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À quoi ça sert que les autorités morales se décarcassent, si c’est pour voir Marine Le Pen continuer de caracoler dans les sondages ? À croire que la reductio ad hitlerum puisse désormais faire figure de 78 tours rayé à force d’avoir été trop longtemps passé sur un Teppaz rouillé, soit ce « théâtre », naguère dénoncé par un certain Lionel Jospin.
D’où ce sondage Viavoice selon lequel Marine Le Pen serait considérée par 33 % des Français comme « l’une des personnalités les plus compétentes de la scène politique française. » Ce qui lui vaut une deuxième place, juste derrière Édouard Philippe, qui convaincrait 44 % des sondés. Édouard qui ? Si, si, rappelez-vous. Celui qui fut le Premier ministre d’Emmanuel Macron, il y a quelques années ; lequel Macron descend au passage à seulement 27 % d’opinions positives quant à sa « compétence ».
Il est évidemment licite de se poser quelques questions sur l’insolente bonne santé sondagière du maire du Havre, tant il peut évoquer d’autres champions en matière de popularité, mais qui échouèrent immanquablement à transformer l’essai dans les urnes. Pêle-mêle, Bernard Kouchner, Nicolas Hulot ou Simone Veil. Le premier ne parvint jamais à se faire élire député. Le deuxième était plus plausible lorsque affolant d’autres courbes, celles de l’Audimat. Quant à la troisième, ayant voulu se lancer sous ses propres couleurs, lors des élections européennes de 1989. Elle pronostiquait alors, forte de ces mêmes sondages flatteurs, pouvoir réaliser un résultat à deux chiffres. Bingo ! Il fut même à trois chiffres : 8,43%. Sauf qu’il y avait une virgule après le 8, tandis que Jean-Marie Le Pen confortait ses positions d’alors, avec 11,73 % des suffrages exprimés.
Tout ça pour rappeler que la cote d’Édouard Philippe peut paraître, sans faire offense à sa personne, singulièrement décalée quant aux réalités politiques du pays. Qui d’ailleurs connaît son parti, Horizons ? Et si peu de Français connaissent la nature de son projet pour la France ; en admettant toutefois qu’il en ait un.
Bref, un sondage, à l’instar de l’hirondelle, ne suffit pas à faire le printemps. Mais des sondages qui se suivent et se répètent, ça finit malgré tout par signifier quelque chose : une dynamique, par exemple, ascendante ou descendante. À ce titre, Marine Le Pen serait plutôt dans la première de ces deux configurations, elle dont l’accession à l’Élysée serait aussi tenue pour « bonne nouvelle » par 29 % des sondés.
Une position que vient encore renforcer un autre sondage commandé par Paris Match à Ifop. Lequel ne fait que confirmer la montée en puissance de Jordan Bardella, le jeune président du Rassemblement national, dont la cote de popularité égale presque celle de Marine Le Pen.
De quoi permettre à nos confrères d’alimenter la possibilité d’éventuelles rivalités internes, sur le thème : Marine a tué le père, Jordan fera-t-il de même de sa mère ? La question peut être posée, mais ne paraît pas tout à fait d’actualité, Jordan Bardella connaissant mieux que quiconque le destin électoral réservé à ceux ayant imaginé pouvoir faire mieux que le RN, de Philippe de Villiers à Charles Millon, de Bruno Mégret à Éric Zemmour. Il n’est donc pas incongru de parier sur son intelligence politique, si ce n’est son intelligence tout court.
Ce d’autant plus que ces deux vedettes, à en croire Ifop, seraient plus complémentaires qu’antagonistes. Car si Marine Le Pen, avec 36 % d’opinions favorables, devance Jordan Bardella (31 %), dans l’ensemble de la population tout en faisant jeu égal (29 %) chez l’électorat mélenchoniste, ce dernier prend l’avantage chez les électeurs socialistes (33 % contre 27 %), écologistes (30 % contre 24 %) et zemmouristes (68 % contre 29 %). En revanche, la tendance s’inverse chez le traditionnel électorat lepéniste : 68 % pour l’une et 29 % pour l’autre.
Pareillement, si Marine Le Pen enregistre ses plus hauts taux de confiance dans les catégories populaires (44 % contre 24 %), Jordan Bardella réussit une percée chez les diplômés de l’enseignement supérieur, catégorie jusque-là rétive au RN : 39 % contre 28 %. Bref, des jeunes aux vieux, des riches aux pauvres, à droite comme à gauche, la tenaille n’en finit plus de se refermer.
Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire


Sans-abri à Bruz : les villes de province n’ont pas fini d’accueillir du monde
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Il aura fallu attendre l’organisation des Jeux olympiques 2024 pour faire réagir le gouvernement au sujet d’un problème semblant devenu endémique qui ne date pourtant pas d’hier : la gestion des sans-abri. Les hôteliers parisiens ne pourront en effet plus accueillir ce public précaire, au vu de la clientèle nombreuse qui se profile pour l’été 2024, et une solution rapide et efficace pour désengorger la capitale s’impose. Le remède trouvé par l’exécutif porte le nom vaporeux de « sas d’accueil temporaires régionaux », un système d’hébergement que les préfets doivent mettre en place dans toutes les régions à l’exception des Hauts-de-France et de la Corse, et qui permettra d’accueillir les sans-abri chassés de Paris. Ceux-ci demeureront trois semaines dans ces « sas », avant d’être envoyés dans une nouvelle région, « vers le type d’hébergement correspondant à leur situation ».
Dernièrement, c’est la ville de Bruz (Ille-et-Vilaine) qui a appris qu’elle était concernée par le projet. C’est par un SMS reçu à 21 heures, il y a trois semaines, que le maire divers gauche Philippe Salmon a appris la nouvelle. Lundi 22 mai, il a annoncé le projet en conseil municipal, n’hésitant pas à se dire « désarçonné » par cette lourde obligation. Dans un communiqué publié sur le site de la ville, le maire fait part du cas de conscience que lui pose l’installation prochaine de ces sans-abri : selon lui, la ville n’est pas à même de recevoir ces arrivants. Le terrain prévu pour les accueillir se situe à la gare de Bruz, il jouxte la voie ferrée et se trouve sous un pont automobile, ce qui « pose des problèmes de sécurité mais aussi des nuisances sonores pour ces personnes ». « Ce terrain est en outre un terrain pollué par des hydrocarbures et des métaux lourds, ce qui risque d’entraîner des problèmes de salubrité et de potentiels empoisonnements », explique le maire. D’autre part, les services de repas ne seront pas prévus, et ce sera donc aux résidents de se débrouiller pour se nourrir, en essayant d’ouvrir un dossier ou de profiter des services de la ville, ce qui complique encore la situation. En un mot, le maire conclut que « ce sas ne garantirait pas des conditions d’accueil dignes et nous demandons à la préfecture de revoir son organisation, dans la concertation, pour assurer de meilleures conditions d’accueil. »
Joint par BV, Julien Masson, collaborateur (RN) à la région Bretagne ne cache pas son indignation. Pour le responsable local, le terme de « sans-abri » reflète une première hypocrisie gouvernementale. « On annonce partout que ce sont des sans-abri, mais personne n’ignore que ce sont essentiellement des migrants. Le Rassemblement national n’est pas le seul à le dire, même la presse de gauche le reconnaît », explique-t-il. Les motivations de cette répartition font également réagir Julien Masson : « Le projet est clair : faire place nette pour la Coupe du monde de rugby et les Jeux Olympiques. Il s’agit de cacher aux supporters étrangers la tiers-mondisation de Paris et de la région Île-de-France. Alors on exporte les bidonvilles, ces campements indignes qui pullulent en Île-de-France, et on déplace la misère sans la résoudre. » Pour lui, la manière dont ces personnes sont traitées est tout bonnement intolérable : « L’État dit que ce sont des sas de transition, qu’il s’agit d’établir des roulements. On a l’impression de parler d’une entreprise de logistique, on gère cela comme des stocks, c’est de la marchandise », tempête-t-il. Au Rassemblement national, la position est claire : « L’humanité implique de la fermeté. On doit avoir une politique d’immigration stricte pour éviter que des campements indignes pullulent. Malheureusement, ce genre de situations va probablement s’accroître et se multiplier dans les années à venir.», conclut Julien Masson.
Après les projets de centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) dont Saint-Brévin-les-Pins, Callac ou encore Corlay font déjà les frais, voici donc leur complément avec les « sas d’accueil temporaires régionaux », qui ne devraient pas tarder à concerner d’autres villes. Si les termes diffèrent, la réalité n’est pas si différente : les Français n’ont pas fini de trinquer au profit de ces nouveaux venus.
Marie-Camille Le Conte, Boulevard Voltaire


Miracle ! France Inter évoque le pèlerinage de Chartres (et ne ricane même pas)
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À chacun son chemin de Damas. L’histoire retiendra (peut-être) que France Inter a été touché par la grâce au lendemain de l’Ascension.
La preuve ? La radio a évoqué le pèlerinage de Chartres. Celui qui s’ébranlera samedi matin de Saint-Sulpice – incendie de Notre-Dame oblige – pour rejoindre, lundi de Pentecôte, la cathédrale de Chartres. En parler est déjà un exploit, car depuis quarante ans, cette petite ville en mouvement – en nombre, c’est Bayeux ou Briançon qui se déplacerait à pied – intéresse fort peu les médias. Mais le plus incroyable, ahurissant, prodigieux, est que France Inter en a parlé de façon neutre, s’en tenant aux faits. Sans leurs tresser des couronnes de lauriers, mais sans se moquer, ricaner, cracher du fiel, faire de finaudes allusions aux prêtres pédophiles ni à la France de Vichy, tendre le micro à un obscur quidam assurant y avoir été traîné de force, enfant, il y a vingt ans par ses parents intégristes… Non. Rien de tout cela. En interrogeant « vraiment » une jeune fille ordinaire de ce pèlerinage, pas une folle dingo ni une illuminée. Sans tronquer ses propos, les interpréter, ni chercher à la piéger. Quel exploit. On nous les a changés ! Si ce n’est pas un miracle…
📻 Affluence RECORD pour le pèlerinage de #Chartres : même @franceinter s'y intéresse ! ⤵️ #NDC2023 pic.twitter.com/uxxC8NSnOb
— Notre-Dame de Chrétienté (@ndchretiente) May 23, 2023
Il est vrai que ces jeunes – France Inter rappelle que 50 % d’entre eux ont moins de vingt ans – constituent un phénomène de société : on nous bassine depuis des mois avec les black-blocs et le soulèvement de la terre. Ils sont les anti black blocs et le soulèvement vers le Ciel. Les uns sont nihilistes et crient « Ni Dieu ni Maître », les autres sont gonflés d’espérance et se mettent à genoux. Les uns rêvent du grand soir, les autres du petit matin, quand ayant rangé leur tente, ils reprennent la route là où ils l’ont laissée la veille, bannières au vent. Les uns réclament le droit à la paresse, les autres recherchent la rudesse, celle de la route. Les uns pensent à leur avenir matériel, leur retraite, les autres à leur destin spirituel… après la retraite. Les uns vocifèrent des slogans, les autres chantent des cantiques. Les uns détruisent sur leur passage. Les autres ramassent jusqu’au dernier papier gras, seuls, les lieux de bivouacs, martelés comme après le passage d’un troupeau, se souviennent des milliers de godillots. Les uns marchent pour le climat, les autres marchent malgré la météo : l’an passé, pluie diluvienne ! Apparemment elle ne les a pas dégoûtés.
Les uns ne veulent pas d’enfants, les autres se rencontrent (parfois) au pèlerinage et reviennent des années plus tard, avec leur nombreuse progéniture. Les uns veulent faire du passé table rase, les autres veulent tout conserver. Trop, peut-être, de l’avis de certains. Car s’il est de nombreux pèlerinage menant à Chartres chaque année, celui de la Pentecôte a une spécificité : son rite. Chacun l’appelle comme il veut : tridentin, de Saint-Pie V, traditionnel, en latin, ou, comme Benoît XVI, « extraordinaire »…
Au-delà de la jeunesse, France Inter souligne la progression impressionnante des effectifs. 16.000 pèlerins. Anticipant une croissance de 10 %, afin de respecter les autorisations administratives et devant l’impossibilité de gérer une telle colonne sur la route et dans les bivouacs, l’organisation a dû fermer les inscriptions, il y a une semaine. Et c’est encore sans compter, les pèlerins « d’en face », ceux de la Fraternité Saint-Pie X, eux aussi attachés au rite tridentin, qui, le même week-end, font le chemin inverse. Ils ont à ce jour près de 5.300 inscrits (6.000 attendus lundi à l’arrivée à Paris).
Si même France Inter parvient à surmonter ses préventions pour s’intéresser à cette foule fervente, les évêques français devraient pouvoir, aussi, y arriver ?
Dans un article récent publié dans La Croix, l’historien des religions Guillaume Cuchet tire la sonnette d’alarme : « Le catholicisme risque de ne plus rester longtemps la première religion ». Il s’appuie sur l’Enquête Trajectoire et origines de l’INSEE paru en avril, qui constate notamment que si l’islam, de toutes les religions, est celle qui chez nous a le meilleur taux de transmission, le catholicisme est à l’inverse, sur ce plan, la moins bien lotie. Guillaume Cuchet ne s’explique pas que ce « déclassement annoncé » suscite si peu de commentaires dans l’Église, « comme si les évêques sonnés par la crise des abus sexuels, ne savaient plus qu’assister, muets et impuissants à l’effondrement ». Peuvent-ils continuer de s’offrir le luxe de repousser ces ouailles ? Et de ne pas vouloir réfléchir aux raisons de cet enthousiasme ?
Mais l’autre élément marquant ce cette édition, qui lui n’a pas été abordé par France Inter, dépasse nos frontières : le pèlerinage de Chartres essaime. Après l’Argentine et l’Australie, c’est d’Espagne et des États-Unis que viendront des équipes logistiques organisant des pèlerinages jumeaux, initiés en 2021. Elles comptent ainsi apprendre in situ à gérer des groupes de grande ampleur.
Il y a quelques jours, encore, le pape François dénonçait en Hongrie le danger du « restaurationnisme », de « l’arriérisme » et de la « maladie nostalgique ». Mais comment des jeunes nés quarante ans après Vatican II pourraient-ils se sentir visés par ces mots ? Peut-être vivrons-nous assez vieux, qui sait, pour voir un jour le motu proprio Digitum in oculo : nous nous sommes fourrés le doigt dans le l’œil ! Dans les fidèles de la messe tridentine, nous avons cru voir un EHPAD, c’était en fait une pouponnière. Et après tout, si ces bambins sont loin d’être parfaits, ils ne font pas, in fine, de si mauvais catholiques. Par les temps qui courent, on ne peut pas se permettre de faire la fine bouche.
Gabrielle Cluzel, Boulevard Voltaire


Saint-Brevin : fiasco total de la manif de gôche contre “les violences d’extrême droite”
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J’étais au milieu des manifestants de gauche de Saint-Brevin. Quel bide ! C’était bien la peine ! Tout cela pour ça ! Deux mois après l’incendie de la maison du maire (dont on ignore toujours qui sont les incendiaires), quinze jours après la démission de l’édile à migrants Yannick Morez, suivie d’une gigantesque manipulation imputant à la prétendue extrême droite les violences subies par l’élu, on attendait des dizaines de milliers de manifestants dans la ville.
C’est que rien n’avait été laissé au hasard. Le maire avait été reçu par Elisabeth Borne et par la commission des lois du Sénat. Il avait pleurniché parce qu’il n’aurait pas été protégé par l’Etat. Il avait bien sûr, en bon maire divers de droite collabo, accusé l’extrême droite d’être la cause de tous ses malheurs, et ciblé le préfet, coupable d’avoir autorisé les manifestations des riverains du collectif de préservation de la Pierre Attelée, suspecté de connivence avec l’ultra-droite, selon la propagande médiatique.
Toute la gauche politique, syndicale et associative était mobilisée, les appels se multipliaient, il fallait défendre la République contre le fascisme, rien de moins! La pression était telle que le Rassemblement national et Reconquête avaient pris leurs distances avec le combat de Saint-Brevin, ce qui n’empêchait pas la gauche et les médias de les accuser d’avoir provoqué l’incendie de la maison du pauvre maire à migrants, qui, traumatisé, allait quitter la France et faire le tour du monde en bateau.
Tout était donc prêt pour un ras-de-marée républicain à Saint-Brevin. La gauche annonçait la présence de Fabien Roussel, le grand chef du PCF, d’Olivier Faure, le secrétaire de ce qu’il reste du PS, et Marine Tondelier, que des mauvaises langues présentent comme l’enfant de Sandrine Rousseau et de Bécassine, par ailleurs nouvelle cheftaine des Verts. On attendait avec impatience de savoir si le Guide Suprême Jean-Luc Mélenchon de la Révolution allait faire le voyage, et finalement, il le fit. Le matin du grand jour, les immigrationnistes d’Utopia accusèrent l’extrême droite d’avoir attaqué une de leurs boutiques, à Tours. Et bien sûr accusèrent Darmanin d’être complice par sa passivité. Manque de chance, le dangereux fasciste se révéla être un clandestin marocain. La journée commençait mal !
On envoya donc Johanna Rolland, la grande prêtresse de la manifestation, le maire de Nantes qui voulait que Saint-Brevin ressemble à ce qu’elle avait fait de sa ville, la brillante directrice de campagne d’Anne Hidalgo et ses 1,75 % à la dernière présidentielle. Et la malheureuse élue de rappeler qu’elle aussi avait eu sa voiture brûlée il y a cinq ans, laissant entendre, bien sûr, que c’était un coup de l’extrême droite, alors que…
Bref, tout était prêt pour le grand sursaut républicain, comme ils disent. Certes, les militants de l’Action française avaient osé gâcher la fête, en faisant un collage de masse, la nuit précédente, sur Saint-Brevin. Mais les vaillants antifas, appelés au secours, avaient arraché les affiches sacrilèges et stickés toute la journée, pour que les masses de la ville comprennent le bon message. Tous les commerçants avaient fermé boutique, ce qui confirme qu’ils ont compris, eux, que le danger ne vient pas des manifestations des patriotes, mais bien de la gauche et des prétendus antifas.
Mais les choses commencèrent alors à se compliquer. Alors que tout le monde espérait le maire Morez présent à la grande manifestation contre la haine, celui-ci, dans un éclair de lucidité, se rendit compte qu’il se faisait un tout petit peu manipuler, et donc décida de bouder, et de faire une prise de parole à la mairie, à 18 heures, mais sans manifester. Cela commençait à faire désordre. La gauche, histoire d’occuper le terrain, accusa la droite d’être absente. Mais difficile, pour les LR, qu’on ne vit pas par ailleurs aux manifestations des opposants au Cada, de s’afficher avec la gauche au lendemain d’une grande annonce sur leur plan anti-immigration. Cela aurait fait désordre.
Donc, malgré tous ces ratés, on attendait les masses, massivement présentes à Saint-Brevin. Et cela fut le fiasco du siècle ! Même la propagande de l’AFP, reprise naturellement par tous les journalistes, ne parla que de 1000 à 2000 personnes pour soutenir la vaillant maire de droite à migrants. Les gendarmes, mais aussi des Brevinois présents, annoncèrent le chiffre de 1300 participants. Le bide total !
Affolés, les propagandistes essayèrent de parler de plusieurs milliers dans leurs titres, mais personne n’osa parler de plus de 3000 manifestants. Les vieux renards Roussel et Mélenchon, présents, mais conscients du fiasco, se planquèrent, et évitèrent de se faire prendre en photo, contrairement aux nunuches écolos et socialauds.
La gauche, pour ne paraître ridicule, décida de rejoindre la place de la Mairie, et d’être présente quand Morez prit la parole. Un orateur catastrophique, par ailleurs, qui ne leva pas les masses. Le public, composé majoritairement de vieilles barbes retraités de l’Education nationale et des professionnels permanents de la politique payés par nos sous, essaya de mettre de l’ambiance en applaudissant longuement le maire à migrants. Mais l’ambiance n’était pas là, peu de cris hostiles aux “fachos”, et même pas de vitrines cassées et de voitures brûlées !
Bref, un rassemblement appelé par vingt partis politiques, associations et syndicats, soutenu par l’ensemble des médias, appuyé par le gouvernement, pour lutter contre la prétendue extrême droite, cela fait à peine plus de 1.000 personnes !
Tout cela pour ça. Le bide total, le fiasco du siècle ! Du temps de Mitterrand, la gauche savait au moins réussir des coups, comme celui de Carpentras, ou celui du maghrébin jeté dans la Seine un 1er mai, lors d’une manifestation du FN. Trente ans plus tard, alors qu’ils ont toutes les cartes en main, ils ne sont même pas capables de réussir à capitaliser l’énorme manipulation de Saint-Brevin, où, rappelons-le, les coupables de l’incendie des voitures et de la maison du maire ne sont toujours pas identifiés.
C’est dire l’état de décomposition de la gauche, et son décalage total avec le vrai peuple. Outre que ce sont des traitres, ce sont, en sus, des incapables et des tocards.
Rose Martin, Riposte Laïque


IMMIGRATION : stop ou encore ? Un sondage de rue qui dérange.
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Faut-il stopper l’immigration extra-européenne en France ? Oui, selon 64% des Français. Faciliter les expulsions ? Même réponse pour 82% des Français. En bref, 60% des français pensent qu’il y a trop d’étrangers en France. Dans une démocratie saine et qui fonctionne, on serait alors en droit d’attendre d’un gouvernement qu’il écoute et réponde aux inquiétudes légitimes de son peuple. Qu’il pose et règle les seules questions qui vaillent, aussi fâcheuses soient-elles. Et pour poser, avant de la régler, cette épineuse question de l’immigration directement aux français, un moyen : le référendum. Cela tombe bien, Emmanuel Macron s’est récemment dit “prêt à tous les référendums !”. C’était sans compter qu’il ajouterait aussitôt : “sauf sur l’immigration !”. Alors si le gouvernement ne veut pas faire ce référendum, BV est allé le faire pour lui directement auprès des français dans la rue, avec un micro et des questions simples : « Y-a-t-il un problème d’immigration en France ? », « Faut-il en accueillir plus ? », « Faut-il faire un référendum ? ». Rendez-vous sur le terrain avec Jordan Florentin !


Un bébé pour des papiers : ces migrants prêts à tout pour rester
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« J’ai été victime de l’escroquerie la plus honteuse du monde. » Il y a cinq ans, Claire* tombe enceinte d’un Marocain en situation irrégulière. Sans le savoir, son enfant doit servir de visa au père, désireux de rester en France. Le cas de Claire est loin d’être isolé. Les “bébés-papiers” – ces bébés conçus pour faciliter l’obtention d’un titre de séjour aux dépens du parent français et de l’enfant – restent un phénomène méconnu en France, et pourtant bien réel.
Les bébés-visas
Claire menait une vie sans encombre. Mais au cours de l’année 2018, son quotidien bascule. « J’ai appris que ma grand-mère adorée était en phase terminale de son cancer. Quelques jours plus tard, j’ai perdu mon emploi », confie-t-elle à BV. Au même moment, la jeune femme découvre qu’elle est enceinte. Vulnérable et déjà mère de trois enfants, elle pense à avorter. Mais le père, un jeune Marocain entré illégalement en France, lui demande de garder l’enfant. « Avec sa famille, ils sont venus me voir et ont tout fait pour que je garde l’enfant, alors j’ai cédé », raconte-t-elle. Les semaines et les mois passent quand, soudain, le père décide d’entamer une reconnaissance de filiation anticipée. « Il me disait que c’était pour nous protéger. Bêtement j’ai accepté », nous explique la mère de famille. Du jour au lendemain, une fois la reconnaissance actée, le jeune homme disparaît. Claire se retrouve seule à mener à terme une grossesse compliquée. « Il appelait parfois pour savoir si j’avais accouché, mais c’est tout. » Quelques heures après la naissance, le père refait surface. « Il n’a même pas regardé notre petite fille, se souvient la jeune femme. Il voulait juste les papiers de la déclaration de naissance pour son titre de séjour. Mais j’ai refusé. » Claire se voit alors traînée devant le juge aux affaires familiales. « J’ai tout fait pour prouver au juge que son seul intérêt, ce n’était pas notre fille mais sa régularisation », affirme-t-elle.
Habile, son ancien compagnon finit par lui verser une maigre pension alimentaire, effectue quelques achats sommaires pour leur fille et organise des visites dans des lieux publics. Un moyen de prouver au juge qu’il s’occupe de leur enfant, comme l’exige la législation française. En effet, le titre de séjour « Vie privée et familiale » est l’un des rares titre à ne pas exiger une entrée régulière en France. Pour obtenir cette carte de séjour temporaire, il suffit au parent étranger de prouver qu’il s’occupe de l’enfant depuis sa naissance ou, à défaut, depuis au moins deux ans (achats, visites, activités, etc.). Trois ans plus tard, il pourra alors bénéficier d’un titre de dix ans renouvelable. C’est ainsi que ce Marocain, visé par une OQTF selon Claire, a finalement pu être régularisé.
Ce parcours, Julie* le connaît bien. En 2019, elle rencontre un homme d’origine sénégalaise. « Je savais qu’il n’avait pas de papiers, ça ne me dérangeait pas », commence-t-elle. Mais après une soirée arrosée, Julie découvre qu’elle est enceinte. « Je voulais qu’il soit présent pour cet enfant, j’avais confiance en lui. » Rapidement, la jeune femme déchante. Pendant toute la grossesse, le père la harcèle pour ses papiers. Après la naissance, elle espère offrir un cadre de vie stable à son enfant. Mais lui s’intéresse peu au petit garçon. « Il a très peu donné signe de vie. La seule chose qui l’intéresse, c’est d’obtenir ses papiers », s’agace Julie, assignée en justice par son ancien compagnon pour attester la filiation. Elle décide alors de chercher de l’aide auprès de différentes associations de droits des femmes. Partout, elle trouve porte close. « Au départ, je suis pour le droit et l’accueil des étrangers. Mais ce n’est pas normal qu’il ait plus de droit que moi dans mon propre pays », s’agace-t-elle. Une colère partagée par Claire, qui a également « l’impression de crier dans le désert ».
Une filière d’immigration
À ce sujet — Plus ou moins d’immigration ? Notre sondage de rue qui dérange !
Avec leur témoignage, Claire et Julie espèrent lever le voile sur un sujet encore tabou. « On a honte d’avoir été aussi naïves, on a honte de s’être fait manipuler », expliquent-elles. Une culpabilité éprouvée également par Émilie*, mère belge d’un bébé-visa. « Quand je me suis mise en couple avec lui [un Tunisien arrivé illégalement en Belgique], je craignais les histoires de mariages gris. Naïvement, je me suis fait avoir avec un bébé-papier. » Toutes les trois espèrent alerter sur ce sujet aux conséquences dramatiques. Julie sort éprouvée de ces dernières années. Suivie par une psychologue, elle prend depuis peu un léger traitement pour tenir le coup. Claire, de son côté, s’inquiète pour sa fille qui développe des troubles du comportement. À cela s’ajoute les difficultés financières que connaissent de nombreuses mères célibataires.
Pour Valérie Boyer, sénatrice Les Républicains (LR), qui alerte sur les anarques aux sentiments depuis plusieurs années, ce phénomène des bébés-papiers est « une honte ». « Au nom de quoi ces hommes seraient-ils régularisés alors qu’ils ont triché ? », s’interroge l’élue des Bouches-du-Rhône. Selon elle, les mariages blancs et les bébés-papiers sont autant de « filières d’immigration, responsables de la submersion migratoire » dont est aujourd’hui victime la France. Après avoir déposé, en 2018, une proposition de loi pour interdire aux clandestins de se marier, Valérie Boyer appelle aujourd’hui à « un référendum d’urgence sur l’immigration ». Et de conclure : « Malgré la vingtaine de lois adoptées sur l’immigration, les Français n’ont jamais été consultés. Il serait temps de leur demander leur avis. »
Clémence de Longraye, Boulevard Voltaire


Immigration : LR nous prend pour des perdreaux de l’année
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Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est important de noter que jusqu’à maintenant tous ceux qui parlaient d’immigration en soulignant que c’était la source d’une multitude de problèmes étaient qualifiés de fascistes, de racistes ou de xénophobes. Y compris par le parti LR.
Aujourd’hui, les LR semblent se réveiller et à cette occasion découvrent la face cachée de la lune, à savoir que oui, l’immigration est un grave problème pour notre pays et qu’elle a d’innombrables conséquences comme l’insécurité, un coût social délirant, de la fraude sociale, des atteintes à la laïcité, un refus de s’intégrer et encore plus de s’assimiler, la création de zones géographiques dans lesquelles les Lois de la République ne s’appliquent plus, etc. Bref ils ont découvert tout ce qui pourrit au quotidien la vie de notre pays et des Français.
La motivation de ces propositions LR est toute simple. Avec la Loi sur la retraite à 64 ans, les LR en sauvant le gouvernement Macron (49.3) se sont « grillés » aux yeux de l’opinion publique.
Il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que pour les Français, même les plus crédules, Macron et LR c’est maintenant blanc bonnet et bonnet blanc.
Si LR ne trouve pas le moyen de faire croire qu’ils sont différents, c’est leur disparition qui est à l’ordre du jour, à l’occasion des prochaines élections.
Ils ont donc trouvé avec l’immigration un sujet avec lequel ils pensent se refaire une virginité.
Sauf que le projet qu’ils présentent n’est qu’un projet à “l’eau tiède” alors qu’il faudrait un véritable projet de rupture avec les politiques suivies depuis des décennies par tout le personnel politique, qu’il soit de droite ou de gauche. De plus ils se heurtent à un problème constitutionnel.
Ainsi, ils proposent deux Lois.
L’une est une Loi constitutionnelle parce que le sujet de l’immigration n’est pas prévu, selon certains, dans les thèmes mentionnés dans l’article 11 de la Constitution de notre pays.
De qui se moque-t-on ?
Voilà ce que dit l’article 11 de notre Constitution :
« Le Président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux assemblées, publiées au Journal Officiel, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, surdes réformes relatives à la politique économique ou sociale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d’un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions. »
Ceux qui prétendent que l’article 11 ne peut-être utilisé pour organiser un référendum sur l’immigration, affirment donc que cette dernière ne relèverait pas d’une politique “sociale”. En conséquence l’article 11 ne peut être utilisé et il faudrait une modification de la Constitution.
Vraiment ?
Le regroupement familial, ce n’est pas un problème social ?
Les versements sociaux qui se chiffrent en dizaines de milliards, faits à des millions de personnes immigrées, ce n’est pas un problème social ?
Les fraudes sociales en tout genres, causées par de nombreux membres de cette immigration, ce n’est pas un problème social ?
La délinquance liée à cette immigration et le coût que cela entraîne pour notre pays, ce n’est pas un problème social ?
Cet argument « ce n’est pas social » est une manière de botter en touche qui ne trompe personne.
Alors, il reste la voie parlementaire. Là c’est l’article 89 de la Constitution qui doit être utilisé.
L’initiative de la révision, telle qu’elle est définie à l’art. 89 de la Constitution, revient soit :
- au président de la République sur proposition du Premier ministre : on parle alors de projet de révision ;
- soit aux membres du Parlement : il s’agit dans ce cas d’une proposition de révision.
Dans les deux cas, le texte de la révision doit être voté en termes identiques par l’Assemblée nationale et par le Sénat.
Pour devenir définitive, la révision doit ensuite être obligatoirement approuvée par référendum lorsqu’il s’agit d’une proposition de révision constitutionnelle.
Les révisions initiées par le président de la République peuvent être approuvées par référendum ou par la majorité des 3/5 des suffrages exprimés des deux chambres du Parlement réunies en Congrès.
Le chef de l’État peut, en tout état de cause, arrêter la procédure de révision, même si les deux assemblées sont parvenues à l’adoption d’un texte identique, puisqu’il dispose du pouvoir de convoquer le Congrès ou le corps électoral en cas de référendum.
Cet argument « constitutionnel » ne tient donc pas la route et ne résiste pas à la plus élémentaire critique. Quant à l’article 89, tout dépend du président de la République. S’il refuse, l’affaire est terminée.
Et tout le monde sait que l’affaire est perdue d’avance pour la modification de la Constitution et un référendum sur l’immigration. Puisque Macron bloquera.
L’initiative constitutionnelle LR n’a qu’un but : qu’ils se refassent une virginité en disant « Nous étions pour le référendum, mais Macron bloque toute possibilité d’y recourir. C’est lui le responsable, pas LR ».
C’est facile et ça ne coûte rien de jouer cette comédie dont tout est prévu à l’avance.
Chacun pourrait se demander : « Mais au fait, pourquoi Macron refuse-t-il le référendum alors qu’il sait que 70 % des Français veulent un arrêt de l’immigration ? ».
Là on pose la question de fond. La question « banco ».
Et la réponse est : à cause de l’Europe.
Au fur et à mesure de la construction de l’Europe, on a assisté à un transfert de compétences, donc à une perte de notre indépendance nationale sur de multiples sujets.
Ce n’est plus la France qui décide de sa politique sur nombre de sujets, c’est l’Europe. Plus exactement la Commission européenne qui n’a été élue par personne mais qui impose sa politique à tous les pays membres de l’Union européenne.
Il se trouve que l’une des « compétences partagée » est l’immigration. La réalité étant que sur l’immigration c’est une compétence « partagée » sur le papier, mais en réalité c’est l’Europe qui est seule maître à bord.
Macron n’est qu’un exécutant qui ne fait qu’appliquer la politique de l’Europe. Il n’a pas le choix et aucune marge de manœuvre. Il doit appliquer ce qui est décidé à Bruxelles.
Et même s’il faisait un référendum, contraire à la volonté de Bruxelles, le Conseil constitutionnel s’opposerait au motif des accords signés avec l’Europe sur ce sujet et que la France est obligée d’appliquer en vertu de l’article 5 de notre Constitution.
Ce qui prouve que nous vivons sous le règne du « gouvernement des juges » et que les hommes politiques français ne peuvent plus décider ou faire ce qu’ils veulent.
En conséquence, si la France voulait vraiment reprendre la main sur le sujet de l’immigration, il faudrait qu’elle dénonce les accords signés dans ce domaine avec l’Europe.
Ce qui déclencherait une crise majeure, car ou on est dans l’Europe et on accepte son fonctionnement, ou on n’y est pas. On ne peut pas y être et n’accepter que ce qu’on veut.
L’acceptation de la perte de notre indépendance nationale sur de multiples sujets a des conséquences dramatiques pour notre pays.
Nous sommes en train d’en vivre un tragique exemple avec l’immigration.
Ce qui n’empêchera pas TOUS les partis de se présenter l’an prochain aux élections européennes, avec nombre d’entre eux qui vous diront : « Votez pour nous, pour une autre Europe » alors qu’il savent parfaitement qu’il n’y aucune possibilité de modifier les traités, ni l’Europe.
Je rappelle que pour pouvoir modifier un traité, il faut l’unanimité des pays de l’Union européenne.
C’est pourquoi on ne peut que rire lorsqu’on entend un Mélenchon déclarer de manière péremptoire : « Si je suis élu, j’imposerai la renégociation des traités ».
Il n’y a que les imbéciles et les ignares qui ne savent pas ce qu’est l’Europe pour le croire.
Il en va de même lorsque LR écrit dans sa proposition de Loi constitutionnelle que LR compte inscrire dans la Constitution « la possibilité de déroger à la primauté des traités et du droit européen (…) quand “les intérêts fondamentaux de la nation” sont en jeu ».
En écrivant cela LR confirme ce que j’écrivais plus haut, à savoir que la question clé c’est l’Europe et notre présence en son sein, avec abandon de notre indépendance nationale sur moult sujets, dont l’immigration.
Mais en lisant cela, on a aussi envie de leur dire :
« Oh les gars, vous nous avez raconté des histoires pendant des dizaines d’années. Vous avez dit qu’avec l’Europe ce serait mieux et qu’on serait plus forts.
En 1992, vous avez dit qu’il fallait voter OUI à Maastricht (y compris Mélenchon) alors que vous saviez que le passage de la CEE à l’UE signait la fin de notre indépendance nationale et que nous perdions à cette occasion la possibilité de décider souverainement ce que veut ou ne veut pas notre pays.
Aujourd’hui on en paye le prix avec l’immigration, entre autres sujets. Vous trouvez aujourd’hui que ça pose un problème.
Vous ne pensez pas que vous auriez dû réfléchir un peu avant d’appeler à voter OUI à Maastricht ? Et de nous embarquer dans cette galère. »
Quant à la possibilité de « déroger (…) si les intérêts fondamentaux de la nation sont en jeu ».
Là, comme Mélenchon, LR nous prend pour des crétins. Aucune dérogation ne sera accordée.
Ils le savent parfaitement. Ou alors c’est qu’ils sont totalement ignorants et n’ont même pas compris ce que signifiait mettre le doigt dans l’engrenage de Maastricht.
Avec l’Europe, nous allons boire le calice jusqu’à la lie.
Sauf si nous sortons de l’Europe (Article 50 du Traité européen) comme l’ont fait les Anglais, afin de retrouver notre liberté et notre indépendance nationale.
Mais vous verrez l’an prochain, LR présentera une liste aux élections européennes et je parie qu’ils diront que ce sera pour « une autre Europe » en sachant pertinemment que c’est une escroquerie politique car l’Europe ne peut pas être changée de l’intérieur. La seule solution c’est d’en sortir !
Quant à la seconde Loi de LR, une Loi « simple », c’est un concentré de mesures à l’eau tiède qui ne solutionnera aucun problème, même si elle était adoptée, ce qui est impossible car la NUPES et les macronistes voteront contre. Donc il n’y aura aucune majorité pour la voter.
Au final, la seule chose qu’on puisse retenir de tout cela, c’est que LR vient de découvrir que l’immigration est un problème majeur pour le pays.
Ils viennent aussi de nous faire la preuve que leur tentative, qu’ils savent condamnée d’avance, vise avec cynisme à une seule chose : essayer de se refaire une virginité politique en prévision des prochaines élections afin de ne pas disparaître.
Bernard GERMAIN, Riposte Laïque


De plus en plus de demandeurs d’asile orientés en région pour éviter la constitution de campements de rue sur Paris, la destination est choisie aléatoirement par un algorithme.
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Un rapport parlementaire dévoilé mardi fait un bilan « favorable » la politique d’« orientation directive » et préconise un accompagnement systématique des maires qui accueillent des migrants en région. Le principal objectif de cette politique est d’éviter la constitution de campements de rue à Paris.
C’est un document qui s’inscrit dans l’actualité. Depuis plusieurs mois, l’ouverture de centres d’accueil pour migrants suscite des manifestations hostiles de l’extrême droite en Bretagne, en Corrèze, dans l’Indre ou à Paris. Le maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique) a démissionné, le 11 mai, victime de menaces et de l’incendie de son domicile alors que sa commune accueille un centre d’hébergement pour demandeurs d’asile. Un rapport d’information fait à l’inverse un bilan « favorable » de la politique publique d’orientation en dehors de l’Ile-de-France de ces publics en quête d’une protection internationale.
Les députés Renaissance du Val-de-Marne, Mathieu Lefèvre, et du Maine-et-Loire, Stella Dupont, devaient présenter au ministre de l’intérieur leurs travaux – que Le Monde a pu consulter – mardi 23 mai. Ils reviennent sur la mise en œuvre, depuis janvier 2021, de la politique d’« orientation directive ». Il s’agit de répartir l’effort d’accueil, alors que près de la moitié de la demande d’asile est enregistrée en région parisienne.
Pour répartir les personnes, des critères sont pris en compte tels que les capacités d’hébergement, le taux de chômage ou le produit intérieur brut de chaque région. En théorie, les « besoins et de la situation personnelle et familiale » des demandeurs d’asile doivent aussi être considérés. In fine, la destination est « choisie aléatoirement par un algorithme », précisent les auteurs. Et si les personnes la refusent, elles peuvent se voir retirer le droit à bénéficier d’un hébergement et d’une allocation de subsistance pendant l’instruction de leur demande d’asile. […]


Tollé national au Liban : des femmes en maillot forcées de quitter une plage publique, les autorités vont dans le sens des islamiques…
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++ WEBTUBE : Voilà ce qui nous attend dans quelques années en France
Le 14 mai, deux dignitaires religieux sunnites “fondamentalistes”, accompagnés de “partisans”, s’invitent sur la plage publique de Saïda, dans le sud du Liban, et somment des couples de baigneurs “de quitter les lieux en raison de la tenue jugée indécente des femmes”, raconte le quotidien libanais L’Orient-Le Jour.
L’affaire prend rapidement une tournure nationale, notamment après la plainte d’un autre couple qui, refusant de se conformer aux injonctions, explique avoir été agressé physiquement.
Dimanche 21 mai, deux manifestations, pourtant interdites, ont été organisées devant la plage publique de Saïda : d’un côté, on trouve “des manifestantes féministes revendiquant le droit des femmes à accéder à cette plage sans restriction vestimentaire” ; de l’autre, “un groupe d’islamistes hostiles à la présence de femmes en maillot de bain”, raconte le journal libanais.
Les uns scandant “Allah Akbar” (“Dieu est grand”), les autres “Révolte féministe contre le patriarcat”.
#LIBAN – Maillot de bain à la plage : Échauffourées entre manifestants à #Saïdahttps://t.co/Qwi7gvSnRQ pic.twitter.com/ToxG4SHGay
— Ici Beyrouth (@Icibeyrouthnews) May 21, 2023
C’est dans leur sens que les autorités locales ont finalement tranché : la municipalité de Saïda a ainsi interdit les boissons alcoolisées sur la plage publique et appelé les baigneurs “à se conformer à une tenue vestimentaire décente”. Des consignes que l’on peut lire sur des panneaux à l’entrée de la plage.


Eric Zemmour sur RTL : Depuis 30 ans les Français subissent un djihad du quotidien. Eric Zemmour recadre le débat, il était temps !
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Éric Zemmour était l’invité du Grand Jury de RTL le dimanche 21 mai 2023. Eric Zemmour a dénoncé les manipulations et les tentatives d’intimidation de la gauche médiatique et politique pour faire taire les Français qui refusent l’immigration massive. Eric Zemmour a également rappelé qu’aujourd’hui en France les véritables violences sont celles de l’extrême gauche et celles issues de l’immigration qu’il appelle : djihad quotidien. Eric Zemmour est aussi revenu sur les moyens de lutte contre l’immigration et sur les nombreux renoncements de la droite sur ce sujet. Pour finir, Eric Zemmour a dénoncé la prétendue mixité sociale que veut imposer Pap Ndiaye mais qui est en réalité une mixité ethnique qui crée plus de violence à l’école et fait chuter le niveau scolaire.

