. Terreur d’état : le régime de Londres veut suspendre les réseaux sociaux

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°° WEBTUBE : Le régime de Londres fait défiler des créatures comme sur la photo ci-dessus sur ses plateaux de télévision pour exiger la suspension des réseaux sociaux le temps d’écraser la rébellion indigène. Les grands médias discutent actuellement de l’interdiction des médias sociaux afin d’empêcher la diffusion d’« informations incendiaires ». Leur problème, c’est que vous êtes informés. Rappelez-vous ceci.

Un précédent en France :

Le précédent est posé et il sera utilisé contre les Blancs de métropole, tôt ou tard.

Source : D.P.

. Elon Musk : Concernant les émeutes en Grande Bretagne “la guerre civile est inévitable”

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°° WEBTUBE : Ainsi s’exprime avec justesse Elon Musk sur X suite aux émeutes généralisées qui ont embrasé la Grande Bretagne. Propos lucides et réalistes mais jugés irresponsables par le pouvoir travailliste. Et force est de constater que le nouveau gouvernement en place a choisi son camp : celui de la répression féroce contre les patriotes, aussitôt relégués dans le camp des fachos et des salauds d’extrême droite, éternels coupables de tous les maux.

Il y a des décennies que l’extrême droite a disparu. Mais avec l’invasion migratoire qui disloque les nations européennes, les élites qui gouvernent sans partage voient un nazi derrière chaque arbre. Pour nos mondialistes, ce n’est pas l’immigration de masse refusant de s’intégrer qui sème le chaos, mais l’extrême droite.

Keir Starmer, à peine arrivé au pouvoir, va-t-il devenir le Maduro anglais ? Va-t-il envoyer l’armée contre le peuple ?

Pour l’instant, le recours à l’armée n’est pas envisagé. Mais si le mouvement patriote antimigrants s’amplifie et que le pouvoir perd le contrôle de la situation, on se demande si les travaillistes ne vont pas ordonner de tirer dans le tas, tant leur réaction est violente contre le peuple, qui s’estime en situation de légitime défense face aux innombrables crimes commis par des immigrés.

Le Royaume-Uni, comme la France, connait une invasion sans précédent car les divers gouvernements n’ont jamais voulu traiter le fléau de l’immigration de masse. Bien au contraire, malgré le Brexit tout a empiré.

685 000 arrivées en 2023, après 764 000 en 2022. Bien davantage qu’avant le Brexit. (Figaro)

A quoi bon nier l’évidence ? L’immigration de masse est un désastre absolu qui mène au naufrage identitaire de l’Europe. La diversité heureuse qu’on nous vante comme étant le  paradis sur terre, n’est en fait qu’une promesse de lendemains tragiques et de Saint-Barthélémy sanglantes, comme l’annonçait déjà Michel Poniatowski il y a plus de trente ans. Les cultures ne se mélangent jamais sauf à dose homéopathique.

C’est la sanglante attaque au couteau perpétrée par un individu d’origine rwandaise durant un cours de danse à Southport, qui a fait déborder le vase et suscité la colère des citoyens, tout autant excédés par les crimes d’origine immigrée que par la lâcheté et la trahison des dirigeants, qui gouvernent systématiquement contre le peuple.

Huit fillettes ont été grièvement blessées et parmi elles trois sont décédées.

On se souvient que le pouvoir avait caché au peuple britannique les abominables crimes du gang pakistanais, coupable de viols collectifs durant des années sur des milliers de jeunes Anglaises mineures blanches, les faits étant soumis à un embargo médiatique monstrueux, les autorités craignant d’être taxées de racisme.

Et ce sont ces salauds de dirigeants complices qui osent aujourd’hui persécuter les patriotes qui refusent de subir les crimes et les violences des migrants, des patriotes qui n’acceptent pas de voir leur pays disparaitre sous le tsunami migratoire de populations hostiles à toute intégration et qui rejettent notre culture en important la leur.

Les classes populaires blanches, abandonnées par les élites, disent non au suicide collectif qu’on leur impose, non à leur effacement.

Face à la légitime colère populaire qui se propage dans une vingtaine de villes de Grande-Bretagne, Liverpool, Bristol, Belfast en Irlande du Nord, la répression est féroce.

420 personnes ont déjà été arrêtées et la justice promet des peines sévères.

Une justice d’exception a été mise en place, avec des tribunaux ouverts et jugeant 24h sur 24.

500 places de prison ont été libérées en urgence pour embastiller les patriotes défenseurs de leur identité. 6 000 policiers anti-émeutes ont été mobilisés.

C’est la négation du droit des peuples à décider de leur destin et surtout la négation de tout patriotisme chez les manifestants, qui aspirent à la sécurité, tout simplement. Jugez plutôt :

“Les émeutiers subiront toute la force de la loi avec des condamnation rapides”

“Les casseurs regretteront d’avoir participé aux désordres” (Keir Starmer)

Le pouvoir cible comme toujours “la voyoucratie d’extrême droite”.

“Les émeutiers ne sont pas des patriotes qui défendent leur communauté mais des voyous, des criminels et des extrémistes qui trahissent  les valeurs mêmes sur lesquelles notre pays s’est construit” (Yvette Cooper, ministre de l’Intérieur)

Difficile de tenir discours plus mensonger et plus haineux envers le peuple, jugé coupable de défendre le patrimoine culturel hérité de ses ancêtres. Le même discours qu’en France, où la dictature multiculturaliste règne sans partage.

Pour tous ces mondialistes intégristes, les “valeurs occidentales” ne sont en fait que le renoncement à défendre ce que nous sommes.

Bien entendu, le gouvernement estime que cette “haine raciale” a été attisée par Internet et cible évidement Tommy Robinson, militant de droite, “incendiaire” coupable d’attiser les braises depuis l’étranger, où il séjourne actuellement.

Et le parti conservateur s’associe allègrement à la meute antipatriote, promettant une justice sévère aux manifestants.

Qu’il soit de droite ou de gauche, démocrate ou républicain, travailliste ou conservateur, un mondialiste reste un mondialiste, donc un ennemi juré du peuple natif.

Mais les policiers aussi sont coupables. On les voit s’agenouiller devant le mouvement Black Lives Matter, on les voit s’habiller aux couleurs LGBT lors d’une gay pride, mais dans le cas présent, ils matraquent avec zèle les patriotes. Pas de quoi redorer leur blason.

Oui, Elon Musk a raison. La guerre civile est inévitable, au Royaume-Uni comme en France. A croire que les mondialistes en rêvent, étant donné leur refus d’écouter le peuple. Ils espèrent sans doute que du chaos racial émergera le grand village mondial multiculturel en projet. Mais il n’en ressortira en réalité que des fleuves de sang, avec le retour des guerres tribales des temps anciens. Vaste programme !

Quand le pouvoir réprime durement les mouvements patriotes qui refusent de disparaitre, tout en laissant tranquillement les islamistes manifester avec couteaux et machettes contre l’islamophobie, au cri de Allahu Akbar, c’est bien le signe que l’Occident arrive au terminus de son histoire.

Tout cela ressemble de plus en plus à la chute de l’empire romain décadent. Et tout s’accélère. Nous roulons vers l’abîme à tombeau ouvert, mais seuls les peuples semblent en être conscients. C’est assez sidérant.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Ciné du jour, La Chèvre avec Pierre Richard… Tellement drôle !

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°° WEBTUBE : Ce film est d’une simplicité incroyable mais tellement fascinant on n’en voit plus de ce genre. Pierre Richard et Gérard Depardieu font un excellent duo. On rit du début jusqu’à la fin. Une pépite !

https://drive.google.com/file/d/1zljksEdwiT6PRvd0hj0m8oyYa1CT55VT/view?usp=sharing

. Plongeon des bourses : accident ou krach historique ?.

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°° WEBTUBE : Comme nous vous l’avions annoncé ici même il y a quelques semaines, l’été s’avère bien meurtrier pour les marchés boursiers internationaux. Face à ce plongeon, de nombreuses questions se posent : Pourquoi une baisse si violente maintenant ? Quels sont les indices boursiers qui souffrent le plus ? Quelles sont les secteurs et les valeurs qui baissent le plus ? Cette chute va-t-elle se prolonger et dans quelle proportion ? La récession américaine est-elle un leurre ? Quelles sont les vraies raisons de cette nouvelle crise boursière ? Comment ont et vont évoluer les taux d’intérêt aux États-Unis et dans la Zone Euro ? Peut-on espérer un rebond boursier d’ici la fin de l’année ? Comment protéger son épargne ? Quelle est la bonne nouvelle du jour ? Question de la semaine : Faut-il acheter de l’or ? Réponses à toutes ces questions et à bien d’autres dans cette vidéo, graphiques et tableaux explicites, pédagogiques et réalisés sans trucage à l’appui…

. Prisca Thevenot se ridiculise sur les réseaux sociaux avec un message sur les JO 2024

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°° WEBTUBE : Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas parlé de notre sempiternelle porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot. Alors, qu’est-ce qu’elle a fait cette fois-ci, la Prisca ? Eh bien, comme tous les membres de ce gouvernement démissionnaire, elle a tenté de surfer sur le succès médiatique des Jeux Olympiques. Sauf que son message sur X en date du 5 août 2024 lui a plutôt valu une volée de bois vert.

Prisca raconte encore une fois n’importe quoi, comme l’explique d’ailleurs la note de la communauté sous ton tweet.

https://x.com/priscathevenot/status/1820379761501233158?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1820379761501233158%7Ctwgr%5Eb91086e7f5dccccd653461e0888aa9b9b50eb810%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Flemediaen442.fr%2Fprisca-thevenot-se-ridiculise-sur-les-reseaux-sociaux-avec-un-message-sur-les-jo-2024%2F

« Mettre l’Union européenne dans un classement des médailles n’a pas de sens et est trompeur. L’Union européenne n’est pas une nation. Si elle l’était, elle aurait moins d’athlètes qualifiés et donc moins de médailles.«  La boulette…

. Sahara occidental : décision politique sur fond d’écran énergétique

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°° WEBTUBE : À l’occasion des 25 ans de l’accession au trône de Mohammed VI, la France a officiellement soutenu le plan marocain d’autonomie du Sahara occidental. L’Hexagone rejoint ainsi d’autres pays, notamment les USA, Israël et l’Espagne. Ancienne colonie espagnole considérée depuis toujours par Rabat comme province marocaine, ce territoire enclavé entre le Sud marocain, la Mauritanie et la côte atlantique regorge de ressources (pêche, phosphates).

Cette reconnaissance n’a pas tardé à entraîner le courroux du gouvernement algérien, qui a toujours soutenu contre le Maroc une milice autonomiste tiers-mondiste d’extrême gauche : le Polisario. En représailles, Alger a rappelé illico son ambassadeur en poste à Paris, reprochant à la France qui avait toujours eu une position médiane d’avoir choisi le camp marocain. Un changement de cap pour le Président Français qui, à son habitude, avait essayé au cours des dernières années de « ménager la chèvre et le chou ». Toutefois, à la suite de ce nouveau positionnement, la France se rapproche très nettement du Maroc et manifeste une prise de distance avec Alger. Un choix judicieux entre un Maroc relativement stable défendant un islam modéré et gouverné depuis 2021 par les libéraux et un exécutif algérien archaïque et autoritaire dont le logiciel est resté celui du FLN.

Parallèlement aux flux migratoires que le Maroc est beaucoup plus enclin à gérer que l’Algérie se cachent, derrière ces choix politiques, une stratégie énergétique à laquelle les deux frères ennemis ne sont pas étrangers. Quand on parle de géopolitique, le business n’est jamais très loin !

Important pays gazier, l’Algérie est l’un des principaux fournisseurs de l’Europe, à la fois par gazoduc (presque exclusivement vers le sud de l’Italie) et sous forme de GNL (gaz naturel liquéfié). L’Algérie a, ainsi, exporté vers la France, en 2.023, 5,6 milliards de mètres cubes de gaz (soit 16 % de la consommation de l’Hexagone, et exclusivement sous forme de GNL). En représailles à la position française, les autorités algériennes pourraient décider de cesser leurs exportations vers la France, ce qui aurait pour conséquence d’accroître notre dépendance déjà très forte au GNL américain qui, pied de nez à l’Histoire, est principalement fabriqué à partir de… gaz de schiste. Le GNL étant aussi mobile que le pétrole, on assistera donc à un jeu de chaises musicales, comme ce fut le cas lors de l’embargo inefficace de l’Europe sur le pétrole brut et les produits raffinés russes.

Côté Maroc, TotalEnergies a signé, en 2021, un contrat de 11 milliards de dollars pour développer un méga projet éolien et solaire de 10 gigawatts sur près de 2.000 km2 dans la région de Guelmim-Oued Noun. Son objectif est triple : distribution locale d’électricité, approvisionnement de l’Europe via un long câble de près de 3.000 km et, enfin, production massive d’hydrogène vert et d’ammoniaque. Le 12 juillet 2024, soit deux semaines avant la prise de position d’Emmanuel Macron sur le Sahara occidental, TotalEnergies a injecté près d’un milliard de dollars dans le projet Guelmim-Oued. Gaz algérien contre soleil marocain, la stratégie française n’est certainement pas étrangère à sa stratégie énergétique.

Philippe Charlez, Boulevard Voltaire

. Etats-Unis : une brève rétrospective géopolitique et historique

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°° WEBTUBE : Des hommes ont toujours rêver de dominer le monde. Nous en avons eu de tristes exemples au 20ème siècle. D’autres rêvent de le façonner selon leur vision. Ils s’associent dans l’espoir d’y parvenir. Ainsi, avons-nous les Chevaliers de Malta (1565), les Francs-maçons (1723), la Fabian Society (1884), The Round Table (1905), l’Opus Dei (1928), le Bilderberg group (1954), le Club de Rome (1968), le Forum économique de Davos (1971), et bien d’autres encore. Des écrivains ont décrit ce que ce monde fantasmé pourrait être. Aldous Huxley a publié Le meilleur des mondes (1932), et George Orwell 1984 (1949). Le moins que l’on puisse dire est que ces œuvres ne font pas rêver. Mais peut-être ne sont-elles pas loin de la réalité si l’on en croit Caroll Quigley qui a publié en 1966 Tragédie et espoir : l’histoire contemporaine de notre monde, ou Sheldon Wolin qui publie Democracy Incorporated : Managed Democracy and the Specter of Inverted Totalitarianism, en 2008 – un livre dont le titre laisse peu de doute sur la vision des Etats-Unis de l’auteur. Vision corroborée par Peter Dale Scott dans son livre : The American Deep State: Wall Street, Big Oil, and the Attack on U.S. Democracy, publié en 2014. Un an plus tard, en 2015, Jimmy Carter déclare que les Etats-Unis sont une oligarchie, politiquement corrompue. Que faut-il penser de tout cela ? L’analyse confirme que des évènements tragiques ont été utilisés, quand ils n’ont pas été provoqués, pour transformer la démocratie américaine en une sorte de démocratie « inversée », c’est-à-dire en une démocratie présentant les traits d’une démocratie sans en être une. L’objectif de ces psychopathes étant la domination du monde, il est naturel qu’ils s’intéressent à la nation la plus puissante pour parvenir à leurs fins.

Les Etats-Unis font rêver depuis leur création. C’est l’histoire d’une peuple qui se libère de son maître lointain pour vivre son rêve de liberté dans un pays perçu comme vierge qu’ils veulent exploiter. Ces espaces riches de ressources naturelles ont donné lieu au mythe du rêve américain : une ère d’abondance où riches et pauvres y trouvent leur compte. Avec le temps, le rêve s’est quelque peu évanoui. Mais il demeure une tragédie pour les indiens dépossédés de leurs terres, et les noirs asservis.

La démocratie américaine reposait sur un double équilibre : entre les états fédérés et le gouvernement fédéral, d’une part, et les trois pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, d’autre part. Elle reçut son premier choc lors de la Guerre de sécession. Nécessité faisant loi, l’état fédéral s’imposa au nom de la victoire. Le souci d’Abraham Lincoln n’était pas tant le sort des noirs que l’unité de la nation. En dépit de sa formation d’avocat, il fit peu de cas de la constitution quand les circonstances l’exigeaient. La guerre finie, l’état fédéral ne tarda pas à entamer sous la pression de Théodore Roosevelt et d’Henry Cabot Lodge, une politique impérialiste.1 Les Etats-Unis s’en prirent tout d’abord à leurs voisins immédiats avant d’aller porter secours aux Philippins qui le regretteront amèrement. L’ouest conquis, cette politique impérialiste répondait à une nécessité : acquérir sans cesse de nouvelles richesses pour satisfaire l’avidité de la classe dirigeante et les besoins vitaux des immigrés. Ainsi, continueraient-ils d’affluer et d’approvisionner la jeune nation en main d’œuvre abondante et bon marché, nécessaire à l’industrialisation du pays. Ce rêve, pour nombre d’entre eux ne fut qu’une illusion, comme l’attestent les grèves et conflits violents de la fin du 19ème siècle.2 C’est ce contexte historique qu’il faut garder à l’esprit dans l’examen de ces soixante-quinze dernières années, et plus particulièrement des trois dernières décennies – période au cours de laquelle la démocratie américaine s’est grandement affaiblie dans une lutte inégale entre l’élite et le peuple pour le contrôle du pouvoir et la distribution des richesses.

La période de 1945 à nos jours est la plus agitée que les Etats-Unis aient connue de leur histoire, si l’on fait abstraction de la Guerre de sécession. Des évènements tel que l’assassinat de John Kennedy, la guerre au Vietnam, le 11 septembre, et la Covid sont inscrits dans l’histoire américaine d’une empreinte indélébile, et expliquent pour partie la situation désordonnée, incroyable même dans laquelle se trouve cette nation aujourd’hui.

L’armistice du 8 mai 1945 marque la fin de la Seconde Guerre mondiale. Elle sera suivie d’une seconde guerre, dite froide mais chaude dans de nombreuses parties du monde : la guerre de l’Occident contre le communisme. Elle commence en Indochine pour se dédoubler en Corée. Un armistice y mettra fin en juillet 1953. Deux ans plus tard, commence une nouvelle guerre, non déclarée, la guerre du Vietnam qui n’est que la prolongation de la guerre d’Indochine à laquelle les Accords de Genèvre de 1954 avait mis un terme, temporairement tant était forte la volonté occidentale d’arrêter l’effet « domino » – une progression à pas comptés du communisme dans le monde. L’humiliant retrait des forces américaines de Saigon le 30 avril 1975 mit fin à une guerre qui aura duré vingt ans, tué des millions de civils., et profondément marqué les Américains, à tel point que George Bush père crut bon de déclarer à la télévision que son expédition punitive de 1990 en Irak avait effacé le « syndrome du Vietnam », formule qui encapsulait l’idée d’un échec de l’Occident face au communisme.

Entre-temps, un évènement bouleversa l’Amérique et le monde : l’assassinat de John Kennedy le 22 novembre 1963 dont on ne connaît toujours pas les auteurs tant il est vrai que les deux enquêtes officielles n’ont jamais convaincu que ceux qui voulaient l’être. Sa portée qui ne peut être définie, est considérable. Une statistique en donne une idée : suite à cet assassinat qui fut suivi de celui de Martin Luther King en avril 1968 et de Robert Kennedy en juin de la même année, le pourcentage des Américains faisant confiance à leur gouvernement s’est effondré, tombant de 80% en 1960 à 40% dans la décennie suivante. L’effet est durable. Cette confiance n’est plus que de 20% aujourd’hui.3

La guerre de Corée fut la dernière guerre financée par le budget. La guerre du Vietnam fut financée par la dette. Ajoutée au coût croissant des programmes sociaux, cette guerre créa de l’inflation qui déprécia le dollar au point que le 15 août 1971 Richard Nixon dut rompre le lien qui l’unissait à l’or depuis août 1944.4 Cette dépréciation de la monnaie américaine pénalisa les producteurs de pétrole qui facturaient les pays consommateurs en dollar. Ils profitèrent de la guerre du Yom Kippour d’octobre 1973 pour limiter leurs exportations ce qui eut pour effet de quadrupler le coût du baril. De modérée dans les années 60, l’inflation devint « galopante » dans les années 70 et atteint son niveau le plus élevé en mars 1980 : 14,6%.5 Parallèlement, le choc pétrolier provoqua une sévère récession aux Etats-Unis et en Europe. La conjonction de ces deux évènements antinomique – inflation et récession – créa la stagflation – une situation inédite dont personne ne savait comment s’en sortir. Ce fut Paul Volcker, gouverneur de la Réserve fédérale, qui, avec l’accord de Ronald Reagan, imposa sa solution. Il releva brutalement le taux directeur de 14% à 20% en juin 1981 – taux jamais atteint jusqu’alors. Cette décision est importante à plus d’un titre. Non seulement elle met fin à une situation en apparence inextricable, mais elle marque aussi l’adoption du monétarisme6 dans la gestion de l’économie américaine au détriment du keynésianisme, adoptée par Franklin Roosevelt pour mettre fin à la Crise de 1929.7

Les actions des dirigeants ont souvent des conséquences inattendues. La décision de Paul Volker de relever le taux directeur de la Réserve fédérale eut pour effet d’attirer les capitaux étrangers et d’apprécier la valeur du dollar à tel point que la balance commerciale américaine qui n’était déjà pas au mieux de sa forme, se dégrada davantage. Inquiet de cette évolution, James Baker, ministre des finances de Ronald Reagan, convoqua ses collègues du Canada, de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Allemagne et du Japon à l’hôtel Plaza de New York le 22 septembre 1985. Un accord fut signé par lequel les nations amies s’engageaient à accroître leur consommation alors que les Etats-Unis réduiraient leur déficit budgétaire – mesures qui devaient tout à la fois diminuer le surplus des nations amies et le déficit commercial des Etats-Unis. Les nations obtempérèrent, trop même, puisque la valeur du dollar s’effondra. James Baker convoqua une nouvelle réunion, au Louvre cette fois, le 22 février 1987 pour modérer cet effondrement. Cette fois, les marchés comprirent le message qui leur était adressé par les autorités, et le dollar se maintint dans une fourchette raisonnable.

Trois autres évènements resteront dans l’histoire : les attaques du 11 septembre 2001, la crise économique et financière des subprimes de 2008, et la pandémie du Covid de mars 2020. En dépit de l’enquête officielle et de nombreuses études indépendantes, les tenants et aboutissants du 11 septembre restent inconnus. Thomas Kean et Lee Hamilton, co-présidents de la commission d’enquête, ont écrit un ouvrage pour exprimer leur frustration devant leur impossibilité à obtenir les documents et témoignages dont ils estimaient avoir besoin pour mener à bien leur investigation.8 Plus grave est l’impact de cet évènement sur les Etats-Unis et le Moyen Orient. Une première loi, le Patriot Act autorise le pouvoir fédéral à détenir indéfiniment des immigrants, en violation du cinquième amendement et à accéder aux données informatiques des personnes, en violation du premier.9 Une seconde loi, l’Authorization for Use of Military Force, plus connu sous son acronyme AUMF, accorde de larges pouvoirs à George W. Bush dont il se sert pour détruire l’Irak, la Libye, la Syrie, et l’Afghanistan.10 Dans les faits, c’est une renonciation du Congrès à son droit exclusif de déclarer la guerre au titre de l’article 1 de la Constitution. Le 11 septembre a aussi donné lieu à la guerre globale contre le terrorisme dont le coût s’élève à 1.790 milliards de dollars, selon le Watson Institute de Brown University – une dépense difficile à comprendre au vu des résultats obtenus, sans parler des morts et des blessés, des populations déplacées, et des infrastructures détruites. L’impact sur l’image des Etats-Unis est désastreux, en particulier au Moyen Orient. Le Patriot Act a expiré en décembre 2020, mais certaines de ces dispositions demeurent dans les faits. Le Sénat a abrogé l’AUMF. La Chambre des représentants n’a pas encore pris de décision à ce sujet.

La résolution de la crise des subprimes est une insulte au peuple américain. Les grandes banques, responsables de cette gabegie, ont été sauvées de la faillite par la Réserve fédérale, alors que la raison demandait qu’elles soient nationalisées au prix du marché, pénalisant ainsi les actionnaires pour leur avidité et irresponsabilité. En revanche, les autorités ont fait peu de cas de l’américain moyen, acheteur d’un bien immobilier, trompé par les boniments des agences immobilières, soudoyées par les banques. Livré à lui-même, il n’eut d’autre recours que de se déclarer en faillite. In fine, ce scandale se résume à une privatisation des profits et une socialisation des pertes. La gestion de cette crise confirme que les Etats-Unis ont opté pour le néolibéralisme qui se résume à l’établissement d’un capitalisme financier pur et dur qui n’est pas sans rappeler celui de la fin du 19ème siècle et des barons voleurs. Ses effets sont de plus en plus évidents pour l’Américain moyen. Le taux de chômage (4,3%), largement sous-estimé, ne reflète pas la réalité de l’emploi.11 La mondialisation s’est traduit par une délocalisation des emplois industriels bien rémunérés, remplacés par des emplois dans les services, comme l’hôtellerie et la restauration, traditionnellement peu payés. Ainsi, en trente ans, l’industrie américaine a-t-elle perdu 4,8 millions d’emplois alors que la restauration en gagnait 5,8 millions. Le coût de l’enseignement supérieur (hébergement et alimentation inclus) a été multiplié par six depuis 1970. Les étudiants s’endettent pour payer leurs études. Leur dette s’élève à 1.800 milliards de dollars en 2024.12 Il faut en moyenne 21 ans à un étudiant pour repayer la dette ainsi contractée. 13 Une telle perspective a de quoi décourager les vocations à l’enseignement supérieur. Et de fait, la population estudiantine a plafonné en 2010. Elle s’élevait alors à 11,5 millions contre 9,8 millions en 2023, soit une baisse de 15% en quelques années.14 Aussi incroyable que cela puisse paraître, au nom du profit, ce pays pénalise les futurs chercheurs et ingénieurs sensés le maintenir à la pointe de la technologie au niveau mondial. Pourquoi une telle aberration ? Parce que les étudiants ne peuvent se déclarer en faillite. Ils sont liés à leur dette comme l’était le débiteur anglais du 19ème siècle, menacé de prison s’il ne repayait pas son dû. Pour l’investisseur, le risque est nul et le revenu attrayant !

Cette dette s’inscrit dans un contexte plus large qui inclue la dette des ménages, des entreprises et de l’état. Ensemble, ces dettes s’élèvent à 265% du produit intérieur brut à fin 2023 – niveau le plus élevé jamais atteint dans l’histoire des Etats-Unis, et conséquence d’une politique qui privilégie la monnaie dans la conduite de l’économie et un apparent mépris pour les déficits qu’elles qu’ils soient, budgétaires ou commerciaux.15 A terme, cette politique s’il n’y ait pas porté remède pèsera sur la valeur du dollar – l’un des piliers sur lequel repose l’empire américain.16 Au travers de cette dette, c’est le sort de l’empire qui est en jeu.

La pandémie du Covid termine cette liste d’évènements qui ternissent l’histoire de l’Amérique. La Covid est le produit de laboratoires biologiques américains dont les travaux ont été délocalisés à Wuhan pour satisfaire aux exigences de la loi américaine. Luc Montagnier a confirmé l’origine artificielle de ce virus. Les mensonges des autorités apparaissent peu à peu au grand jour. L’état du Kansas poursuit Pfizer en justice pour mensonges au sujet de son vaccin.17 Van der Layen et la Commission européenne ont été désavouées par la Cour de justice de l’Union européenne pour leur manque de transparence dans l’octroi des contrats d’achat de vaccins accordés à Pfeizer.18 Des documents du Robert Koch Institute, l’administration publique allemande en charge de la santé publique, montrent que les autorités ont sciemment ignoré les avertissements des scientifiques qui savaient que les mesures sanitaires contraignantes imposées aux Allemands seraient au mieux inutiles, voire nuisibles.19 En résumé, cette affaire est un tissu de mensonges. Plusieurs millions de personnes l’ont payée de leur vie, selon une récente étude.20

Alors que ces crises se succédaient, Les Etats-Unis ont déconstruit l’architecture internationale de contrôle des armes nucléaires. En 2002, ils se sont retirés unilatéralement du traité éliminant les missiles antibalistiques. Puis, en 2018, ils ont mis fin à leur participation au traité sur les missiles de portée intermédiaires. Ces deux traités étaient fondamentales dans le prévention d’une guerre nucléaire – le premier en créant une situation dans laquelle il n’était dans l’intérêt d’aucune des deux parties – les Etats-Unis et l’Union soviétique – d’initier une guerre nucléaire, et le second en réduisant la possibilité d’une guerre nucléaire en Europe. Le monde se trouve aujourd’hui dans la situation dans laquelle il se trouvait au moment de la crise de Cuba d’octobre 1962 – une crise dont on n’ose imaginer les conséquences si un accord n’était intervenu en dernière minute entre Kennedy et Khrouchtchev. La Russie a interprété la déconstruction de l’architecture de contrôle des armes nucléaires comme une menace à sa sécurité ce qui explique pour partie son Opération militaire spéciale de février 2022.

A ces évènements structurants et inquiétants qui ponctue les trente dernières années, il faut ajouter ce dernier : la guerre en Ukraine. C’est une guerre russo-américaine par Ukraine interposée qui procède de cette politique hégémonique des Etats-Unis dévoilée dans un document publié par le New York Times en février 1992.21 Bien que sur le terrain, cette guerre soit perdue pour le camp américano-ukrainien, il est impossible de pronostiquer quel en sera l’issue tant les visions des deux adversaires sont antagonistes.22

Concluons cette rétrospective par la mention de trois décisions fondamentales de la Cour suprême : a) Citizens United v. Federal Election Commission qui autorise les entreprises à financer les candidats aux élections, b) McCutcheon v. Federal Election Commission qui déclare inconstitutionnelle toute limite aux contributions des personnes physiques à un parti politique, et c) Buckley v. Valeo qui élimine les limites imposées jusqu’alors aux dépenses électorales. Ces trois décisions renforcent le pouvoir de l’argent dans la vie politique américaine, et confirment l’analyse des professeurs Martin Gilens et Benjamin Page qui concluent leur étude par ces mots : « les Américains ont peu d’influence sur les politiques de leur gouvernement. »23

En résumé, les Etats-Unis se ruinent et s’auto-détruisent dans leur quête de domination mondiale, reniant leurs valeurs les plus chères par le mensonge, la peur, l’enfermement, et évidant la constitution de sa substance par touches successives au travers de décisions de justice, de lois, et de règlements au nom d’évènements et de guerres que les Etats-Unis ont parfois eux-mêmes provoqués. Le capitalisme néolibéral, instauré lors de la présidence de Ronald Reagan, est incompatible avec la démocratie, et conforte l’impérialisme américain. Avant de sombrer dans les oubliettes de l’histoire, les psychopathes, responsables de ce désastre, assisteront incrédules à l’effondrement de la nation qu’ils rêvaient de voir dominer le monde.24 C’est l’ironie et la conclusion de cette aventure. C’est aussi la confirmation que l’élite ne peut diriger une nation sans le peuple car ils ne font qu’un.

Jean-Luc Baslé

1 Le progressiste William Jennings Bryan, trois fois candidats malheureux à la présidence, était fermement opposé à cette politique.

2 A people’s history of the United States, Howard Zinn, Harper (1999).

3 Public trust in government. Gallup.

4 Les Accords de Bretton Woods de 1944 fixaient la valeur du dollar à 35 onces d’or.

5 Bureau of Labor Statistics.

6 Théorie développée par Milton Friedman qui condamne l’utilisation laxiste de la monnaie.

7 Théorie développée par John Maynard Keynes qui postule que l’équilibre économique (le plein-emploi) ne peut être atteindre sans l’intervention de l’Etat.

8 Without precedent : The inside story of the 9/11 Commission.

9 Loi pour unir et renforcer l’Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme.

10 Autorisation de l’ usage de la force armée.

11 Bureau of Labor Statistics.

12 Household debt and credit. Federal Reserve.

13 How Long Does It Take to Repay a Student Loan? Carrie Pallardy, 13 January 2023.

14 National Center for Education Statistics.

15 Banque des règlements internationaux.

16 Origines et conséquences de la dette publique américaine, Jean-Luc Baslé, 1er juillet 2024.

17 Covid-19 : le Kansas poursuit Pfizer pour mensonges à propos de son vaccin, Réinformation, 20 juin 2024

18 PfizerGate : Von der Leyen et la Commission européenne condamnées… Xavier Azalbert, France-Soir – 17 juillet 2024

19 RKI-Files acte 2 : Tous les documents décensurés viennent de fuiter, Essentiel News – 26 juillet 2024

20 Spatiotemporal variation of excess all-cause mortality in the world during Covid 2020-23. July 2024.

21 Defense Planning Guidance, Paul Wolfowitz, secrétaire à la défense.

22 Ukraine : l’escalade suicidaire, Jean-Luc Baslé, 23 mai 2024, CF2R.

23 Testing theories of American politics : elites, interest groups, and average citizens, 2014.

24 Donald Trump Kamala Harris, and the tottering American Empire, Ron Unz – July 29, 2024.
 Breizh-info.com

. Derrière l’immigration au Royaume-Uni, le changement démographique, et la révolte de la classe ouvrière blanche…Le Commonwealth

Articles    : Aout 2024Juil. 2024Juin 2024Mai 2024 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

°° WEBTUBE : Nigel Farage a menti aux Britanniques lorsqu’il leur a fait croire qu’avec le Brexit, s’en serait terminé de l’immigration au Royaume-Uni. Nous l’avions déjà souligné sur Breizh-info.com en expliquant que la cause des maux migratoires du Royaume-Uni aujourd’hui ne provient pas de l’Union Européenne, mais du Commonwealth. Explications, alors que les émeutes raciales et les manifestations contre l’immigration se propagent dans de nombreuses villes du nord et du sud du pays (moins du côté de Londres/Birmingham, des territoires déjà largement désertés par les Blancs britanniques).Depuis plus de 60 ans, le Royaume-Uni a été marqué par un flux migratoire constant, qui a transformé la société britannique de manière significative.

Bien que l’Union Européenne ait joué, à la marge, sur l’immigration outre Manche, c’est en réalité le Commonwealth qui a joué un rôle bien plus important et durable

Qu’est-ce que le Commonwealth ?

Le Commonwealth des Nations, communément appelé le Commonwealth, est une organisation intergouvernementale composée de 56 États membres, principalement d’anciennes colonies de l’Empire britannique. Il a été créé à l’origine sous le nom de Commonwealth britannique des nations par la déclaration de Balfour lors de la conférence impériale de 1926, et officialisé par le Royaume-Uni par le statut de Westminster en 1931. L’actuel Commonwealth des nations a été officiellement constitué par la Déclaration de Londres en 1949, qui a modernisé la communauté et établi que les États membres étaient “libres et égaux”

Le chef du Commonwealth est Charles III. Il est le roi de 15 États membres, connus sous le nom de royaumes du Commonwealth, tandis que 36 autres membres sont des républiques et cinq autres ont des monarques différents. Bien qu’il soit devenu roi à la mort de sa mère, Élisabeth II, la fonction n’est pas techniquement héréditaire.

Les États membres n’ont pas d’obligations légales les uns envers les autres, bien que certains aient des liens institutionnels avec d’autres nations du Commonwealth. La citoyenneté d’un pays du Commonwealth donne droit à des avantages dans certains pays membres, en particulier au Royaume-Uni, et les pays du Commonwealth sont représentés les uns auprès des autres par des hauts-commissariats plutôt que par des ambassades. La Charte du Commonwealth définit les valeurs communes de la démocratie, des droits de l’homme et de l’État de droit, promues par les Jeux quadriennaux du Commonwealth.

Voici la liste de tous les pays membres du Commonwealth :

  1. Antigua-et-Barbuda
  2. Australie
  3. Bahamas
  4. Bangladesh
  5. Barbade
  6. Belize
  7. Botswana
  8. Brunei Darussalam
  9. Cameroun
  10. Canada
  11. Chypre
  12. Dominique
  13. Eswatini
  14. Fidji
  15. Gambie
  16. Ghana
  17. Grenade
  18. Guyana
  19. Inde
  20. Jamaïque
  21. Kenya
  22. Kiribati
  23. Lesotho
  24. Malawi
  25. Malaisie
  26. Maldives
  27. Malte
  28. Maurice
  29. Mozambique
  30. Namibie
  31. Nauru
  32. Nouvelle-Zélande
  33. Nigeria
  34. Pakistan
  35. Papouasie-Nouvelle-Guinée
  36. Rwanda
  37. Sainte-Lucie
  38. Saint-Kitts-et-Nevis
  39. Saint-Vincent-et-les-Grenadines
  40. Samoa
  41. Seychelles
  42. Sierra Leone
  43. Singapour
  44. Solomon Islands (Îles Salomon)
  45. Afrique du Sud
  46. Sri Lanka
  47. Tanzanie
  48. Tonga
  49. Trinité-et-Tobago
  50. Tuvalu
  51. Ouganda
  52. Royaume-Uni
  53. Vanuatu
  54. Zambie
  55. Zimbabwe

Le Commonwealth n’a pas de pouvoir supranational, contrairement à l’Union Européenne. Chaque pays membre reste souverain, avec ses propres lois et gouvernements. Toutefois, les liens diplomatiques, culturels et économiques entre ces nations et le Royaume-Uni ont persisté et se sont renforcés au fil des décennies, créant une relation unique et influente en matière d’immigration.

Les Accords du Commonwealth et leurs Implications

Les accords du Commonwealth sont fondés sur une série de conventions et de traités qui facilitent la mobilité entre les pays membres. Ces accords ont été particulièrement bénéfiques pour les ressortissants des anciennes colonies britanniques, leur offrant des opportunités d’immigration au Royaume-Uni.

Historiquement, les accords du Commonwealth permettaient aux citoyens des pays membres de s’installer, de travailler et de vivre au Royaume-Uni avec peu ou pas de restrictions. Le British Nationality Act de 1948, par exemple, a accordé la citoyenneté britannique aux ressortissants du Commonwealth, leur offrant ainsi le droit de résidence et de travail au Royaume-Uni. Ce statut privilégié a été l’un des principaux moteurs de l’immigration en provenance des Caraïbes, d’Asie du Sud et d’Afrique, des régions où le Commonwealth est particulièrement présent.

Bien que ces droits aient été progressivement réduits par des réformes législatives ultérieures, les liens entre le Royaume-Uni et les pays du Commonwealth sont restés forts. En 1962, la loi sur l’immigration du Commonwealth a introduit des contrôles plus stricts, mais de nombreux ressortissants des pays du Commonwealth bénéficient encore aujourd’hui de facilités d’entrée, surtout par le biais de programmes de visas spécifiques ou d’accords bilatéraux.

Politiques d’acquisition de la citoyenneté et de résidence préférentielles

  • Le Royaume-Uni accorde le droit de séjour aux citoyens du Commonwealth dont les parents ou les conjoints possédaient le droit de séjour, et dans le cadre du programme Windrush

Droits des Ressortissants du Commonwealth

Les citoyens des pays du Commonwealth ont longtemps bénéficié de droits spéciaux au Royaume-Uni. Bien que ces privilèges aient été restreints au fil des années, certains droits demeurent. Par exemple, les ressortissants du Commonwealth qui résidaient légalement au Royaume-Uni avant 1988 ont eu la possibilité de demander la citoyenneté britannique sans les mêmes conditions que les autres étrangers.

En outre, les ressortissants du Commonwealth peuvent voter aux élections locales et nationales au Royaume-Uni, un droit qui n’est pas accordé aux citoyens de l’Union Européenne à moins qu’ils n’obtiennent la nationalité britannique. Cette capacité à participer à la vie politique britannique renforce leur intégration et leur influence dans la société.

Les Conséquences de l’Immigration du Commonwealth

L’immigration en provenance du Commonwealth a eu des impacts profonds sur la société britannique. Dans les années 1950 et 1960, le Royaume-Uni a connu une vague d’immigration massive en provenance des Caraïbes, d’Inde, du Pakistan et du Bangladesh, marquant le début d’une transformation démographique majeure.

Ces nouveaux arrivants ont pris part à l’économie britannique en occupant des emplois dans des secteurs clés comme la santé, les transports et l’industrie manufacturière. Mais on concurrencé également (et concurrencent encore aujourd’hui) les travailleurs britanniques. En même temps, leur présence a également suscité des tensions religieuseses, sociales et raciales, exacerbées par des politiques migratoires fluctuantes.

L’Union Européenne et l’Immigration : Une Influence Relativement Récente

L’influence de l’Union Européenne sur l’immigration britannique est un phénomène plus récent, qui a vraiment commencé à se faire sentir après l’adhésion du Royaume-Uni à la Communauté Économique Européenne en 1973. Les accords de libre circulation des personnes, qui permettaient aux citoyens de l’UE de vivre et de travailler au Royaume-Uni sans visa, ont effectivement modifié les dynamiques migratoires au sein du pays.

Cependant, même au plus fort de l’immigration en provenance de l’UE, une immigration majoritaire blanche et européenne, les liens avec le Commonwealth ont continué à jouer un rôle prédominant, notamment en raison des relations historiques et culturelles profondes. Après le Brexit, l’importance relative du Commonwealth pourrait encore augmenter, le Royaume-Uni cherchant à renforcer ses relations avec ces nations en dehors du cadre de l’Union Européenne.

En conclusion, les accords du Commonwealth ont eu un impact bien plus profond et durable sur l’immigration au Royaume-Uni que ceux de l’Union Européenne. La nature historique et les relations culturelles du Commonwealth avec le Royaume-Uni ont permis à des générations d’immigrés de s’établir durablement Outre-Manche, et de remplacer progressivement et démographiquement les autochtones. Comme la France avec ses anciennes colonies, le Royaume-Uni finira peut être un jour, par payer des siècles de règne sur une partie de la planète et devenir une colonie de ses anciennes colonies. Tous les empires ont une fin. Et ce sont les populations blanches autochtones implantées depuis des siècles Outre-Manche qui pourraient en faire les frais à l’avenir, à moins d’un sursaut majeur du fait de l’instinct primaire de survie.

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