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°° WEBTUBE : Ne désespérez pas de vivre en France, vous pourriez vivre dans un pays bien plus affreux, soumis aux persécutions d’un régime antiblanc bien plus brutal encore que le régime français. Je veux parler de la Grande-Bretagne.
GBN :
Selon les nouvelles directives du ministère de la Justice, les suspects criminels appartenant à des minorités ethniques, les transsexuels et les femmes devraient être prioritaires pour la mise en liberté sous caution.
Dernier rebondissement en date d’une polémique croissante sur la « justice à deux vitesses » dans les tribunaux britanniques, les juges et les magistrats ont été invités à « donner la priorité » aux femmes et aux groupes minoritaires parce qu’ils courent un « risque disproportionnellement plus élevé » d’être placés en détention provisoire.
On se demande pourquoi.
C’est certainement à cause du racisme systémique.
Le guide demande également aux juges de prendre en compte les « traumatismes » subis par les suspects dont les proches ont été victimes de racisme, et cite « des événements historiques importants qui peuvent avoir eu un impact plus important sur les personnes appartenant à des groupes et des cultures spécifiques ».
Les juges sont également invités à prendre en compte le « soutien supplémentaire » et les rapports sur ces groupes lorsqu’ils décident de libérer des personnes sous caution ou de les placer en détention, selon les directives publiées par le ministère de la Justice en janvier à l’intention des tribunaux et du personnel de probation, rapporte The Telegraph.
À un jour de l’entrée en vigueur d’un ensemble très controversé de lignes directrices sur les peines, le candidat au poste de Secrétaire d’État à la justice, Robert Jenrick, a exprimé sa fureur.

Robert Jenrick
« Les travaillistes ont essayé de faire croire au public qu’ils s’opposaient à une « justice à deux vitesses », mais cela prouve qu’ils sont en train de la colporter », a-t-il déclaré.
« De la mise en liberté sous caution à la condamnation, Keir préside un système judiciaire déterminé à traiter les minorités ethniques avec plus d’indulgence. Au lieu de l’égalité devant la loi, le ministère de la justice croit au relativisme culturel. Il s’agit d’une attaque flagrante contre l’État de droit, qui mettra le public britannique en danger. »
Le guide, intitulé Probation Court Services Policy Framework, conseille également aux officiers sur les « facteurs de diversité dans la compilation des rapports de condamnation, afin de s’assurer qu’il n’y a aucune référence à des questions de diversité, qui pourrait stéréotyper certains groupes ».
La police a déjà l’air d’avoir bien intégré les facteurs de diversité.
This is the second video today from a high ranking police officer starting with Salam Alaikum
— Queen Natalie (@TheNorfolkLion) August 7, 2024
WTF is going on. pic.twitter.com/v77HeNjAPw
Il met en garde contre « l’établissement d’un lien inapproprié entre des personnes d’une origine raciale particulière et l’appartenance à un gang, la référence non pertinente à la religion ou aux croyances, ou la référence à des facteurs tels que l’abandon des soins ou les difficultés scolaires sans fournir de contexte et de preuves pertinents ».
Mais l’émergence des lignes directrices sur la libération sous caution survient alors que son homologue Shabana Mahmood s’apprête à s’attaquer au Sentencing Council – l’organisme indépendant à l’origine des lignes directrices dites « à deux vitesses » – après avoir déjà vu ses appels au changement rejetés par l’organisme parapublic.
Il met en garde contre « l’établissement d’un lien inapproprié entre des personnes d’une origine raciale particulière et l’appartenance à un gang, la référence non pertinente à la religion ou aux croyances, ou la référence à des facteurs tels que l’abandon des soins ou les difficultés scolaires sans fournir de contexte et de preuves pertinents ».
Mais l’émergence des lignes directrices sur la libération sous caution survient alors que son homologue Shabana Mahmood s’apprête à s’attaquer au Sentencing Council – l’organisme indépendant à l’origine des lignes directrices dites « à deux vitesses » – après avoir déjà vu ses appels au changement rejetés par l’organisme parapublic.

La pakistanaise Shabana Mahmood veut juger plus sévèrement les Blancs
Une législation doit être déposée cette semaine pour supprimer « chirurgicalement » la section la plus controversée des nouvelles lignes directrices, a déclaré une source gouvernementale à la BBC.
La nouvelle loi « se concentrera sur les lignes directrices spécifiques et plus particulièrement sur les éléments qui ne nous plaisent pas », a déclaré la source.
Malgré les efforts déployés pour faire passer le projet de loi d’urgence au Parlement, une source du ministère de la justice a admis qu’« il est impossible que ces lignes directrices n’entrent pas en vigueur » comme prévu mardi.
Un porte-parole du ministère de la justice a déclaré : « Ces lignes directrices ont été introduites pour la première fois sous le dernier gouvernement. Ce gouvernement garantira l’égalité devant les tribunaux. Nous sommes en train de revoir la politique actuelle qui a un impact sur les tribunaux, et nous mettrons à jour les pratiques en conséquence ».
Une source a déclaré au Telegraph que les nouvelles directives sur la libération sous caution étaient un document « consolidé », basé sur des versions antérieures datant de 2016.
D.P.
. Le beau cadeau offert à IShowSpeed, Etonnant !
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°° WEBTUBE : La Chine communiste plus libre que la France ? Jugez-en vous-même !
Un Chinois donne à IShowSpeed une banane dans un sac KFC
A Chinese dude gives IShowSpeed a Banana in a KFC bag 😭 pic.twitter.com/hdGv5Ft5Cc
— KaizerRev (@Kaizerrev) March 31, 2025
. Marine Le Pen condamnée : 24 heures de tourmente judiciaire, de soutien populaire et d’offensive politique [le délibéré du juge dans son intégralité]
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°° WEBTUBE : La cour d’appel de Paris a indiqué dans un communiqué avoir été saisie de “trois appels” à ce stade après les condamnations de Marine Le Pen et du Rassemblement national, et “examinera ce dossier dans des délais qui devraient permettre de rendre une décision à l’été 2026”.Si ces délais sont tenus, cela voudrait dire que ce deuxième procès se tiendrait au plus tard début 2026, et que la décision serait donc rendue de longs mois avant l’élection présidentielle 2027, comme l’ont réclamé plusieurs responsables politiques.
En attendant, vous pouvez télécharger le délibéré de premier instance ici
Et découvrir quelques extraits ci-dessous

Marine Le Pen a été condamnée le 31 mars 2025 à quatre ans de prison, dont deux avec sursis et deux avec bracelet électronique, et à cinq ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants parlementaires européens. En l’espace de 24 heures, l’affaire a enflammé l’échiquier politique français, suscitant réactions, contre-attaques et mobilisations.
Une exécution provisoire controversée
Le tribunal correctionnel de Paris a estimé que la présidente du Rassemblement national avait mis en place, entre 2004 et 2016, un système visant à employer des assistants parlementaires européens au service du parti, et non de leur mandat européen. Vingt-deux autres prévenus ont été condamnés, et le RN a écopé d’une amende de 2 millions d’euros, dont un ferme.
Marine Le Pen a fait appel, et la cour d’appel de Paris a annoncé qu’elle se pencherait sur le dossier avec un verdict attendu à l’été 2026, soit juste avant l’échéance présidentielle. En attendant, la condamnation est assortie d’une exécution provisoire de l’inéligibilité, mesure que ses soutiens jugent profondément injuste.
L’offensive du RN
Lundi 1er avril, la riposte politique s’est organisée. Jordan Bardella, président du RN, a dénoncé un « scandale démocratique » et a appelé à une « mobilisation populaire et pacifique ». Il dénonce une « tyrannie des juges » qui empêcherait les électeurs de choisir librement leur candidate. Même tonalité du côté de Jean-Philippe Tanguy à l’Assemblée nationale, qui a accusé la justice de vouloir « voler l’élection présidentielle ».
Dans la soirée, le RN a lancé une pétition nationale pour « défendre la démocratie », largement relayée sur les réseaux sociaux, au nom d’une résistance face à une justice jugée politisée.
François Bayrou, Premier ministre, a réagi prudemment, se disant « troublé » par l’exécution immédiate de l’inéligibilité, tout en rappelant son attachement à l’indépendance judiciaire. Un équilibre prudent, partagé par une partie de la majorité. Laurent Saint-Martin, ministre du Budget, a évité la polémique, déclarant simplement que « la justice applique la loi ».
La gauche, elle, s’est empressée de contre-attaquer. Le PS a lancé sa propre pétition pour « défendre l’indépendance de la justice », tandis qu’Olivier Faure accusait le RN de menacer la séparation des pouvoirs. Jean-Luc Mélenchon, dans un positionnement plus ambigu, a estimé que l’inéligibilité immédiate sans appel était « injuste », critiquant à la fois Le Pen et la procédure.
À droite, Éric Ciotti (Union des droites) a proposé une loi supprimant l’exécution provisoire de l’inéligibilité, dénonçant une « peine de mort politique ». Une initiative qui pourrait favoriser un rapprochement avec le RN sur le terrain des libertés politiques.
Soutiens internationaux et critiques croissantes
À l’étranger, les réactions se sont multipliées. Viktor Orbán, en visite à Paris, a dénoncé une atteinte à la démocratie et qualifié Marine Le Pen de « future présidente ». Matteo Salvini, en Italie, a fustigé une « déclaration de guerre contre les patriotes européens ». Le Kremlin, fidèle à son hostilité envers les institutions occidentales, a vu dans cette affaire une preuve de la « décadence de la démocratie libérale ».
Même Donald Trump a commenté : « Beaucoup pensaient qu’elle ne serait pas condamnée. Ça ressemble à notre pays », comparant sa situation à celle de Le Pen, dans une tentative de faire résonner les deux combats.
Pour certains analystes, cette condamnation pourrait paradoxalement renforcer Marine Le Pen. Le juriste Hervé Lehman évoque dans Le Figaro un « effet boomerang » susceptible de consolider sa base. À l’inverse, des voix comme celle de Françoise Fressoz dans Le Monde mettent en garde contre la remise en cause systématique de la justice, qui affaiblirait l’État de droit.
Les conséquences politiques restent incertaines. L’appel pourrait permettre à Marine Le Pen de se présenter à la présidentielle. Mais l’opération judiciaire, pour ses adversaires comme pour ses partisans, sera désormais au cœur du débat démocratique jusqu’en 2027.
L’affaire Marine Le Pen marque un tournant politique et judiciaire. Entre la sévérité d’un jugement à portée immédiate, les accusations de persécution, les appels à la mobilisation populaire et les soutiens internationaux, c’est toute la question de la légitimité démocratique, de la neutralité des juges et de la réforme institutionnelle qui est désormais posée. La campagne présidentielle est bel et bien lancée… sur le terrain judiciaire.
[cc] Breizh-info.com
. Avec « Les Grands Remplaçants », Radio Nova cède au communautarisme
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°° WEBTUBE : Les Grands Remplaçants : menée par Djamil le Shlag et une équipe très communautaire, l’émission qui débute ce 5 avril sur Radio Nova annonce sans détour la couleur. Mais qui est donc Djamil le Shlag, né à Vichy dans une famille d’origine marocaine ?
C'est incroyable ! Djamil le Shlag revient sur Radio Nova avec une nouvelle émission, "Les grands remplaçants", accompagné par une belle équipe de loubard.e.s.
— Radio Nova (@laRadioNova) March 30, 2025
Pop culture. Société. Actualité. Humour… C’est pas le JT de 20h, cette histoire. C’est son contraire et une… pic.twitter.com/EVcJc2eiBz
À ce sujet — Guillaume Meurice suspendu d’antenne, LFI en deuil
Djamil le Shlag (autrement dit « Djamil tête en l’air ») est un humoriste. Ses parrains médiatiques en disent long sur lui. Il est entré à Radio Nova grâce à l’humoriste controversé et « Monsieur Banlieue » de Macron, Yassine Belattar. Lors d’une émission, les deux compères trouvent drôle de tourner en dérision les lettres des poilus pendant la Grande Guerre. Puis, c’est le contestable humoriste Guillaume Meurice qui le fait entrer sur France Inter. Lors de l’affaire du « Netanyahou sans prépuce », Djamil le Shlag démissionne en soutien à Meurice.
Volant de ses propres ailes, il crée alors le podcast « Les Grands Remplaçants ». Y sont abordés des thèmes comme la pâte à tartiner El Mordjene interdite en Europe, Bruno Retailleau, la loi Immigration ou le procès du RN — le tout parsemé de « wallah, frère, sa mère, amdoullilah, bâtard, j’vous nique ». Lorsque Gérald Darmanin déclare que s’il s’était appelé Moussa, il n’aurait été ni ministre ni député, le Shlag ironise : « Bah, bienvenue dans la oumma, frère. » La oumma, la communauté musulmane.
Sur Radio Nova, le Shlag retrouvera sa bande, composée de comiques certifiés tellement drôles : Youness Hanifi, Mazine et autres inconnus. Il n’y manquera que Merwane Belazar — dont le Shlag a pris la défense, lorsqu’il a été viré de France Télévisions. Radio Nova prétend que l’émission donnera « une impression globale de radio libre ». Jouer la carte nostalgique du temps héroïque des années 1980 ne trompera personne. Il y a longtemps que Radio Nova a perdu son âme et des auditeurs — de l’avis même de France Inter.
Radio Nova est, avec Les Inrocks, un des leviers culturels par lesquels le milliardaire gauchiste Matthieu Pigasse, qui en est propriétaire, entend agir sur la société. Cela ne l’a pas empêché de sous-traiter la régie publicitaire de Radio Nova au groupe Lagardère, autrement dit… à Bolloré ! StreetPress s’en étranglait, trouvant insupportable que « la radio iconique (sic) de l’underground et de la contre-culture soit désormais associée à l’empire médiatique d’extrême droite construit par Vincent Bolloré ». Ça, pour le coup, c’est drôle – et ça ne doit rien au Shlag.
Le petit théâtre de Djamel
« Avec ce titre [« Les Grands Remplaçants »], explique Mazine, on se réapproprie avec humour un concept ultra-raciste pour, au contraire, rassembler et proposer une belle tranche de rigolade sans pression. » Le titre de l’émission de Radio Nova se veut ironique, et pourtant… Dans les années 1980, il y avait Le Petit Théâtre de Bouvard. Quelque vingt ans plus tard, le Djamel Comedy Club. On était passé d’un Smaïn à un Debouzze qui s’affichait « banlieue ». Le petit remplacement en annonçait un plus grand. Le Jamel Comedy Club a nourri en son sein toute une tripotée de comiques majoritairement issus de l’immigration et qui ne font pas mystère de leur communautarisme, ringardisant Debbouze lui-même.
Bien que, de France Info à la DILCRAH, en passant par Le Monde et France Culture, le Grand Remplacement n’ait pas d’existence légale, les vidéos de rupture du jeûne du ramadan tournées ce week-end en France nous en disent quelque chose, tout comme l’affiche de l’émission Les Grands Remplaçants. Au prétexte que « les chroniqueurs et humoristes issus de minorités sont trop souvent recrutés sur des bases de quotas », l’émission se fera sans « de souche », sans aucune autre diversité que celle de l’immigration arabe et africaine. Elle portera les revendications de « minorités ». Que ces revendications se fassent sur le ton de l’humour ne trompera pas sur le but poursuivi.
Samuel Martin, dans BV
. CNews signe un nouveau record d’audience en mars : la glasnost de l’info s’emballe
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°° WEBTUBE : L’inéligibilité de Marine Le Pen a au moins fait une heureuse, une chaîne… Avec 5% des téléspectateurs âgés de 4 ans et plus selon Médiamétrie, CNews a battu ce lundi 31 mars son record historique d’audience. Les deux derniers records historiques dataient des 11 et 18 juin 2024, nous précise CNews, avant le premier tour des législatives organisé le 30 juin. Jamais, la chaîne d’information du groupe Bolloré, devenue chaine d’information gratuite en 2005 pour contrer BFMTV, n’avait cumulé autant de téléspectateurs en une journée. CNews évolue plutôt dans les bons jours autour de 4 % d’audience. Avec cette performance, la maison de Pascal Praud, Laurence Ferrari ou Sonia Mabrouk franchit encore une étape.
Ce même 31 mars, alors que le coup de tonnerre de l’inéligibilité de la première personnalité de l’opposition en France Marine Le Pen secouait les médias du monde entier, CNews a écrasé ses concurrentes. Avec ses 5 %, la chaîne info de Canal+ est arrivée loin devant BFMTV (3,9 % ce 31 mars), plus loin encore de LCI (2,4 %) et de l’éternelle lanterne rouge, la chaîne d’information du service public Franceinfo (1 %).
Ces chiffres confirment que la sanction judiciaire infligée à la potentielle candidate aux présidentielles du RN passionne les Français. L’audience du JT de TF1 ce 31 mars, dont Marine Le Pen était l’invitée exceptionnelle, va dans le même sens. Le 20 heures de Gilles Bouleau a tout simplement battu lundi lui aussi son record de saison, passant pour la première fois depuis la rentrée le cap des 6 millions de téléspectateurs pour frôler la barre des 7 millions, soit près de 40 % des téléspectateurs présents devant leur télévision ! Lundi soir, Marine Le Pen a ainsi permis à TF1 de dévaliser le JT de France 2 : Anne-Sophie Lapix a réalisé sa part d’audience la plus basse de la saison.
CNews creuse toujours l’écart avec BFMTV
Il se passe quelque chose. Comme si une partie du public, longtemps privé d’informations qui correspondent à à ses attentes, découvrait un autre univers. Un univers moins formaté, animé par d’autres visages, d’autres points de vue, d’autres choix de sujets dans l’actualité, traversé par une autre vision du monde. Ces téléspectateurs en redemandent.
CNews a ainsi commencé le mois d’avril sur la lancée du mois de mars, dont les résultats viennent de tomber. A nouveau, la vilaine chaîne qui donne des cauchemars au groupe LFI à l’Assemblée grimpe irrésistiblement à l’échelle des audiences et n’en finit plus de creuser l’écart avec sa poursuivante BFM TV, propriété du très macroniste Rodolphe Saadé. En mars, CNews affiche ainsi 3,2 % d’audience sur les 4 ans et plus, selon Mediamétrie, loin devant BFMTV (2,7 %), LCI (1,8 %) et Franceinfo (0,8 %). Pour la première fois, la chaîne du groupe Canal+ s’est offert le leadership des chaînes d’information durant une semaine, la semaine du 17 mars, relève le site spécialisé OZAP.
Même les week-ends, jusqu’ici chasses gardées de BFM TV, ne résistent plus au rouleau compresseur CNews.
Un succès aussi rapide témoigne que l’offre éditoriale de CNews répond à une attente forte. Comme si les Français profitaient d’une forme de glasnost dans la sphère de l’information, jusqu’ici caporalisée pour entrer au chausse-pied, quoi qu’il arrive, dans le schéma du politiquement correct. Ce schéma, les Français le connaissent et ne le supportent plus. Pour de nombreux téléspectateurs, CNews a revêtu les habits de la nouveauté, de la liberté et de la différence. Dans ce costume, la chaîne s’épanouit pour l’instant sans vraie concurrence audiovisuelle. Et elle n’a pas épuisé son potentiel.
- Marc Baudriller, dans BV
. Un sondage donnant Marine à 37 % au 1er tour explique-t-il le jugement ?
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°° WEBTUBE : La démocratie en France est tout aussi malmenée que dans une dictature. Quand on ne prive pas le RN de sa victoire aux législatives, on prive ses électeurs de leur candidate à la présidentielle. Beaucoup y verront une diabolique machination des mondialistes pour barrer la triple finaliste de la présidentielle, alors qu’elle arrive aux portes du pouvoir et pèse 125 députés au sein de l’Assemblée nationale.
Avec ce jugement d’une sévérité sans pareille, torpillant de fait la liberté de l’électeur de pouvoir choisir son candidat, on ne peut s’empêcher de regarder ce qui se passe en Roumanie ou en Turquie.
Certes, cette décision de justice est souveraine mais cela ne lui confère pas un label d’impartialité. Le fait est que le résultat final est le même qu’en Turquie ou en Roumanie : une candidate favorite de l’élection présidentielle est empêchée de se présenter et des millions d’électeurs sont privés de leur choix.
On se demande si tout cela ne relève pas de la même logique que celle qui a accompagné les législatives, où tout a été mis en oeuvre pour priver le RN de sa victoire. Il est certain que la sévérité du jugement, privant au bas mot 15 millions d’électeurs de leur candidate, a de quoi écœurer le plus fataliste des électeurs.
La décapitation du RN a tout du coup d’Etat judiciaire, comme dans l’affaire Fillon. Mais celui-ci avait quand même eu le droit de se présenter. Ce jugement historique ne va pas calmer le climat politique d’ici 2027.
À l’étranger, les critiques vont bon train, tant l’atteinte à la liberté est flagrante.
Marine n’y croyait pas. À la Tribune du Dimanche, elle déclarait :
« Je lis ici et là que nous serions fébriles. Personnellement, je ne le suis pas, mais je comprends qu’on puisse l‘être : avec l’exécution provisoire, les juges ont un droit de vie ou de mort sur notre mouvement. Je ne crois pas qu’ils iront jusque-là »
Dans le camp RN, tout le monde pariait sur une inéligibilité mais sans exécution provisoire.
Mauvaise pioche ! Marine avait sans doute oublié le terrible aveu de la procureure de la République Louise Neyton, qui s’était exprimée lors des réquisitions du parquet de Paris le 13 novembre 2024 :
« Je ne peux pas demander une relaxe. Ça me ferait trop mal. Je m’en rapporte donc à la décision du tribunal »
Avec un tel boulet aux pieds, aux forts relents politiques, Marine allait à l’abattoir.
Un dernier sondage pour le JDD la donnait à 37 % au premier tour de la présidentielle, face à Faure, Attal et Wauquiez. Environ 12 points d’avance sur le second. Sur quatre scénarios étudiés, Marine obtient au minimum 34 % des suffrages, quelle que soit la configuration.
Autant dire que sans fraude ou sans magouille de type Fillon, Marine avait toutes ses chances d’accéder à la magistrature suprême.
Ce verdict est d’autant plus inique que le Conseil constitutionnel vient de rendre un avis, estimant que « l’exécution provisoire d’un jugement d’inéligibilité ne saurait l’emporter sur la préservation de la liberté de l’électeur« .
La justice vient donc de saborder cette liberté élémentaire de toute démocratie digne de ce nom. C’est une atteinte à la liberté du peuple souverain, ni plus ni moins.
En attendant, Marine va se battre, en espérant que le jugement en appel ne tardera pas trop. 2027, reste son objectif.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque