. Silenced » est-il un film raciste ? À vous de juger !


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°° WEBTUBE : La Liberté et la Vérité ont remporté une grande victoire mercredi soir dans les Côtes-d’Armor : le film « Silenced » a été projeté devant une salle bondée et enthousiaste

Malgré les intimidations et l’interdiction, la salle était bondée.

Ils ont tout essayé pour empêcher la projection du film « Silenced » jeudi soir près de Saint-Brieuc et ils ont lamentablement échoué… Et c’est tant mieux.

En effet grâce à la détermination des organisateurs, le Cercle Trégor et Goëlo, les Costarmoricains venus nombreux ont pu se rendre compte par eux-mêmes de l’étendue de la duplicité de la camarilla politicarde locale. Ces incultes, qu’ils soient macronistes, au PS ou dans le groupe islamo-gauchiste LFI, accusaient, sans même l’avoir vu, le remarquable film réalisé par le courageux journaliste anglais Tommy Robinson d’être un film « raciste et complotiste ».

Déjà, en mars dernier, ces fossoyeurs patentés de la Liberté avait fait interdire la projection (privée) de « Silenced » à Lannion. Depuis l’annonce de la séance (privée) en pays briochin, ils ont récidivé et, finalement, nous leur en sommes plutôt reconnaissants. En effet, grâce à leur campagne hargneuse de calomnies, ils ont suscité un vaste intérêt pour le film et mercredi soir, nous étions plus d’une centaine à assister à la projection de celui-ci.

Alors, « Silenced », film raciste ? « Silenced », film complotiste ?

Le meilleur moyen d’en avoir le cœur net, c’est d’en juger par soi-même. Voilà pourquoi nous proposons à ceux qui n’ont pas pu assister à la projection de le regarder sur notre site. Il pourront ainsi constater l’état de mythomanie accentuée des sectateurs locaux de la pensée dominante.

Roland Hélie, dans Riposte Laïque

À vous de juger :

. Cette guerre civile qui arrive et que le peuple et les élus mettent sous le tapis


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°° WEBTUBE : Macron fait diversion avec l’imaginaire menace russe, mais cache la sinistre réalité de la menace intérieure, bien réelle et autrement plus tragique. Dans l’immédiat, chaque soir, une famille française apprend que son enfant ne rentrera pas à la maison. On compte 45 000 attaques au couteau annuelles.

Si les vieilles générations ont connu la France paradisiaque des Trente Glorieuses, leurs descendants vont malheureusement vivre des lendemains tragiques par la faute de leurs aînés et des politiques, de droite comme de gauche, qui ont laissé pourrir la situation, par inconscience et aveuglement pour les uns et par lâcheté pour les autres. Le drame est que le peuple français, biberonné au discours mondialiste de la diversité heureuse, n’a pas conscience de ce qui l’attend.

Qu’on l’appelle guerre civile, guerre raciale ou guerre de religions, la déflagration qui s’annonce sera sans doute un mélange de tout cela, tant la France n’est plus qu’une mosaïque de peuples qui ne partagent plus rien en commun. Comme l’annonçait Gérard Collomb, ce côte à côte entre les communautés va se transformer bientôt en face à face.

Il y a longtemps que Boualem Sansal nous a également mis en garde sur les multiples signaux annonciateurs d’une guerre civile, comme celle qui fit 200 000 morts en Algérie dans les années 1990. Qui l’a écouté ? Personne.

Et quand les généraux tirent la sonnette d’alarme, pressant les politiques d’agir pour tenter de sauver la France de la tragédie qui se profile, au mieux on les traite de factieux, au pire on les radie des cadres de la 2e section. Deux généraux viennent encore de subir cette sanction disciplinaire par un décret élyséen du 17 avril. Macron est un autocrate qui ne supporte aucune contradiction, surtout venant de hauts gradés qui disent la vérité.

Il sait très bien que cette guerre civile est inéluctable et ce n’est pas un hasard s’il a désarmé la population, interdisant de fait aux citoyens de se défendre, alors que les forces de l’ordre et l’armée, trop peu nombreuses, seront dans l’impossibilité de protéger l’ensemble de la population. Sans parler des caves des cités qui regorgent d’armes de guerre mais que le pouvoir n’ose pas vider par peur d’une insurrection.

Nul ne peut contester le fait que l’État a perdu le contrôle de la situation. Quand les cités sont interdites d’accès au forces de l’ordre et s’embrasent au moindre incident, quand des bandes de mineurs attaquent des commissariats en toute impunité, quand les malfrats mitraillent les prisons, quand les policiers et les juges sont menacés, quand les rues sont balayées par des rafales de kalachnikov, quand le peuple est victime de 3 000 agressions gratuites par jour, dont 1 000 seulement sont déclarées, ce sont bien là les signes d’une guerre civile à bas bruit, annonciateurs de tragédies sanglantes, compte tenu de la passivité d’un pouvoir aussi lâche qu’impuissant.

Mais avant d’en venir à l’analyse d’un officier parachutiste sur cette guerre que nous ne pourrons éviter, je veux dire que les principaux responsables de cette situation tragique sont les leaders de droite qui, après avoir affirmé leurs convictions nationalistes à Villepinte en 1990, les ont totalement reniées pour épouser les thèses mondialistes de l’Union européenne : ouverture des frontières, libre circulation des individus et multiculturalisme débridé. Tout le contraire de ce qu’affirmait la droite en 1990. C’est donc elle qui a trahi le peuple français. Car quand Chirac a pris le pouvoir, il était encore temps d’agir. Aujourd’hui, c’est trop tard. Plus aucun débat parlementaire n’évitera le cataclysme.

Quand on vote à gauche, on le fait en toute connaissance de cause, mais  quand on vote à droite on est aussitôt trahi.

Le principal objectif des politiques depuis 1990 a été d’anesthésier le peuple, niant le tsunami migratoire et le Grand Remplacement. Or, quand on accueille plus de 500 000 immigrés par an et que les natives ne font plus que 1,5 enfant par femme, chiffre en diminution constante, alors que les femmes immigrées en font 3, voire plus chez les Africaines, nul besoin d’avoir fait Polytechnique pour comprendre que le peuple de souche est en voie de disparition.

En 2050, les 2/3 des naissances seront d’origine extra-européenne. Et en 2100, les Français de souche seront les ultimes descendants minoritaires de notre France millénaire, celle de Vercingétorix, Charlemagne, Clovis ou Louis XIV. Car en 2025, la population n’augmente plus que par l’immigration.

Et dès lors que l’intégration ne fonctionne plus, le choc civilisationnel est inévitable. Les tensions raciales et confessionnelles que le pouvoir nie par lâcheté, quand il ne les encourage pas par sa faiblesse et ses renoncements, ne feront que s’exacerber.

L’analyse de cette guerre civile est complexe et donne lieu à plusieurs hypothèses.

Je vous invite à lire le lien ci-dessus, qui décrit un des multiples scénarios envisageables.

PHASE 1 : DÉCLENCHEMENT – Émeutes à l’échelle nationale

« Les tensions raciales sont à leur comble, le sentiment anti-police également. Un contrôle de police dégénère… plusieurs villes font face à des émeutes… La situation dégénère en une émeute nationale, les centres-villes sont le théâtre d’émeutes et d’exactions, les infrastructures (bus, métro, tramway, périphériques) sont régulièrement bloquées, réduisant les flux économiques. Des groupes de civils s’organisent pour se défendre contre les émeutiers. (rappelons que Macron a désarmé les citoyens).

PHASE 2 : TRANSITION – instabilité politique

Finalement, dans notre scénario, après plusieurs semaines et de nombreux morts, face à la pression internationale, le calme revient. Mais la situation n’est plus jamais la même…

À la suite de ces émeutes, la situation politique est extrêmement compliquée, avec au moins trois camps distincts :

  • le « Bloc de gauche » : représentant les minorités raciales, ceux qui veulent que les émeutes ne soient qu’un début pour abattre l’ancien système et aller encore plus loin ; ils utilisent cet argument pour demander des réformes avec un discours qui consiste à dire « vous avez vu ce dont nous sommes capables, si vous ne nous donnez pas ce que nous voulons, ça recommencera ».
  • le « Bloc du Centre« , représentant le statu quo, dont la ligne politique consiste essentiellement à dire « plus jamais ça », à promouvoir encore plus la doctrine de la diversité du « vivre-ensemble », à parler du renouvellement du « contrat social », à calmer le jeu… L’objectif avoué étant d’éviter un nouveau conflit. C’est le camp de la soumission.
  • le « Bloc de droite » : qui regroupe les Français les plus radicaux, qui appellent à ne pas céder aux émeutiers ou à la gauche, qui tente de récupérer et structurer les groupes d’autodéfense pour peser sur la situation.

Dans le scénario que nous avons étudié, c’est dans cette phase que se jouera l’essentiel de notre avenir. C’est là que les patriotes auront le rôle le plus crucial à jouer, d’abord pour gagner le plus d’influence au sein du bloc de droite lui-même, pour s’assurer que le récit principal est guerrier, militariste et sans concessions. Ensuite, pour s’assurer que dans le jeu politique plus large, le bloc de droite est le plus fort, le plus entreprenant, le mieux préparé.

PHASE 3 : GUERRE OU PAS ? – Trois voies possibles

À ce moment, dans cette phase de transition politique, tout est suspendu, la balle peut tomber des deux côtés. À ce moment du scénario, les avis au sein de notre groupe de travail ont divergé en 3 groupes :

  • PAS DE GUERRE : Ceux qui pensent que le bloc de droite perd son influence au profit du bloc du centre et que la situation se normalise, sans conflit majeur. La France devient un pays communautaire de fait, où les Français de souche se soumettent et acceptent d’être une communauté parmi d’autres.
  • SÉPARATION DE FACTO : Ceux qui pensent que le bloc de droite finira par avoir suffisamment de poids pour décider unilatéralement de son propre sort et se séparer des deux autres, au sens politique du terme. C’est-à-dire créer une organisation étatique parallèle de facto, avec ses fonds de solidarité, sa police basée sur des groupes d’autodéfense, ses institutions… La France existerait toujours en tant qu’État unitaire, mais de facto une partie de la population serait à la fois française ET membre de cette création sui generis.
  • GUERRE TOTALE : Ceux qui pensent que la situation est insoluble entre les trois camps et qu’elle finira par dégénérer en guerre ouverte, au sens propre du terme, impliquant des combats militaires. L’armée est alors divisée en 3 parties : (a) une partie déserte avec son matériel vers le bloc de gauche ou vers des bandes armées des banlieues. (b) Une partie reste fidèle au bloc du centre, qui représente l’État légal et bénéficie du soutien international. (c) Une partie importante rejoint le bloc de droite et se joint aux groupes d’autodéfense civils. L’issue de cette guerre est impossible à anticiper. Mais l’aspect clé réside dans le choix que fera le bloc du centre : soit il finira par rejoindre le bloc de gauche, soit il finira par rejoindre le bloc de droite. Puisque le Bloc du Centre est celui des légalistes, le ralliement du Bloc du Centre à l’un des deux autres blocs légitimera et « légalisera » la lutte de ce bloc. »

Un scénario parmi d’autres. Pour cet officier, il faut garder espoir. Mais rappelons qu’il livrait son analyse en 2021. Qu’a fait Macron depuis ? Il a désarmé le peuple, il a ouvert deux fois plus les frontières, il a muselé l’armée.

Par conséquent, tout ne peut que s’aggraver jusqu’au jour où une étincelle fera tout exploser. Comme la grenouille qui se laisse cuire à feu doux, le peuple français se laisse bercer par les sirènes de la diversité heureuse, sans même soupçonner la menace.

Le réveil n’en sera que plus terrible.

Jacques Guillemain, dans Riposte Laïque

. Nantes (44) – Attaque au couteau au lycée Notre-Dame-de-Toutes-Aides : une élève tuée, un autre blessé grave, l’assaillant, Justin P., avait diffusé un manifeste écolo d’extrême-gauche le matin


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°° WEBTUBE Dans ce manifeste, intitulé « L’action Immunitaire », le lycéen critique le système mondial actuel, le qualifiant de destructeur pour l’humanité et la planète. Il évoque trois grandes catégories d’agressions. A commencer par l’« écocide globalisé » qui est « la somme des actions humaines qui détruisent, fragmentent, empoisonnent ou marchandisent » le vivant, évoquant « la disparition des espèces », « la contamination chimique », « la bétonisation », « l’exploitation industrielle » ou « la perte des savoirs écologiques ».

Le deuxième point, c’est « la violence systémique » et « l’aliénation sociale ». Le lycéen y évoque la violence insidieuse du système sur les individus, qui « infiltre équilibres climatiques. Elle s’infiltre dans les esprits, les corps, les relations, les émotions,les désirs, les langages. Cette forme de violence est systémique, diffuse ». « Elle est l’architecture invisible de la soumission mentale et de l’aliénation sociale contemporaine », poursuit-il.

Enfin, le dernier point, c’est le « conditionnement social totalitaire ». Il estime que la « société de l’information n’est en réalité qu’une immense opération de conditionnement, un système de colonisation de l’inconscient visant à formater les esprits, stériliser les imaginaires et rendre l’humain docile, prévisible, programmable.

Le Parisien


L’assaillant, Justin P., 15 ans est un élève de seconde dans ce lycée privé. Ce matin, un document a été envoyé à tous les élèves de l’établissement par la boîte mail de cet élève, dans lequel il dresse un portrait très sombre de notre société.

BFM


Un mail étrange reçu ce matin

Des lycéens de l’établissement privé ont reçu, ce jeudi matin, un mail étrange envoyé, semble-t-il, par un élève de seconde.

Il est intitulé « L’action immunitaire – La révolte est déjà la plus grande victoire que nous puissions atteindre ». Un texte de plusieurs pages où il est question « d’écocide, d’aliénation et de conditionnement social ».

Ouest France


L’agression a eu lieu dans un établissement privé du secteur Doulon. Un élève de seconde muni d’un couteau serait monté au 2ème étage et aurait agressé une jeune fille avec laquelle il nourrissait un différend. Il est ensuite descendu d’un étage et a donné des coups de couteau à trois autres élèves. Les équipes de l’établissement ont réussi à le maitriser et il a été interpellé. Les autorités se rendent sur place, tandis qu’un périmètre de sécurité a été installé autour du lycée.

Europe 1


Selon Le Parisien, un élève a poignardé quatre jeunes ce jeudi matin dans l’enceinte du lycée privé Notre-Dame-de-Toutes-Aides, à Nantes (Loire-Atlantique), situé près de la mairie de Doulon. L’un des lycéens agressés est décédé, tandis qu’un autre se trouve en urgence absolue.

L’agresseur, dont on ignore encore s’il est scolarisé dans l’établissement, a pénétré dans deux salles de classe avant de passer à l’acte. Il a été maîtrisé par d’autres élèves avant d’être interpellé par les forces de l’ordre【source†Le Parisien】.


Selon Actu17, une attaque au couteau a eu lieu ce jeudi 24 avril 2025 vers 12h30 au lycée Notre-Dame-de-Toutes-Aides, situé dans le quartier Doulon à Nantes (Loire-Atlantique). L’agresseur, qui serait un élève de l’établissement, a été interpellé par la police.

Trois élèves ont été blessés lors de cette agression. L’un d’eux a son pronostic vital engagé, un autre est en état d’urgence absolue.

. Coincé entre boycott et concurrence, Elon Musk sort du jeu pour sauver Tesla


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°° WEBTUBE : La rumeur courait depuis un moment et semble se confirmer : Elon Musk, « conseiller spécial » du gouvernement Trump, quitterait ses fonctions pour se recentrer sur les activités de Tesla, entreprise mise à mal depuis le début de l’année par des opérations de boycott et de vandalisme menées sous la houlette des mouvements anarchistes.

Nous l’évoquions ici, il y a quelques semaines : de courageux commandos « antifascistes », faute de réussir à couler le réseau X d’Elon Musk, s’en prennent aujourd’hui à l’emblème de sa réussite : les luxueuses Tesla. Ainsi, l’incendie d’une douzaine de voitures dans une concession près de Toulouse, le 4 mars dernier. Salué par le collectif anarchiste Information anti-autoritaire Toulouse et alentours, l’incendie était revendiqué sur leur site en ces termes : « Par cet acte, nous participons à l’appel “Accueille le printemps, crame une Tesla”, à l’élan international qui cible Tesla de l’Allemagne aux États-Unis en passant par les Pays-Bas, et plus largement à la conflictualité anarchiste. »

« Accueille le printemps, crame une Tesla »

On crame en effet des Tesla un peu partout, surtout aux États-Unis et en Europe, et si on ne les crame pas, on les vandalise. Rayer une carrosserie est un acte politique aussi fort que courageux, et puis c’est plus facile que de s’en prendre à SpaceX… La défense est d’ailleurs à la hauteur de l’agression, puisque nombre de propriétaires apeurés, ont apposé sur leur belle automobile un autocollant « I bought this before Elon went crazy » (« Je l’ai achetée avant qu’Elon ne devienne fou »). Comprendre : avant qu’il ne prenne la tête de la commission DOGE (Department of Government Efficiency) chargée de remettre de l’ordre dans les finances publiques, aux côtés de Donald Trump.

À ce sujet — Le boycott de X a fait flop, alors on brûle les Tesla…

Reste que cette campagne de boycott a atteint, au moins en partie, son but : faire chuter les ventes de Tesla et, partant, les affaires de son patron. Les chiffres communiqués début avril par l’entreprise sont parlants, le directeur financier Vaibhav Taneja reconnaissant que « l’impact négatif du vandalisme et de l’hostilité injustifiée envers notre marque et nos employés a eu un impact sur certains marchés ». Soit, concrètement, des ventes en baisse de 13 % en un an, avec seulement 336.681 véhicules livrés et un chiffre d’affaires de 19,33 milliards de dollars, soit une chute de 9 % sur un an. Si le bénéfice net de 409 millions d’euros représente, lui, une chute de 71 %, la cause n’en revient pas seulement au boycott généralisé en raison de la collaboration d’Elon Musk avec le gouvernement Trump, mais « le constructeur souffre aussi d’une gamme vieillissante et du développement de la concurrence ». Plus, peut-être, que les manifestations des antifascistes en peau de lapin, la concurrence chinoise et « l’incertitude sur les marchés de l’automobile et de l’énergie » plombent le constructeur.

Et si l’on parlait de l’Ukraine et de Starlink ?

Demeure la question du personnage Musk, souvent plus inquiétant que sympathique, il est vrai. Son autisme revendiqué le rend difficile à saisir et en fait une proie aisée pour la caricature. C’est peu dire que son engagement auprès de Donald Trump, afin de mener un programme de réduction drastique des dépenses publiques, ne lui a pas fait d’amis. En outre, son statut de « conseiller spécial » limite sa durée d’exercice à 130 jours, soit une fin de contrat au plus tard à la fin du printemps. Elon Musk a déclaré que « le travail crucial est en partie accompli », ce qui l’autorise à prendre dès maintenant ses distances pour se recentrer sur ses activités.

Toutefois, on peut s’étonner que tous ces valeureux « antifascistes » accrochés à ses basques n’évoquent jamais son rôle crucial dans la guerre qui oppose la Russie et l’Ukraine. En effet, où en serait l’armée ukrainienne sans les satellites Starlink développés par SpaceX ? On se rappelle l’émotion suscitée par ses propos, début mars, quand il avait déclaré : « Mon système Starlink est la colonne vertébrale de l’armée ukrainienne. Toute leur ligne de front s’effondrerait si je l’éteignais. » La polémique enflant, il avait ajouté : « Je veux simplement dire que sans Starlink, les réseaux ukrainiens s’effondreraient, puisque les Russes peuvent brouiller tous les autres canaux de communication ! Mais jamais nous le ferions ou l’utiliserions comme un moyen de négociation. » Est-ce si sûr ?

Seule certitude : si cela devait advenir, ce ne sont pas les antifascistes qui leur prêteraient la main…

. Les USA interdisent les additifs cancérigènes : Robert F. Kennedy fidèle à ses idées


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°° WEBTUBE : Interdiction de huit colorants alimentaires dérivés du pétrole et identifiés comme cancérigènes : l’annonce en a été faite le 22 avril par le ministre de la Santé américain, le controversé Robert F. Kennedy, et le président de la Food and Drug Administration, Marty Makary. « Confrontés à une nouvelle épidémie de diabète infantile, d’obésité, de dépression et de troubles de l’attention », a expliqué M. Makary, « nous ne devrions pas prendre de risques et faire tout notre possible pour protéger la santé de nos enfants. »

Les additifs concernés sont quelques-uns des fameux « E » qui saturent de couleurs des bonbons, des sauces, des boissons afin de les rendre appétissants. Concrètement, deux colorants (E121, qui servait à rougir les oranges trop pâlottes, et Orange B, qui colorait les saucisses à hot-dog, mais n’était plus utilisé depuis longtemps) vont être interdits dans les prochains mois. Six autres le seront d’ici à fin 2026. L’interdiction du E127, prévue par l’administration Biden pour 2027-2028, va être accélérée. En France, il sert à rendre plus rouges les cerises

L’Union européenne a des progrès à faire

Pour deux de ces additifs pétrochimiques (E121 et E143), les États-Unis étaient en retard sur les pays européens qui les prohibaient déjà. Avec cette décision, ils prennent de l’avance, puisqu’ils interdisent des additifs toujours admis dans l’UE (E127, E129, E102, E110, E133, E132, qui sont classés « à éviter » par l’UFC-Que choisir, et E132 qui est tout juste « tolérable »). Douloureux constat : les États-Unis trumpistes devancent l’Union européenne en matière de santé alimentaire – au moins sur ce point.

Dénonçant les producteurs qui ont trop longtemps « nourri les Américains avec des produits chimiques à base de pétrole à leur insu et sans leur consentement », Robert F. Kennedy a salué la fin d’une époque. « Nous rétablissons la science de référence, faisons preuve de bon sens et commençons à regagner la confiance du public. Et nous le faisons en travaillant avec l’industrie pour éliminer ces colorants toxiques des aliments que mangent nos familles tous les jours. »

À ce sujet — [ANIMAUX] Les USA vers la fin des expériences animales, la France à la traîne

Robert F. Kennedy ne rentre pas dans les cases

Si l’on se fie aux médias mainstream français, deux mots caractérisent le ministre de la Santé des États-Unis : Robert F. Kennedy Jr. est « conspirationniste » et « antivax ». Or – et cela, les médias oublient trop souvent de le préciser -, son opposition aux vaccins est à relier à son opposition aux pesticides et à l’agro-business. Cet ancien démocrate, qui demeure pro-avortement, a un long passé d’écologiste.

Avocat environnemental, Robert F. Kennedy Jr. a été le président, durant deux décennies, de Waterkeeper Alliance, qui a fait de la protection des voies navigables et de l’eau potable son cheval de bataille. Il a mené des combats judiciaires et militants contre les pollutions industrielles et étatiques. Il a même passé un mois en prison, en 2001, après avoir protesté contre les exercices de bombardement de la marine américaine sur l’île portoricaine de Vieques, dommageables à la population et à l’environnement. À cette occasion, expliquait-il, lorsque les voies politiques ou juridiques sont bloquées, « la désobéissance civile devient non seulement un droit, mais une nécessité ».

« Make America Healthy Again »

De même qu’on a vu la FDA mettre un terme à certaines expérimentations sur les animaux, il est donc logique de voir Robert F. Kennedy Jr. s’en prendre aux colorants pétrochimiques dont l’agro-alimentaire a fait un usage gourmand à des fins commerciales. En parallèle, les autorisations de colorants naturels vont être accélérées.

La lutte contre les additifs est une démonstration de l’efficacité du groupe de travail « Make America Healthy Again » — « rendre sa santé à l’Amérique », ou « pour une Amérique en bonne santé » —, commission qui a été créée par un décret de Donald Trump le 13 février dernier. Il y a encore gros à faire dans la lutte contre la malbouffe et l’on voit mal les Américains troquer les gras hamburgers et les sodas XXL contre une alimentation saine mais, loin des clichés sur l’administration trumpiste véhiculés par les médias, un pas important est franchi en matière de santé publique.

Samuel Martin, dans BV

. Inflation, Krach des bourses, Chine et Brics, Charles Gave répond à vos questions.


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°° WEBTUBE : Dans cette émission de mi avril 2025, Charles Gave répond aux questions du temps présent…. Et on s’en pose des questions en ces temps difficiles

Sommaire

01:20 Les BRICS cherchent à dédollarriser le monde quelle monnaie et quid du retour à l’Etalon or?

12:30 Le dollars US a t’il été un frein à la croissance des pays tiers?

15:00 Le serpent Asiatique monétaire

16:00 Est ce que la Chine va négocier avec l’UE?

22:00 La Notation de l’agence Moody”s

47:00 La position sur le pétrole La volatilité du marché aux USA est très forte. On reste contents de notre portefeuille

1:00:00 Monsieur Carner et le Canada et situation du Canada

. Ce ne sont pas les 13 milliards de l’USAID qui peuvent sauver l’Afrique en perdition


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°° WEBTUBE : Les lamentations après que Trump a supprimé l’USAID, ne changeront rien. Les milliards déversés sur l’Afrique ne font qu’encourager la corruption. Ce continent, qui cumule tous les handicaps, a surtout besoin de leaders qui ont le sens de l’Etat et qui sont éminemment intègres. Tout le contraire du tribalisme ancestral qui sévit à tous les étages et qui fait que le clan auquel appartient celui qui accède au pouvoir s’accapare la totalité du fromage. En Afrique, le sens de la tribu passe avant le sens de l’Etat et cause des ravages.

Quand Jacques Chirac annonça que le bilan de la colonisation fut globalement positif, ce fut un tollé généralisé dans la sphère gauchiste et bien pensante. Toute l’oeuvre civilisatrice de la France fut balayée d’un revers de la main par nos donneurs de leçons, adeptes inconditionnels d’un multiculturalisme débridé. Et quelques années plus tard, ce fut Macron qui annonça à Alger que la colonisation était un crime contre l’humanité. Deux visions de l’épopée coloniale, celle de Chirac qui avait connu l’Afrique française avant l’indépendance et celle d’un perdreau de l’année, ignare de tout, et qui croyait que la Guyane était une île ou que les Guadeloupéens étaient des expatriés.

Mais l’incontestable vérité est qu’aucun mensonge politiquement correct ne pourra exonérer les Africains de leurs propres responsabilités dans leur inexorable descente aux enfers depuis l’indépendance.

Ceux qui font l’éternel procès de la colonisation oublient de dire ce que nous avons trouvé en arrivant en Afrique et surtout, ils se gardent bien de faire le bilan de 65 ans d’indépendance. Nous l’avons déjà écrit mais rappelons ce qu’était l’Afrique précoloniale :

Un continent ravagé par les guerres tribales, les famines, les épidémies, l’esclavage, le cannibalisme et même les sacrifices humains dans certaines contrées. Tous ces fléaux, nous les avons éradiqués.

Et si la traite Atlantique reste une tâche indélébile dans l’histoire de l’Europe, il est criminel de passer sous silence la traite arabo-islamique et la traite interafricaine, qui firent chacune tout autant de victimes que la traite occidentale.

Quant au bilan de l’Afrique indépendante, il est sous nos yeux.

En 1960, ce continent était plus riche que toute l’Asie hors Japon. Mais en 2025, il est 30 fois plus pauvre que la Chine ou la Corée du Sud, alors qu’il a bénéficié de l’essentiel de l’aide internationale.

Le PIB mondial est de 106 000 milliards de dollars

Le PIB cumulé des 54 pays africains est de 2 400 milliards

Et si on soustrait le Maghreb, on tombe à 1 900 milliards.

En clair, 1,5 milliard d’habitants produisent beaucoup moins de richesses que les 68 millions de Français, alors que le sous-sol africain regorge de ressources minières.

Depuis son indépendance en 1960, l’Afrique a bénéficié d’une aide internationale au développement de 2 600 milliards de dollars. C’est 15 fois l’équivalent du plan Marschall pour redresser l’Europe de l’après guerre.

Les chiffres sont accablants :

– depuis 1950, il y a eu 200 coups d’Etat sur le continent africain, dont 106 réussis,

https://projects.voanews.com/african-coups/french.html

– le coût des guerres africaines dépasse le montant de l’aide internationale,

– selon l’ONG Oxfam, les guerres coûtent 18 milliards par an au continent.

Oxfam, le RAIAL et Saferworld ont, pour la première fois, évalué le coût économique des conflits armés pour le développement de l’Afrique. Environ 300 milliards de dollars ont été perdus, depuis 1990, en Algérie, en Angola, au Burundi, en République centrafricaine, au Tchad, en République démocratique du Congo (RDC), en République du Congo, en Côte d’Ivoire, au Djibouti, en Érythrée, en Éthiopie, au Ghana, en Guinée, en Guinée Bissau, au Libéria, au Niger, au Nigeria, au Rwanda, au Sénégal, en Sierra Leone, en Afrique du Sud, au Soudan et en Ouganda.

– l’islamisme gagne tout le Sahel. Le départ des Français a ouvert un boulevard aux mouvements jihadistes, qui ne rencontrent aucune résistance, d’autant plus que les Russes ont d’autres priorités en Ukraine

– L’Afrique est le seul continent où le nombre d’habitants extrêmement pauvres ne cesse d’augmenter, atteignant 70% de la population.

En 1970, 10% de l’Afrique vivait dans la pauvreté, aujourd’hui la moyenne est de 70% et dans certains pays, ce chiffre est plus élevé.

– La démographie africaine, avec un taux de fécondité de 5 enfants par femme, devient le grand défi de la planète. Depuis l’indépendance, la population du continent a quintuplé, passant de 300 millions à 1,5 milliard.

– Le taux d’alphabétisation atteint 60%, alors qu’il dépasse 99% en Occident. Au Niger, 80% de la population est analphabète !

– Selon l’ONU, 90% des enfants scolarisés de 10 ans, sont incapables de lire et de comprendre un texte de 150 mots. Et 84% ne maitrisent pas le calcul

– 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité

– Seulement  24% de la population a accès à une source sûre d’eau potable

– Selon Transparency International, l’Afrique est la zone la plus corrompue du monde

– Et selon son indice 2024, près de la moitié des 40 pays les plus corrompus se trouvent en Afrique subsaharienne, la région la plus pauvre du monde, et celle qui a reçu le plus d’aide américaine pendant des décennies.

– Il classe 90 % des 54 nations africaines comme « hautement corrompues »

– Enfin, même si beaucoup contestent la valeur du QI, force est de conster que la Chine domine le monde. Poser un vaisseau spatial sur la face cachée de la Lune, comme vient de le réaliser Pékin, ce n’est pas à la portée d’un QI de 60.

En fait, Trump sait très bien que la majorité de l’aide est détournée. Que ce soit pour les programmes alimentaires ou les soins médicaux, le peuple n’en bénéficie qu’à la marge. Des sommes colossales s’évaporent en route et atterrissent sur des comptes en Suisse.

https://www.epochtimes.fr/lafrique-est-a-la-croisee-des-chemins-selon-des-experts-suite-a-la-suppression-de-13-milliards-de-dollars-daide-americaine-2934149.html?

Il a parfaitement raison quand on sait que l’année dernière, les États-Unis ont versé 1,2 milliard de dollars d’aide à la Somalie, classée par Transparency International comme le deuxième pays le plus corrompu du monde. Et 800 millions de dollars au Soudan du Sud, que Transparency International classe comme le pays le plus corrompu du monde.

David Ansara, économiste à la Free Market Foundation d’Afrique du Sud, a déclaré à Epoch Times : « Ce que nous avons ici, c’est un cycle sans fin où les États-Unis donnent des milliards de dollars à des pays africains qui sont souvent parmi les plus riches en ressources de la planète, mais leurs dirigeants volent les profits et ne s’occupent pas de leurs citoyens. »

« La question est qu’il est maintenant temps pour les gouvernements africains de s’occuper de leur propre peuple, en particulier ceux qui contrôlent des milliards de dollars de ressources naturelles »

Il cite la République démocratique du Congo et le Nigeria, tous deux assis sur un trésor géologique.

« Pourquoi les États-Unis devraient-ils donner un centime à des pays comme ça ? Il n’y a aucune excuse pour que leurs citoyens croupissent dans la pauvreté. »

« En théorie, ces pays sont immensément riches. Mais en réalité, seules les élites politiques sont riches parce que les revenus sont soit volés et amassés dans des comptes offshore, soit mal gérés. »

On pourrait allonger indéfiniment la liste des exemples de cette aide internationale dilapidée par une élite sans scrupules. Entre les guerres, les coups d’Etat et la corruption, l’Afrique reste désespérément sur le quai, quand tous les pays d’Asie sont montés dans le train du progrès et sont en passe de devenir le phare du monde.

Le Japon, sans matières premières, produit deux fois plus de richesses que les 50 pays de l’Afrique subsaharienne, dont certains regorgent de ressources minières colossales. Cette réalité incontestable prouve que ce sont bien les peuples qui sont responsables de leur destin et aussi que l’assistanat n’est pas la solution pour sortir de la pauvreté.

Les peuples intelligents et travailleurs, s’en sortiront toujours.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. La chanson du jour, Stereophonics – Maybe Tomorrow

°° WEBTUBE : J’ai vu une DeLorean argentée abandonnée, et la musique du lecteur CD était à fond. J’ai été pris de curiosité et je suis monté à bord. Assis sur le siège passager, les portes se sont soudainement verrouillées, le moteur a rugi et a démarré à toute vitesse, me transportant dans un voyage dans le temps, à la fois beaucoup plus jeune et il y a 20 ans ! Et en sortant de la DeLorean, c’est là que je l’ai revue. Oui, ELLE !

°° WEBTUBE : I saw an abandoned silver DeLorean and this music was blasting from its CD player. I got curious and I stepped into the Delorean. As I sat on the rivers seat, the doors suddenly locked and the engine roared and it blasted away and took me on trip back in time to my much younger self 20 years ago!!! And when I stepped out of the Delorean, that’s where I saw HER again. Yes, HER!

. Que peut-on attendre de Jordan Bardella ?


Articles    : Avril 2025Mar 2025Fev 2025Jan 2025 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

°° WEBTUBE : Une fois l’ouragan judiciaire passé, Marine Le Pen est désormais tenue d’affiner sa stratégie. Celle de la rupture, tenue au procès, n’a pas été couronnée des fruits escomptés. Tout nier, quitte à retourner l’accusation contre des juges suspects de rendre une justice politique, voilà qui fleurait bon son Jacques Vergès. Ça ne manquait pas d’allure, à ce menu détail près: cet avocat a précisément perdu tous ses procès de rupture. Certes, il lui reste des recours. Mais il lui faudra attendre l’été 2026 pour être fixée. C’est long, très long ; trop long. D’où l’hypothèse qu’elle avait déjà évoquée : celle d’une candidature de Jordan Bardella.

Des remous en interne

Sans surprise, ce plan B suscite nombre de commentaires chez nos confrères, comme s’ils s’inquiétaient que le RN ne puisse concourir à la mère de toutes les élections. Au-delà de cette touchante sollicitude, il faut bien vendre du papier et on ne saurait le leur reprocher. Le Monde du 17 avril, avec son air de ne pas y toucher, évoque ainsi les rivalités internes au sein du RN en cas de mise sur orbite de son potentiel candidat à l’Élysée. Sans blague ? Comme si de dissensions il n’y avait pas dans toutes les formations politiques. Et, surtout, comme si la nature humaine n’était que vue de l’esprit. Le 10 avril, Marianne, lui, est plus direct, titrant en une : « Plan B ou plombé ? ». Certes, il est rappelé que Jordan Bardella est tout aussi bien placé – voir mieux ­– que Marine Le Pen dans les sondages, même en tenant compte de la différence entre « sympathie » et « soutien », nuance de taille déjà explicitée en ces colonnes (voir: Le grand retour de Dominique de Villepin : ces sondages en trompe l’œil…). Il n’empêche que la question posée par l’hebdomadaire fondé par Jean-François Kahn, consistant à savoir si Jordan Bardella a l’étoffe ou non, l’expérience ou pas, pour briguer la magistrature suprême, taraude même les esprits au sein de son propre parti. Il y a ceux qui, devant les micros, affirment que oui et que son jeune âge est parfaitement anecdotique ; d’autres, en off, paraissent plus sceptiques.

La perpétuelle accusation du manque d’expérience

Une interrogation en appelant une autre, posons-nous celle-ci : que demande-t-on à un possible futur dirigeant ? D’avoir des diplômes ? D’avoir usé ses guêtres dans le secteur privé ou les ministères ? D’avoir cette culture propre à vous donner une colonne vertébrale idéologique ? À cette aune jugée, le principal intéressé n’a rien de tout ça. On sait qu’il bosse ses dossiers plus que les autres ; même Emmanuel Macron le reconnaît publiquement. Après tout, et même si comparaison n’est évidemment pas raison, un Louis XIV ou un Napoléon Bonaparte étaient tout aussi jeunes que lui lorsque parvenant aux plus hautes fonctions et n’étaient pas précisément, ni bêtes de concours et encore moins des singes savants. Mais ils apprenaient vite et savaient s’entourer. Est-ce le cas de Jordan Bardella ? Comme dit dans le film La vérité si je mens, laissons au moins une chance au produit.

D’ailleurs, il y a là un syndrome éminemment français, celui des grandes écoles, qui fait encore illusion. On veut du polytechnicien, du khâgneux, du multi-diplômé, du Juppé, du Giscard. On en finit ainsi par oublier qu’un Bruno Le Maire, « le Mozart de la finance » a tout de même réussi à faire sauter la banque lors de son passage à Bercy. Si l’Arabe du coin gérait son épicerie avec une maestria semblable, il aurait mis la clef sous la porte depuis longtemps. Même la droite de la droite n’échappe pas à ce tropisme, estimant qu’un François-Xavier Bellamy, professeur de philosophie, ça a tout de même une autre gueule qu’un Jordan Bardella. Oui, mais si les technocrates et les philosophes savaient faire de la politique, cela se saurait depuis longtemps.

« Les intellectuels et les politiques sont condamnés à vivre sur des planètes différentes »

Lors d’un entretien accordé par Alain de Benoist à l’auteur de ces lignes, le fondateur du Grece assurait en substance : « Les intellectuels et les politiques sont condamnés à vivre sur des planètes différentes. Les premiers ont généralement tendance à couper les cheveux en quatre, alors que les seconds sont là pour rassembler au moins 50 % du peuple plus une voix. » Il convient donc de ne pas confondre les genres.

Alors, l’expérience de la vie, Jordan Bardella l’a peut-être mieux apprise en grandissant dans le 93 que sur les bancs de Sciences-Po. Toujours la même histoire entre les têtes bien faites et les têtes bien pleines. Les unes peuvent avoir de l’instinct politique alors que de la politique, les autres n’en ont parfois qu’un semblant de culture. Quant à la colonne vertébrale politique dont certains prétendent qu’elle n’est pas sa qualité première, d’autres objecteront que la souplesse est souvent meilleure conseillère. Voilà qui rappelle le Front national de jadis, quand les tenants des « fondamentaux politiques » affirmaient être les gardiens de ces derniers (avortement, libéralisme économique ou défense des chrétiens d’Orient, etc.), devant la montée en puissance d’une autre jeune pousse, Marine Le Pen pour ne pas la nommer, se firent vertement rembarrer par son père, lequel rappelait que ces seuls « fondamentaux politiques » se résumaient à « l’amour de la France », à l’occasion d’un entretien accordé à Minute. Voilà qui était bref, mais présentait l’avantage de parler au plus grand nombre ; ce qui est précisément la fonction d’un homme politique.

Dans le même numéro de Marianne, Jérôme Fourquet, le maître-sondeur qu’on sait et peu suspect de complaisance à l’égard du RN, ne se risque pas à dénouer cette épineuse question, se contentant de remarquer : « Jordan Bardella a déjà passé l’épreuve du feu. Il a été tête de liste aux européennes de 2019 et 2024. Et à ces deux élections, notamment à la dernière, il a fait des scores tout à fait impressionnants (31 % aux dernières européennes). Aux législatives qui suivent, il réalise 33 % avec ses alliés ciottistes. »

On connaît nombre d’intellectuels, mieux capés d’un point de vue universitaire et à la colonne vertébrale politique plus solide qui se seraient damnés pour en afficher autant.

Alors, Bardella, pourquoi pas ?

Nicolas Gauthier, dans la revue Eléments

. Immigration, Trump, Armes à feu, climat…rencontre avec les représentants du Parti libertarien australien [Interview]


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°° WEBTUBE : Lionel Baland a rencontré et interrogé pour Breizh-info les représentants du Parti libertarien australien John Humphreys, qui en est le fondateur, et John Ruddick, député au sein du Parlement de Nouvelle-Galles du Sud (Un des états d’Australie)

Breizh-info : Quand votre parti a-t-il été fondé ?

John Humphreys : Nous avons débuté en 2001 à Canberra, la capitale fédérale. Notre première percée a eu lieu en 2013 lorsque nous sommes arrivés à obtenir un poste de sénateur fédéral. David Leyonhjelm, la personne qui avait décroché ce mandat, n’est cependant plus active en politique. Nous disposons d’élus dans les parlements de deux des six États fédérés, un au Victoria et un autre en Nouvelle-Galles du Sud. John Ruddick est notre élu au Parlement de Nouvelle-Galles du Sud.

John Ruddick : Le parti est devenu beaucoup plus grand et plus connu parce que nous avons résisté à l’hystérie du Covid, lors des presque deux années de confinement.

Breizh-info : Quel a été le positionnement du parti nationaliste australien Pauline Hanson’s One Nation, de Pauline Hanson, à propos de ce sujet ?

John Ruddick : Comme les libertariens du monde entier, nous avons été immédiatement hostiles aux politiques anti-Covid du gouvernement en dénonçant le confinement et la vaccination obligatoire, alors que Pauline Hanson a mis environ un an à les critiquer. Au début, elle était favorable aux règles anti-Covid du gouvernement et son parti était divisé sur la question. Puis, elle s’est ralliée à l’opposition à ces mesures gouvernementales et a pris part à la lutte contre celles-ci. Cela doit être porté à son crédit.

John Humphreys : Mais, lors des premiers jours cruciaux au cours desquels tout le monde craignait de prendre position, nous étions les seuls à le faire. Pauline est montée à bord, cela a été extrêmement utile et, après son arrivée, elle a été très bonne sur le sujet.

Breizh-info : Quelles sont vos idées à propos de l’immigration ?

John Humphreys : L’Australie a une longueur d’avance sur l’Amérique du Nord et sur une grande partie de l’Europe, en ce sens que nous avons déjà résolu le problème de l’immigration illégale, alors que cette question se trouve toujours au premier plan de nombreuses discussions en Amérique du Nord et en Europe.

L’Australie est un peu aidée par le fait d’être une île, mais, il y a 15 ans, nous avions un gros problème avec les gens qui se présentaient en bateau devant nos côtes. Nous avons déjà eu ce grand débat politique à l’époque et le public a fortement adhéré à l’idée qu’il n’est tout simplement pas possible de se présenter illégalement en bateau dans notre pays. Qui le fait, n’a pas l’occasion d’y vivre. Cela constitue, en quelque sorte, le statu quo en Australie. C’est un peu ce que pensent presque tous les principaux partis du pays. Nous avons, en quelque sorte, résolu le problème de l’immigration illégale.

John Ruddick : Nous avons été le premier pays à militariser la frontière. Nous y avons déployé la marine. Et donc, si quelqu’un se présente, il est repoussé, ne peut pas prétendre être un réfugié et est immédiatement renvoyé. Tous les partis politiques appuient cela, sauf les Verts (The Greens). Malgré cette situation, nous avons toujours un très gros problème avec l’immigration légale et le mauvais type d’immigration. Lors des deux ans de confinement liés au Covid, notre économie a été durement touchée. En conséquence, le gouvernement a décidé de faire venir beaucoup de gens de Chine et d’Inde pour relever les chiffres économiques.

Mon point de vue personnel est que nous devrions avoir une pause de cinq ans sur l’immigration car nous avons été un pays très généreux. Et puis, après les cinq ans, nous pourrons réévaluer la situation. L’Australie a conduit pendant de très nombreuses années une politique appelée « de l’Australie blanche », qui consistait à ne laisser entrer que des gens venant d’Europe. Nous avons changé cela à la fin des années 1960. Dans l’ensemble, cela a été, en gros, une bonne chose. Cependant, nous acceptons beaucoup trop de gens en ce moment. C’est pourquoi je suis en faveur d’une pause de cinq ans sur l’immigration. De plus, nous devons faire payer ceux qui désirent venir.

John Humphreys : Notre formation politique est probablement plus restrictive que les grands partis quant au nombre de migrants que ceux-ci accueillent dans le pays car ces formations politiques semblent le faire pour des raisons très cyniques afin de renforcer les statistiques du produit intérieur brut (PIB), ce qui est aberrant parce que le PIB total n’est pas ce qui compte, bien sûr, mais le PIB par personne et cela ne s’améliore pas en attirant plus de gens. De plus, il est assez facile d’obtenir de l’aide sociale pour une personne qui a atterri en Australie et nous pensons que les individus qui viennent afin de profiter du système social doivent être repoussés.

Milton Friedman, quelqu’un que nous admirons, a affirmé qu’une politique migratoire ouverte et un État-providence sont incompatibles. Une des choses que nous disons est que les immigrés ne doivent pas avoir accès à l’aide sociale. Cela signifie une incitation à l’auto-sélection en faveur de migrants qui viennent ici parce qu’ils ont l’intention de travailler dur, de trouver un emploi, de contribuer à la prospérité du pays, de ne pas commettre de crime. Rendre impossible pour tout migrant l’accès à l’aide sociale pendant une période pouvant aller jusqu’à dix ans constituerait un moyen d’amener des immigrés de meilleure qualité. Donc, le scepticisme à l’égard de la migration de masse et la réduction de l’aide sociale est notre ligne.

Breizh-info : Quelle est la différence entre votre parti et celui de Pauline Hanson ?

John Humphreys : Nous abordons beaucoup de questions à partir d’une position de principe de méfiance significative à l’égard de l’autorité politique et de sa bureaucratie, toutes deux centralisées. Plus elle est l’est, plus nous nous en méfions. Nous entretenons donc une défiance extrême à l’égard de l’Organisation des nations unies (ONU), de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de tous les organismes mondialistes et nous sommes favorables à la décentralisation administrative vers les autorités locales. Nous avons beaucoup d’idées en commun et nous nous entendons bien avec certains de leurs députés.

John Ruddick : La plus grande différence entre nous et le parti de Pauline Hanson concerne les questions économiques : nous sommes vraiment un parti du libre marché, favorable au libre-échange et aux investisseurs étrangers, alors que Pauline est nettement moins en faveur de cela et développe aussi une certaine sympathie pour les syndicats. Pauline Hanson ressemble à Marine Le Pen et nous au président argentin Javier Milei.

Breizh-info : Pensez-vous qu’il est possible de faire la même chose en Australie ?

John Ruddick : Nous consacrons nos vies à tenter d’y parvenir, mais, en Australie, le vote est obligatoire sous peine d’amende, ce qui favorise les partis du système car des gens peu intéressés par la politique se déplacent, contraints, pour aller voter et choisissent toujours les mêmes partis, de génération en génération.

John Humphreys : L’Australie dispose d’une population de 27 millions d’habitants et d’importantes ressources naturelles dans un immense territoire. Il y a 120 ans, les deux pays les plus riches du monde étaient l’Australie et l’Argentine. L’Australie est toujours l’un des pays les plus prospères. L’Argentine, malheureusement pour elle, ne l’est plus. Ce pays a donc fait beaucoup d’erreurs, mais est désormais sur la voie du redressement. Nous espérons que nous pourrons essayer d’encourager les électeurs australiens à prendre ce virage avant que les choses ne se gâtent.

Breizh-info : Et y a-t-il d’autres sujets principaux de votre parti ?

John Humphreys : La folie climatique est un gros problème, parce que nos deux principaux partis semblent être d’accord sur l’idée de décarboniser l’Australie. Or, le pays possède certaines des meilleures ressources sur la Terre pour le charbon, le gaz, le pétrole et l’uranium. Nous n’avons même pas le droit d’utiliser l’uranium car une interdiction de l’énergie nucléaire est en vigueur en Australie, ce qui est absurde. Notre économie bénéficie de l’énergie bon marché et cette situation doit perdurer.

Breizh-info : La question de la sécurité est-elle importante ou pas dans votre programme ?

John Humphreys : Nous n’avons pas le même problème de criminalité qu’en Europe.

John Ruddick : Nous considérons cependant que l’interdiction des armes à feu en Australie depuis 30 ans est une honte. Notre parti est vraiment le seul qui dit que nous devrions avoir le droit de porter des armes afin de pouvoir nous défendre. Les statistiques de la criminalité australienne sont en baisse depuis 30 ans. Mais nous voyons dans la presse que les zones qui connaissent une forte immigration en provenance des pays du Moyen-Orient subissent quelques fusillades chaque jour, mais cela reste très localisé.

Breizh-info : Voulez-vous ajouter quelque chose à cette interview ?

John Ruddick : Nous avons confiance dans le président Donald Trump et nous considérons qu’il sera bon pour son pays et cela se répercutera sur l’ensemble du monde. De plus, le DOGE (Département de l’Efficacité gouvernementale), sous la conduite d’Elon Musk, obtient de bons résultats dans sa volonté de réduire les dépenses publiques peu utiles, voire inutiles. Margaret Thatcher, l’ancien Premier ministre britannique, était une grande dirigeante.

Si nous passons en revue les 150 dernières années de l’histoire occidentale, des cycles entre la gauche et la droite se sont succédé et ceux-ci prennent fin lorsque le mouvement dominant va trop loin. Ainsi, la droite a dirigé le monde occidental de Margaret Thatcher de 1979 jusqu’en 2008, quand Barack Obama a gagné, parce que la droite est allée trop loin avec les guerres au Moyen-Orient, que notre parti ne soutient pas.

La gauche a dirigé le monde depuis lors, mais elle est allée trop loin avec le wokisme, les idées transgenres et toute cette folie. En conséquence, un retour vers la droite est en cours. Ce que nous devons faire à cette occasion, si nous voulons avoir une période de domination, consiste à démanteler les institutions qui ont permis à la gauche de revenir à la vie. Il pourrait y avoir une domination de la gauche à l’avenir. Nous devons démanteler les institutions pour que, lorsque la gauche traversera à nouveau une période dominante dans environ 20 ans, elle n’ait pas les moyens de provoquer l’instauration de la censure, des vaccins obligatoires et de quantité d’autres choses.

John Humphreys : Nous sommes très sceptiques à l’égard de l’aventurisme militaire et nous l’avons toujours été depuis le tout début de notre parti, il y a 24 ans. Nous sommes, non pas dogmatiquement mais instinctivement, non-interventionnistes quand il s’agit d’affaires militaires.

Propos recueillis par Lionel Baland, pour Breizh-info