. Elena Ramallo, spécialiste des Droits de l’Homme : « Je suis surprise qu’on essaie de nous présenter l’islam comme une religion européenne »


Articles    : Avril 2025Mar 2025Fev 2025Jan 2025 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

°° WEBTUBE : Elena Ramallo, juriste et experte en violence sexiste, a été nommée pour le prix Princesse des Asturies pour son travail dans le domaine des droits de l’homme. Elle a conseillé des gouvernements en Europe et en Amérique latine. Lors d’une récente apparition à la télévision avec la philologue espagnole Sonia Sierra, elle a soutenu une nouvelle législation visant à réglementer le voile islamique, la présentant comme un pas vers l’égalité des sexes, une position qui a rapidement déclenché un débat national. Notre confrère Álvaro Peñas a échangé avec Elena Ramallo du féminisme, de l’islam, des défis auxquels sont confrontées les femmes en Espagne et des changements qu’elle estime nécessaires.

Vous vous dites féministe, mais vous ne semblez pas très satisfaite de ce que les politiciens de gauche appellent « le pays le plus féministe du monde ».

Le féminisme n’est pas ce que ces politiciens disent qu’il est. Le féminisme est la défense de l’égalité des droits et des chances pour les hommes et les femmes, il n’a rien à voir avec des idées comme celle que les femmes ont un pénis, ou qu’elles ne sont que des « êtres menstruels », ou encore l’affirmation que tout, absolument tout, relève du féminisme.

Ce que ces soi-disant « féministes » ont fait, c’est démolir les progrès vers l’égalité que les femmes ont travaillé dur pour construire au fil des ans. De nombreuses femmes se sont battues pour l’égalité et ont atteint le sommet grâce à leurs propres efforts, mais ces « féministes » ont obtenu leurs postes grâce à des quotas, et non au mérite. L’Espagne n’est pas le pays le plus féministe si nous devons encore parler de voiles et de femmes invisibles parce qu’elles sont couvertes de la tête aux pieds. Étrangement, de nombreuses personnes qui prétendent soutenir les droits des femmes pensent que c’est parfaitement normal.

Certains courants du féminisme actuel semblent traiter de la même manière tous les cas de violence ou d’abus présumés, qu’ils soient bien documentés ou pleins d’incohérences. Qu’en pensez-vous ?

J’ai passé ma vie à défendre les droits de l’homme, en particulier ceux des femmes et des mineurs, et j’ai été victime de violence machiste. J’éprouve donc un mépris absolu pour ce féminisme, car il fait un tort terrible aux cas réels, ce qui est extrêmement irresponsable.

De plus, nous avons des gens dans les médias qui exploitent cet état d’esprit, sachant que cette forme de féminisme exige de croire aveuglément à chaque accusation, quels que soient les faits. Outre la présomption d’innocence, nous avons tous des pères, des fils, des frères, des maris et des amis, et nous ne voulons pas qu’ils soient confrontés à une situation injuste.

Quand quelqu’un commet un crime, toute la rigueur de la loi doit s’abattre sur lui, mais on ne peut pas faire l’impasse sur la présomption d’innocence. Pour que la justice fonctionne, elle doit être fondée sur la rigueur et des faits absolument prouvés, et non sur l’émotion ou la pression médiatique.

Dans ces situations, il y a souvent une forte composante idéologique qui semble enracinée dans un rejet, voire une haine de la culture occidentale, et une dose de naïveté bien intentionnée. Nous l’avons vu en Afghanistan, avec les affirmations selon lesquelles les talibans avaient changé, et plus récemment en Syrie. Pensez-vous que ce genre d’idéalisme naïf soit l’une des raisons pour lesquelles beaucoup de gens ne comprennent pas ce qui se passe réellement ?

Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un idéalisme naïf. Je pense que ce sont des agendas politiques qui sont prêts à sacrifier notre mode de vie. Vous avez mentionné des pays où il n’y a pas de démocratie parce qu’ils appliquent la charia, et où les femmes sont traitées comme des êtres inférieurs, battues et tuées comme si elles n’étaient pas des êtres humains. Du point de vue des droits de l’homme, cela signifie la suppression totale de la dignité, de la liberté et des droits des femmes.

Mais c’est déjà le cas dans notre pays, où les femmes doivent se couvrir et ne peuvent pas entrer dans les espaces réservés aux hommes. Le pire, c’est que cela est autorisé sous couvert de diversité et de multiculturalisme. Nous ne pouvons tolérer une tentative évidente de détruire notre société et notre mode de vie.

C’est pourquoi je suis surprise qu’on essaie de nous présenter l’islam comme une religion européenne. C’est une erreur. Notre essence est humaniste et chrétienne, et c’est précisément cet héritage qui nous a permis d’avoir des droits et de vivre dans la liberté et la démocratie. C’est pourquoi nous devons nous exprimer, car ce n’est pas seulement un problème de l’islam, c’est un problème d’une Europe qui, si elle continue ainsi, cessera d’être l’Europe que nous connaissons.

Le multiculturalisme a échoué en Europe, comme nous l’avons vu dans des pays comme la Suède, la Grande-Bretagne et la France. Pensez-vous que le même résultat soit probable en Espagne ?

Je pense qu’en Espagne, nous avons encore le temps d’inverser la tendance, mais il nous faut pour cela une volonté politique qui n’existe pas actuellement. Ni le Parti populaire de centre-droit ni le Parti socialiste au pouvoir n’ont voulu écouter les propositions que nous avons faites pour résoudre ce problème. Le seul parti qui nous a écouté est VOX. Mais cela ne devrait pas être une question de politique partisane, cela devrait être une priorité nationale. Le fait que les deux principaux partis refusent même de nous écouter est un problème grave.

Ainsi, après Pâques, nous publierons un manifeste et commencerons à recueillir des signatures. Je suis sûr que nous obtiendrons suffisamment de signatures pour présenter nos propositions au Congrès, car nous avons le soutien de personnes de tous horizons sociaux et idéologiques. Il ne s’agit pas de racisme ou d’être contre l’islam ; il s’agit de défendre notre société.

Lorsque Sonia et moi avons décidé d’en parler, nous l’avons fait parce que dans certaines régions de Madrid, et surtout en Catalogne, la situation est absolument catastrophique. Il y a des quartiers où l’on ne sait pas si l’on est en Espagne, comme c’est le cas dans d’autres pays européens. Lorsque nous avons lancé notre initiative, je pensais que nous aurions du soutien, mais pas autant que nous en avons eu. C’est pourquoi j’espère que les partis politiques répondront à cette demande sociale, et c’est pourquoi nous devons faire pression sur eux. J’insiste, c’est une question de pays, d’État, de civilisation.

Cependant, le problème en Espagne est que de nombreux partis politiques ne sont pas disposés à agir parce qu’ils ont d’autres priorités.

Oui, non seulement ils ne veulent pas légiférer sur cette question, mais ils ne veulent même pas en entendre parler, et encore moins en parler. Heureusement, en Europe, nous voyons des cas comme celui du Premier ministre danois, qui a déclaré que l’islam devait s’adapter ou disparaître, ou celui du Premier ministre italien, qui a défendu notre culture avec beaucoup de force.

Les politiciens voient la réalité telle que nous la voyons, et dans de nombreux cas, elle est inconfortable pour eux, mais pas autant que pour les citoyens.

Récemment, dans une ville de Galice, la communauté musulmane a demandé que le porc soit retiré du menu de l’école. La scolarité est obligatoire, mais pas les repas scolaires. Pourquoi nous, Espagnols, devons-nous changer nos coutumes ? Pourquoi devons-nous accepter ces impositions ? Tout cela est complètement déraisonnable.

Votre initiative vise à réglementer le port du voile islamique.

Oui, car le port du voile est imposé en raison de la croyance selon laquelle les femmes sont impures et inférieures. Cela va à l’encontre du principe d’égalité et de l’article 14 de la Constitution espagnole. Il est imposé aux mineures par leur famille, ce qui signifie qu’elles ne peuvent pas choisir elles-mêmes.

Quand vous voyez ces jeunes filles dire qu’elles portent le voile parce que c’est leur liberté, c’est qu’elles ont été voilées si longtemps qu’elles l’ont accepté comme quelque chose de normal. Et puis il y a des vêtements comme la burqa, où une femme est couverte de la tête aux pieds dans une prison de tissu, ce qui élimine la femme en tant qu’être humain. Tout cela va à l’encontre d’un droit humain fondamental : le droit à la dignité.

Les défenseurs du voile affirment qu’il fait partie de la liberté religieuse.

Oui, la liberté religieuse est un droit fondamental, mais elle peut être restreinte lorsqu’elle entre en conflit avec d’autres droits fondamentaux, comme c’est le cas ici dans son impact sur les femmes. Nous ne pouvons pas permettre cela dans une société démocratique. Nous ne pouvons pas normaliser quelque chose qui est intrinsèquement oppressif, mais qui est de plus en plus répandu.

Nous parlons constamment de diversité et de tolérance, et dans les écoles, on enseigne déjà la religion islamique et la culture marocaine. C’est de l’hypocrisie absolue. De plus, le contenu de la matière et les personnes qui l’enseignent sont sous le contrôle de la Commission islamique, sans aucune surveillance ni obligation de rendre des comptes. Il semble que nous n’apprenions pas de ce qui s’est passé en Europe, où l’un des principaux problèmes est l’endoctrinement extrémiste des jeunes.

L’Espagne a certains droits et libertés, et quiconque vient en Espagne doit s’adapter à nos droits et obligations. Si vous venez, c’est comme ça, si vous ne l’acceptez pas, ne venez pas.

Ce que nous ne pouvons pas faire, c’est déformer ou manipuler la réalité. Les faits sont les faits, ils se moquent des agendas politiques ou des manipulations idéologiques. Mais les données sont souvent dissimulées ou manipulées, par exemple en évitant de mentionner la nationalité des personnes condamnées pour agression sexuelle ou viol. Si 13 % de la population est responsable de 50 % des agressions sexuelles, ce n’est pas du racisme, c’est une statistique troublante. Cacher ce genre d’informations cause un grave préjudice.

Vous avez mentionné le Danemark et l’Italie tout à l’heure, et il est important de noter que dans le premier, un gouvernement social-démocrate est au pouvoir, et dans le second, un gouvernement de droite – ce qui montre qu’il s’agit d’une question où les intérêts de l’État priment sur l’idéologie.

Oui, il est intéressant de constater que les dirigeants qui ont adopté la position la plus claire sur cette question en Europe sont des femmes, et qu’elles viennent de camps opposés de l’échiquier politique. Peut-être que cette fois, la nouvelle reconquête ne sera pas menée par un Don Pelayo, mais par une femme.

Breizh-info

Elena Ramallo

. La chanson du jour, Queen – Don’t Try So Hard


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°° WEBTUBE : Tout a été dit sur Queen et son chanteur mythique Freddie Mercury. Ce morceau, un peu moins connu montre tout le talent de ce chanteur. Voix extraordinaire, sensibilité et nuance dans l’interprétation. Dieu que cet homme nous manque. Repose en paix.

°° WEBTUBE : Everything has been said about Queen and its legendary singer Freddie Mercury. This slightly lesser-known song showcases all of this singer’s talent. An extraordinary voice, sensitive and nuanced in his interpretation. God, we miss this man. Rest in peace.

. Normandie : venu du Mali, Sedou est le pêcheur de l’année


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°° WEBTUBE : L’idéologie de TF1, ne serait-ce pas la guerre à la Russie pour permettre à des Maliens qui nous crachent dessus de pêcher en Normandie ? … Non j’déconne !… Quelle est belle ma France “bisousnours”

Allons-y dans le reportage “Fleur bleu” pour faire passer la pilule !

Merci patron

Bientôt au large des côtes normandes :

LCI, c’est du corsé.

Il y a une belle continuité dans la famille Bouygues.

D.P.

. [MIEUX VAUT EN RIRE] Camélia Jordana la résistante, Hidalgo aime les “Doors”


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°° WEBTUBE : Cette semaine, dans Mieux vaut en rire, Alexis Corbière nous invente des régimes communistes démocratiques, Bruno Retailleau aime le couscous et Anne Hidalgo ouvre des portes avec les Doors.

. Un semaine en France : la litanie macabre d’un pays à la dérive


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°° WEBTUBE : Attaques à la machette, morts par balle, vols violents, passages à tabac, fusillades, policiers agressés. La routine. Du matin au soir, la violence s’impose comme une triste routine dans les rues de France. Des quartiers des grandes villes à la campagne, les attaques à la machette, les fusillades et les agressions se multiplient. Retour sur une semaine marquée par la violence, où chaque fait semble dépasser en horreur le précédent.

Vendredi 11 avril

À Montpellier, un jeune homme est attaqué à la machette et laissé pour mort avant d’être transporté à l’hôpital. L’agression se déroule en pleine rue, sans que les motivations de l’auteur ne soient connues à ce stade. Ce ne sera pas la dernière du week-end.

Samedi 12 avril

Au même endroit, deux nouvelles attaques à la machette ont lieu, à quelques heures d’intervalle. L’une vise un adolescent de 16 ans. Le même jour, à Saumur (Maine-et-Loire), un homme de 60 ans est grièvement blessé après avoir reçu un coup de poing au visage. Sa chute aurait provoqué un traumatisme crânien. L’auteur des faits a pris la fuite, sans que ses agissements n’aient pu être expliqués. À Caen, une famille avec une fillette de trois ans est poursuivie et menacée au couteau par un Afghan de 26 ans. Déjà condamné en février à Paris pour menaces de mort, il avait été remis en liberté.

Toujours le 12 avril, des policiers sont pris pour cible dans le quartier Gély, à Montpellier. Des projectiles sont lancés par des dealers, auxquels les forces de l’ordre répliquent par des tirs de LBD et gaz lacrymogène. À Nice, dans le quartier Pasteur, un homme de 28 ans est tué par balle. Deux individus en scooter sont en fuite. Le parquet évoque un règlement de comptes sur fond de trafic de drogue.

Dimanche 13 avril

À Nîmes, un homme d’une vingtaine d’années est hospitalisé après avoir été agressé par deux voleurs à qui il refusait de remettre son téléphone. À Lorient (Morbihan), des coups de feu sont tirés dans un quartier résidentiel : deux hommes sont arrêtés. À Rennes, trois habitants qui tentaient d’empêcher un cambriolage sont violemment passés à tabac par une quinzaine de jeunes. Âgées de 44 à 60 ans, les victimes sont encore sous le choc.

Lundi 14 avril

Une fusillade éclate à Arles, dans le quartier Barriol. Un jeune homme est tué, un autre blessé. À Nevers et Varennes-Vauzelles, treize véhicules sont incendiés dans la nuit pour des raisons indéterminées à ce stade. À Montauban, l’espace aquatique Ingréo est le théâtre d’une série d’incidents : vols, bagarres, intervention de la police. À Quimper, un mineur est violemment pris à partie par un groupe de jeunes à un arrêt de bus, puis poursuivi jusque dans le véhicule. À Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard, un adolescent de 14 ans frappe un policier lors d’un contrôle anti-stupéfiants. Il est interpellé.

Mardi 15 avril

Un jeune homme est grièvement blessé par balle à Argenteuil, dans des circonstances encore floues. Son pronostic vital a été engagé.

Mercredi 16 avril

À Grenoble, un homme de 45 ans est retrouvé sérieusement blessé par balle. Il faisait partie d’un groupe soupçonné d’avoir ouvert le feu sur un appartement. Dans l’Eure-et-Loir, un mineur de 14 ans est interpellé pour apologie du terrorisme après avoir diffusé des vidéos de combattants islamistes sur TikTok. Un portrait de Ben Laden a été retrouvé par les policiers à son domicile.

Jeudi 17 avril

À Rennes, trois hommes armés pénètrent dans un restaurant Subway et ouvrent le feu. Plusieurs personnes sont blessées, dont un jeune homme de 23 ans en état d’urgence absolue. À Échirolles, près de Lyon, un lycéen de 17 ans est poignardé devant son établissement. Il reçoit plusieurs coups de couteau à la jambe et au ventre. L’agresseur prend la fuite en voiture, où des complices l’attendaient.

Chaque jour, de nouveaux faits, des visages de victimes différents et une violence toujours plus banalisée. Dans l’espace public, dans les quartiers, à proximité des écoles, la France continue de glisser vers une sauvagerie de plus en plus violente et meurtrière. La violence est bel et bien ancrée dans le quotidien des Français, et ce n’est qu’un début. Les Français en connaissent tous les raisons.

Alienor de Pompignan, dans BV

. Meloni brille à Washington et à Rome, éclipsant von der Leyen en Europe


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°° WEBTUBE : Carton plein pour Giorgia Meloni. En visite à Washington pour rencontrer Donald Trump le 17 avril dernier, le Premier ministre italien a su conquérir les cœurs des observateurs outre-Atlantique, et avant tout celui du président américain himself. « C’est une personne fantastique et elle fait un excellent travail », a-t-il déclaré dans le Bureau ovale. Celle qui partait en service commandé pour Ursula von der Leyen et sa Commission a surtout su tirer profit de sa visite pour son pays. Promettant un accord commercial avec l’Union, Donald Trump a détendu son jeu. Mais Meloni joue avant tout pour la nation qu’elle représente et sa place dans le concert des nations : « Je ne peux pas conclure cet accord au nom de l’Union européenne », a-t-elle déclaré en salle de presse, ajoutant que son « objectif serait d’inviter le président Trump à effectuer une visite officielle en Italie et de voir s’il est possible d’organiser une telle rencontre avec l’Europe ». De retour à Rome, elle accueille, ce Vendredi saint, le vice-président américain J.D. Vance, marquant une nouvelle étape dans ce ballet diplomatique transatlantique.

Meloni, une interlocutrice incontournable pour les États-Unis

Giorgia Meloni s’impose comme une figure centrale en Europe, capable de dialoguer avec une administration Trump souvent perçue comme imprévisible. Sa visite à Washington, suivie de l’accueil de J.D. Vance à Rome, illustre son habileté à tisser des liens privilégiés avec les États-Unis tout en défendant les intérêts italiens. Contrairement à Ursula von der Leyen, dont l’approche technocratique peine à séduire outre-Atlantique, Meloni capitalise sur une proximité idéologique avec Trump, partageant des positions fermes sur l’immigration et la critique des élites mondialistes. « La relation spéciale entre Meloni et Trump ouvre la voie à une coopération renforcée sur des dossiers clés tels que le commerce et la sécurité », nous confie un responsable républicain basé à New York. Cette dynamique place l’Italie en pole position pour devenir un pont entre l’UE et les États-Unis, un rôle que Meloni endosse avec assurance.

À ce sujet — Giorgia Meloni aux États-Unis : un voyage pour sauver l’Europe ?

En défendant une approche de « zéro tarif » sur les biens industriels, comme proposé par von der Leyen, Meloni évite de s’aliéner ses partenaires européens tout en se positionnant comme une médiatrice crédible. Elle a su transformer une mission initialement perçue comme un service pour Bruxelles en une victoire personnelle, renforçant son image de leader conservateur à l’échelle internationale. Sa capacité à naviguer entre les exigences de l’UE et les attentes américaines lui confère une stature unique, éclipsant von der Leyen, souvent critiquée pour son manque de charisme et sa gestion bureaucratique des crises.

Une vision conservatrice qui résonne au-delà des Alpes

Susanna Ceccardi, eurodéputée de la Ligue, membre de la commission des Affaires étrangères, ne mâche pas ses mots : « L’Union européenne devrait cesser de se laisser dicter son agenda par ceux qui ont échoué sur tous les fronts : de la guerre en Ukraine à l’isolement énergétique en passant par le désastre migratoire total. » Pour l’élue, Meloni et ses alliés représentent une rupture avec les dogmes progressistes, en phase avec des figures comme Trump ou J.D. Vance. La visite de ce dernier à Rome, coïncidant avec le Vendredi saint, renforce cette convergence idéologique, Vance, catholique converti, devant également rencontrer des responsables au Vatican.

Susanna Ceccardi insiste : « Au lieu de bouder Washington chaque fois qu’un président gagne et qu’Ursula von der Leyen ou Macron n’aime pas, l’Europe devrait construire une alliance avec les États-Unis fondée sur le respect mutuel, la coopération économique et la défense des peuples européens. » Meloni, en s’appuyant sur cette dynamique, ne se contente pas de briller à Washington ou à Rome ; elle redessine peu à peu les contours d’une Europe conservatrice, capable de dialoguer avec une Amérique trumpiste sans pour autant sacrifier sa souveraineté.

. Que se passera-t-il demain quand aura 0.8 actif pour un retraité ?


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°° WEBTUBE Les syndicats réclament à hue et à dia le maintien du départ à la retraite à 62 ans sans apporter de réponse au déficit du régime de base. Nous ne sommes plus démographiquement et en termes de pénibilités et de sécurité au travail et de protection de la santé des travailleurs en 1946 et en 1990 où il y avait 4 actifs pour un retraité, où l’espérance de vie était beaucoup plus faible qu’elle ne l’est aujourd’hui. Que se passera-t-il demain quand aura 0.8 actif pour un retraité ?

Tant qu’on est dans cette configuration de système de répartition la faillite est inevitable.

Soit on augmente les cotisations et appauvrir les salariés, soit ouvrir les vannes d’une immigration massive à cause du vieillissement de la population, soit on met la clé sous la porte.

Taxer le capital est une solution suicidaire, car il n’y a pas plus volatile et antipatriotique que le capital où d’autres pays pourraient lui dérouler le tapis rouge.

La France est le seul  pays au monde industriel qui est le plus écrasé par les taxes diverses et variées.

On prévoit une espérance de vie à la naissance à 90 ans, c’est-à-dire que dans le schéma actuel le retraité pourra bénéficier de sa pension de retraite pendant une durée moyenne de 28 ans. Fini le temps où l’on mourait avant l’âge du départ à la retraite où l’on la touche sa pension de retraite pendant 4 ans.

La logique démographique et économique ignorée par les syndicats et les extrêmes rend cette réforme inévitable avant une véritable révolution du régime de la retraite où l’on passera à une retraite indexée sur l’espérance de vie comme au Danemark et l’âge légal sera fixé à 72 ans.

Travailler plus pour toucher sa retraite.

Salem Benammar, Riposte Laïque

. Retour du Cambodge, 50 ans après…


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°° WEBTUBE : Faites-vous plaisir, allez au Cambodge, allez en Asie du Sud-Est voir et vivre autre chose. Ne serait-ce que pour le coût de la vie, vous ne le regretterez pas ! Des pagodes impeccables peuplées de Bouddha en plastique moulé ou de rangées de statues dorées ou noires, des temples anciens décatis ou en ruine, Angkor Vat toujours merveilleux à voir absolument ainsi que la baie d’Halong, un autre site extraordinaire. Des conducteurs de touk-touk qui vous interpellent à chaque coin de rue, des marchés au Vietnam où les vendeurs vous harponnent par tous les moyens, parfois même en vous attrapant par la manche pour essayer de vous vendre n’importe quoi à un prix « spécial touriste ».

Première image (ou cliché ?) dans l’esprit d’un Français qui ignore tout de ce pays : le génocide. Il est à la fois invisible dans la rue et la vie quotidienne des Khmers, mais omniprésent dans les têtes et les traumatismes des survivants. Comme ce chauffeur de touk-touk qui, comme tous ses collègues, propose à Siem Reap un « tour en ville » incluant un temple bouddhiste, le Wat Tepothivong, qui est aussi un site mémoriel. Avec de nombreux dessins détaillant les atrocités commises par les tortionnaires rouges et un stupa rempli de crânes des victimes. Il n’hésite pas à s’accroupir pour montrer dans quelle position les punis étaient attachés. Car ceux qui osaient (par exemple) ne pas se réjouir de la tambouille infâme (à base d’escargots, limaces et lentilles d’eau, toujours le même brouet à chaque repas) que leur servait l’Angkar (la Direction du Parti Communiste Khmer, censée leur fournir tout le nécessaire pour vivre) étaient sévèrement battus, ou directement accusés de trahison, torturés puis assassinés. Un peu partout, des « killing caves » (cavités profondes et naturelles dans les montagnes) où l’on précipitait les condamnés sans les achever, les laissant agoniser pendant des heures. L’Angkar prétendant ne jamais se tromper, tout suspect était forcément condamné à mort, après de multiples séances de torture. Sa famille et ses proches subissaient le même sort ; les enfants étaient systématiquement tués quelques jours après l’arrestation des parents… Ces actes épouvantables ont eu lieu de 1975 à 1979, pendant qu’une partie de la gauche Française s’extasiait sur cette idée : retour à la terre et collectivisme, écologie et maoïsme fusionnés ! Une union somme toute logique : René Dumont, « père de l’écologie » dans notre pays, était un maoïste pur et dur dans les années soixante… À Phnom Penh, s’impose la visite du S21, ancien lycée construit par les Français transformé en centre de torture commis par de jeunes gardiens. Les plus âgés avaient à peine la vingtaine…

C’est d’ailleurs une des caractéristiques des tyrannies : donner le pouvoir à des voyous sans scrupules ou des gamins illettrés élevés « à la dure » qui rêvent de vengeance contre les adultes. Cela fait d’excellents psychopathes, qu’un bon endoctrinement transforme en bourreaux. Notons qu’en Hongrie, les sinistres « Croix Fléchées » ou les tristement célèbres « Gardes Rouges » de Mao pendant la « Révolution Culturelle » Chinoise relevaient de la même logique. Revers de la médaille pour ces exécutants des basses besognes : certains d’entre eux ont fini parmi les victimes. Car il ne suffit pas de torturer pour faire avouer des crimes imaginaires de trahison et d’espionnage à des innocents ! Encore faut-il que le pays s’en porte mieux. Or l’Angkar, pris dans ses propres dogmes absurdes, irréalistes et criminels et sa nullité à gérer quoi que ce soit, n’a fait que plonger le pays toujours plus profondément dans la misère et la terreur. Lors, l’explication de son échec était toute trouvée : parmi les tortionnaires se trouvaient des saboteurs, des traîtres qui devaient à leur tour avouer. On ne les plaindra pas…

On dit parfois qu’un bien peut sortir d’une mauvaise chose. Une certitude : les Khmers sont dégoûtés pour longtemps de l’écolo-maoïsme tellement prisé en France depuis les années 70. Folie que ce « retour à la terre » obligeant les paysans à abandonner tout outil moderne occidental (tracteurs entre autres, qui rouillaient pendant que la population crevait de faim). Retour aux sources : tout travail devait être manuel ! Aujourd’hui, le capitalisme triomphe à chaque coin de rue. Les échoppes envahissent les rez-de-chaussée des villes, les gargottes côtoient des magasins plus présentables, parfois même climatisés. Le business est autant une obsession qu’un besoin vital. Ouvrir un petit commerce est une solution simple et facile… avec beaucoup de concurrents. Les bords des routes ressemblent à de faux villages, où baraques de tôle et garages transformés en boutiques forment un long ruban sur des dizaines de kilomètres. Buvette ou auberge pas chère devant, logement spartiate ou atelier de mécanique pour scooters derrière ! Boissons fraîches payantes à volonté : un simple coffre en plastique, un pain de glace et le tour est joué ; la marchande campe là toute la journée, attendant le client. C’est un rideau d’activités de faible épaisseur masquant les champs tout proches. Revers de la médaille : le bord des routes est jonché d’ordures.

Le Cambodge aujourd’hui est un pays pauvre, mais dynamique. Cela grouille d’enfants en bas âge accompagnés de jeunes mères, d’adolescents et de jeunes filles coquettes (rien à voir avec nos gauchistes dépenaillées ! La « mode poubelle » n’a pas cours ici). La cour d’un lycée est une forêt de centaines de scooters. Les deux-roues motorisés pullulent, roulant parfois avec trois ou quatre passagers. La circulation ressemble à une guerre avec de nombreux accrochages, une « bataille » sans agressivité ni insulte. Cela zigzague au ralenti dans tous les sens dans un vacarme de klaxons signifiant : « Attention, j’arrive ! » ; dans cette pagaille, le 60 km/h n’est atteint que par les champions de conduite. Les rares feux rouges sont généralement respectés par les véhicule à quatre roues, mais pas les autres ! Touk-touk et deux roues quittent le stationnement dès que le conducteur en a envie, louvoyant plus ou moins habilement entre les véhicules en mouvement, parfois à contresens : c’est plus rapide que d’attendre pour traverser. Les piétons sont des toréadors esquivant le flux des taureaux mécaniques à deux ou quatre roues, sans les « Olé » admiratifs d’un public blasé. Les « passages protégés » le sont autant que Hollande de la pluie…

Si le Cambodge (connu pour ses rizières) reste rural, l’agriculture rebute de plus en plus de jeunes. Des machines à repiquer le riz ont fait leur apparition, ainsi que l’ensemencement des champs par drone. Pour le meilleur comme pour le pire, le progrès fait son chemin…

En comparaison, la Thaïlande voisine est plus développée économiquement, avec l’apparition d’une classe moyenne. Les voitures neuves ou récentes sont légion à Bangkok, le coût de la vie est plus élevé. Le tourisme sexuel – une spécialité locale de longue date – semble (entre autres) avoir enrichi le pays. La circulation y est aussi anarchique qu’au Cambodge, à croire que le capitalisme génère ce désordre ! Erreur mon cher Lockholmes, comme le démontre un autre voisin : le Vietnam.

Pays toujours officiellement communiste aux rues décorées de flopées de drapeaux rouges à étoile jaune, le Vietnam a subi un « hiver marxiste » de 1975 à 1985 : séances de gym obligatoires dans la rue à 6 heures du matin, tickets de rationnement et pénurie de tout… Exemples : l’achat de tissu était limité à cinq mètres par an (une quantité ridicule) ; même le riz, aliment de base, était contingenté : 15 kilos par mois, autrement dit jamais assez. Les Vietnamiens mangeaient tout ce qu’ils pouvaient pour survivre : escargots, grenouilles, sauterelles, et même les chiens. On les remerciera néanmoins d’avoir délivré le Cambodge de la tyrannie de l’Angkar en envahissant ce pays !

Après ces dix années d’austérité et de misère (et d’échec économique total), les dirigeants saisis de réalisme ont ouvert le pays et dé-collectivisé les moyens de production. Depuis, toutes sortes de boutiques, échoppes, réparateurs de n’importe quoi ont proliféré. La circulation y est davantage pénible qu’au Cambodge pour les piétons : pas de touk-touk, du coup ça roule plus vite, malgré quelques cyclo-pousses pour touristes. Au feu vert (ou parfois rouge ! ), une horde des scooters fonce sans pitié sur les piétons innocents. Marcher du côté gauche de la rue (face au danger) est une bonne précaution pour survivre en l’absence de trottoir (ou indisponible, souvent envahi par les deux-roues). En voiture, le dépassement dans un virage sans visibilité semble être une spécialité locale. Frisson garanti ! Le Vietnam paraît moins sale que le Cambodge ; est-ce dû à la mainmise de l’État sur le quotidien des citoyens ? Le pays donne aussi l’impression d’être également moins pauvre : l’égalité dans la misère est une constante des dictatures marxistes (sauf pour la nomenklatura, cela va sans dire). Même si cela entrave le développement économique global du pays ! Toutefois, en s’éloignant des quartiers touristiques, il n’est pas rare de rencontrer des mendiants ou des gens misérables fouillant les poubelles. « Vietnam est good for tourists, not for us », disait ce chauffeur de taxi dont les parents travaillaient toujours, son père âgé de 69 ans dans le bâtiment, sa mère à peine plus jeune tenant un commerce. Même constat pour la Thaïlande pourtant plus riche : la misère et les gens dormant dans la rue ne sont jamais loin.

Constat objectif relatif à l’économie : si un pays fort possède une monnaie forte, le Vietnam est battu à plate couture : un euro vaut environ 36 Baths thaïlandais ; tandis qu’un euro vaut approximativement 4.000 Riels cambodgiens… et à peu près 27.600 Dongs vietnamiens. Pas de pièce de monnaie. Le plus petit billet vaut 1.000 Dongs…

Un mot sur la religion : le bouddhisme. Au Cambodge, le syncrétisme avec l’hindouisme est de rigueur. Le Khmer prie Bouddha mais aussi Brama, Vishnou, Shiva, Ganesh… suivant l’occasion ou l’inspiration. Ce gloubi-boulga de croyances est saupoudré d’animisme. Les « maisons des esprits » plantées devant chaque demeure, les offrandes quotidiennes (fruits, paquets de gâteaux, canettes de soda et autres nourritures) en témoignent. Situation assez similaire en Thaïlande, où le visiteur occidental s’étonnera s’il aperçoit des gens prier dans les musées devant les statues de ces divinités. Comme si le bouddhisme n’était finalement qu’une surcouche à un hindouisme toujours présent ! Le Vietnam se distingue par un bouddhisme (souvent représenté par un Bouddha obèse et rigolard) affichant fièrement de nombreuses croix gammées sur les temples et monuments funéraires. Non, ce n’est pas un hommage à l’ignoble génocidaire antisémite du XXe siècle ! La svastika est un symbole religieux vénéré chez les bouddhistes et les hindouistes. Cela surprend, puis on s’habitue… Le bouddhisme au Vietnam inclut un culte omniprésent des ancêtres, lui-même assaisonné de pratiques surprenantes. À Hué, les tombes des anciens empereurs sont des lieux de visite pour les touristes, mais aussi d’hommages voire de prières et d’offrandes par la population locale. Le plus étonnant : dans un bâtiment à la fois temple et restaurant (ce qui est déjà curieux en soi), parmi les autels dédiés aux ancêtres… un buste de « Barbichette », alias « Oncle Ho ». Simple précaution pour éviter tout souci avec la police du régime ? Rappelons que le Vietnam est toujours gouverné par un parti unique. Ou hommage sincère ? Ho serait-il inclus parmi les anciens à vénérer ? Quoi qu’il en soit, au vu de ces pratiques, la vision occidentale d’un bouddhisme considéré comme une philosophie, une sorte de religion sans divinité paraît bien décalée !

Que retenir de ce voyage ? Des pagodes impeccables peuplées de Bouddha en plastique moulé ou de rangées de statues dorées ou noires, des temples anciens décatis ou en ruine, Angkor Vat toujours merveilleux à voir absolument ainsi que la baie d’Halong, un autre site extraordinaire. Des conducteurs de touk-touk qui vous interpellent à chaque coin de rue, des marchés au Vietnam où les vendeurs vous harponnent par tous les moyens, parfois même en vous attrapant par la manche pour essayer de vous vendre n’importe quoi à un prix « spécial touriste ». Un simple coup d’œil, un pas qui ralentit et le piège tente de se refermer. Très désagréable ! Rien de tel au Cambodge ou en Thaïlande, où les marchands savent ne pas être excessifs. Le célèbre « sourire énigmatique Khmer » et la politesse affichée ne sont que des vernis qui se fissurent à la moindre contrariété. L’Angkar qui prétendait être capable de fournir tout le nécessaire à chaque citoyen, cela évoque : « Vous n’aurez plus rien et vous serez heureux ». Promesse de charlatan…

Autres souvenirs, le service parfois impeccable, parfois bâclé dans les hôtels pour touristes ; la lumière violente des néons la nuit ; ici personne ne se soucie de « pollution lumineuse » (la seule pollution qui ne salit rien et qui ne se nettoie pas !) ; la musique qui beugle dans les bars et restaurants pour attirer (ou faire fuir ?) les clients ; la chaleur de la Thaïlande et du Cambodge qui contraste avec les épisodes de pluie et les vingt degrés au nord du Vietnam. La circulation débridée, délirante même au Vietnam et la vie grouillante : quelle différence avec nos villes tellement calmes, pour ne pas dire mornes ! La chaleur humaine aussi du survivant du génocide, qui veut à toute force témoigner de ce qu’il a enduré, et on le comprend ! Pas de « procès de Nuremberg » pour les « Nazis Khmers Rouges » ; pas de plaque commémorative devant les écoles de France qui ont accueilli et formé les futurs dirigeants de l’Angkar ; pas de remords public ni d’autocritique des Français, professeurs ou autres, qui ont endoctriné ces jeunes Khmers dans la folie criminelle écolo-maoïste. Autant que pour les nazis, la mémoire doit être conservée, développée, propagée aux jeunes générations !

Conclusion ? Faites-vous plaisir, allez au Cambodge, allez en Asie du Sud-Est voir et vivre autre chose. Ne serait-ce que pour le coût de la vie, vous ne le regretterez pas !

Eddy Killer, Riposte Laïque

. Réunion à Paris sans les Russes : encore de l’agitation de Macron pour rien !


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°° WEBTUBE : En dehors des congratulations d’usage, il n’est rien ressorti de cette réunion et Marco Rubio a été très clair : l’Amérique a d’autres priorités ! Seuls Macron et Barrot se félicitent de cet énième fiasco. Il vont remettre ça à Londres dans huit jours.

https://tvl.fr/dossier-ukrainien-macron-un-clown-declasse-jt-du-vendredi-18-avril-2025

Frappé de réunionite aiguë alors qu’il est mis hors-jeu dans le dialogue russo-américain, Macron ne cesse de s’agiter telle une mouche enfermée dans un bocal, sans comprendre que le dossier ukrainien n’est plus une priorité pour Donald Trump, qui vise uniquement un accord sur les terres rares pour récupérer les milliards investis à tort dans « la guerre de  Biden ».

En effet, Trump vient de faire deux déclarations qui méritent attention :

« La guerre entre la Russie et l’Ukraine est la guerre de Biden, pas la mienne »

Autant dire qu’il est à deux doigts de s’en laver les mains.

« Zelensky cherche toujours à acheter des missiles. Quand vous commencez une guerre, vous devez savoir que vous pouvez la gagner. On ne se lance pas dans une guerre contre quelqu’un qui fait 20 fois sa taille en espérant que les gens vous donneront des missiles. »

Zelensky avait l’occasion de stopper cette guerre dès 2022, mais il a préféré écouter Boris Johnson, qui lui a promis soutien militaire et victoire. Le résultat est là : 1,5 million de morts et blessés ukrainiens, auxquels s’ajoutent les veuves et les orphelins encore plus nombreux.

Estimations des pertes militaires (24/02) – RUSSIE : 57 200 tués, 148 300 blessés (dont graves : 15 %) ; UKRAINE : 760 000 tués, 825 000 blessés (dont graves : 67 %) +7 000 mercenaires OTAN tués. SOURCES croisées confidentielles : FR/OTAN/RUS/UKR/US. (Marc Legrand)

Un désastre qui pouvait être évité. L’Ukraine sera donc dépecée. Pas question de revenir aux frontières de 1991, tandis que Trump va se payer sur la bête. Seuls les Européens continuent de délirer avec leurs sanctions à double tranchant et avec leur « coalition des volontaires » censée garantir la paix. Déjà bien mal en point économiquement, l’UE se saigne pour continuer le massacre et enrichir les oligarques ukrainiens qui engrangent les milliards déposés sur leurs comptes off-shore.

Sur les 800 milliards prévus pour le réarmement de l’Union, combien iront dans la poche de Zelensky et sa clique, ainsi que dans celle de certains généreux donateurs sans scrupules, accrocs aux juteuses rétrocommissions ? Sujet tabou car ce dossier explosif mouille trop de monde.

En réunissant les Britanniques, les Allemands, les Ukrainiens et les Américains à l’Elysée, Macron a encore voulu forcer la main de Donald Trump. Peine perdue.

Car le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, vient de déclarer :

« Les Etats-Unis ont d’autres priorités »

Si Washington consent à échanger avec l’Europe, ce n’est pas pour écouter les délires du va-t-en-guerre Macron mais pour obtenir des Européens qu’ils mettent fin aux sanctions contre Moscou et contre les banques russes :

« Washington a besoin que Bruxelles lève ses sanctions contre les banques russes impliquées dans le commerce international et rétablisse leur connexion au système de paiement international SWIFT, dont le siège est en Belgique. »

Voici la position américaine selon Marco Rubio (blog Telegram de Boris Karpov)

-️ Les États-Unis soutiennent l’Ukraine depuis trois ans, mais ils ont maintenant atteint un point où ils « doivent se concentrer sur autre chose » ;

-️ Washington n’est pas encore prêt à discuter publiquement de la question des garanties de sécurité pour l’Ukraine ;

-️ Les pays de l’UE doivent être impliqués dans le règlement en Ukraine afin que la levée des sanctions européennes puisse faire partie de l’accord ;

-️ Les États-Unis cesseront d’essayer de négocier un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine dans quelques jours, à moins qu’il n’y ait des signes clairs qu’un accord peut être conclu.

C’est donc une nouvelle réunion élyséenne qui n’aboutit à rien mais qui donne à Macron l’illusion d’exister et de peser sur un dossier majeur, qui ne pourra se régler qu’aux conditions du Tsar.

Sur le front, ce n’est pas encore la débandade généralisée, mais les Ukrainiens reculent partout et les désertions se multiplient.

« Comme on le sait, lors des réunions des 10 et 11 avril à Bruxelles, les ministres de la Défense de l’Otan n’ont pas réussi à parvenir à un consensus sur la possibilité d’envoyer un contingent militaire en Ukraine. »

Seul Macron persiste, mais sans le soutien total de son état-major. Et sans protection américaine, les Britanniques refusent prudemment de s’engager. Quant aux autres pays, ils n’ont pas l’intention de s’embarquer dans une aventure risquée, sans but clairement défini. Tous, sauf Macron, ont compris que les soldats européens n’ont pas vocation à mourir pour le régime mafieux et corrompu de Kiev.

« Le journal français Le Monde rapporte que les dirigeants de la Grande-Bretagne et de la France n’ont pas trouvé de soutien auprès de leurs états-majors, qui ne sont pas sur la même ligne que les politiques. »

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/17/cessez-le-feu-en-ukraine-pourquoi-les-discussions-entre-les-allies-patinent_6596803_3210.html

Si Macron avait pris le parti de la paix alors que la France tenait la présidence de l’UE en 2022, au lieu de devenir le plus virulent va-t-en-guerre de l’Europe après l’épisode de la « grande table », la voix de la France ne serait pas inaudible. Encore un échec pour notre irremplaçable génie national.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque