. Le 27 avril c’était la fête nationale aux Pays-bas… et devinez quoi ?


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°° WEBTUBE : La Hollande ressemble de plus en plus à Chicago. On attend avec impatience le 14 juillet en France... Fera-t-on mieux en France ?

. Michel Onfray : Ukraine – chronique d’un conflit majeur


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°° WEBTUBE : Dans cette vidéo, nous revenons sur les origines, les développements et les enjeux du conflit en Ukraine. Depuis 2014 jusqu’aux événements les plus récents, nous analysons les faits marquants, les acteurs clés, et les conséquences géopolitiques de cette guerre qui a bouleversé l’Europe et le monde. D’autres thématiques sont également abordées : histoire, géopolitique, société, actualité internationale… toujours avec un regard clair et pédagogique.

. Bruno Retailleau annonce le lancement d’une procédure contre la Jeune Garde


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°° WEBTUBE : Ce 29 avril, interrogé par le député Sébastien Chenu (RN), Bruno Retailleau a annoncé que « dans quelques heures, la procédure contradictoire contre la Jeune Garde qui doit amener, je l’espère, à sa dissolution sera engagée. » « Nous ne pouvons dissoudre que lorsqu’il y a un dossier établi », explique le ministre de l’Intérieur. Cette procédure doit permettre de rassembler les faits reprochés à la Jeune Garde et de laisser au groupe antifasciste le temps de se défendre.

Cette annonce a été saluée par le collectif Némésis, l’UNI ou encore le syndicat étudiant La Cocarde, qui appellent depuis plusieurs mois à la dissolution de la Jeune Garde. De son côté, le député de La France insoumise Raphaël Arnault, fondateur de ce mouvement, a commenté par ces mots : « En plein milieu d’une bouillie islamophobe, et sous demande du RN, Retailleau annonce engager la dissolution de la Jeune Garde. C’est un outil antifasciste indispensable dans la période, l’extrême droite l’a bien compris et tente de nous détruire. »

La Jeune Garde est accusée de violences contre des militants de droite (Cocarde étudiante, UNI, Némésis). Huit de ses membres ont été mis en examen pour violences volontaires en raison de la religion après l’agression d’un adolescent, identifié comme juif, dans le métro parisien. Le mouvement est, en parallèle, étroitement surveillé par les services de renseignement.

. « Islamophobie » : la fabrique du mensonge tourne à plein régime


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°° WEBTUBE : Le chœur des pleureuses est de sortie. Depuis la mort de cet homme vendredi, dans une mosquée du Gard, de nombreuses voix de gauche s’élèvent pour dénoncer le sort qui serait réservé à l’ensemble des musulmans en France. Ces derniers seraient des « citoyens de seconde zone », à en croire le recteur de la grande mosquée de Paris, qui estime aussi que les actes anti-musulmans seraient « cachés » depuis « toujours ». « Oui, l’islamophobie d’État tue », a assené, sur X, le patron de presse Matthieu Pigasse, à deux doigts d’accuser Bruno Retailleau de meurtre. L’antienne d’un racisme anti-musulman virulent a également retenti pendant tout le week-end sur les antennes du service public. « On invisibilise les actes commis contre les musulmans », a-t-on pu entendre, par exemple, sur France Info.

Justement, parlons-en, de ces actes. Sont-ils en explosion, comme on pourrait le croire en regardant les plateaux de France Télévisions ? Non. Le ministère de l’Intérieur indique, au contraire, qu’ils sont en nette diminution. Une baisse impressionnante de près de 30 %, entre 2023 et 2024. L’an dernier, un total de 173 « faits racistes envers les musulmans » a été enregistré. À titre de comparaison, 770 faits antichrétiens ont été recensés sur la même période.

Un racisme anti-musulman fantasmé

Si un « deux poids deux mesures » existe dans ce pays, il n’est pas au désavantage des musulmans. Rappelons que pendant que le moindre tag sur une mosquée suscite la mobilisation de tout l’espace médiatique et l’envoi sur place d’un ministre, les églises flambent dans l’indifférence générale. En mars dernier, encore, un prêtre de Cambrai, âgé de 96 ans, a été violemment tabassé et ligoté par deux individus parlant dans une langue étrangère sans susciter le moindre débat sur France TV.

À ce sujet — [POINT DE VUE] Meurtre dans une mosquée : « récupération politique » de la gauche

Mais ces mêmes médias qui nous expliquent que les faits « islamophobes » sont sous-évalués affirment qu’à l’inverse, le nombre des actes christianophobes doit être relativisé. « Les dégradations d’églises n’ont pas souvent de motivations antireligieuses, affirme-t-on, sur France InfoIl s’agit plutôt de vandalisme pur ou de vol de tableaux, contrairement aux synagogues ou aux mosquées. » Ben voyons ! De quoi se plaint-on ?

Fausses victimes, vrais agresseurs

Il faut un certain degré d’indécence – pour ne pas dire d’infamie – pour oser se poser en victime quand les chiffres démontrent que vous êtes, en réalité, la communauté la moins agressée. Les Juifs sont dix fois moins nombreux que les musulmans, dans notre pays, mais subissent dix fois plus d’actes racistes.

Les médias nous martèlent, depuis vendredi, qu’on « invisibilise les actes commis contre les musulmans ». Il serait plus juste de dire qu’on invisibilise les actes commis par certains musulmans. On a tendance à oublier, en effet, que l’écrasante majorité des actes terroristes qui ont ensanglanté la France, ces dernières décennies, ont été l’œuvre d’islamistes qui visaient des « kouffars ». Quant à la question de l’antisémitisme, il est bon de rappeler, comme le fait Emmanuel Abramowicz, membre du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme, que 100 % des Juifs tués dans notre pays en raison de leur religion depuis la Seconde Guerre mondiale l’ont été par des musulmans.

Enfin, passons vite sur l’indigne slogan « l’islamophobie tue » qu’on a pu voir sur des banderoles à Paris, lors de la manifestation organisée dimanche par LFI et SOS Racisme. Ce qui tue, en France, c’est d’être accusé d’islamophobie. Samuel Paty, la rédaction de Charlie Hebdo et bien d’autres, encore, en ont fait les frais mais ne sont hélas plus là pour en témoigner.

Jean Kast, dans BV

. Le sous-lieutenant Balima, officier burkinabè, saint-cyrien mort pour son pays


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°° WEBTUBE : C’est par un sobre post LinkedIn que la Saint-Cyrienne, association des anciens élèves de l’Ecole spéciale militaire, a annoncé le décès d’un officier saint-cyrien. Celui-ci – une fois n’est pas coutume – n’est pas un militaire français : depuis très longtemps, la « Spéciale » forme des élèves venus de pays amis ou alliés qui viennent apprendre, sous le crachin breton, le métier des armes tel qu’on le pratique en France. Le sous-lieutenant Balima était de ceux-là. Il faisait partie, nous apprend ce message, de la promotion « Colonel Le Cocq » (2021-2024). Il était sorti d’école l’année dernière. Il a trouvé la mort lors d’une opération de lutte antiterroriste, à Soudougui, dans la région centre-est du Burkina Faso.

Ces « cyrards » qui passent de longues nuits à méditer sur le sens de leur engagement

« Il est des hommes dont on ne parle qu’après leur mort. Il est des choses qui meurent d’avoir trop fait parler d’elles. Il est une école dont on ne parle plus mais qui n’est pas morte. » C’est l’un des textes que les saint-cyriens apprennent pendant leur « bahutage », qui n’a rien à voir avec le bizutage, puisqu’il élève au lieu d’abaisser. Tandis que les étudiants en médecine boivent des mojitos-GHB, tandis que les étudiants d’école de commerce boivent du Ricard à la paille et se roulent tout nus dans la peinture, les « cyrards » passent de longues nuits à méditer sur le sens de leur engagement, à la lueur des torches. Le sous-lieutenant Balima venait de ce creuset et a rejoint, à son tour, la longue cohorte des saint-cyriens morts pour leur pays. Peu de « grandes écoles » (ce concept si désespérément français) peuvent se prévaloir d’avoir offert la vie d’un cinquième de leurs anciens élèves pour la défense de ce en quoi ils croyaient.

« Burkina Faso », le nom que s’est choisi l’ancienne Haute-Volta du temps de Sankara, signifie « pays des hommes honnêtes ». Il y a une parenté, pas seulement étymologique, entre l’honnêteté et l’honneur. Ne pas tricher, ne pas faire de compromis, mener la mission à son terme, simplement parce que c’est tout ce qu’il y a à faire et que personne d’autre ne le fera pour vous. C’est ce que comprenait probablement le sous-lieutenant Balima, au moment où la vie l’a quitté.

Cette parenté secrète et indestructible entre les officiers de tous les pays

À l’heure où la France s’est fait sortir, à grands coups de pied dans le derrière, d’une Afrique qu’elle n’a pas fait l’effort de comprendre, ces quarante dernières années, il est amèrement rassurant de constater qu’il existe une parenté, souterraine, secrète mais indestructible, entre les officiers de tous les pays, et que cette parenté s’est incarnée, dans ce cas précis, au sein d’une vieille école impériale dont les journalistes estiment probablement qu’elle ne produit que des petits fachos bas du front qui noient des élèves pour s’amuser (il n’y a qu’à voir comment la tragique disparition de Jallal Hami avait été traitée par les médias).

Comme dans la chanson de Brassens, Les Copains d’abord, il y a fort à parier que la disparition du sous-lieutenant Balima hantera jusqu’à la fin les survivants de sa promotion. « Cent ans après, coquin de sort », il manquera encore. En tous les cas, qu’il nous soit ici permis de saluer son engagement et, plus généralement, de saluer la survie de cet esprit de sacrifice. Mort pour son pays, mort en cyrard (et de quelle façon, puisqu’il quitte la vie en sous-lieutenant !), le sous-lieutenant Balima fait honneur, par sa disparition pleine de sens, à son école, à son pays et, par corollaire, au nôtre, qui lui a remis les galons d’officier qu’il a baptisés de son sang.

Arnaud Florac, dans BV

. Chute du réseau électrique espagnol fragilisé par l’impossibilité de stocker l’énergie renouvelable


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°° WEBTUBE : Précisons tout d’abord d’abord l’aspect polytechnique : la saturation du réseau serait à l’heure actuelle (mardi 29 avril 2025 au matin) l’hypothèse la plus vraisemblable  comme le suggère Le Point : “(…) À 12 h 30, au moment de la panne, la production espagnole d’électricité dépassait 28 gigawatts, dont 60 % générés par le solaire, selon les données compilées par Electricity Maps. Or l’Espagne est mal équipée, en cas de pic de production, pour gérer les excédents. Ses capacités de stockage restent limitées. Et la péninsule, sorte « d’îlot énergétique », a des interconnexions limitées avec l’Europe : le pays peut exporter quelque 3 000 mégawatts vers la France, autant vers le Portugal, et 1 400 mégawatts vers le Maroc. Que faire, à l’instant T, si ses voisins n’ont pas besoin de surplus d’électricité ? « La dépendance aux renouvelables expose à des pointes imprévisibles », avance un expert. (…)”

Le Figaro parle de “12H33” l’heure de la panne (faut-il y voir aussi un “signe” ? 12 apôtres et 33 âge supposé de la mort du Christ ?) mais ce second média ne va pas aussi loin dans l’analyse que le premier tant celle-ci peut générer beaucoup de points de friction quant à l’utilité de produire autant d’électricité sans avoir les moyens de la distribuer ; surtout lorsqu’elle s’avère très difficile (pour l’instant) à stocker,  en particulier s’il s’avère impossible d’installer des “bassines” permettant entre autres de “jouer” avec plusieurs d’entre elles dans une sorte de système permanent de vases communicants (STEP) mais elles sont attaquées par les fanatiques de la deep ecology parce que leur but n’est pas de chercher des “alternatives” mais de toutes les empêcher…

Ce problème de saturation (loop flows) qui fragilise le réseau se pose aussi en France comme le répète à l’envi Fabien Bouglé ; pourquoi en effet surmultiplier les champs d’éoliennes si le réseau n’est pas au niveau et surtout s’il s’agit de le faire au détriment du nucléaire, alors que nous avons bien plus besoin de micro-réacteurs nucléaires permettant de délocaliser une énergie par ailleurs “propre” afin d’alimenter les circuits courts (surtout en cas de réindustrialisation, mais il nous faudrait un Musk ou un Mileï…) ?

Enfin remarquons que comme toujours les politiques soi-disant écologiques mettent toujours la charrue avant les bœufs (qu’elles veulent d’ailleurs supprimer) en lançant à coup de centaines de milliards affairistes non seulement des installations inutiles mais  également en inadéquation avec les capacités de distribution, semblables en cela avec ces constructions à vive allure de pistes cyclables, de ZFE et de ZFL, sans mettre à niveau des transports en commun par ailleurs fragilisés par leur saturation et l’insécurité à certaines heures et endroits, elle-mêmes liées au nihilisme du sans-frontiérisme et du laxisme judiciaire.

Concernant maintenant le “vécu” de ce black out prolongé, disons que selon l’endroit où l’on était (c’est-à-dire ni dans un ascenseur ou métro) les choses ont montré comme prévu la fragilité de notre dépendance aux réseaux, surtout lorsque les machines à cash sont en panne, empêchant de pouvoir se nourrir pour les touristes, une famille française en pleurs à Cordoue, heureusement renflouée contre chèque par une autre famille qui avait eu la bonne idée d’avoir des billets en bonne et due forme… En tout cas, l’importance d’avoir du cash sur soi a été amplement démontrée ici, d’où une méfiance à maintenir en cas d’euro numérique imposé à terme…

Où l’on assista aussi à un début de panique lorsqu’il s’agissait d’acheter des lots de bougies, les vendeurs de bric-à-brac s’en donnaient à cœur joie voulant même monter les prix devant l’afflux mais reculant à le faire face aux rouspétances… Mais dans l’ensemble peu de panique, surtout le soir, l’absence de lumière permettant de mieux voir les étoiles, incapables cependant de nous éclairer en externe…

Lucien Samir Oulahbib, Riposte Laïque

. Nouvelle thématique sur Webtube : “Résilence et Survie”


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°° WEBTUBE : Dans un monde et un environnement de plus en plus hostile avec un Etat de plus en plus défaillant incapable de vous porotéger, Webtube met en avant ici un site qui récapitule les bonnes pratiques pour se préparer à un futur Chaos qui ne manquera pas survenir tôt ou tard…. C’est bien d’y penser, c’est encore mieux de s’y préparer.

http://webtube.fr/resilience-survie/

. La chanson du jour, Bee Gees – Alone


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°° WEBTUBE : Des voix inimitables que l’on reconnait dès la première écoute. Une véritable Bee Gees “touch”. On n’aime pas, on adore !

°° WEBTUBE : Inimitable voices that you recognize from the first listen. A true Bee Gees “touch.” We don’t just love it, we love it!

. Géopolitique. Retour sur les fondamentaux


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°° WEBTUBE : A la fin de la Seconde Guerre mondiale, le monde était divisé en deux entre le bloc communiste et ce qu’il était convenu de désigner comme « le camp de la liberté ». De même que la Première Guerre mondiale avait vu disparaître les empires monarchiques, les conséquences de la seconde furent la disparition des empires coloniaux. La voie était alors libre pour ceux qui, depuis plus de deux cent ans, aspiraient à dominer le monde, à l’unique condition de faire disparaître les souverainetés nationales. Un tel dessein ne pouvant s’accomplir qu’au détriment des peuples qui allaient voir leurs cultures et leur identités diluées dans un ensemble informe et déshumanisé, il était impératif d’entourer tout ceci d’un halo de mystère propre à dissimuler les intentions réelles de cette infime minorité.

La montée des puissances souterraines

Devant cette nécessité d’agir dans l’ombre, il fallait  donner aux opinions publiques, et notamment à celle du pays le plus puissant, l’illusion d’un pouvoir issu de la volonté populaire.

Afin d’exercer la réalité de ce pouvoir, désigné aujourd’hui comme étant « l’État profond », celui-ci s’est progressivement mis en place et a patiemment et discrètement  colonisé tous les étages de l’administration fédérale américaine avant de s’internationaliser, ou plus exactement de « s’extraterritorialiser ». Pour y arriver, il fallait continuer à contrôler l’émission du dollar qui, tout en restant la monnaie domestique américaine, était devenu la monnaie mondiale après les accords de Bretton-Woods de 1944. Mais il fallait également contrôler l’armée américaine, devenue sans rivale depuis 1945 et, plus important encore, prendre le contrôle des médias et plus particulièrement ceux de grande diffusion née des technologies récentes.

Peter Dale Scott a consacré trois livres à cette mise en place progressive de cet État profond devenu tentaculaire au fil du temps.

Pourtant, dès 1934, les mises en garde adressées au peuple américain n’ont pas manqué, telle celle-ci : « Nous avons dû lutter contre les vieux ennemis de la paix: le monopole commercial et financier, la spéculation, la pratique bancaire immorale, l’antagonisme des classes, la défense des intérêts particuliers, les profiteurs de guerre. Ils ont commencé à considérer le gouvernement des États-Unis comme un simple appendice de leur propres affaires. Nous savons maintenant qu’il est tout aussi dangereux d’être gouverné par le crime organisé que par l’argent organisée ».
Franklin Delano Roosevelt, 1936

Dwight Eisenhower puis JFK respectivement en 1961 et 1963 ont également lancé l’alerte.

La guerre qui surplombe toutes les autres

Il est dans la nature des choses (et des hommes) que tout pouvoir ayant une propension à l’absolutisme génère tôt ou tard un contre-pouvoir. Aujourd’hui, ce contre-pouvoir semble incarné par Donald Trump. Dès son arrivée à la Maison Blanche en janvier 2017, il n’a jamais caché que son adversaire était le « deep state » qu’il comparait à une sorte de « marigot qu’il fallait assainir » (drain the swamp) de même qu’il n’a jamais fait mystère de son opposition à un monde « monopolaire ». Il a pu se faire une idée assez exacte de l’étendue du pouvoir de l’État profond tout au long de son premier mandat et en perdant l’élection de 2020 qui l’a écarté des affaires, sans pour autant que cessent les attaques, notamment judiciaires, contre lui pendant les presque quatre ans qui suivirent.

Durant cette période, ses équipes ne sont pas restées inactives. Elles semblent avoir soigneusement mis au point le plan destiné à porter un coup fatal à cet adversaire.

Son récent retour à la Maison Blanche a démontré l’efficacité des actions entreprises et a conduit cet État profond à se replier là où il pouvait encore le faire, c’est à dire en Europe de l’Ouest. Il y dispose notamment de la City londonienne pour la finance et de l’OTAN pour la puissance militaire.

En outre il y dispose de la « bienveillance » de certains dirigeants européens qu’il a contribué, d’une façon ou d’une autre, à mettre en place.

Mais Donald Trump ne semble pas pour autant avoir cessé de combattre cet État profond supranational dont l’objectif principal est d’établir un monde monopolaire dirigé par un gouvernement mondial. Le discours remarqué du vice-président Vance à Munich contre les élites européennes et les actions de soutien aux partis souverainistes des pays membre de l’UE menées par Elon Musk participent  de ce combat.

La recherche des alliances

Donald Trump a pu mesurer le pouvoir énorme dont dispose encore ses adversaires à la tête de cet État profond et il paraît logique qu’il cherche à s’allier avec des pays ayant un intérêt commun à lutter contre lui. D’après le principe quasi-mathématique « l’ennemi de mon ennemi est mon ami » le rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine trouve sa justification et on peut douter de la sincérité de ceux qui semblent s’en étonner. Par ailleurs, le rapprochement avec la Chine paraît également être amorcé et, en dépit d’une apparente guerre des droits de douane, va se poursuivre dans le but d’obtenir, à minima, une forme de « neutralité bienveillante » de la part de cette dernière dans ce combat de titans qui s’annonce, opposant l’État profond supranational et mondialiste au reste du monde.

Le détonateur de la guerre en Ukraine

Dans ce contexte, la guerre en Ukraine doit être examinée avec attention. Présentée comme une agression délibérée de la Russie envers l’Ukraine, les conséquences immédiates furent des sanctions économiques contre la Russie, sanctions qui devaient « mettre son économie à genoux »

Il est rapidement apparu que tout ceci n’était qu’une sorte de prétexte qui devait conduire à un affrontement entre l’OTAN et la Russie, ou plus précisément entre l’État profond et la Russie. Car les causes de ce conflit étaient bien antérieures à 2022 et remontaient à 2014 et les évènements de la place Maidan, dans lesquels Victoria Nuland, numéro deux du département d’État, avait reconnu être impliquée. L’attitude de Donald Trump face à cette guerre montre clairement qu’il en fait porter la responsabilité non pas à la Russie de Poutine mais bel et bien à l’État profond et que, si elle ne s’arrête pas, ce sont les États-Unis qui se dégageront et cesseront toute aide à l’Ukraine et (même s’il ne le dit pas clairement) sortiront de l’OTAN.

Car la crainte, probablement justifiée de Donald Trump est que cette guerre se transforme en un affrontement entre la Russie et des puissances nucléaires européennes toujours sous l’influence mondialiste de l’État profond. Ces deux pays sont la France et l’Angleterre et on ne voit pas à quel titre elles pourraient être menacées par la Russie. Par contre le danger grandissant est celui décrit dans « le piège de Thucydide », non pas entre la Chine et les États-Unis mais entre l’État profond et le reste du monde. Une guerre entre puissances nucléaires ne peut que déboucher sur un conflit nucléaire car on ne voit pas comment le perdant pourrait renoncer de lui-même à l’emploi de l’arme nucléaire si celui-ci lui évite la défaite…

L’enjeu est l’ordre mondial

La guerre en Ukraine a été un accélérateur prodigieux en faveur d’un monde multipolaire car elle a permis, au travers d’un certain nombre de votes dans le cadre de l’ONU, de constater que la Russie était de moins en moins isolée et qu’un nombre très important de pays ne voulaient plus subir la domination occidentale, souvent imposée par la puissance de l’armée américaine.

La réélection de Donald Trump et sa reprise en main de l’armée et de l’administration américaine a encore renforcée cette tendance lourde. Nombreux sont les observateurs qui, comme Jeffrey Sachs, admettent d’une manière quasi-officielle que la venue d’un monde multipolaire est inéluctable.

Aujourd’hui, l’inventaire des forces en présence est de moins en moins favorable aux partisans d’un monde monopolaire. L’État profond américain ne peut pratiquement plus intervenir sur la politique étrangère américaine, que ce soit sur le plan diplomatique comme sur le plan militaire. Son influence médiatique est très diminuée par la cessation d’activité d’USAID. Il lui reste, et c’est loin d’être négligeable, le pouvoir d’émettre des dollars, mais pour combien de temps encore ?

En face, nous avons la création de nouvelles alliances, reposant sur la perspective d’un monde respectueux des souverainetés nationales et dont les pivots seront les continents dans lesquels les grandes puissances exerceront naturellement leur influence en les dotant des infrastructures nécessaires au développement des voies de communication internes à ces continents.

Cela mettra probablement un terme à la domination vieille de plus de cinq siècles des puissances maritimes dont la propension naturelle a toujours été de dominer la planète en se rendant maître de tous les acheminements des denrées et des produits.

Tels sont les véritables enjeux de la partie qui se déroule sous nos yeux.

Jean Goychman
[cc] Breizh-info.com

. Après la manifestation monstre de Dublin. Yan Mac Oireachtaigh : « L’immigration massive a dévasté l’Irlande » 


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°° WEBTUBE : À Dublin, la contestation contre l’immigration massive monte d’un cran. Ce week-end, une manifestation placée sous le signe de la lutte contre l’immigration a réuni des milliers d’irlandais, venus dénoncer la politique migratoire du gouvernement et défendre l’identité nationale. Parmi eux, Yan Mac Oireachtaigh, membre du National Party, figure montante d’un mouvement qui gagne en popularité sur fond de crise du logement et de malaise social. Breizh-info.com a pu l’interroger à l’issue de cette mobilisation pour mieux comprendre sa vision de la remigration, son diagnostic sur l’état de l’Irlande, et les propositions concrètes de son parti pour inverser le cours des choses. Interview.

Breizh-info.com : Vous étiez présent ce week-end à Dublin avec votre parti derrière une banderole appelant à la remigration. Pourriez-vous expliquer ce que vous entendez exactement par « remigration » et comment vous envisagez sa mise en œuvre en Irlande ?

Yan Mac Oireachtaigh : Oui, j’étais présent, menant les chants aux côtés de mon collègue John McLoughlin. Pour nous, la réémigration est un concept assez simple : un système progressif de renvoi des ressortissants étrangers vers leur pays d’origine. Cela commencerait par le renvoi immédiat de tous les immigrants illégaux, suivi des bénéficiaires de l’aide sociale, des personnes inscrites sur les listes d’attente pour un logement et des criminels. Une fois cette étape franchie, tous les immigrants légaux présents dans le pays seraient soumis à un contrôle individuel, car ils constituent la majeure partie des ressortissants étrangers en Irlande et, par défaut, la majeure partie de l’immigration de remplacement. Cette mesure s’accompagnerait d’une forte diminution du nombre de personnes autorisées à entrer dans le pays.

Breizh-info.com : Pourquoi pensez-vous que la remigration est nécessaire pour l’Irlande aujourd’hui ? Quels problèmes spécifiques pensez-vous que l’immigration massive a causés ?

Yan Mac Oireachtaigh : L’immigration massive a dévasté l’Irlande, vidant notre pays au point que tous les grands centres urbains sont désormais méconnaissables. À première vue, la démographie peut nous sembler favorable, mais l’Irlande est un petit pays. Nous assistons à une augmentation monumentale de l’immigration et de l’émigration des jeunes, ce qui accélère notre remplacement à un rythme rapide par rapport à la plupart des autres nations européennes. La principale raison pour laquelle les jeunes partent est la crise du logement, qui est le problème le plus urgent. Cependant, la crise du logement n’est qu’une crise de l’immigration déguisée en autre chose par notre régime. Les gens n’ont plus les moyens de vivre en Irlande ou de fonder une famille, même en travaillant à temps plein. De plus, la criminalité augmente et la société irlandaise est de plus en plus marquée par la méfiance. Cela a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, car les Irlandais sont généralement très soudés et en ont assez de l’immigration massive et de ses conséquences.
Pour faire simple, je ne prends pas la peine de répondre et nous ne donnons pas de crédit à ces groupes. Ce que nous faisons, nous le faisons par amour pour notre pays, notre peuple et notre patrimoine.

Breizh-info.com : Selon vous, quel rôle ont joué les événements récents, tels que la crise du logement ou les incidents impliquant des migrants, dans l’évolution de l’opinion publique en faveur de vos idées ?

Yan Mac Oireachtaigh : Je pense que cette question a atteint un niveau critique aux yeux du public, ce qui était évident lors des élections lorsque je faisais campagne ; le soutien était très prometteur. Les Irlandais étant très soudés, les vidéos ou les incidents impliquant des migrants se propagent comme une traînée de poudre, attisant la colère de la population. Ils sont furieux contre les politiciens qui ont provoqué cette situation et encore plus en colère contre les faux partis nationalistes d’opposition, tels que le Sinn Féin, pour avoir trahi leur base.

Breizh-info.com : Nous avons constaté une forte participation aujourd’hui. Pensez-vous que la classe politique irlandaise est complètement déconnectée des préoccupations des citoyens ordinaires en matière d’immigration ?

Yan Mac Oireachtaigh : Oui, je le pense. Je pense qu’avec le temps, nous pouvons nous attendre à une montée de la colère, qui se traduira par une participation encore plus importante aux manifestations. Cependant, l’essentiel est de traduire cette métapolitique dans l’arène politique, dans les urnes. Même si les progrès sont lents, je pense que les choses avancent bien ; les manifestations montrent à quel point le mouvement de remigration gagne en popularité. Le régime irlandais fonctionne, vit et occupe une bulle qui n’a pas encore éclaté, mais ce moment approche à grands pas. Les choses se passent lentement, puis tout bascule d’un coup.

Breizh-info.com : Comment faites-vous la distinction entre l’immigration légale, les demandeurs d’asile et l’immigration clandestine dans votre vision politique ?

Yan Mac Oireachtaigh : L’immigration illégale, l’immigration légale et les demandeurs d’asile sont autant de problèmes auxquels la nation irlandaise est confrontée. Les immigrants illégaux doivent être expulsés immédiatement, car ils n’ont pas leur place en Irlande. La grande majorité des soi-disant demandeurs d’asile ne sont que des opportunistes et des migrants économiques ; ils devraient également être expulsés. Comme indiqué précédemment, les immigrants légaux sont les plus nuisibles à l’Irlande en raison de leur nombre élevé. La solution consiste à réduire fortement le nombre d’arrivées et à examiner au cas par cas les personnes déjà présentes légalement afin de déterminer qui sont les invités bienvenus et qui ne le sont pas.

Breizh-info.com : Votre mouvement met souvent l’accent sur l’identité nationale irlandaise. Comment définissez-vous le fait d’être « irlandais » aujourd’hui, et comment voyez-vous cette identité menacée ?

Yan Mac Oireachtaigh : Il n’y a pas d’autre vérité que la vérité historique: un Irlandais est un Gaélique, ou du moins en grande partie gaélique. Un simple document, tel qu’un passeport, ne rendra jamais quelqu’un irlandais ; c’est dans le sang. Soit on l’a, soit on ne l’a pas. Notre importante diaspora, qui est irlandaise, n’a pas besoin – ou ne devrait pas avoir besoin – d’un document pour proclamer son irlandaisité. Si un passeport fait de vous un ressortissant irlandais, il ne fait pas de vous un Irlandais. La machine à confettis que sont les cérémonies des « Irlandais de papier » est l’une des menaces les plus graves pour l’identité irlandaise, car les politiciens du régime tentent de mettre un prix sur notre patrimoine, notre race et notre nation.

Breizh-info.com : Au-delà de l’immigration, quels sont les autres piliers clés du programme politique du National Party pour l’avenir de l’Irlande ?

Yan Mac Oireachtaigh : L’une de mes propositions préférées, en tant que locuteur irlandais, est notre vision de supprimer progressivement l’anglais de tous les établissements d’enseignement primaire et secondaire et de les transformer en écoles où l’irlandais est la seule langue d’enseignement. Cela permettra de redynamiser notre langue une fois pour toutes, et cela ne prendra qu’une génération. Nous proposons également une solution nationale globale aux problèmes posés par les financiers internationaux en mettant en place une monnaie nationale à la place de l’euro, parallèlement à une augmentation spectaculaire des dépenses de défense. Alors que nous entrons dans un ordre mondial multipolaire, nous devons veiller à ce que l’Irlande puisse défendre ses propres frontières.

Breizh-info.com : Certains observateurs internationaux rappellent que l’Irlande est, historiquement, un pays d’émigration. Comment conciliez-vous l’histoire de l’émigration irlandaise avec votre appel à la remigration ?

Yan Mac Oireachtaigh : Oui, l’Irlande est un pays aux mille adieux, et cela reste un problème important à ce jour. Les émigrants irlandais auraient dû être le premier groupe vers lequel notre gouvernement se serait tourné si nous avions eu besoin d’un coup de pouce dans un secteur spécifique de l’emploi ou pour rajeunir une population en déclin sans provoquer de conflits de diversité interne ou d’immigration de remplacement. Notre diaspora est notre famille bannie ; elle devrait avoir la possibilité de rentrer chez elle ! Notre appel à la remigration fonctionne dans les deux sens : renvoyez les autres chez eux pour ramener les nôtres !

Breizh-info.com : Enfin, si demain le gouvernement tombait et que vous aviez le pouvoir de changer la politique d’immigration, quelles seraient vos trois premières mesures ?

Yan Mac Oireachtaigh : Si une telle opportunité se présentait, nous mettrions rapidement en œuvre les trois mesures suivantes :

  • Geler immédiatement tous les visas récemment délivrés, avec un examen mené par le ministère de la Justice nouvellement nommé.
  • Mettre en place des contrôles aux frontières beaucoup plus stricts et commencer un examen au cas par cas de toutes les personnes présentes dans le pays afin d’identifier celles qui sont les bienvenues et celles qui ne le sont pas.
  • Commencer l’expulsion de toutes les personnes indésirables avec effet immédiat.

Propos recueillis par YV
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