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#WEBTUBE : Vulnérables psychologiquement et esseulés socialement, les mineurs confiés aux services sociaux sont la proie favorite de criminels sans scrupules. Les carences éducatives de ces enfants qui ont vécu des situations d’abandon, de conflit, d’alcoolisme ou autres addictions parentaux, les exposent outre mesure aux violences. Les scandales de la prostitution des mineurs au sein des foyers de l’ASE, des grooming gangs pakistanais en Angleterre ou encore le procès de Bibbiano en Italie, où des enfants injustement retirés de leur famille en difficulté ont été abusés, sont venus nous rappeler l’urgence de s’emparer collectivement de ce problème qui ne connaît malheureusement pas de frontières.
Un Social care system déshumanisant
En Angleterre, le scandale des grooming gangs a mis en exergue comment les violeurs et autres proxénètes, véritables vautours à l’assaut de filles en détresse, ont ciblé tout particulièrement les foyers pour mineurs. S’il n’est donc pas surprenant qu’une grande partie des victimes étaient des enfants placés, leur traitement de la part des services sociaux défie l’entendement. Leurs rapports rendus publics laissent apparaître un désintérêt, voire une complaisance déconcertante envers les prédateurs sexuels et vont même jusqu’à considérer que des fillettes âgées de 11 à 14 ans au moment des faits, étaient responsables de leurs propres sévices :
« Erin … est exploitée dans la prostitution. Elle traîne avec un certain nombre d’hommes qui prennent son argent. C’est une fille aux mœurs légères (promiscuous). »
« Chantelle … consommait du cannabis et de l’alcool et se mettait en danger d’être exploitée sexuellement. »
Chantelle, violée dès l’âge de 11 ans par un groupe d’hommes asiatiques entre 2003 et 2007, poursuit actuellement le Conseil municipal de Manchester pour les abus qu’elle a subi alors qu’elle était placée dans un foyer de sa compétence.
La liste des bévues, des compromissions, des laisser-faire des services de protection de l’enfance, est aussi sidérante que le nombre des victimes. Les travailleurs sociaux restés immobiles et silencieux face aux milliers de drames qui ont eu lieu sous leurs yeux seront-ils jamais poursuivis ? Rien n’est moins sûr.
Scandale de Bibbiano
La traite d’enfants à travers les services sociaux ne concerne pas que la France et l’Angleterre. En Italie, ses dérives ont éclaté au grand jour avec le scandale de Bibbiano qui a mis en lumière un système criminel où, sous prétexte mensongers ou fallacieux, des enfants étaient retirés de leur famille biologique pour être placés, moyennant rétribution, auprès d’autres personnes et parfois abusés sexuellement.
L’enquête avait été lancée à l’été 2018 quand le parquet de Reggio Emilia s’inquiétait d’une augmentation significative des signalements d’abus sexuels sur mineurs au cours des deux années précédentes. Les séances de psychothérapie des enfants pris en charge, confiées à l’association Hansel e Gretel et interceptées par la police judiciaire, visaient à manipuler les mineurs et à déformer leurs souvenirs au point de les amener, dans plusieurs cas, à accuser injustement leurs parents de harcèlement sexuel.
Le procès est encore en cours, dix-sept individus – administrateurs, travailleurs sociaux et psychothérapeutes – sont soupçonnés d’avoir rédigé les faux rapports pour éloigner des enfants de leur famille et les confier à des connaissances retenues plus aptes par l’association à s’occuper d’eux, tels un propriétaire de sex-shop ou l’ex-partenaire homosexuelle d’une des psychologues mises en cause…
Le profil des personnes impliquées, notamment des élus du Parti démocrate, des activistes LGBT et des membres du monde associatif suffit-il à expliquer le silence médiatique qui a entouré cette affaire ô combien sordide ? Il est légitime de le penser.
Un silence coupable
Si l’infiltration de pédophiles et autres criminels au sein des institutions de l’enfance est difficile à prévenir, la réticence des progressistes à dénoncer des crimes – aussi abjects soient-ils – parce que leurs auteurs sont issus de minorités ethniques ou de leur propre camp idéologique, a abouti de fait à étouffer les affaires et donc à permettre la perpétuation de ces abominations. Par peur d’alimenter le racisme d’un côté, et de montrer l’échec de leurs idées de l’autre, ils ont sacrifié des milliers d’innocents.
Audrey D’Aguanno
. Le Moyen-Orient, poudrière du monde
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#WEBTUBE : Il y a désormais en France un État dans l’État, une « cinquième colonne » qui fait trembler nos politiciens. La vieille Europe d’avant 1914 voyait dans les Balkans « la poudrière de l’Europe ». Elle le fut pour le malheur de notre continent, de notre civilisation et de millions de jeunes hommes qui périrent sur les champs de bataille, de la Somme aux Dardanelles. Depuis 1947, le Moyen-Orient, et précisément l’ex-« Palestine mandataire » (mise sous mandat britannique après l’effondrement de l’Empire ottoman), est devenu la poudrière du monde.
Le Président Macron, avec le sens de l’opportunité qui lui est habituel, s’est mis dans la tête de se faire le champion de la « solution à deux États » pour Israël et la Palestine. Les politiciens ont l’art des formules creuses, mais surtout était-ce le moment, alors que la guerre se poursuit là-bas, que la tension était à l’extrême, de se lancer avec tambour et trompette dans une conférence internationale consacrée à cette supposée « solution » ? En diplomatie, efficacité rime avec discrétion. Au moins dans un premier temps. Les frappes sur l’Iran ont sifflé la fin de la récréation et provoqué le report de la conférence de l’ONU.
Nous ne sommes plus en 1947
Rappelons que le plan de l’ONU de 1947 prévoyait la création d’un État arabe et d’un État juif et un statut international pour la ville de Jérusalem. Dès la proclamation de l’État d’Israël par Ben Gourion dans l’enceinte du musée de Tel Aviv, les États arabes environnant le jeune État hébreu entrèrent en guerre et furent mis en déroute. À l’époque, il n’existait pas de réelle entité palestinienne. Notons que si les représentants du mouvement sioniste avaient accepté cette « solution à deux États », les représentants des Arabo-musulmans de Palestine l’avaient rejetée. Ce sont donc les nations arabes qui portent la responsabilité de l’échec de ce projet initial.
Les guerres successives contre les États arabes, toutes gagnées par Israël qui lutte pour sa survie, ont changé la nature du conflit, qui est passé d’un conflit entre la nation juive et des nations arabes – dont certaines ont fini par reconnaître l’existence d’Israël (Égypte en 1979, Jordanie en 1994) – à un conflit entre le peuple juif et un peuple palestinien qui s’est constitué et est traversé par des courants révolutionnaires, nationalistes et islamiques. La révolution islamique d’Iran en 1979, saluée par la gauche, toujours aussi stupide en matière géopolitique, a changé la donne en créant un adversaire puissant et dangereux pour l’existence même d’Israël, qui dispose d’alliés proches sous la forme de mouvements armés et terroristes qui sévissent au Liban comme à Gaza.
À ce sujet — [Chronique] Macron : le désastre diplomatique
L’islam contre l’Occident ?
À vue humaine, la situation semble inextricable, d’autant que le conflit est devenu un symbole de la lutte de l’islam contre l’Occident, ce qui n’est pas sans conséquences dans les pays européens, comme la France, qui ont une importante minorité musulmane en leur sein. D’autant que l’extrême gauche a fait de « la lutte pour la Palestine » un étendard révolutionnaire. La Palestine est devenue le Vietnam des gauchistes d’aujourd’hui, aussi prompts que leurs prédécesseurs à s’engager dans de mauvais combats.
Quand Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, répète en boucle sur LCI que la France et l’Europe doivent avoir une voix forte face au conflit au Moyen-Orient, elle manifeste en fait l’impuissance européenne, car chacun sait que les leviers d’action se trouvent à Washington et Moscou. Au demeurant, comment des États qui ont abdiqué leur souveraineté dans la machinerie administrative et technocratique de l’Union européenne pourraient-ils avoir la moindre influence ? Quant à l’UE, elle n’est pas une entité souveraine et n’a, Dieu merci, ni armée ni réelle diplomatie. Elle est donc totalement impuissante sur le plan international et il est ridicule de vouloir croire le contraire.
Le renforcement du plan Sentinelle, un aveu
Le plus inquiétant, dans toute cette affaire, est que le Conseil de défense réuni par le Président français a surtout acté la nécessité de renforcer le plan Sentinelle, ce qui signifie la crainte d’actions terroristes islamiques sur le territoire, notamment à l’encontre de nos concitoyens juifs. À l’évidence, la présence d’une forte minorité musulmane en France, travaillée par l’entrisme islamique et le discours de l’extrême gauche, pèse sur la politique et la liberté d’action de nos dirigeants politiques. Il y a désormais en France un État dans l’État, une « cinquième colonne » qui fait trembler nos politiciens. Cet état de fait est la conséquence de leur inconséquence.
Un soir, à Nazareth, un Libanais maronite m’avait dit : « Vous êtes drôles, vous, les Européens, c’est vous qui avez commis les crimes contre les Juifs et vous nous faites payer la note. » Dans sa crudité, le propos recélait quand même une vérité : nous avons une responsabilité dans la situation du Moyen-Orient. La paix ne pourra se faire sans la communauté internationale et le retour, d’une façon évidemment différente, à la proposition de 1947, car l’hypothèse d’un État multiculturel et multiconfessionnel est une totale illusion. Seulement, proposer la création d’un État palestinien ne peut se faire qu’à bon escient et avec des interlocuteurs qui représentent quelque chose. Nous en sommes loin. La diplomatie est le contraire du vent et du rêve, elle ne peut réussir que si elle est ancrée dans le réel. Comme toute chose en politique.
Stéphane Buffetaut, dans BV