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°° WEBTUBE : Le RN, premier parti en voix et en sièges, est totalement inexistant. On notera que ce parti entièrement soumis au système, n’a pas eu un seul mot pour dénoncer les magouilles de l’entre-deux tours des législatives, ni pour s’insurger contre le second front républicain décidé pour lui barrer la route du bureau de l’Assemblée. La principale force de l’Hémicycle n’a donc aucun pouvoir au sein des commissions. Du jamais vu, mais le plus étonnant est que cette injustice, véritable viol de la démocratie, est totalement acceptée par les instances du parti. Non seulement les millions d’électeurs RN ont été spoliés de leur victoire par le système en place, mais ils ont le sentiment d’être abandonnés par un parti qui ne les défend pas
A croire que Marine et Bardella n’ont jamais eu l’intention de gouverner et que ce front républicain les arrange, leur évitant d’affronter la dure réalité de la situation apocalyptique du pays.
Tout le contraire de Mélenchon, qui remue ciel et terre pour défendre le scénario Castets.
Dénonçant l’autoritarisme de Macron, qui “refuse de reconnaitre les résultats des élections”, il déclare :
“Partout dans le monde, le néolibéralisme donne le sentiment qu’il n’y a plus de démocratie”.
“Quand on dérive vers l’autoritarisme, la seule borne à cette dérive, c’est la résistance”.
Veut-il nous rejouer un troisième tour dans la rue ? Mystère.
L’extrême gauche détient en effet tous les leviers nécessaires à une insurrection : médias bienveillants, syndicats à sa botte et électorat des cités toujours prêt à s’enflammer.
Mélenchon veut Lucie Castets à Matignon, avec 2027 en ligne de mire.
Sa dernière trouvaille, face au refus de la macronie et de la droite de voir des ministres LFI au gouvernement, est de proposer que Lucie Castets gouverne, mais sans ministres LFI.
La balle est dans le camp Macron.
Quant aux 125 députés RN, qui auraient dû rafler la mise si la France adoptait le scrutin à un seul tour comme au Royaume-Uni, leur avis n’intéresse personne. Ils pourront dormir jusqu’à la prochaine dissolution dans onze mois.
La France est bien de gauche et le restera.
Le RN a été mis au ban du jeu démocratique par des magouilles infâmes
Reconquête a totalement disparu, avec un score pitoyable de 0,65%.
La gauche ressoudée peut donc espérer peser dans le débat, quel que soit le choix que fera Macron pour Matignon.
L’avenir s’annonce plus que sombre, pour ne pas dire sinistre.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
. Macron résistera-t-il à la tentation de nommer un Arabe à Matignon ?
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°° WEBTUBE : Le psychopathe de l’Élysée est un provocateur compulsif. Pour cet immature, tous les coups tordus sont bons à prendre, du moment qu’il choque les uns, irrite les autres, scandalise la plupart et prend tout le monde à revers. Ou à l’envers, tout dépend par quel côté. Je ne serais pas surpris que l’idée des photos avec le micro pénis pendouillant de Brichelle vienne de lui. Quel délice de pouvoir se gausser de tout le monde : « Je vous ai bien eus, bandes de nases ! » C’est son côté pré ado turbulent, auquel ses exhibitions avec des créatures extravagantes issues de la « communauté festive » ne suffisent plus.
Après sa fête de la musique LGBT et ses délires dispendieux des JO, un Arabe à Matignon serait le clou du spectacle !
Karim Bouamrane, 51 ans, se démarque des nominés classiques. Cadre dans l’informatique pendant 15 ans avant de faire de la politique, il n’est pas comme tous ces fonctionnaires qui ont glandé dans les bureaux en magouillant pour entrer au gouvernement.
Ses débuts coco furent une erreur de jeunesse. Depuis, il a fait partie de l’équipe de Manuel Valls qui n’est pas connu pour être un méchant gauchiste. Et il s’est présenté aux élections contre des LFI, fustigeant leurs discours sectaires.
En outre, depuis quatre ans qu’il est maire de Saint-Ouen-sur-Seine, il a pris des mesures visant à lutter contre l’insécurité, en multipliant le nombre des policiers municipaux et en décrétant un couvre-feu à 22 heures pour les mineurs non accompagnés.
C’est un des rares hommes politiques étiquetés à gauche qui ne cède pas à la surenchère des idéologies. On peut donc le considérer comme un adversaire fréquentable. Avec lequel il devrait être possible de trouver des terrains d’entente. Le Figaro lui a d’ailleurs consacré un papier plutôt élogieux.
Mais bien évidemment, ce ne sont pas ses qualités d’édile gestionnaire qui intéressent Fripounette. Il voit dans ses origines marocaines et son appartenance au parti socialiste, un bon coup médiatique à ricochets multiples. Lui permettant de se maintenir à flot, en générant de la confusion partout et en brouillant les pistes, comme il s’y entend si bien.
Bouamrane, pourrait piéger la droite…
Il serait délicat pour le RN et R ! de s’en prendre à quelqu’un qui préfère le costard cravate aux déguisements de Grand Mamamouchi, n’utilise pas ses origines comme un bouclier, ne copine pas avec les djihadistes du coin et jusqu’à présent a géré sa commune en bon père de famille.
Il est discret sur sa religion, mais s’il a pu vivre et travailler plusieurs années aux USA, où ils sont très soupçonneux depuis le 11 septembre, c’est sans doute parce que le FBI l’a jugé sans danger.
Il représente une forme d’intégration moderne que la droite pourrait donner en exemple. Une façon de prouver concrètement qu’un jeune Maghrébin peut s’en sortir autrement que par les aides sociales et/ou la délinquance. S’il décide d’étudier et de bosser bien sûr.
Le New York Times lui a consacré sa Une, après « The Guardian » britannique, « El País » espagnol et « Der Spiegel » allemand. C’est rare que ces journaux s’intéressent à un édile français inconnu. Même si sa commune a accueilli une partie du village olympique.
Cerise sur le gâteau, il considère l’abandon de la sécurité par la gauche comme une faute politique, dénonce l’auto-flagellation de trop de Français, et refuse d’être réduit au rôle du « bon Arabe » qui calme le jeu lorsque les banlieues s’enflamment.
On peut supposer que Fripounette compte sur les réactions épidermiques d’une minorité à droite, pour discréditer l’ensemble des patriotes, présentés comme d’affreux racistes-fascistes. Avec un schisme prévisible entre les accommodants et les intransigeants. Ce serait tout bénef pour l’Élysée.
Mais il peut aussi embarrasser la gauche…
Un contentieux sur le fond, oppose Karim aux énergumènes de LFI. Ceux-ci le tiennent pour un centriste de gauche, un « social traître » dans leur vocabulaire. Sans doute doublement traître puisqu’il ne participe pas à la destruction de la société française avec l’entrain d’un certain nombre de ses coreligionnaires.
Bref, pour LFI, c’est un type avec lequel aucune entente n’est possible. Même pas au plan local. Alors que dire s’il dirigeait le gouvernement ou y participait à un poste régalien (autre hypothèse envisagée). Seulement voilà, comment s’opposer vigoureusement à un Maghrébin quand on est un adepte forcené de la diversité ? Ce serait une arête dans le gosier du merluchon qui en perdrait ses nageoires et ses écailles.
Mais il n’y a pas qu’avec l’ultra gauche que ça craint. Au sein du parti socialiste, Bouamrane doit faire preuve de diplomatie pour ménager les différents courants. D’aucuns se méfient de son côté « homme providentiel » sorti du chapeau magique des médias. Comme un certain Fripounet, il y a huit ans.
Il bénéficie toutefois de l’appui non négligeable de quelques caciques tels que Claude Bartoloné, ex-président de l’Assemblée nationale, Patrick Kanner, président du groupe socialiste au Sénat, Gaspard Gantzer ancien conseiller de Hollande, et du décoratif Harlem Désir, inusable potiche de la gauche en panne d’idées.
En outre, Karim dispose de soutiens de poids dans la mouvance de la gauche caviar européiste, comme le richissime banquier Matthieu Pigasse qui chapeaute le «Monde» et une ribambelle de médias, l’inclassable Jean-Louis Borloo qui a «fabriqué» Bernard Tapie, ou l’ancien ministre macronard un peu trop collabo germanique Clément Beaune.
Pour l’instant, Raphaël Glucksmann qui pourrait être un fédérateur ne s’est pas prononcé. Manque d’intérêt à cause des vacances ? Peur de se faire gronder par sa tranche de salami s’il la délaisse ? Ou crainte d’un rival potentiel ?
En tout cas, le maire de Saint-Ouen dispose d’un atout qui le démarque de la Lucie Casse-têtes. Et le rend plus sympathique que cette harpie. Il n’essaie pas de s’imposer comme elle dans un mélange de jérémiades et d’agressivité, inspiré par les comédies du punk à chiens Zelensky.
Après avoir cherché à empapaouter tout le monde, Macronescu pourrait s’en sortir à bon compte
Parler du loup pour semer la zizanie, peut être une tactique pour gagner du temps. Jusqu’à concrétiser cette union des centres et de ses partisans dont rêve le despote allumé. Puisque Bouamrane clame que « le compromis(sans dire jusqu’où et avec qui) est le seul chemin pour sauver la France.»En toute hypothèse, il pourrait faire un intérimaire de luxe jusqu’à la prochaine dissolution dans un an.
Le maire de Saint-Ouen est idéologiquement tout à fait compatible avec les pratiques « en même temps » de la Macronie. Il se dit « universaliste » et ouvert au dialogue. Affichant une bonhomie factice de franc mac. Comme s’il ignorait que la politique n’est pas un monde de bisounours où l’on peut être copain avec tout le monde. Prendre des décisions, c’est forcément faire des mécontents, qui deviendront des ennemis.
Il fustige LFI, qualifiant ses membres de « fils d’aristocrates et de bourgeois qui veulent communautariser le pays au travers du prisme ethnico-religieux ». Néanmoins, il n’est en rien un parangon de la France profonde et de ses valeurs traditionnelles. Il se situe davantage dans la nébuleuse mondialiste de la start-up nation que Macron voudrait imposer aux Français.
Comme le paltoquet, c’est un cosmopolite qui méconnaît l’histoire, les traditions et la culture des Français. Ou les tient pour obsolètes. Sous la direction de Bouamrane, Saint-Ouen est devenu la vitrine d’un multiculturalisme apatride qui enchante Macronescu.
Karim a soutenu la création de festivals où l’on célèbre le folklore d’origine des immigrés plutôt que les traditions françaises. Et dans sa ville, les commerces alimentaires et la restauration halal ont remplacé la gastronomie francilienne. Pour Macronescu et Bouamrane, la France est un patchwork de communautés. Qu’on essaie tant bien que mal de faire cohabiter. Ce n’est plus la nation d’un peuple et d’une culture, soudés par une histoire millénaire.
Christian Navis, Riposte Laïque