. Normandie : dans la commune de Val-de-Reuil, plus de caddie sans pièce d’identité ou de passeport.

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°° WEBTUBE : Val-de-Reuil est un tel “trou à rats” que sur  les armoiries de la ville  figurent des HLM. Une chose est sûr…. là-bas les caddies deviennent une denrée rare.

Les nouveaux clients de nos sociétés modernes rendent l’ancienne société d’avant dysfonctionnelle, énième épisode.

BFMTV :

Les pièces de monnaie et les jetons ne suffisent plus. Désormais dans ce supermarché Auchan de Val-de-Reuil dans l’Eure, il faut laisser à l’accueil une pièce d’identité pour obtenir un chariot afin de faire ses courses.

Comme l’indique France Bleu, depuis le mois de juillet, la direction du magasin ne propose plus les chariots en libre-service. Il faut se présenter à l’accueil du supermarché, y laisser une carte d’identité ou un passeport afin d’obtenir son « caddie ». Une fois ses courses terminées et le chariot rendu, la pièce d’identité est restituée au client.

Une mesure que la direction dit avoir du prendre suite à la recrudescence massive de vol de chariots ces derniers mois.

Quelle est l’origine du problème ?

Mystère…

Une pénurie telle que les clients seraient tentés d’aller faire leurs courses ailleurs par manque de chariots disponibles sur le parking de ce supermarché.

Selon les témoignages des habitants de cette commune de l’Eure, les chariots pullulent dans les rues de Val-de-Reuil, au pieds des immeubles d’habitation voire dans la rivière de l’Eure. Le supermarché Auchan a même du mettre en place un ramassage de chariot en ville avec l’aide des services municipaux. Une opération qui s’avère insuffisante et qui n’a pas réglé le problème de pénurie. Le magasin doit commander régulièrement des chariots de seconde main qui lui sont facturés entre 80 et 130 euros pièce.

La disparition de ces équipements est un phénomène qui a pris de l’ampleur ces trois dernières années. Alors que Carrefour avait souhaité supprimer les monnayeurs de ces chariots en 2021, de nombreux magasins reviennent sur cette décision et exigent à nouveau une pièce ou un jeton pour libérer son chariot. C’est ce qu’a fait l’hypermarché Carrefour de Quetigny (Côte-d’Or) suite à la demande de la commune qui déplorait un encombrement croissant de l’espace public par ce matériel privé. La mairie bourguignonne avait menacé le magasin de lui facturer le ramassage.

Certains magasins vont même plus loin et ont mis en place des systèmes anti-vol qui bloquent les roulettes du chariot au-delà d’un certain périmètre. C’est le cas de Carrefour Alma à Rennes qui n’a pas hésité à investir plusieurs dizaines de milliers d’euros dans une technologie de boucle magnétique autour du parking du magasin qui bloque les roues du chariot si on tente de la franchir.

Une technologie coûteuse mais moins contraignante pour les clients que le dépôt d’une pièce d’identité à l’accueil du magasin.

Pourquoi les Français se mettent à ramener les chariots au pied de leur HLM ou à les jeter dans les rivières ? L’article pourtant long ne l’aura pas révélé.

D.P.