. La chanson du jour, Stereophonics – Maybe Tomorrow

°° WEBTUBE : J’ai vu une DeLorean argentée abandonnée, et la musique du lecteur CD était à fond. J’ai été pris de curiosité et je suis monté à bord. Assis sur le siège passager, les portes se sont soudainement verrouillées, le moteur a rugi et a démarré à toute vitesse, me transportant dans un voyage dans le temps, à la fois beaucoup plus jeune et il y a 20 ans ! Et en sortant de la DeLorean, c’est là que je l’ai revue. Oui, ELLE !

°° WEBTUBE : I saw an abandoned silver DeLorean and this music was blasting from its CD player. I got curious and I stepped into the Delorean. As I sat on the rivers seat, the doors suddenly locked and the engine roared and it blasted away and took me on trip back in time to my much younger self 20 years ago!!! And when I stepped out of the Delorean, that’s where I saw HER again. Yes, HER!

. Que peut-on attendre de Jordan Bardella ?


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°° WEBTUBE : Une fois l’ouragan judiciaire passé, Marine Le Pen est désormais tenue d’affiner sa stratégie. Celle de la rupture, tenue au procès, n’a pas été couronnée des fruits escomptés. Tout nier, quitte à retourner l’accusation contre des juges suspects de rendre une justice politique, voilà qui fleurait bon son Jacques Vergès. Ça ne manquait pas d’allure, à ce menu détail près: cet avocat a précisément perdu tous ses procès de rupture. Certes, il lui reste des recours. Mais il lui faudra attendre l’été 2026 pour être fixée. C’est long, très long ; trop long. D’où l’hypothèse qu’elle avait déjà évoquée : celle d’une candidature de Jordan Bardella.

Des remous en interne

Sans surprise, ce plan B suscite nombre de commentaires chez nos confrères, comme s’ils s’inquiétaient que le RN ne puisse concourir à la mère de toutes les élections. Au-delà de cette touchante sollicitude, il faut bien vendre du papier et on ne saurait le leur reprocher. Le Monde du 17 avril, avec son air de ne pas y toucher, évoque ainsi les rivalités internes au sein du RN en cas de mise sur orbite de son potentiel candidat à l’Élysée. Sans blague ? Comme si de dissensions il n’y avait pas dans toutes les formations politiques. Et, surtout, comme si la nature humaine n’était que vue de l’esprit. Le 10 avril, Marianne, lui, est plus direct, titrant en une : « Plan B ou plombé ? ». Certes, il est rappelé que Jordan Bardella est tout aussi bien placé – voir mieux ­– que Marine Le Pen dans les sondages, même en tenant compte de la différence entre « sympathie » et « soutien », nuance de taille déjà explicitée en ces colonnes (voir: Le grand retour de Dominique de Villepin : ces sondages en trompe l’œil…). Il n’empêche que la question posée par l’hebdomadaire fondé par Jean-François Kahn, consistant à savoir si Jordan Bardella a l’étoffe ou non, l’expérience ou pas, pour briguer la magistrature suprême, taraude même les esprits au sein de son propre parti. Il y a ceux qui, devant les micros, affirment que oui et que son jeune âge est parfaitement anecdotique ; d’autres, en off, paraissent plus sceptiques.

La perpétuelle accusation du manque d’expérience

Une interrogation en appelant une autre, posons-nous celle-ci : que demande-t-on à un possible futur dirigeant ? D’avoir des diplômes ? D’avoir usé ses guêtres dans le secteur privé ou les ministères ? D’avoir cette culture propre à vous donner une colonne vertébrale idéologique ? À cette aune jugée, le principal intéressé n’a rien de tout ça. On sait qu’il bosse ses dossiers plus que les autres ; même Emmanuel Macron le reconnaît publiquement. Après tout, et même si comparaison n’est évidemment pas raison, un Louis XIV ou un Napoléon Bonaparte étaient tout aussi jeunes que lui lorsque parvenant aux plus hautes fonctions et n’étaient pas précisément, ni bêtes de concours et encore moins des singes savants. Mais ils apprenaient vite et savaient s’entourer. Est-ce le cas de Jordan Bardella ? Comme dit dans le film La vérité si je mens, laissons au moins une chance au produit.

D’ailleurs, il y a là un syndrome éminemment français, celui des grandes écoles, qui fait encore illusion. On veut du polytechnicien, du khâgneux, du multi-diplômé, du Juppé, du Giscard. On en finit ainsi par oublier qu’un Bruno Le Maire, « le Mozart de la finance » a tout de même réussi à faire sauter la banque lors de son passage à Bercy. Si l’Arabe du coin gérait son épicerie avec une maestria semblable, il aurait mis la clef sous la porte depuis longtemps. Même la droite de la droite n’échappe pas à ce tropisme, estimant qu’un François-Xavier Bellamy, professeur de philosophie, ça a tout de même une autre gueule qu’un Jordan Bardella. Oui, mais si les technocrates et les philosophes savaient faire de la politique, cela se saurait depuis longtemps.

« Les intellectuels et les politiques sont condamnés à vivre sur des planètes différentes »

Lors d’un entretien accordé par Alain de Benoist à l’auteur de ces lignes, le fondateur du Grece assurait en substance : « Les intellectuels et les politiques sont condamnés à vivre sur des planètes différentes. Les premiers ont généralement tendance à couper les cheveux en quatre, alors que les seconds sont là pour rassembler au moins 50 % du peuple plus une voix. » Il convient donc de ne pas confondre les genres.

Alors, l’expérience de la vie, Jordan Bardella l’a peut-être mieux apprise en grandissant dans le 93 que sur les bancs de Sciences-Po. Toujours la même histoire entre les têtes bien faites et les têtes bien pleines. Les unes peuvent avoir de l’instinct politique alors que de la politique, les autres n’en ont parfois qu’un semblant de culture. Quant à la colonne vertébrale politique dont certains prétendent qu’elle n’est pas sa qualité première, d’autres objecteront que la souplesse est souvent meilleure conseillère. Voilà qui rappelle le Front national de jadis, quand les tenants des « fondamentaux politiques » affirmaient être les gardiens de ces derniers (avortement, libéralisme économique ou défense des chrétiens d’Orient, etc.), devant la montée en puissance d’une autre jeune pousse, Marine Le Pen pour ne pas la nommer, se firent vertement rembarrer par son père, lequel rappelait que ces seuls « fondamentaux politiques » se résumaient à « l’amour de la France », à l’occasion d’un entretien accordé à Minute. Voilà qui était bref, mais présentait l’avantage de parler au plus grand nombre ; ce qui est précisément la fonction d’un homme politique.

Dans le même numéro de Marianne, Jérôme Fourquet, le maître-sondeur qu’on sait et peu suspect de complaisance à l’égard du RN, ne se risque pas à dénouer cette épineuse question, se contentant de remarquer : « Jordan Bardella a déjà passé l’épreuve du feu. Il a été tête de liste aux européennes de 2019 et 2024. Et à ces deux élections, notamment à la dernière, il a fait des scores tout à fait impressionnants (31 % aux dernières européennes). Aux législatives qui suivent, il réalise 33 % avec ses alliés ciottistes. »

On connaît nombre d’intellectuels, mieux capés d’un point de vue universitaire et à la colonne vertébrale politique plus solide qui se seraient damnés pour en afficher autant.

Alors, Bardella, pourquoi pas ?

Nicolas Gauthier, dans la revue Eléments

. Immigration, Trump, Armes à feu, climat…rencontre avec les représentants du Parti libertarien australien [Interview]


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°° WEBTUBE : Lionel Baland a rencontré et interrogé pour Breizh-info les représentants du Parti libertarien australien John Humphreys, qui en est le fondateur, et John Ruddick, député au sein du Parlement de Nouvelle-Galles du Sud (Un des états d’Australie)

Breizh-info : Quand votre parti a-t-il été fondé ?

John Humphreys : Nous avons débuté en 2001 à Canberra, la capitale fédérale. Notre première percée a eu lieu en 2013 lorsque nous sommes arrivés à obtenir un poste de sénateur fédéral. David Leyonhjelm, la personne qui avait décroché ce mandat, n’est cependant plus active en politique. Nous disposons d’élus dans les parlements de deux des six États fédérés, un au Victoria et un autre en Nouvelle-Galles du Sud. John Ruddick est notre élu au Parlement de Nouvelle-Galles du Sud.

John Ruddick : Le parti est devenu beaucoup plus grand et plus connu parce que nous avons résisté à l’hystérie du Covid, lors des presque deux années de confinement.

Breizh-info : Quel a été le positionnement du parti nationaliste australien Pauline Hanson’s One Nation, de Pauline Hanson, à propos de ce sujet ?

John Ruddick : Comme les libertariens du monde entier, nous avons été immédiatement hostiles aux politiques anti-Covid du gouvernement en dénonçant le confinement et la vaccination obligatoire, alors que Pauline Hanson a mis environ un an à les critiquer. Au début, elle était favorable aux règles anti-Covid du gouvernement et son parti était divisé sur la question. Puis, elle s’est ralliée à l’opposition à ces mesures gouvernementales et a pris part à la lutte contre celles-ci. Cela doit être porté à son crédit.

John Humphreys : Mais, lors des premiers jours cruciaux au cours desquels tout le monde craignait de prendre position, nous étions les seuls à le faire. Pauline est montée à bord, cela a été extrêmement utile et, après son arrivée, elle a été très bonne sur le sujet.

Breizh-info : Quelles sont vos idées à propos de l’immigration ?

John Humphreys : L’Australie a une longueur d’avance sur l’Amérique du Nord et sur une grande partie de l’Europe, en ce sens que nous avons déjà résolu le problème de l’immigration illégale, alors que cette question se trouve toujours au premier plan de nombreuses discussions en Amérique du Nord et en Europe.

L’Australie est un peu aidée par le fait d’être une île, mais, il y a 15 ans, nous avions un gros problème avec les gens qui se présentaient en bateau devant nos côtes. Nous avons déjà eu ce grand débat politique à l’époque et le public a fortement adhéré à l’idée qu’il n’est tout simplement pas possible de se présenter illégalement en bateau dans notre pays. Qui le fait, n’a pas l’occasion d’y vivre. Cela constitue, en quelque sorte, le statu quo en Australie. C’est un peu ce que pensent presque tous les principaux partis du pays. Nous avons, en quelque sorte, résolu le problème de l’immigration illégale.

John Ruddick : Nous avons été le premier pays à militariser la frontière. Nous y avons déployé la marine. Et donc, si quelqu’un se présente, il est repoussé, ne peut pas prétendre être un réfugié et est immédiatement renvoyé. Tous les partis politiques appuient cela, sauf les Verts (The Greens). Malgré cette situation, nous avons toujours un très gros problème avec l’immigration légale et le mauvais type d’immigration. Lors des deux ans de confinement liés au Covid, notre économie a été durement touchée. En conséquence, le gouvernement a décidé de faire venir beaucoup de gens de Chine et d’Inde pour relever les chiffres économiques.

Mon point de vue personnel est que nous devrions avoir une pause de cinq ans sur l’immigration car nous avons été un pays très généreux. Et puis, après les cinq ans, nous pourrons réévaluer la situation. L’Australie a conduit pendant de très nombreuses années une politique appelée « de l’Australie blanche », qui consistait à ne laisser entrer que des gens venant d’Europe. Nous avons changé cela à la fin des années 1960. Dans l’ensemble, cela a été, en gros, une bonne chose. Cependant, nous acceptons beaucoup trop de gens en ce moment. C’est pourquoi je suis en faveur d’une pause de cinq ans sur l’immigration. De plus, nous devons faire payer ceux qui désirent venir.

John Humphreys : Notre formation politique est probablement plus restrictive que les grands partis quant au nombre de migrants que ceux-ci accueillent dans le pays car ces formations politiques semblent le faire pour des raisons très cyniques afin de renforcer les statistiques du produit intérieur brut (PIB), ce qui est aberrant parce que le PIB total n’est pas ce qui compte, bien sûr, mais le PIB par personne et cela ne s’améliore pas en attirant plus de gens. De plus, il est assez facile d’obtenir de l’aide sociale pour une personne qui a atterri en Australie et nous pensons que les individus qui viennent afin de profiter du système social doivent être repoussés.

Milton Friedman, quelqu’un que nous admirons, a affirmé qu’une politique migratoire ouverte et un État-providence sont incompatibles. Une des choses que nous disons est que les immigrés ne doivent pas avoir accès à l’aide sociale. Cela signifie une incitation à l’auto-sélection en faveur de migrants qui viennent ici parce qu’ils ont l’intention de travailler dur, de trouver un emploi, de contribuer à la prospérité du pays, de ne pas commettre de crime. Rendre impossible pour tout migrant l’accès à l’aide sociale pendant une période pouvant aller jusqu’à dix ans constituerait un moyen d’amener des immigrés de meilleure qualité. Donc, le scepticisme à l’égard de la migration de masse et la réduction de l’aide sociale est notre ligne.

Breizh-info : Quelle est la différence entre votre parti et celui de Pauline Hanson ?

John Humphreys : Nous abordons beaucoup de questions à partir d’une position de principe de méfiance significative à l’égard de l’autorité politique et de sa bureaucratie, toutes deux centralisées. Plus elle est l’est, plus nous nous en méfions. Nous entretenons donc une défiance extrême à l’égard de l’Organisation des nations unies (ONU), de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de tous les organismes mondialistes et nous sommes favorables à la décentralisation administrative vers les autorités locales. Nous avons beaucoup d’idées en commun et nous nous entendons bien avec certains de leurs députés.

John Ruddick : La plus grande différence entre nous et le parti de Pauline Hanson concerne les questions économiques : nous sommes vraiment un parti du libre marché, favorable au libre-échange et aux investisseurs étrangers, alors que Pauline est nettement moins en faveur de cela et développe aussi une certaine sympathie pour les syndicats. Pauline Hanson ressemble à Marine Le Pen et nous au président argentin Javier Milei.

Breizh-info : Pensez-vous qu’il est possible de faire la même chose en Australie ?

John Ruddick : Nous consacrons nos vies à tenter d’y parvenir, mais, en Australie, le vote est obligatoire sous peine d’amende, ce qui favorise les partis du système car des gens peu intéressés par la politique se déplacent, contraints, pour aller voter et choisissent toujours les mêmes partis, de génération en génération.

John Humphreys : L’Australie dispose d’une population de 27 millions d’habitants et d’importantes ressources naturelles dans un immense territoire. Il y a 120 ans, les deux pays les plus riches du monde étaient l’Australie et l’Argentine. L’Australie est toujours l’un des pays les plus prospères. L’Argentine, malheureusement pour elle, ne l’est plus. Ce pays a donc fait beaucoup d’erreurs, mais est désormais sur la voie du redressement. Nous espérons que nous pourrons essayer d’encourager les électeurs australiens à prendre ce virage avant que les choses ne se gâtent.

Breizh-info : Et y a-t-il d’autres sujets principaux de votre parti ?

John Humphreys : La folie climatique est un gros problème, parce que nos deux principaux partis semblent être d’accord sur l’idée de décarboniser l’Australie. Or, le pays possède certaines des meilleures ressources sur la Terre pour le charbon, le gaz, le pétrole et l’uranium. Nous n’avons même pas le droit d’utiliser l’uranium car une interdiction de l’énergie nucléaire est en vigueur en Australie, ce qui est absurde. Notre économie bénéficie de l’énergie bon marché et cette situation doit perdurer.

Breizh-info : La question de la sécurité est-elle importante ou pas dans votre programme ?

John Humphreys : Nous n’avons pas le même problème de criminalité qu’en Europe.

John Ruddick : Nous considérons cependant que l’interdiction des armes à feu en Australie depuis 30 ans est une honte. Notre parti est vraiment le seul qui dit que nous devrions avoir le droit de porter des armes afin de pouvoir nous défendre. Les statistiques de la criminalité australienne sont en baisse depuis 30 ans. Mais nous voyons dans la presse que les zones qui connaissent une forte immigration en provenance des pays du Moyen-Orient subissent quelques fusillades chaque jour, mais cela reste très localisé.

Breizh-info : Voulez-vous ajouter quelque chose à cette interview ?

John Ruddick : Nous avons confiance dans le président Donald Trump et nous considérons qu’il sera bon pour son pays et cela se répercutera sur l’ensemble du monde. De plus, le DOGE (Département de l’Efficacité gouvernementale), sous la conduite d’Elon Musk, obtient de bons résultats dans sa volonté de réduire les dépenses publiques peu utiles, voire inutiles. Margaret Thatcher, l’ancien Premier ministre britannique, était une grande dirigeante.

Si nous passons en revue les 150 dernières années de l’histoire occidentale, des cycles entre la gauche et la droite se sont succédé et ceux-ci prennent fin lorsque le mouvement dominant va trop loin. Ainsi, la droite a dirigé le monde occidental de Margaret Thatcher de 1979 jusqu’en 2008, quand Barack Obama a gagné, parce que la droite est allée trop loin avec les guerres au Moyen-Orient, que notre parti ne soutient pas.

La gauche a dirigé le monde depuis lors, mais elle est allée trop loin avec le wokisme, les idées transgenres et toute cette folie. En conséquence, un retour vers la droite est en cours. Ce que nous devons faire à cette occasion, si nous voulons avoir une période de domination, consiste à démanteler les institutions qui ont permis à la gauche de revenir à la vie. Il pourrait y avoir une domination de la gauche à l’avenir. Nous devons démanteler les institutions pour que, lorsque la gauche traversera à nouveau une période dominante dans environ 20 ans, elle n’ait pas les moyens de provoquer l’instauration de la censure, des vaccins obligatoires et de quantité d’autres choses.

John Humphreys : Nous sommes très sceptiques à l’égard de l’aventurisme militaire et nous l’avons toujours été depuis le tout début de notre parti, il y a 24 ans. Nous sommes, non pas dogmatiquement mais instinctivement, non-interventionnistes quand il s’agit d’affaires militaires.

Propos recueillis par Lionel Baland, pour Breizh-info

. Concours enseignants : le niveau requis passe de bac+5 à bac+3 dès 2026…


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°° WEBTUBE : On n’arrête pas le progrès ! Ce 19 avril, Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, a annoncé une nouvelle réforme, majeure, qui revoit les critères d’accès aux métiers de l’enseignement. À partir de 2026, les concours de recrutement pour devenir professeur ou conseiller principal d’éducation seront ouverts aux bac+3, alors qu’ils sont réservés aux bac+5 aujourd’hui. Cette mesure vise à attirer davantage de candidats, quitte à baisser singulièrement le niveau.

Le contenu des concours a été repensé : deux épreuves écrites d’admissibilité évalueront les connaissances disciplinaires (français, mathématiques, sciences humaines, etc.), tandis que deux oraux d’admission testeront la capacité à transmettre, la motivation, le sens du service public et les compétences relationnelles. format concerne le concours de professeur des écoles, mais aussi ceux du second degré (CAPES, CAPEPS, CAPET, CAPLP pour certaines sections) et le concours de CPE. Les lauréats suivront ensuite une formation professionnalisante en deux ans, au sein d’un institut spécialisé. Ils alterneront entre stages sur le terrain et cours théoriques. Les titulaires d’un master 2 auront un parcours allégé.

Pendant deux ans, une phase transitoire permettra de passer les concours aux niveaux bac+3 et bac+5. Si l’objectif affiché est de renforcer le vivier de recrutement, cette réforme marque une rupture symbolique : pour la première fois, le métier d’enseignant redevient accessible avec un diplôme de licence, soit un niveau moins exigeant sur le plan académique.

Pénurie de professeurs et niveau des élèves en chute libre

À la rentrée 2024, la pénurie d’enseignants était, une nouvelle fois, patente. Plus de la moitié des collèges et lycées déclarent manquer d’au moins un professeur, selon une enquête du SNES-FSU. Le ministère de l’Éducation nationale chiffre lui-même à 3.185 le nombre des postes non pourvus, malgré le recours accru aux contractuels. En parallèle, les inscriptions aux concours de l’enseignement poursuivent leur chute : près de 3.000 candidats de moins pour le CAPES et l’agrégation, en 2025. Cette crise du recrutement fragilise l’école publique et alimente les inégalités éducatives, constate le pouvoir façon Mac-Mahon : « Que d’eau, que d’eau… » Cette semaine, à Bordeaux, un père de famille a pris la place d’un professeur de mathématique, absent depuis trop longtemps, pour rattraper le niveau des élèves de troisième qui commençait à chuter.

[EDUCATION] 85 % des #enseignants reconnaissent que le niveau scolaire s’est dégradé depuis une dizaine d’années et 38 % qu’il s’est même « beaucoup » dégradé. Ils sont rejoints sur ce constat par 70 % des #parents d’élèves @Hexagone_org https://t.co/4m4H5zU9Q4#éducation

— OpinionWay (@opinionway) September 3, 2024

Le ministère de l’Éducation nationale aurait pu s’interroger sur l’attractivité des salaires d’enseignants. Sur les inconvénients d’un métier en prise directe avec la société multiculturelle telle qu’on nous la vante depuis quarante ans. Et sur le sens d’une réforme qui rabaisse le niveau d’étude des prétendants aux concours des métiers d’enseignements alors même que les performances scolaires des élèves français continuent de chuter. D’après les résultats du classement PISA 2024, la France se situe, désormais, sous la moyenne de l’OCDE en mathématiques et en compréhension de l’écrit, avec une baisse marquée chez les élèves les plus faibles. Une étude OpinionWay, publiée en juillet 2024, révèle que 85 % des enseignants et 70 % des parents perçoivent un recul net du niveau général des élèves. Par ailleurs, l’évaluation TIMSS 2023 place les élèves français en queue de peloton européen en mathématiques et en sciences. Toutes ces problématiques témoignent d’une crise profonde de l’école publique, que les réformes du ministère de l’Éducation nationale ne semblent pas vraiment en mesure d’endiguer.

Raphaelle Claisse, dans BV

. Nous clamons la vérité cachée sur la guerre en Ukraine, en nous passant de la propagande russe !


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°° WEBTUBE : Il est facile de dénoncer la propagande russe qui cible la France et l’Europe, mais on constate depuis trois ans que les manipulations de l’Occident, véhiculées par un discours otanien mensonger, n’ont rien à envier à la Pravda et autres outils diffusant la parole du Kremlin.

https://www.epochtimes.fr/pourquoi-la-france-est-elle-une-cible-prioritaire-de-la-propagande-russe-2936744.html

Dans le domaine de la désinformation, la différence entre les dictatures et les démocraties a parfois l’épaisseur d’une feuille de papier. C’est le cas pour la guerre en Ukraine, où tous les peuples européens sont menés en bateau pour leur imposer une guerre qui n’est pas la leur, mais qui est celle des Etats-Unis sous l’administration Biden.

Le lien ci-dessus mélange vérités et non-dits qui faussent totalement le jugement du lecteur. Ce qui prouve, si besoin est, que les démocraties ne sont ni des modèles de vertu, ni les détentrices de la vérité.

Lutter contre les ingérences étrangères et se protéger de la guerre informationnelle, c’est très bien. Mais dire la vérité, c’est encore mieux.

Quelques exemples :

« Un soi-disant sondage, assurant que les Français préféreraient voter pour Vladimir Poutine plutôt qu’Emmanuel Macron, a circulé pendant plusieurs semaines sur les réseaux sociaux. »

Faux ou pas, ce sondage reflète une vérité : Poutine reste pour le camp nationaliste un grand patriote qui a redressé une Russie en perdition, un champ de ruines plongé dans l’anarchie et mis en coupe réglée par des oligarques sans foi ni loi après l’effondrement de l’URSS. Si la Russie est à nouveau respectée, c’est grâce à lui.

« Le réseau Pravda avait déjà été identifié en 2024 par Viginum, indiquant que ces « narratifs manifestement inexacts ou trompeurs participent directement à polariser le débat public numérique francophone ».

Quand on entend Macron déclarer que Poutine n’a pas respecté les accords de Minsk, alors que Merkel et Hollande ont reconnu que ces accords n’étaient qu’un leurre destiné à gagner du temps pour former l’armée ukrainienne, qui ment ? Poutine ou l’Occident ?

Quand on accuse Poutine d’être l’agresseur, alors que Kiev mène une guerre sans merci contre les populations russes du Donbass depuis 2014, avec le soutien criminel des Occidentaux, qui est l’agresseur ? Une guerre du Donbass qui a fait 15 000 morts !

« Les positions françaises sur l’Ukraine, son rôle de pivot en Europe dans l’organisation des efforts de défense, ses compétences militaires et diplomatiques, etc. en font une cible prioritaire pour le Kremlin. »

Le belliqueux Macron mène sa guerre contre la Russie sans l’aval du Parlement et en violation totale de la Constitution. Rappelons que 70 % des citoyens sont opposés à l’envoi de troupes au sol en Ukraine, mais notre narcissique Président à l’ego démesuré se veut le leader d’une coalition antirusse. Agir contre l’avis du peuple et sans l’aval du Parlement, c’est se conduire en autocrate.

« D’autres sujets entament la confiance des Français envers leurs élites politiques et administratives : la fermeture de la première chaîne de la TNT par l’Arcom ou la condamnation à deux ans de prison ferme et 5 ans d’inéligibilité de la première opposante politique. De quoi alimenter un discours anti-gouvernemental exploité par les régimes autoritaires pour influencer les internautes derrière leurs écrans. »

En effet, comme modèle de démocratie défendant la liberté d’expression, on a vu mieux. Priver des millions d’électeurs de leur candidate, créditée de 20 points de plus que la concurrence, c’est nous faire une tambouille à la roumaine qui ne grandit pas la France.

« La force des démocraties est d’éviter d’utiliser les mêmes méthodes de contrôle des populations que les dictatures. L’antidote face aux régimes totalitaires est au contraire les valeurs démocratiques, le respect des libertés fondamentales – telles que la liberté d’expression et de la presse, la libre circulation des individus, la liberté de conscience, la séparation des pouvoirs, l’autodétermination des peuples – qui implique la souveraineté et la protection des frontières , et le pluralisme politique. »

Un pays où les juges tout-puissants ont le pouvoir de traîner en justice tout contradicteur de la pensée unique critiquant l’immigration de masse, l’islam conquérant, le wokisme ou le discours LGBT, n’a plus rien d’une démocratie. La liberté d’expression à géométrie variable et à discrétion des juges, c’est tout le contraire de la souveraineté populaire dont se gargarise le pouvoir. Quant à se poser en garant de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, il serait bon de restituer d’abord à la Serbie sa province historique du Kosovo, déclarée indépendante de façon unilatérale par l’Occident, au mépris le plus total du droit international. Les leçons de morale à quatre sous, mais toujours à géométrie variable, c’est une spécialité de l’Occident.

« Vance a constaté et dénoncé une dérive bureaucratique et antidémocratique en Europe. L’Union européenne est noyautée par une forme de progressisme de plus en plus antidémocratique : la liberté d’expression est restreinte au quotidien, des élections sont annulées quand des résultats ne conviennent pas, les mouvements populistes sont dénoncés comme systématiquement fascistes ».

Exact. Les atteintes à la démocratie sont flagrantes et quotidiennes. Et quand l’Occident prétend défendre la démocratie en Ukraine, il ment aux peuples. Le régime mafieux et corrompu de Kiev est issu du coup d’Etat de 2014 fomenté par la CIA, qui a renversé le gouvernement prorusse en place pour le remplacer par un gouvernement à la botte de Washington.

La conclusion de tout cela est que l’Occident entame son crépuscule pour avoir voulu régner sans partage depuis trop longtemps. La Chine s’est éveillée et n’a que faire de la démocratie dans ce pays de 1,4 milliard d’habitants. Quand on voit la cacophonie des Parlements en Europe, souvent incapables de trouver une majorité, on imagine ce que donnerait la démocratie en Chine, pays 20 fois plus nombreux que la France.

Quant à la Russie, pays blanc et chrétien, elle ne demandait pas mieux que d’intégrer l’Europe en 1991. Américains et Européens ont dit non. Une faute irréparable qui sera fatale à l’Europe dans les décennies à venir.

Divisée comme jamais, submergée par une immigration de masse qui ne s’intègre plus, sans matières premières, désindustrialisée et de moins en moins compétitive, l’avenir de cette Europe « paradisiaque » n’a plus rien de prometteur. Ce continent qui a tout inventé roule vers le terminus de son histoire. La guerre contre la Russie ne fait qu’accélérer son déclin et sa ruine. Mais qui le dit ?

Macron vient de rayer des cadres de la 2e section deux généraux qui dénoncent sa politique, notamment sur l’Ukraine. Et il parait que la France est le pays des libertés !

Jacques Guillemain, dans Riposte Laïque

. Guerre commerciale: la Chine contre-attaque!


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°° WEBTUBE : Dans un contexte économique et commercial de plus en plus tendu entre la Chine et les Etats-Unis, Charles et Léoonard nous aident à y voir plus clair. Toujours aussi pertinents dans leurs explications. On vous adore les ptits gars !

. Donald Trump : la destruction (in)contrôlée ? – Politique & Eco avec Philippe Béchade


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°° WEBTUBE : Le coup de bluff de Donald Trump est-il contrôlé ? Le président américain a en tout cas donné un coup d’arrêt à la mondialisation. Le 2 avril, le président américain annonçait des droits de douane réciproques contre les pays qui exportent vers les Etats-Unis pour une entrée en vigueur le 9 avril. Mais quelques heures après leur application, il décrète une pause de 90 jours et maintient un taux mondial de 10 % sur tous les pays touchés par ses nouveaux droits, sauf la Chine touchée à hauteur de 145% (puis finalement 245%) qui a répliqué à son tour pour imposer les produits américains à 125%.

  • Assiste-t-on à la fin de la mondialisation ?
  • Cette guerre est-elle commerciale ou monétaire ?
  • Comment les marchés encaissent-ils cette déflagration ?
  • Prise en étau entre la Chine et les Etats-Unis, comment les économies de l’UE vont-elles réagir ?
  • Comment évolue le cours de l’or dans la tempête ?

Le monde rentre dans une période de transition douloureuse, le nouvel ordre économique mondial nait dans le chaos : Donald Trump avait-il tout prévu ? Pour Philippe Béchade, rédacteur en chef aux publications Agora et de La Lettre des Affranchis, on peut commencer à parler de krach…