. Michel Onfray : Ukraine – chronique d’un conflit majeur


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°° WEBTUBE : Dans cette vidéo, nous revenons sur les origines, les développements et les enjeux du conflit en Ukraine. Depuis 2014 jusqu’aux événements les plus récents, nous analysons les faits marquants, les acteurs clés, et les conséquences géopolitiques de cette guerre qui a bouleversé l’Europe et le monde. D’autres thématiques sont également abordées : histoire, géopolitique, société, actualité internationale… toujours avec un regard clair et pédagogique.

. Bruno Retailleau annonce le lancement d’une procédure contre la Jeune Garde


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°° WEBTUBE : Ce 29 avril, interrogé par le député Sébastien Chenu (RN), Bruno Retailleau a annoncé que « dans quelques heures, la procédure contradictoire contre la Jeune Garde qui doit amener, je l’espère, à sa dissolution sera engagée. » « Nous ne pouvons dissoudre que lorsqu’il y a un dossier établi », explique le ministre de l’Intérieur. Cette procédure doit permettre de rassembler les faits reprochés à la Jeune Garde et de laisser au groupe antifasciste le temps de se défendre.

Cette annonce a été saluée par le collectif Némésis, l’UNI ou encore le syndicat étudiant La Cocarde, qui appellent depuis plusieurs mois à la dissolution de la Jeune Garde. De son côté, le député de La France insoumise Raphaël Arnault, fondateur de ce mouvement, a commenté par ces mots : « En plein milieu d’une bouillie islamophobe, et sous demande du RN, Retailleau annonce engager la dissolution de la Jeune Garde. C’est un outil antifasciste indispensable dans la période, l’extrême droite l’a bien compris et tente de nous détruire. »

La Jeune Garde est accusée de violences contre des militants de droite (Cocarde étudiante, UNI, Némésis). Huit de ses membres ont été mis en examen pour violences volontaires en raison de la religion après l’agression d’un adolescent, identifié comme juif, dans le métro parisien. Le mouvement est, en parallèle, étroitement surveillé par les services de renseignement.

. « Islamophobie » : la fabrique du mensonge tourne à plein régime


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°° WEBTUBE : Le chœur des pleureuses est de sortie. Depuis la mort de cet homme vendredi, dans une mosquée du Gard, de nombreuses voix de gauche s’élèvent pour dénoncer le sort qui serait réservé à l’ensemble des musulmans en France. Ces derniers seraient des « citoyens de seconde zone », à en croire le recteur de la grande mosquée de Paris, qui estime aussi que les actes anti-musulmans seraient « cachés » depuis « toujours ». « Oui, l’islamophobie d’État tue », a assené, sur X, le patron de presse Matthieu Pigasse, à deux doigts d’accuser Bruno Retailleau de meurtre. L’antienne d’un racisme anti-musulman virulent a également retenti pendant tout le week-end sur les antennes du service public. « On invisibilise les actes commis contre les musulmans », a-t-on pu entendre, par exemple, sur France Info.

Justement, parlons-en, de ces actes. Sont-ils en explosion, comme on pourrait le croire en regardant les plateaux de France Télévisions ? Non. Le ministère de l’Intérieur indique, au contraire, qu’ils sont en nette diminution. Une baisse impressionnante de près de 30 %, entre 2023 et 2024. L’an dernier, un total de 173 « faits racistes envers les musulmans » a été enregistré. À titre de comparaison, 770 faits antichrétiens ont été recensés sur la même période.

Un racisme anti-musulman fantasmé

Si un « deux poids deux mesures » existe dans ce pays, il n’est pas au désavantage des musulmans. Rappelons que pendant que le moindre tag sur une mosquée suscite la mobilisation de tout l’espace médiatique et l’envoi sur place d’un ministre, les églises flambent dans l’indifférence générale. En mars dernier, encore, un prêtre de Cambrai, âgé de 96 ans, a été violemment tabassé et ligoté par deux individus parlant dans une langue étrangère sans susciter le moindre débat sur France TV.

À ce sujet — [POINT DE VUE] Meurtre dans une mosquée : « récupération politique » de la gauche

Mais ces mêmes médias qui nous expliquent que les faits « islamophobes » sont sous-évalués affirment qu’à l’inverse, le nombre des actes christianophobes doit être relativisé. « Les dégradations d’églises n’ont pas souvent de motivations antireligieuses, affirme-t-on, sur France InfoIl s’agit plutôt de vandalisme pur ou de vol de tableaux, contrairement aux synagogues ou aux mosquées. » Ben voyons ! De quoi se plaint-on ?

Fausses victimes, vrais agresseurs

Il faut un certain degré d’indécence – pour ne pas dire d’infamie – pour oser se poser en victime quand les chiffres démontrent que vous êtes, en réalité, la communauté la moins agressée. Les Juifs sont dix fois moins nombreux que les musulmans, dans notre pays, mais subissent dix fois plus d’actes racistes.

Les médias nous martèlent, depuis vendredi, qu’on « invisibilise les actes commis contre les musulmans ». Il serait plus juste de dire qu’on invisibilise les actes commis par certains musulmans. On a tendance à oublier, en effet, que l’écrasante majorité des actes terroristes qui ont ensanglanté la France, ces dernières décennies, ont été l’œuvre d’islamistes qui visaient des « kouffars ». Quant à la question de l’antisémitisme, il est bon de rappeler, comme le fait Emmanuel Abramowicz, membre du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme, que 100 % des Juifs tués dans notre pays en raison de leur religion depuis la Seconde Guerre mondiale l’ont été par des musulmans.

Enfin, passons vite sur l’indigne slogan « l’islamophobie tue » qu’on a pu voir sur des banderoles à Paris, lors de la manifestation organisée dimanche par LFI et SOS Racisme. Ce qui tue, en France, c’est d’être accusé d’islamophobie. Samuel Paty, la rédaction de Charlie Hebdo et bien d’autres, encore, en ont fait les frais mais ne sont hélas plus là pour en témoigner.

Jean Kast, dans BV

. Le sous-lieutenant Balima, officier burkinabè, saint-cyrien mort pour son pays


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°° WEBTUBE : C’est par un sobre post LinkedIn que la Saint-Cyrienne, association des anciens élèves de l’Ecole spéciale militaire, a annoncé le décès d’un officier saint-cyrien. Celui-ci – une fois n’est pas coutume – n’est pas un militaire français : depuis très longtemps, la « Spéciale » forme des élèves venus de pays amis ou alliés qui viennent apprendre, sous le crachin breton, le métier des armes tel qu’on le pratique en France. Le sous-lieutenant Balima était de ceux-là. Il faisait partie, nous apprend ce message, de la promotion « Colonel Le Cocq » (2021-2024). Il était sorti d’école l’année dernière. Il a trouvé la mort lors d’une opération de lutte antiterroriste, à Soudougui, dans la région centre-est du Burkina Faso.

Ces « cyrards » qui passent de longues nuits à méditer sur le sens de leur engagement

« Il est des hommes dont on ne parle qu’après leur mort. Il est des choses qui meurent d’avoir trop fait parler d’elles. Il est une école dont on ne parle plus mais qui n’est pas morte. » C’est l’un des textes que les saint-cyriens apprennent pendant leur « bahutage », qui n’a rien à voir avec le bizutage, puisqu’il élève au lieu d’abaisser. Tandis que les étudiants en médecine boivent des mojitos-GHB, tandis que les étudiants d’école de commerce boivent du Ricard à la paille et se roulent tout nus dans la peinture, les « cyrards » passent de longues nuits à méditer sur le sens de leur engagement, à la lueur des torches. Le sous-lieutenant Balima venait de ce creuset et a rejoint, à son tour, la longue cohorte des saint-cyriens morts pour leur pays. Peu de « grandes écoles » (ce concept si désespérément français) peuvent se prévaloir d’avoir offert la vie d’un cinquième de leurs anciens élèves pour la défense de ce en quoi ils croyaient.

« Burkina Faso », le nom que s’est choisi l’ancienne Haute-Volta du temps de Sankara, signifie « pays des hommes honnêtes ». Il y a une parenté, pas seulement étymologique, entre l’honnêteté et l’honneur. Ne pas tricher, ne pas faire de compromis, mener la mission à son terme, simplement parce que c’est tout ce qu’il y a à faire et que personne d’autre ne le fera pour vous. C’est ce que comprenait probablement le sous-lieutenant Balima, au moment où la vie l’a quitté.

Cette parenté secrète et indestructible entre les officiers de tous les pays

À l’heure où la France s’est fait sortir, à grands coups de pied dans le derrière, d’une Afrique qu’elle n’a pas fait l’effort de comprendre, ces quarante dernières années, il est amèrement rassurant de constater qu’il existe une parenté, souterraine, secrète mais indestructible, entre les officiers de tous les pays, et que cette parenté s’est incarnée, dans ce cas précis, au sein d’une vieille école impériale dont les journalistes estiment probablement qu’elle ne produit que des petits fachos bas du front qui noient des élèves pour s’amuser (il n’y a qu’à voir comment la tragique disparition de Jallal Hami avait été traitée par les médias).

Comme dans la chanson de Brassens, Les Copains d’abord, il y a fort à parier que la disparition du sous-lieutenant Balima hantera jusqu’à la fin les survivants de sa promotion. « Cent ans après, coquin de sort », il manquera encore. En tous les cas, qu’il nous soit ici permis de saluer son engagement et, plus généralement, de saluer la survie de cet esprit de sacrifice. Mort pour son pays, mort en cyrard (et de quelle façon, puisqu’il quitte la vie en sous-lieutenant !), le sous-lieutenant Balima fait honneur, par sa disparition pleine de sens, à son école, à son pays et, par corollaire, au nôtre, qui lui a remis les galons d’officier qu’il a baptisés de son sang.

Arnaud Florac, dans BV

. Chute du réseau électrique espagnol fragilisé par l’impossibilité de stocker l’énergie renouvelable


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°° WEBTUBE : Précisons tout d’abord d’abord l’aspect polytechnique : la saturation du réseau serait à l’heure actuelle (mardi 29 avril 2025 au matin) l’hypothèse la plus vraisemblable  comme le suggère Le Point : “(…) À 12 h 30, au moment de la panne, la production espagnole d’électricité dépassait 28 gigawatts, dont 60 % générés par le solaire, selon les données compilées par Electricity Maps. Or l’Espagne est mal équipée, en cas de pic de production, pour gérer les excédents. Ses capacités de stockage restent limitées. Et la péninsule, sorte « d’îlot énergétique », a des interconnexions limitées avec l’Europe : le pays peut exporter quelque 3 000 mégawatts vers la France, autant vers le Portugal, et 1 400 mégawatts vers le Maroc. Que faire, à l’instant T, si ses voisins n’ont pas besoin de surplus d’électricité ? « La dépendance aux renouvelables expose à des pointes imprévisibles », avance un expert. (…)”

Le Figaro parle de “12H33” l’heure de la panne (faut-il y voir aussi un “signe” ? 12 apôtres et 33 âge supposé de la mort du Christ ?) mais ce second média ne va pas aussi loin dans l’analyse que le premier tant celle-ci peut générer beaucoup de points de friction quant à l’utilité de produire autant d’électricité sans avoir les moyens de la distribuer ; surtout lorsqu’elle s’avère très difficile (pour l’instant) à stocker,  en particulier s’il s’avère impossible d’installer des “bassines” permettant entre autres de “jouer” avec plusieurs d’entre elles dans une sorte de système permanent de vases communicants (STEP) mais elles sont attaquées par les fanatiques de la deep ecology parce que leur but n’est pas de chercher des “alternatives” mais de toutes les empêcher…

Ce problème de saturation (loop flows) qui fragilise le réseau se pose aussi en France comme le répète à l’envi Fabien Bouglé ; pourquoi en effet surmultiplier les champs d’éoliennes si le réseau n’est pas au niveau et surtout s’il s’agit de le faire au détriment du nucléaire, alors que nous avons bien plus besoin de micro-réacteurs nucléaires permettant de délocaliser une énergie par ailleurs “propre” afin d’alimenter les circuits courts (surtout en cas de réindustrialisation, mais il nous faudrait un Musk ou un Mileï…) ?

Enfin remarquons que comme toujours les politiques soi-disant écologiques mettent toujours la charrue avant les bœufs (qu’elles veulent d’ailleurs supprimer) en lançant à coup de centaines de milliards affairistes non seulement des installations inutiles mais  également en inadéquation avec les capacités de distribution, semblables en cela avec ces constructions à vive allure de pistes cyclables, de ZFE et de ZFL, sans mettre à niveau des transports en commun par ailleurs fragilisés par leur saturation et l’insécurité à certaines heures et endroits, elle-mêmes liées au nihilisme du sans-frontiérisme et du laxisme judiciaire.

Concernant maintenant le “vécu” de ce black out prolongé, disons que selon l’endroit où l’on était (c’est-à-dire ni dans un ascenseur ou métro) les choses ont montré comme prévu la fragilité de notre dépendance aux réseaux, surtout lorsque les machines à cash sont en panne, empêchant de pouvoir se nourrir pour les touristes, une famille française en pleurs à Cordoue, heureusement renflouée contre chèque par une autre famille qui avait eu la bonne idée d’avoir des billets en bonne et due forme… En tout cas, l’importance d’avoir du cash sur soi a été amplement démontrée ici, d’où une méfiance à maintenir en cas d’euro numérique imposé à terme…

Où l’on assista aussi à un début de panique lorsqu’il s’agissait d’acheter des lots de bougies, les vendeurs de bric-à-brac s’en donnaient à cœur joie voulant même monter les prix devant l’afflux mais reculant à le faire face aux rouspétances… Mais dans l’ensemble peu de panique, surtout le soir, l’absence de lumière permettant de mieux voir les étoiles, incapables cependant de nous éclairer en externe…

Lucien Samir Oulahbib, Riposte Laïque