. “Mélenchon, il est à arrêter d’urgence et à mettre au cachot” Les Parisiens réagissent à notre une !


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°° WEBTUBE : La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, Rima Hassan, Raphaël Arnault… Autant de noms qui font partie d’une galaxie nébuleuse : la galaxie anti-France. Mais les Français sont-ils dupes ? Une fois n’est pas coutume, nous sommes venus à votre rencontre pour recueillir votre avis sur notre nouvelle une, dépeignant un Jean-Luc Mélenchon plus communautariste que jamais. Et on n’a pas été déçus !

. Pourquoi 2025 sera Certainement une Excellente Année ? – Charles Gave


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°° WEBTUBE : La peur est partout. Crise économique, effondrement écologique, guerre mondiale imminente… Et si tout cela n’était qu’un levier pour mieux nous contrôler ? 👉 Dans cette vidéo, on revient avec Charles Gave sur les récents soubresauts des marchés financiers, les opportunités que cache la montée de l’Asie (Inde, Chine, Russie), et surtout, sur cette atmosphère pesante de pessimisme entretenue volontairement.

. L’intrusion islamique dans les écoles catholiques


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°° WEBTUBE : Les écoles catholiques sont-elles en passe de céder à l’islamisme ? Certaines, sans doute. À commencer par l’école privée catholique Sainte-Anne de Romilly-sur-Seine, dans l’Aube. Là, courant mars, dans le cadre d’un projet pédagogique, plusieurs enseignants ont demandé à des élèves musulmans de l’école de faire une démonstration de prière dans la classe. Selon plusieurs témoignages recueillis par le réseau Parents vigilants, la directrice de l’établissement aurait également demandé à l’aumônier de l’école si les enfants musulmans pouvaient faire leur prière dans l’église, à l’occasion d’une célébration pour le carême. Celui-ci a refusé. Suite à ces deux événements, des parents d’élèves ont demandé des comptes à la chef d’établissement. Elle leur aurait répondu : « Il faut s’adapter à l’évolution de la société. » Contacté par BV, l’établissement n’a pas démenti.

La réponse n’est pas celle qu’ils attendaient. Elle est, néanmoins, dans la ligne de ce qui est prescrit par l’Enseignement catholique. Dans un document intitulé Musulmans en école catholique qu’a pu se procurer BV, l’institution explique aux directeurs d’établissement comment ils doivent agir dans telle ou telle situation. Première situation : « Dans une école primaire, suite à un problème de violence (une chaise lancée dans la classe), des enseignants (un homme et une femme) convoquent le père d’un élève musulman. Au cours de l’entretien, lorsque l’enseignante s’exprime, le parent se détourne. À l’inverse, quand l’enseignant lui parle, le père de l’enfant entre dans l’échange. » Face à cette problématique, l’Enseignement catholique propose de « favoriser le dialogue entre l’enseignant et le parent pour comprendre l’attitude et rester en relation dans le souci de l’accompagnement de l’enfant ». En d’autres termes, l’institution accepte que la charia s’applique dans ses écoles.

Une institution permissive

Autre sujet abordé : les absences pour l’aïd. Dans cette situation, il est conseillé de « profiter des fêtes religieuses pour mieux comprendre le sens du fait religieux et rentrer dans un partage festif ». L’Enseignement catholique invite aussi l’équipe enseignante à « faire intervenir une compétence musulmane », notamment si les élèves musulmans refusent de se rendre à la piscine pendant le ramadan, de peur d’avaler de l’eau. Les directives sont très claires : les écoles catholiques doivent s’adapter à leurs élèves musulmans. Ce n’est en aucun cas l’inverse qui est demandé. La directrice de l’école Sainte-Anne a tout compris.

À ce sujet — Un islam de plus en plus intrusif à l’école

Elle n’est pas la seule. Dans beaucoup d’écoles catholiques, tous les élèves vivent au rythme de l’islam. C’est, notamment, le cas dans nombre de cantines où le porc est banni. « Cela s’appelle avoir le sens de l’accueil », dixit le président de l’OGEC [Organisme de gestion de l’Enseignement catholique, NDLR] d’un établissement marseillais qui a éliminé cette denrée de ses menus. Pire, encore, certains établissement prévoient des menus halal. Dans une école catholique de Seine-Saint-Denis, à l’occasion d’une sortie scolaire, un sandwich au poulet halal était la pièce maîtresse du pique-nique fourni à l’ensemble des élèves.

Quoi d’autre ? Jusqu’à ce que des parents protestent, une enseignante de l’institution Sainte-Marie d’Antony, que BV a tenté d’interroger en vain, faisait sonner son téléphone portable en classe, à l’heure des prières musulmanes. Une enseignante qui avait déjà accompagné ses élèves à un cross à l’extérieur de l’école, voile islamique sur la tête. Ici sont organisées des ventes de produits halal au profit de l’APEL (Association des parents d’élèves de l’enseignement libre) ; là, un chef d’établissement prévoit une rencontre avec un responsable musulman pour les enfants en désir de conversion…

Une faiblesse exploitée

Les exemples sont nombreux et montrent combien la religion musulmane est en train de prendre de la place dans les écoles catholiques. Séverine Duminy, responsable du réseau Parents vigilants, analyse la situation pour BV : « On a, d’une part, des parents musulmans qui sont dans ces écoles et qui s’impliquent à l’APEL pour mettre en avant des projets en faveur de la religion musulmane et, d’un autre côté, les responsables des écoles qui permettent de l’entrisme dans l’école. »

Pourquoi ? Un excès de bienveillance de la part de l’institution, mais également à un nombre croissant de musulmans intégrant les effectifs de l’Enseignement catholique. À Marseille, le groupe scolaire Saint-Joseph, situé dans le XVe arrondissement, compte 95 % d’élèves de confession musulmane. Avec un tel ratio, comment ne pas céder aux demandes communautaires ? Séverine Duminy est formelle : l’entrisme islamique à l’école catholique est « une conséquence du fait qu’il y ait de plus en plus d’élèves musulmans dans les écoles, mais aussi du fait que l’institution ne mette pas de frein ». Selon elle, « elle devrait mettre des barrières en ne permettant pas les manifestations d’autres religions dans l’école ». Elle ne le fait pas. Résultat : « Il n’y a aucun garde-fou dans l’école catholique par rapport à l’entrisme islamique et la religion musulmane est en train de prendre le pas sur la religion catholique avec l’assentiment des responsables de l’école catholique. » Tout est dit.

Sarah-Louise Guille, dans BV

. Sur RFI, la police accusée de martyriser les « jeunes racisés »


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°° WEBTUBE : Journalistes, chercheurs et Défenseur des droits se retrouvent et s’unissent dans leur combat anti-police. Une diatribe anti-police, financée par nos impôts. Jeudi 10 avril dernier, le site web de la radio d’État RFI (Radio France International) a publié un article affirmant que, dans notre pays, des contrôles policiers ont pour but d’« évincer de l’espace public les jeunes issus de l’immigration ». Rien que ça. Le média public s’appuyait sur une étude pondue par le Défenseur des droits, autorité administrative indépendante, créée en 2008 et incarnée actuellement par Claire Hédon. Un véritable brûlot, déjà évoqué par BV, repris sans la moindre distance ni le début d’un regard critique par RFI. Il y est question d’une « politique institutionnelle » ciblant les « jeunes racisés issus de milieux populaires », considérés dans certains commissariats parisiens comme des « indésirables ». « Ceux qui sont qualifiés d’”indésirables” sont ici “majoritairement des hommes jeunes qui sont originaires de l’immigration postcoloniale, principalement subsaharienne et nord-africaine” », a confié la chercheuse Magda Boutros, co-auteur du rapport, au micro de RFI.

À écouter cette dernière, les pratiques policières actuelles conduiraient à un véritable « harcèlement » des « racisés ». La radio cite le cas du malheureux Amadou, 19 ans et déjà 32.000 euros d’amendes au compteur. Pour quels méfaits le jeune homme a-t-il été sanctionné ? La radio ne le précise pas. L’objectif est de nous faire croire que la « multi-verbalisation » dont il a été victime était parfaitement injuste, voire raciste.

Avant d’être complaisamment repris par RFI, le sujet avait déjà été traité par Libération et Mediapart. Mais Mediapart, au moins, n’a pas laissé croire que les policiers verbalisent des gens par pure méchanceté. En dépit de son militantisme acharné, le site décolonial a admis que les motifs de verbalisation sont « multiples » et bien réels, allant du simple crachat à des infractions routières, en passant par le tapage nocturne ou diurne… Est-ce donc le destin de tout audiovisuel public de servir de courroie de transmission à l’extrême gauche la plus vindicative ?

Une « étude » pondue par des militantes d’extrême gauche

Par ailleurs, il est instructif de voir qui se cache derrière ladite « étude ». Il s’agit d’une petite équipe 100 % féminine composée de trois assistantes de recherche et de deux sociologues. La première des deux chercheuses, Aline Daillère, se présente comme une grande spécialiste des questions de police. Sur le site de référence Cairns, on nous dit qu’elle s’intéresse en particulier au « transfert du pouvoir de juger que l’amende forfaitaire représente ». Un sujet d’étude parfaitement ancré dans le réel, donc. Autre fait d’armes : elle écrit pour le site d’extrême gauche Streetpress.

Quant à l’autre moitié du binôme, Magda Boutros, son militantisme n’est guère mieux dissimulé. Dans ses entretiens accordés aux blogs proches des milieux antifa, elle n’hésite pas à parler d’un « racisme systémique » qui existerait au sein de l’institution policière. En 2023 déjà, elle avait dénoncé un « système de relégation des populations racisées issues d’une continuité de l’héritage colonial », lors d’un colloque anti-police organisé à l’Assemblée nationale par… la France Insoumise. CQFD.

À ce sujet — Mediapart pleurniche sur l’acharnement policier contre les « indésirables »

Bombardée Défenseur des droits en 2020, Claire Hédon s’en prend, elle aussi, régulièrement à la police. Peu après sa nomination par Emmanuel Macron, l’ex-journaliste de France Inter prit immédiatement fait et cause pour les jeunes de cités qui seraient, selon le prêt-à-penser, victimes d’incessants contrôlés « au faciès ». Elle suggéra alors de supprimer tout bonnement les fâcheux contrôles. « Au bout d’un moment dans certains quartiers, pour certains jeunes, cela devient insupportable. Est-ce qu’on ne peut pas expérimenter l’arrêt du contrôle d’identité ? », proposa-t-elle . Des zones de non-droit au nom de l’antiracisme, il fallait y penser.

Une méconnaissance du sujet

Si des contrôles abusifs peuvent sans doute survenir, les discours laissant croire que les pratiques discriminatoires sont le quotidien de la police relèvent au pire d’une hostilité à son égard, au mieux d’une méconnaissance de la réalité à laquelle elle est confrontée. La surreprésentation des jeunes hommes issus des minorités visibles dans les contrôles s’explique tout simplement par leur surreprésentation dans les quartiers à problèmes. Comment reprocher à nos gardiens de la paix de sécuriser en priorité les zones les plus touchées par la délinquance ?

Outre le critère géographique, ces contrôles d’identité – qui sont dans bien des cas exécutés suite à des plaintes de riverains ou sur réquisition judiciaire – ciblent des individus au comportement suspect, indépendamment de leur couleur de peau ou de leur religion supposée. « Je rappelle que les requérants sont souvent les habitants de ces quartiers qui n’en peuvent plus de ces comportements, affirme Abdoulaye Kanté, policier lui-même issu de l’immigration. Et ce n’est PAS une question de couleur de peau ! »

Dans un rapport sur la police et les minorités visibles, des chercheurs du CNRS mirent en évidence que les probabilités d’être contrôlé sont avant tout liées à l’âge, au sexe et au code vestimentaire. Une réalité qui déplaît aux tenants échevelés de l’antiracisme, à l’image de cette magistrate qui, fin juin 2020, remit en liberté un dealer pourtant attrapé en flagrant délit, estimant que son contrôle avait été motivé par sa couleur de peau… avant de s’apercevoir que le policier responsable de l’intervention était lui-même noir ! Penaud, le parquet plaida la « maladresse ». Il aurait cependant été plus honnête de plaider la haine du flic et l’aveuglement idéologique.

Jean Kast dans BV

. La chanson du jour, Apocalypse – Cigarettes After Sex


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°° WEBTUBE : Cette chanson mélange nostalgie, tristesse, solitude, bonheur, calme, gratitude. Sa force c’est que vous pouvez toujours ressentir chacun de ces sentiments en détail. Ce morceau dégage une sorte de sérénité, de plénitude et de bien-être. A écouter au milieu d’un environnement urbain pour apaiser le stress.

°° WEBTUBE : This song blends nostalgia, sadness, loneliness, happiness, calm, and gratitude. Its strength is that you can always feel each of these feelings in detail. This song exudes a kind of serenity, fullness, and well-being. Listen to it in the middle of an urban environment to relieve stress.

. Andrés Villavicencio témoigne de la situation au Venezuela


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°° WEBTUBE : Andrés Villavicencio est un jeune Vénézuélien qui a été contraint de fuir son pays après qu’une vidéo de lui lisant les résultats d’un bureau de vote – montrant le candidat de l’opposition en tête devant le président sortant Nicolás Maduro – soit devenue virale.

Maduro, successeur d’Hugo Chávez, est devenu président après la mort de Chávez en 2013. Il fait l’objet d’accusations croissantes de régime autoritaire et de répression, en particulier depuis 2015, sa version des politiques socialistes du chavisme ayant conduit à une grave crise économique et politique. 7,7 millions de Vénézuéliens ont fui le pays, poussés par la violence, la pauvreté et les violations des droits de l’homme, notamment la répression de l’opposition politique, la censure de la presse et l’érosion des institutions démocratiques.

Lors de l’élection présidentielle vénézuélienne de 2024, Maduro a été déclaré vainqueur par le Conseil national électoral, un résultat largement condamné comme frauduleux par la communauté internationale.

Villaviencio a parlé à Álvaro Peñas europeanconservative.com de son voyage vers l’Espagne et de ses espoirs pour l’avenir du Venezuela. Nous avons traduit cette interview pour vous.

Tout a commencé le 28 juillet, lorsque, après avoir participé au processus électoral en tant que témoin, vous avez lu les résultats en public. En d’autres termes, vous avez simplement relaté un fait.

Andrés Villavicencio : C’est exact, j’étais témoin électoral au centre « Instituto Paraguaná Privado » de la municipalité de Carirubana, dans ma ville, Punto Fijo. C’était la huitième fois que j’étais témoin électoral là-bas, et je peux témoigner que, par exemple, lors des élections qui ont opposé Capriles à Chávez, ce dernier a gagné avec 55 % des voix. Cependant, le 28 juillet, Edmundo González a obtenu 82 % des voix. Nicolás Maduro n’a obtenu que 195 voix, tandis qu’Edmundo González en a obtenu 1 046.

Mon bureau de vote ne se trouve pas dans un quartier conservateur de classe moyenne, mais dans un quartier ouvrier où il y a beaucoup de tensions sociales et où le chavisme a beaucoup joué avec la faim, utilisant la distribution des cartes de rationnement à des fins de coercition et pour servir ses objectifs politiques. Le résultat d’Edmundo dans un tel quartier est une preuve suffisante pour savoir que nous avions gagné les élections.

Pourquoi pensez-vous que cette vidéo a tant contrarié le régime ?

Andrés Villavicencio : Parce qu’ils ne voulaient pas que les procès-verbaux soient lus et que la fraude électorale qu’ils commettaient soit vue. Une fraude qu’ils ont commise même dans le dos des témoins électoraux socialistes, qui dans de nombreux cas sont rentrés chez eux en pleurant parce qu’ils savaient qu’ils avaient perdu. Quelques heures plus tard, ils ont annoncé leur victoire sans montrer les résultats, et huit mois après les élections, le gouvernement de Maduro n’a toujours pas présenté de résultat ventilé par États et localités. Pourquoi ne le font-ils pas ? Parce qu’il y a 32 000 feuilles de décompte et qu’il est impossible de frauder en faisant correspondre les chiffres avec ces feuilles de décompte, dont nous avons 85 % et que nous avons rendues publiques. Dans ces 85 %, Edmundo l’emporte à 70 contre 30, et la différence est si grande que même si Maduro avait les 15 % restants, il perdrait quand même les élections.

Le lendemain, vous avez commencé à être surveillé et votre passeport a été annulé.

Andrés Villavicencio : Oui, d’abord, il y a eu un véhicule sans plaque d’immatriculation et deux personnes masquées qui ont tenté d’entrer chez moi en se faisant passer pour des techniciens, mais comme ils n’y sont pas parvenus, ils ont commencé à prendre des photos et à filmer la maison. Cela s’est répété à plusieurs reprises, mais ils n’ont pas essayé d’entrer à nouveau. Puis, le 6 août, j’ai vu sur les réseaux sociaux que de nombreux Vénézuéliens, essentiellement des journalistes critiques, des politiciens de l’opposition et des témoins électoraux, avaient vu leur passeport annulé arbitrairement. Je n’ai pas été surpris de voir que le mien avait été annulé, même s’il expirait en octobre 2031, et j’ai compris le message : vous ne pouvez pas partir.

C’est à ce moment-là que vous avez fui votre domicile ?

Andrés Villavicencio : Non, j’ai quand même décidé de rester, mais le 10 août, une camionnette s’est garée devant chez moi, et cette fois, elle avait une plaque d’immatriculation. J’en ai pris une photo et j’ai contacté un ami dans une agence d’État. Cinq minutes plus tard, j’ai reçu un bref appel téléphonique : « Si tu peux partir, pars, car ton arrestation est imminente et ils vont t’emmener à l’Helicoide [une prison gérée par les services de renseignement] ».

À ce moment-là, je savais que je n’avais que deux options : me rendre à l’Helicoide, un centre connu pour la torture, ou m’échapper. La décision était claire. J’ai dit au revoir à ma famille et j’ai passé deux appels avant de retirer la carte de mon téléphone : le premier pour trouver un endroit où me cacher et le second pour que quelqu’un m’aide à me rendre en Colombie. J’ai eu la chance qu’il y ait une coupure de courant, ce qui est assez fréquent au Venezuela, et j’ai profité de l’obscurité pour quitter ma maison. Finalement, je suis arrivé à Maracaibo, la dernière grande ville près de la frontière, et en empruntant une « trocha », un chemin irrégulier à travers la jungle, je suis entré en territoire colombien.

Une fois en Colombie, comment as-tu réussi à te déplacer ?

Andrés Villavicencio : J’ai pris un taxi et je suis allé à Maicao, une ville frontalière. Là-bas, j’ai acheté une carte téléphonique et j’ai appelé ma famille pour leur dire que j’étais en sécurité. J’ai ensuite appelé une personne à Medellín qui m’avait contacté à cause d’une vidéo dans laquelle je dénonçais le harcèlement dont j’étais victime et qui m’avait proposé de m’aider au cas où je devais fuir en Colombie. Cet ami m’a indiqué comment me rendre à Medellín et, une fois chez lui, j’ai pu réfléchir à la suite des événements. J’avais deux options en tête : les États-Unis ou l’Espagne. L’option américaine, sans visa, présentait de nombreux risques et j’ai finalement décidé de prendre l’avion pour Madrid.

Avez-vous pu prendre l’avion alors que votre passeport avait été annulé ?

Andrés Villavicencio : Oui, car l’annulation était arbitraire et n’a pris effet qu’à l’intérieur du Venezuela. Si vous êtes à l’intérieur, vous ne pouvez pas partir, et si vous êtes à l’extérieur, vous ne pouvez pas entrer, mais en dehors du Venezuela, le passeport est valide jusqu’à sa date d’expiration.

Une fois à Madrid, avez-vous demandé l’asile politique ?

Andrés Villavicencio : Oui, même si avant de prendre l’avion à Medellín, j’avais mis en ligne une vidéo sur les réseaux sociaux pour raconter ce qui s’était passé ces derniers jours et les raisons qui m’avaient poussé à quitter le Venezuela. La vidéo est devenue virale et m’a aidé à obtenir l’asile, même si je n’aurai pas de réponse définitive avant le 22 avril.

J’ai vu votre discours lors de la grande manifestation de septembre à Madrid en faveur de la démocratie au Venezuela. Je vois que vous n’avez pas l’intention d’oublier ce qui se passe dans votre pays.

Andrés Villavicencio : Non, bien sûr que non. Je rêve de retourner dans mon pays la semaine suivant la chute du régime Maduro et lorsque la liberté sera rétablie. La reconstruction du Venezuela est le plus grand projet et la plus grande opportunité pour toute l’Amérique latine, car nous disposons d’une quantité énorme de ressources naturelles et de richesses. Je dis toujours que Dieu a créé le Venezuela un après-midi où il était particulièrement heureux, mais malheureusement, nous avons eu des gouvernements socialistes qui nous ont délibérément appauvris afin d’exercer un contrôle social. Et ils l’ont fait en colonisant les institutions afin qu’il n’y ait pas de contre-pouvoir.

La dégradation au Venezuela a commencé lorsqu’ils ont détourné le pouvoir judiciaire et nommé un socialiste militant au poste de procureur général pour mettre fin à la séparation des pouvoirs. Les institutions du régime ne protègent pas le peuple des abus de pouvoir, elles servent à protéger Maduro et à le maintenir au pouvoir. C’est pourquoi chaque pays qui sent qu’il entre dans une dérive totalitaire doit défendre le pouvoir judiciaire, car c’est la porte qui ouvre la boîte de Pandore.

Vous êtes-vous senti soutenu en Espagne ?

Andrés Villavicencio : Oui, je suis très fier et reconnaissant envers la grande majorité des Espagnols qui comprennent et soutiennent le peuple vénézuélien, et seul un petit groupe d’extrême gauche s’est rangé du côté du régime. Comme l’ancienne ministre Irene Montero, qui a publié le 28 juillet un tweet affirmant que le chavisme avait gagné et que les résultats devaient être acceptés, alors qu’elle n’a jamais vu de sa vie un registre électoral et n’avait aucune preuve de la victoire de Maduro. Ceci n’est qu’une preuve de son caractère antidémocratique. Un autre cas est celui de Juan Carlos Monedero, qui a donné il y a quelques mois un cours sur les droits de l’homme, dans l’Helicoide ! Il est difficile d’imaginer plus grande faillite morale et misère spirituelle que de donner un cours sur les droits de l’homme dans un centre de torture.

Malgré les pressions internationales, le gouvernement Maduro ne semble pas près de tomber à court terme. Le chavisme a des alliés sur le continent et à l’étranger, comme la Russie qui vient d’élargir sa coopération avec le régime. Comment voyez-vous la situation ?

Andrés Villavicencio : Je revendique d’abord le travail de María Corina Machado et je suis très fier d’avoir voté pour elle aux primaires d’octobre 2023. Je revendique également Edmundo González qui a été contraint à l’exil, mais qui est toujours le président élu du peuple vénézuélien. Sans oublier ceux qui continuent à exercer des pressions internes, faisant preuve d’un véritable héroïsme. Le régime n’a toujours pas présenté les registres électoraux, il manque de légitimité et il lui est impossible de se maintenir au pouvoir. Je ne sais pas quand cela se produira, mais je suis certain que le régime s’effondrera et que la liberté reviendra au Venezuela.

Pensez-vous que l’administration Trump va adopter une politique plus agressive envers le régime Maduro ?

Andrés Villavicencio : Je ne suis pas d’accord avec tout ce que fait l’administration Trump, mais son équipe des affaires étrangères est composée de personnes comme le sénateur Diaz-Balart, qui est le fils d’exilés cubains et dont la famille connaît de première main la misère du communisme. Ou la députée María Elvira Salazar, qui représente une circonscription comptant de nombreux Cubains et Vénézuéliens en Floride. De plus, le fait que le secrétaire d’État soit Marco Rubio, un descendant de réfugiés cubains, est quelque chose que de nombreux Vénézuéliens n’auraient pas cru possible. Ils savent ce que le peuple vénézuélien endure et je suis convaincu que cette administration exercera beaucoup plus de pression pour aider à libérer le Venezuela.

Breizh-info.com

. Nantes. Menacé, harcelé, agressé : le calvaire d’un étudiant de droite dans une université sous la terreur de la gauche


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°° WEBTUBE : À Nantes, un étudiant de droite, que nous appellerons Julien, a accepté de témoigner anonymement pour Breizh-info.com. À 22 ans, il a décidé de quitter l’université après des mois de violences physiques et psychologiques liées à ses convictions politiques. Un récit glaçant d’une réalité trop souvent passée sous silence dans les milieux universitaires, mais également dans un monde politique totalement inféodé au gauchisme, ces dernières semaines en sont des témoignages. Un témoignage qui rappelle les violences que subissent les étudiants dans les facultés marquées à gauche, à Rennes comme à Nantes, pour ne citer que la Bretagne.

Breizh-info.com : Que vous est-il arrivé exactement à l’université de Nantes ?

Julien : Je suis en troisième année d’Histoire sur le Campus du Tertre à Nantes. Je suis arrivé à la fac avec tout d’abord l’envie d’étudier, mais étant également attaché à la vie politique, avec l’envie de débattre, de m’investir dans la vie étudiante. La première année, j’ai étudié uniquement. Puis la seconde,  j’ai commencé à distribuer quelques tracts pour un syndicat de droite et à  coller quelques autocollants ici ou là sans toutefois prendre ma carte ou militer activement. Rien d’extrême, je ne me reconnais pas particulièrement dans les mouvances radicales. J’apprécie aussi bien un Retailleau, qu’un Wauquiez ou que Philippe de Villiers. Mais cela a suffi pour que je sois rapidement ciblé.

Les premières semaines, j’ai reçu des insultes. Ensuite, des tracts que je distribuais ont été arrachés de mes mains, jetés par terre, piétinés. Puis sont venues les intimidations plus directes. Une tape violente sur la nuque dans le hall, un croche-pied dans un couloir. Une fois, je me suis retrouvé au sol, sous les rires d’un petit groupe. Et personne n’a bougé.

Breizh-info.com : Vous avez aussi été victime d’atteintes à votre domicile ?

Julien : Oui. J’ai manifestement déjà été suivi. Mon appartement a été tagué à deux reprises. Une fois, on a écrit « FAF » sur ma porte. Une autre fois, de la mousse expansive dans ma serrure J’ai porté plainte, photos à l’appui (NDLR : nous avons pu consulter une des plaintes déposées). Aucune suite pour le moment. On m’a même demandé si ce n’était pas un « canular entre étudiants ». Comme si c’était une blague.

Breizh-info.com : Avez-vous alerté les responsables de l’université ?

Julien : Non. C’est peine perdue. Vous avez vu ce que pense la directrice de l’Université de la droite ? J’en ai surtout discuté avec d’autres étudiants, pour le coup pas du tout politisés. On m’a écouté, on m’a conseillé de ne pas « envenimer les choses ». En clair : tais-toi. J’ai tenté d’alerter quelques élus locaux. Aucun n’a répondu. Ni la mairie, ni la région, ni même les parlementaires. Je pense qu’ils ont peur. Peur d’être taxés de complicité avec « l’extrême droite » s’ils défendent un étudiant simplement de droite.

Breizh-info.com : Avez-vous identifié vos agresseurs ?

Julien : Pas pour mon domicile. Pour les coups de pression à la faculté, oui, bien sûr. Ils font ce qu’ils veulent dans cette université. Il y a aussi des étudiantes, militantes féministes, qui viennent vous menacer, vous insulter. Et si vous réagissez, vous êtes aussitôt accusé de « violence sexistes » ou « patriarcales ». On vous piège, on vous pousse à bout.

C’est un climat toxique. Il suffit qu’un visage ne plaise pas, qu’un look ne plaise pas, qu’un propos soit mal interprété, et vous êtes catalogué, ostracisé, harcelé. Finalement ceux qui prônent la tolérance au quotidien sont les personnes les plus intolérantes que je connaisse, aucun dialogue n’est possible.

« J’ai perdu confiance en mon avenir universitaire »

Breizh-info.com : Quel impact cela a-t-il eu sur vous ?

Julien : J’ai commencé à faire des crises d’angoisse. Je n’arrivais plus à dormir, je redoutais d’aller en cours. Je regardais partout, tout le temps. Et puis je me suis mis à faire des malaises, à perdre pied. Mon médecin a diagnostiqué un burn-out. À 22 ans… Alors j’ai décidé d’arrêter. De quitter la fac prochainement, de toute façon, j’ai l’impression d’être dans une voie de garage. Je vais chercher du travail, dans le bâtiment peut-être. Travailler, voir des gens normaux, loin de cet entre-soi militant et délétère. J’ai perdu confiance en mon avenir universitaire. Je n’ai pas envie de me battre seul face à ces gens qui ont tous les droits. Je n’en ai pas la force, ni les moyens.

Breizh-info.com : Que voudriez-vous dire aux responsables politiques et universitaires ?

Julien : Il faut que ça cesse. Que chacun puisse s’exprimer, militer, débattre, sans peur. Aujourd’hui, si vous êtes de gauche, vous êtes célébré. Si vous êtes de droite, vous êtes ciblé. Ce n’est pas ça, la démocratie.

Je lance un appel : qu’on protège tous les étudiants. Qu’on respecte toutes les opinions. Et qu’on fasse enfin la lumière sur ce qui se passe dans les universités comme celle de Nantes. J’ai des amis à Rennes 2, ils voient la même chose sans la subir. Ce n’est pas juste mon histoire. Beaucoup d’autres n’osent pas parler.

Propos recueillis par la rédaction de Breizh-info.com

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