaboul en France si charmant, si exotique, aux traditions si douces et tendres auxquelles on les a habituées depuis leur prime enfance, l’équivalent de nos Aristochats et de nos Astérix : femmes adultères lapidées, apostats fouettés, et homosexuels jetés du dixième étage.

Cette année, la CNDA nous rejoue le même coup, en accordant le droit d’asile à tous les Palestiniens de Gaza. Vous avez bien lu : TOUS les Palestiniens de Gaza. Encore des millions de musulmans dont aucun pays musulman ne veut. On se demande bien pourquoi. Peut-être faut-il demander à la Jordanie, au Liban, ou encore à l’Égypte pourquoi ils ne veulent plus accueillir un seul de ces fidèles électeurs du Hamas. Je propose pour l’année prochaine que la Cour nous envoie les 500 000 Pakistanais qui ont été expulsés en quelques semaines d’Iran, ou encore les innombrables Africains subsahariens, jetés dans le désert sans la moindre bouteille d’eau par les gouvernements algériens et tunisiens, grands défenseurs des droits de l’homme, mais des leurs et chez nous seulement. Ils viendront rejoindre les innombrables Tchétchènes, Soudanais, Afghans, Syriens, Bengalis, Nigérians, Guinéens, cette bienfaisante Oumma édifiée au fil des années dans le sein de celle qui fut jadis « la fille aînée de l’Église. ».

Ah ! Tous ces pays adulés par nos associations antiracistes et les députés LFI n’ont pas la chance insigne de posséder ces cours juridictionnelles dont les magistrats ne sont élus par personne et n’ont de comptes à rendre à personne (sauf devant le Conseil d’État, mais la CNDA est aussi dirigée par un conseiller d’État !) Ils prennent à la légère des décisions qui engagent la sécurité et parfois la vie de nos femmes et de nos filles, l’état déjà calamiteux de nos finances publiques, et le niveau déjà catastrophique de notre école. Non, je le répète, ces magistrats du Conseil d’État et de la Cour des comptes, assistés d’un représentant du haut comité des réfugiés de l’ONU (et quelques comparses) ne rendent compte ni au parlement ni au gouvernement, ni au président de la République, ni bien sûr au peuple français. À quoi servent les élections ? À quoi servent les députés, Emmanuel Macron, François Bayrou, Bruno Retailleau ? À rien. Ils regardent passer les trains et les réfugiés du droit d’asile : 150 000 par an, qui s’ajoutent aux 330 000 titres de séjour légal que nos autorités délivrent sans ciller au nom du droit au regroupement familial (ce qui dans certains cas, consiste à ramener en France une vague cousine qu’a réservée un tonton complaisant dans la grande tradition des mariages arrangés qui plaisent tant à nos chères féministes) d’étudier (enfin, d’avoir sa carte d’étudiant pour trois fois rien comme si ses parents avaient payé des impôts en France), de se faire soigner (gratuitement, bien sûr et en priorité alors que les Français attendent des mois).

Nos dirigeants, de droite comme de gauche, quels que soient leurs propos tonitruants, ne servent à rien car ils n’osent toucher à ces juges irresponsables dans tous les sens du terme. Ils n’osent surtout pas toucher à la convention de Genève sur le droit d’asile qui date de 1951, rédigée et ratifiée dans une toute autre époque où il fallait protéger et accueillir quelques centaines (et non centaines de milliers) de dissidents communistes, venus de nos voisins européens, russes, tchèques, polonais, Soljenitsyne, Kundera, et leurs amis. Je rappelle aux oublieux que cette CNDA avait autorisé en 2011 le père de l’assassin tchétchène de Samuel Paty à rester en France, alors que l’OFPRA avait trouvé ses accointances avec les djihadistes compromettantes. Cela ne leur a guère servi de leçon. Mais soyons justes : même si la CNDA avait rejeté son pourvoi en appel, ce Tchétchène serait quand même resté chez nous, parce que dans notre beau pays de France, que l’on nous accorde le droit d’asile ou qu’on nous le refuse, tout le monde reste. Et personne n’est expulsé.

Nous devons suspendre l’application de cette convention surannée et supprimer ces instances juridictionnelles qui mettent en danger la vie de nos concitoyens et la pérennité de notre peuple. Je sais que l’on va me parler de nos traditions d’asile, de l’Église du Moyen Âge et des philosophes des Lumières. Je sais qu’on va m’invoquer l’État de droit et la déclaration des droits de l’homme que la France a donné au monde. Lamartine disait : « Chaque fois qu’une théorie est contraire au salut de la société c’est que cette théorie est fausse car la société est la vérité suprême ».

Le salut de la France est en jeu. La France n’est pas obligée de se sacrifier sur l’autel des droits de l’homme. Elle n’a pas envie d’être envahie, créolisée, remplacée. La France n’a pas vocation à être le Christ de l’humanité. Elle veut vivre en tant que France, et en tant que peuple français, avec son génie et ses coutumes millénaires. Son charme, son savoir vivre, ses mœurs raffinées, l‘élégance de ses paysages et de ses monuments. Et je me battrai jusqu’au bout de mes forces contre les malfaisants, politiques, magistrats et autres qui détruisent et ont déjà largement détruit ce trésor que nos ancêtres nous ont légué.

Cyrano, dans Riposte Laïque

. Largage programmé de la Nouvelle-Calédonie : les loyalistes ont capitulé


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#webtube : Les Chinois, qui lorgnent sur ce territoire depuis des décennies, doivent saliver. Car c’est bien une séparation du couple France-Calédonie qui est actée, en attendant le divorce définitif que convoitent les Kanaks. Ceux qui doutent de l’intérêt stratégique de la Nouvelle-Calédonie et de l’enjeu qu’elle représente aussi bien pour les Occidentaux que pour les Chinois devraient parcourir ce lien. Par ailleurs, les richesses minérales et halieutiques sont toujours bonnes à prendre…

Après la débâcle de mai dernier, Manuel Valls peut aujourd’hui pavoiser. C’est vers l’indépendance que se dirige la Nouvelle-Calédonie, sous couvert d’un statut bidon et temporaire, qui fait de l’archipel un véritable Etat dans l’Etat avant le divorce définitif.

La « souveraineté avec la France » initialement rejetée par les loyalistes s’est finalement transformée en une arnaque totale pour ces anti-indépendantistes qui ne voient rien venir et se font rouler dans la farine avec le sourire.

Ces bisounours ont accepté que la Nouvelle-Calédonie devienne un Etat au sein de la République, avec la double nationalité française et calédonienne pour les citoyens de l’archipel. Si ce n’est pas un aller sans retour vers l’indépendance, qu’est-ce que c’est ?

Les trois référendums ayant rejeté l’indépendance ont été passés à la trappe (2018, 2020, 2021). Française depuis 1853, la Nouvelle-Calédonie ne le restera plus très longtemps. Les Kanaks réclameront le divorce définitif. Manipulés par certains pays, comme l’Azerbaïdjan, ils jouent la carte indépendantiste sans aucun état d’âme.

Dans l’immédiat, une Loi fondamentale réglera les questions identitaires, comme le choix d’un drapeau, d’un hymne national et d’une devise.

Mais ensuite, après un vote du Congrès en 2026, le nouvel Etat pourra obtenir le transfert de certaines compétences régaliennes, dans les domaines de la diplomatie, de la sécurité, de la justice ou de la monnaie.

Et tout cela en restant dans le giron de la France, veulent se rassurer les loyalistes ! Quelle naïveté !

Il est clair que l’archipel bénéficiant d’une diplomatie indépendante, il sera aussitôt courtisé par Pékin. Ceux qui s’imaginent que ce statut bancal va s’éterniser au sein de la République sont de doux rêveurs. Les Chinois n’auront aucun mal à faire miroiter aux Kanaks les bienfaits d’une indépendance totale.

Personnellement je ne partage pas l’enthousiasme de l’Elysée et de Matignon. Si les signataires du projet se réjouissent, le FLNKS ne s’est pas encore prononcé.

Rien n’est réglé entre les communautés et c’est un territoire économiquement exsangue qui ressort des récentes émeutes meurtrières qui ont ravagé le pays. 14 morts et 2 milliards de dégâts, cela laisse une plaie béante qui n’est pas près de se refermer.

Cet accord historique a des relents de grande braderie. Macron ne s’est jamais intéressé à l’outre-mer. Souvenez-vous de « l’île de Guyane et des expatriés de Guadeloupe ». Tout cela ne représente rien pour lui.

En lâchant la Nouvelle-Calédonie, il faut donc s’attendre à un effet domino dans tous nos territoires ultramarins. Après le Pacifique, ce sera le tour de l’Océan Indien puis des Antilles. Toutes les coutures de la nation finiront par lâcher une à une.

La France perdra son statut de deuxième puissance maritime du monde avec son immense zone économique exclusive. C’est l’abandon de l’outre-mer que l’Elysée et Matignon saluent comme un accord historique. Pas de quoi s’en féliciter.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque