Jeux olympiques et fausse pénurie de main d’oeuvre. Vers une accélération de l’immigration extra-européenne en Bretagne ?

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Les autorités sont-elles en train d’accélérer le processus d’immigration extra-européenne en Bretagne ? C’est la question que beaucoup se posent légitimement, sans avoir forcément de réponse les autorités restant totalement opaques sur ce sujet pourtant fondamental. Sur fond d’excuse de pénurie de main d’oeuvre, mais aussi de déconcentration de la région parisienne, il semblerait que notre région ait à subir, dans les prochaines semaines et les prochains mois, des arrivées massives, sur lesquelles la population n’a pas été consultée. Et cela alors même que la crise du logement frappe lourdement les Bretons, qui peinent à se loger dans des  conditions décentes. Explications.

L’immigration de travail, nouvelle porte d’entrée des extra-européens vers l’Europe, la France et la Bretagne ?

Voici ce qu’indique le journal Ouest-France dans son édition du 24 mai.

« Les postes restaient vacants. Faute de candidats, la crêperie le Bateau ivre, au Pouliguen (Loire-Atlantique), a fait appel, cette année, à deux Sénégalais. Issus d’une école hôtelière, ils sont arrivés en France avec un titre de séjour d’un an. C’est pour répondre à ce type de besoin que l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) applaudit la proposition du gouvernement de faciliter l’immigration de travail, grâce à la création d’un nouveau titre de séjour pour les « métiers en tension ». Cette mesure figure dans le projet de loi qui devrait revenir en Conseil des ministres au début de l’été et qui comprend aussi le durcissement des reconduites à la frontière » 

Traduction : puisque les autochtones n’acceptent plus de travailler bien souvent pour des conditions salariales scandaleuses (tout en ne parvenant pas à se loger hormis précairement sur les côtes), les organisations patronales appellent les autorités à faire venir des travailleurs extra-européens, plus malléables, et à qui il semble être plus facile de proposer des logements saisonniers et précaires le temps d’une saison ou plus.

On apprend aussi que 19% des emplois dans la restauration en France seraient occupés par des immigrés (personnes nées hors de France selon l’Insee) mais aussi 28% dans la sécurité, 27% dans le BTP, 39% dans le domaine des employés de maison. Pour faire un raccourci, les retraités – puisque ce sont eux qui ont aujourd’hui le plus fort pouvoir d’achat et de plus en plus longtemps – ont besoin de main d’oeuvre pour les servir dans les restaurants, pour assurer la sécurité dans les lieux où ils vont consommer, pour faire des travaux dans leurs résidences (que les précaires ne peuvent pas obtenir) ou encore, pour garder les enfants, faire le ménage, le jardinage….

En totale harmonie avec le grand patronat, ce qui n’est pas sans contradiction avec le syndicalisme ouvrier et la défense des travailleurs français, Lydie Nicol, secrétaire nationale de la CFDT indique sur les migrants sans papiers : « Ils sont indispensables. Plutôt que de créer un nouveau titre de séjour spécifique pour les métiers en tension, mieux vaudrait commencer par régulariser et par traiter correctement les travailleurs immigrés qui sont déjà dans l’emploi. »

Pas question pour les entreprises, comme pour les syndicats, ni pour le patronat, de proposer des salaires permettant de vivre bien et surtout, de se loger à côté de son lieu de travail, si possible en étant propriétaire, ce qui réduirait à néant rapidement le mythe de la pénurie de main d’oeuvre. C’est bien évidemment trop demandé…

Des masses de migrants imposés en Bretagne pour déconcentrer la région parisienne ?

Pour noyer le poisson, les autorités parlent d’un « projet d’accueil en Bretagne de sans-abri venus de la région parisienne ». Ouest-France en apprend là encore un peu plus «  On a appris, mardi 23 mai, qu’un « sas d’hébergement temporaire » ouvrira fin mai-début juin dans un ancien hôtel à Montgermont, près de Rennes. Les sans-abri seront ensuite répartis dans les quatre départements bretons. Par la suite, le « SAS d’hébergement temporaire » pourrait être installé à Bruz. Qui n’en veut pas »

Pour rendre le cloaque qu’est devenu Paris plus « agréable » au monde du business et du sport qui va déferler sur Paris pendant les Jeux Olympiques, les autorités veulent en effet faire place nette (cela en dit long sur ce que pensent nos généreuses autorités, dans le fond, des migrants qui s’entassent à Paris du fait de frontières  passoires, livrés à eux mêmes dans des conditions déplorables).

Ainsi, toutes les trois semaines, 50 individus passeront par Montgermont, avant d’être dispatchés dans d’autres départements de Bretagne administrative. Sur une année, cela fait 2600 personnes, imposées en Bretagne – en plus des autres filières d’immigration, notamment celle des mineurs isolés étrangers ou mineurs non accompagnés.

La population n’est pas informée localement, seuls les élus locaux le sont – et vu les précédents de Callac et Saint-Brévin, on peut penser qu’ils ne s’empresseront pas d’annoncer à leur population l’arrivée de populations migrantes et précaires dans leur commune, ni même de leur demander leur avis.

En réalité, il s’agit d’une immigration de peuplement, imposée par l’Etat central – ce qui ne provoque étonnement aucune opposition de ces élus ou partis politiques qui prétendent défendre les libertés et autonomies régionales, Bretagne en tête. Un Etat central qui sait pertinemment que les migrants qui s’entassent en région parisienne aujourd’hui n’ont, pour la plupart, aucune envie de se retrouver dans la ruralité (de nombreux acteurs sociaux confirment que dès qu’ils en ont l’opportunité, une large majorité d’entre eux retournent vers les grandes villes). Mais qui sait aussi toute l’opposition, l’hostilité, la colère que cela suscite que l’on impose l’immigration par la force à des populations qui, depuis des décennies, expriment dans les urnes le fait qu’elles n’en veulent plus.

Mais si, comme M. Darmanin l’a annoncé, il devient dans le même temps impossible de contester l’immigration et l’implantation de migrants sous prétexte d’être qualifié de « manifestation d’ultra droite », c’est bien à une opération tyrannique qu’il faut désormais se préparer, avec un Etat central qui impose les migrants qu’il n’a pas été capable d’arrêter aux frontières, des élus locaux qui les acceptent souvent par idéologie politique ou sous la contrainte, des associations militantes qui se sont faites professionnelles de la gestion et de la diffusion de l’immigration et, cerise sur le gâteau, un patronat, et des entreprises qui se frottent les mains de pouvoir enfin payer une main d’oeuvre bon marché et surtout, qui ne revendique rien.

Le tout dans un pays où la première force d’opposition politique semble tout faire pour ne rien faire sur le sujet, alors même qu’il y a urgence, se contentant d’attendre les prochaines élections afin de capitaliser sur la colère autochtone.

Bienvenue dans le meilleur des mondes…

Breizh-info.com

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Panique médiatique ? Marine Le Pen et Bardella caracolent dans les sondages…

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À quoi ça sert que les autorités morales se décarcassent, si c’est pour voir Marine Le Pen continuer de caracoler dans les sondages ? À croire que la reductio ad hitlerum puisse désormais faire figure de 78 tours rayé à force d’avoir été trop longtemps passé sur un Teppaz rouillé, soit ce « théâtre », naguère dénoncé par un certain Lionel Jospin.

D’où ce sondage Viavoice selon lequel Marine Le Pen serait considérée par 33 % des Français comme « l’une des personnalités les plus compétentes de la scène politique française. » Ce qui lui vaut une deuxième place, juste derrière Édouard Philippe, qui convaincrait 44 % des sondés. Édouard qui ? Si, si, rappelez-vous. Celui qui fut le Premier ministre d’Emmanuel Macron, il y a quelques années ; lequel Macron descend au passage à seulement 27 % d’opinions positives quant à sa « compétence ».

Il est évidemment licite de se poser quelques questions sur l’insolente bonne santé sondagière du maire du Havre, tant il peut évoquer d’autres champions en matière de popularité, mais qui échouèrent immanquablement à transformer l’essai dans les urnes. Pêle-mêle, Bernard Kouchner, Nicolas Hulot ou Simone Veil. Le premier ne parvint jamais à se faire élire député. Le deuxième était plus plausible lorsque affolant d’autres courbes, celles de l’Audimat. Quant à la troisième, ayant voulu se lancer sous ses propres couleurs, lors des élections européennes de 1989. Elle pronostiquait alors, forte de ces mêmes sondages flatteurs, pouvoir réaliser un résultat à deux chiffres. Bingo ! Il fut même à trois chiffres : 8,43%. Sauf qu’il y avait une virgule après le 8, tandis que Jean-Marie Le Pen confortait ses positions d’alors, avec 11,73 % des suffrages exprimés.

Tout ça pour rappeler que la cote d’Édouard Philippe peut paraître, sans faire offense à sa personne, singulièrement décalée quant aux réalités politiques du pays. Qui d’ailleurs connaît son parti, Horizons ? Et si peu de Français connaissent la nature de son projet pour la France ; en admettant toutefois qu’il en ait un.

Bref, un sondage, à l’instar de l’hirondelle, ne suffit pas à faire le printemps. Mais des sondages qui se suivent et se répètent, ça finit malgré tout par signifier quelque chose : une dynamique, par exemple, ascendante ou descendante. À ce titre, Marine Le Pen serait plutôt dans la première de ces deux configurations, elle dont l’accession à l’Élysée serait aussi tenue pour « bonne nouvelle » par 29 % des sondés.

Une position que vient encore renforcer un autre sondage commandé par Paris Match à Ifop. Lequel ne fait que confirmer la montée en puissance de Jordan Bardella, le jeune président du Rassemblement national, dont la cote de popularité égale presque celle de Marine Le Pen.

De quoi permettre à nos confrères d’alimenter la possibilité d’éventuelles rivalités internes, sur le thème : Marine a tué le père, Jordan fera-t-il de même de sa mère ? La question peut être posée, mais ne paraît pas tout à fait d’actualité, Jordan Bardella connaissant mieux que quiconque le destin électoral réservé à ceux ayant imaginé pouvoir faire mieux que le RN, de Philippe de Villiers à Charles Millon, de Bruno Mégret à Éric Zemmour. Il n’est donc pas incongru de parier sur son intelligence politique, si ce n’est son intelligence tout court.

Ce d’autant plus que ces deux vedettes, à en croire Ifop, seraient plus complémentaires qu’antagonistes. Car si Marine Le Pen, avec 36 % d’opinions favorables, devance Jordan Bardella (31 %), dans l’ensemble de la population tout en faisant jeu égal (29 %) chez l’électorat mélenchoniste, ce dernier prend l’avantage chez les électeurs socialistes (33 % contre 27 %), écologistes (30 % contre 24 %) et zemmouristes (68 % contre 29 %). En revanche, la tendance s’inverse chez le traditionnel électorat lepéniste : 68 % pour l’une et 29 % pour l’autre.

Pareillement, si Marine Le Pen enregistre ses plus hauts taux de confiance dans les catégories populaires (44 % contre 24 %), Jordan Bardella réussit une percée chez les diplômés de l’enseignement supérieur, catégorie jusque-là rétive au RN : 39 % contre 28 %. Bref, des jeunes aux vieux, des riches aux pauvres, à droite comme à gauche, la tenaille n’en finit plus de se refermer.

Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire

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Sans-abri à Bruz : les villes de province n’ont pas fini d’accueillir du monde

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Il aura fallu attendre l’organisation des Jeux olympiques 2024 pour faire réagir le gouvernement au sujet d’un problème semblant devenu endémique qui ne date pourtant pas d’hier : la gestion des sans-abri. Les hôteliers parisiens ne pourront en effet plus accueillir ce public précaire, au vu de la clientèle nombreuse qui se profile pour l’été 2024, et une solution rapide et efficace pour désengorger la capitale s’impose. Le remède trouvé par l’exécutif porte le nom vaporeux de « sas d’accueil temporaires régionaux », un système d’hébergement que les préfets doivent mettre en place dans toutes les régions à l’exception des Hauts-de-France et de la Corse, et qui permettra d’accueillir les sans-abri chassés de Paris. Ceux-ci demeureront trois semaines dans ces « sas », avant d’être envoyés dans une nouvelle région, « vers le type d’hébergement correspondant à leur situation ».

Dernièrement, c’est la ville de Bruz (Ille-et-Vilaine) qui a appris qu’elle était concernée par le projet. C’est par un SMS reçu à 21 heures, il y a trois semaines, que le maire divers gauche Philippe Salmon a appris la nouvelle. Lundi 22 mai, il a annoncé le projet en conseil municipal, n’hésitant pas à se dire « désarçonné » par cette lourde obligation. Dans un communiqué publié sur le site de la ville, le maire fait part du cas de conscience que lui pose l’installation prochaine de ces sans-abri : selon lui, la ville n’est pas à même de recevoir ces arrivants. Le terrain prévu pour les accueillir se situe à la gare de Bruz, il jouxte la voie ferrée et se trouve sous un pont automobile, ce qui « pose des problèmes de sécurité mais aussi des nuisances sonores pour ces personnes ». « Ce terrain est en outre un terrain pollué par des hydrocarbures et des métaux lourds, ce qui risque d’entraîner des problèmes de salubrité et de potentiels empoisonnements », explique le maire. D’autre part, les services de repas ne seront pas prévus, et ce sera donc aux résidents de se débrouiller pour se nourrir, en essayant d’ouvrir un dossier ou de profiter des services de la ville, ce qui complique encore la situation. En un mot, le maire conclut que « ce sas ne garantirait pas des conditions d’accueil dignes et nous demandons à la préfecture de revoir son organisation, dans la concertation, pour assurer de meilleures conditions d’accueil. »

Joint par BV, Julien Masson, collaborateur (RN) à la région Bretagne ne cache pas son indignation. Pour le responsable local, le terme de « sans-abri » reflète une première hypocrisie gouvernementale. « On annonce partout que ce sont des sans-abri, mais personne n’ignore que ce sont essentiellement des migrants. Le Rassemblement national n’est pas le seul à le dire, même la presse de gauche le reconnaît », explique-t-il. Les motivations de cette répartition font également réagir Julien Masson : « Le projet est clair : faire place nette pour la Coupe du monde de rugby et les Jeux Olympiques. Il s’agit de cacher aux supporters étrangers la tiers-mondisation de Paris et de la région Île-de-France. Alors on exporte les bidonvilles, ces campements indignes qui pullulent en Île-de-France, et on déplace la misère sans la résoudre. » Pour lui, la manière dont ces personnes sont traitées est tout bonnement intolérable : « L’État dit que ce sont des sas de transition, qu’il s’agit d’établir des roulements. On a l’impression de parler d’une entreprise de logistique, on gère cela comme des stocks, c’est de la marchandise », tempête-t-il. Au Rassemblement national, la position est claire : « L’humanité implique de la fermeté. On doit avoir une politique d’immigration stricte pour éviter que des campements indignes pullulent. Malheureusement, ce genre de situations va probablement s’accroître et se multiplier dans les années à venir.», conclut Julien Masson.

Après les projets de centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) dont Saint-Brévin-les-Pins, Callac ou encore Corlay font déjà les frais, voici donc leur complément avec les « sas d’accueil temporaires régionaux », qui ne devraient pas tarder à concerner d’autres villes. Si les termes diffèrent, la réalité n’est pas si différente : les Français n’ont pas fini de trinquer au profit de ces nouveaux venus.

Marie-Camille Le Conte, Boulevard Voltaire

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Miracle ! France Inter évoque le pèlerinage de Chartres (et ne ricane même pas)

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À chacun son chemin de Damas. L’histoire retiendra (peut-être) que France Inter a été touché par la grâce au lendemain de l’Ascension.

La preuve ? La radio a évoqué le pèlerinage de Chartres. Celui qui s’ébranlera samedi matin de Saint-Sulpice – incendie de Notre-Dame oblige – pour rejoindre, lundi de Pentecôte, la cathédrale de Chartres. En parler est déjà un exploit, car depuis quarante ans, cette petite ville en mouvement – en nombre, c’est Bayeux ou Briançon qui se déplacerait à pied – intéresse fort peu les médias. Mais le plus incroyable, ahurissant, prodigieux, est que France Inter en a parlé de façon neutre, s’en tenant aux faits. Sans leurs tresser des couronnes de lauriers, mais sans se moquer, ricaner, cracher du fiel, faire de finaudes allusions aux prêtres pédophiles ni à la France de Vichy, tendre le micro à un obscur quidam assurant y avoir été traîné de force, enfant, il y a vingt ans par ses parents intégristes…  Non. Rien de tout cela. En interrogeant « vraiment » une jeune fille ordinaire de ce pèlerinage, pas une folle dingo ni une illuminée. Sans tronquer ses propos, les interpréter, ni chercher à la piéger. Quel exploit. On nous les a changés ! Si ce n’est pas un miracle…

Il est vrai que ces jeunes – France Inter rappelle que 50 % d’entre eux ont moins de vingt ans – constituent un phénomène de société : on nous bassine depuis des mois avec les black-blocs et le soulèvement de la terre. Ils sont les anti black blocs et le soulèvement vers le Ciel. Les uns sont nihilistes et crient « Ni Dieu ni Maître », les autres sont gonflés d’espérance et se mettent à genoux. Les uns rêvent du grand soir, les autres du petit matin, quand ayant rangé leur tente, ils reprennent la route là où ils l’ont laissée la veille, bannières au vent. Les uns réclament le droit à la paresse, les autres recherchent la rudesse, celle de la route. Les uns pensent à leur avenir matériel, leur retraite, les autres à leur destin spirituel… après la retraite. Les uns vocifèrent des slogans, les autres chantent des cantiques. Les uns détruisent sur leur passage. Les autres ramassent jusqu’au dernier papier gras, seuls, les lieux de bivouacs, martelés comme après le passage d’un troupeau, se souviennent des milliers de godillots. Les uns marchent pour le climat, les autres marchent malgré la météo : l’an passé, pluie diluvienne ! Apparemment elle ne les a pas dégoûtés.

Les uns ne veulent pas d’enfants, les autres se rencontrent (parfois) au pèlerinage et reviennent des années plus tard, avec leur nombreuse progéniture. Les uns veulent faire du passé table rase, les autres veulent tout conserver. Trop, peut-être, de l’avis de certains. Car s’il est de nombreux pèlerinage menant à Chartres chaque année, celui de la Pentecôte a une spécificité : son rite. Chacun l’appelle comme il veut : tridentin, de Saint-Pie V, traditionnel, en latin, ou, comme Benoît XVI, « extraordinaire »…
Au-delà de la jeunesse, France Inter souligne la progression impressionnante des effectifs. 16.000 pèlerins. Anticipant une croissance de 10 %, afin de respecter les autorisations administratives et devant l’impossibilité de gérer une telle colonne sur la route et dans les bivouacs, l’organisation a dû fermer les inscriptions, il y a une semaine. Et c’est encore sans compter, les pèlerins « d’en face », ceux de la Fraternité Saint-Pie X, eux aussi attachés au rite tridentin, qui, le même week-end, font le chemin inverse. Ils ont à ce jour près de 5.300 inscrits (6.000 attendus lundi à l’arrivée à Paris).

Si même France Inter parvient à surmonter ses préventions pour s’intéresser à cette foule fervente, les évêques français devraient  pouvoir, aussi, y arriver ?
Dans un article récent publié dans La Croix, l’historien des religions Guillaume Cuchet tire la sonnette d’alarme : « Le catholicisme risque de ne plus rester longtemps la première religion ». Il s’appuie sur l’Enquête Trajectoire et origines de l’INSEE paru en avril, qui constate notamment que si l’islam, de toutes les religions, est celle qui chez nous a le meilleur taux de transmission, le catholicisme est à l’inverse, sur ce plan, la moins bien lotie. Guillaume Cuchet ne s’explique pas que ce « déclassement annoncé » suscite si peu de commentaires dans l’Église, « comme si les évêques sonnés par la crise des abus sexuels, ne savaient plus qu’assister, muets et impuissants à l’effondrement ». Peuvent-ils continuer de s’offrir le luxe de repousser ces ouailles ? Et de ne pas vouloir réfléchir aux raisons de cet enthousiasme ?

Mais l’autre élément marquant ce cette édition, qui lui n’a pas été abordé par France Inter, dépasse nos frontières : le pèlerinage de Chartres essaime. Après l’Argentine et l’Australie, c’est d’Espagne et des États-Unis que viendront des équipes logistiques organisant des pèlerinages  jumeaux, initiés en 2021. Elles comptent ainsi apprendre in situ à gérer des groupes de grande ampleur.

Il y a quelques jours, encore, le pape François dénonçait en Hongrie le danger du « restaurationnisme », de « l’arriérisme » et de la « maladie nostalgique ». Mais comment des jeunes nés quarante ans après Vatican II pourraient-ils se sentir visés par ces mots ? Peut-être vivrons-nous assez vieux, qui sait, pour voir un jour le motu proprio Digitum in oculo :  nous nous sommes fourrés le doigt dans le l’œil ! Dans les fidèles de la messe tridentine, nous avons cru voir un EHPAD, c’était en fait une pouponnière. Et après tout, si ces bambins sont loin d’être parfaits, ils ne font pas, in fine, de si mauvais catholiques. Par les temps qui courent, on ne peut pas se permettre de faire la fine bouche.

Gabrielle Cluzel, Boulevard Voltaire

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Saint-Brevin : fiasco total de la manif de gôche contre “les violences d’extrême droite”

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J’étais au milieu des manifestants de gauche de Saint-Brevin. Quel bide ! C’était bien la peine ! Tout cela pour ça ! Deux mois après l’incendie de la maison du maire (dont on ignore toujours qui sont les incendiaires), quinze jours après la démission de l’édile à migrants Yannick Morez, suivie d’une gigantesque manipulation imputant à la prétendue extrême droite les violences subies par l’élu, on attendait des dizaines de milliers de manifestants dans la ville.

C’est que rien n’avait été laissé au hasard. Le maire avait été reçu par Elisabeth Borne et par la commission des lois du Sénat. Il avait pleurniché parce qu’il n’aurait pas été protégé par l’Etat. Il avait bien sûr, en bon maire divers de droite collabo, accusé l’extrême droite d’être la cause de tous ses malheurs, et ciblé le préfet, coupable d’avoir autorisé les manifestations des riverains du collectif de préservation de la Pierre Attelée, suspecté de connivence avec l’ultra-droite, selon la propagande médiatique.

Toute la gauche politique, syndicale et associative était mobilisée, les appels se multipliaient, il fallait défendre la République contre le fascisme, rien de moins! La pression était telle que le Rassemblement national et Reconquête avaient pris leurs distances avec le combat de Saint-Brevin, ce qui n’empêchait pas la gauche et les médias de les accuser d’avoir provoqué l’incendie de la maison du pauvre maire à migrants, qui, traumatisé, allait quitter la France et faire le tour du monde en bateau.

Tout était donc prêt pour un ras-de-marée républicain à Saint-Brevin. La gauche annonçait la présence de Fabien Roussel, le grand chef du PCF, d’Olivier Faure, le secrétaire de ce qu’il reste du PS, et Marine Tondelier, que des mauvaises langues présentent comme l’enfant de Sandrine Rousseau et de Bécassine, par ailleurs nouvelle cheftaine des Verts. On attendait avec impatience de savoir si le Guide Suprême Jean-Luc Mélenchon de la Révolution allait faire le voyage, et finalement, il le fit. Le matin du grand jour, les immigrationnistes d’Utopia accusèrent l’extrême droite d’avoir attaqué une de leurs boutiques, à Tours. Et bien sûr accusèrent Darmanin d’être complice par sa passivité. Manque de chance, le dangereux fasciste se révéla être un clandestin marocain. La journée commençait mal !

On envoya donc Johanna Rolland, la grande prêtresse de la manifestation, le maire de Nantes qui voulait que Saint-Brevin ressemble à ce qu’elle avait fait de sa ville, la brillante directrice de campagne d’Anne Hidalgo et ses 1,75 % à la dernière présidentielle. Et la malheureuse élue de rappeler qu’elle aussi avait eu sa voiture brûlée il y a cinq ans, laissant entendre, bien sûr, que c’était un coup de l’extrême droite, alors que…

Bref, tout était prêt pour le grand sursaut républicain, comme ils disent. Certes, les militants de l’Action française avaient osé gâcher la fête, en faisant un collage de masse, la nuit précédente, sur Saint-Brevin. Mais les vaillants antifas, appelés au secours, avaient arraché les affiches sacrilèges et stickés toute la journée, pour que les masses de la ville comprennent le bon message. Tous les commerçants avaient fermé boutique, ce qui confirme qu’ils ont compris, eux, que le danger ne vient pas des manifestations des patriotes, mais bien de la gauche et des prétendus antifas.

Mais les choses commencèrent alors à se compliquer. Alors que tout le monde espérait le maire Morez présent à la grande manifestation contre la haine, celui-ci, dans un éclair de lucidité, se rendit compte qu’il se faisait un tout petit peu manipuler, et donc décida de bouder, et de faire une prise de parole à la mairie, à 18 heures, mais sans manifester. Cela commençait à faire désordre. La gauche, histoire d’occuper le terrain,  accusa la droite d’être absente. Mais difficile, pour les LR, qu’on ne vit pas par ailleurs aux manifestations des opposants au Cada, de s’afficher avec la gauche au lendemain d’une grande annonce sur leur plan anti-immigration. Cela aurait fait désordre.

Donc, malgré tous ces ratés, on attendait les masses, massivement présentes à Saint-Brevin. Et cela fut le fiasco du siècle ! Même la propagande de l’AFP, reprise naturellement par tous les journalistes, ne parla que de 1000 à 2000 personnes pour soutenir la vaillant maire de droite à migrants. Les gendarmes, mais aussi des Brevinois présents, annoncèrent le chiffre de 1300 participants. Le bide total !

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-brevin-les-pins-44250/video-une-gauche-unie-et-des-anonymes-en-soutien-du-maire-de-saint-brevin-46bfe840-34af-37b1-a13c-c88e1391e931

Affolés, les propagandistes essayèrent de parler de plusieurs milliers dans leurs titres, mais personne n’osa parler de plus de 3000 manifestants. Les vieux renards Roussel et Mélenchon, présents, mais conscients du fiasco, se planquèrent, et évitèrent de se faire prendre en photo, contrairement aux nunuches écolos et socialauds.

La gauche, pour ne paraître ridicule, décida de rejoindre la place de la Mairie, et d’être présente quand Morez prit la parole. Un orateur catastrophique, par ailleurs, qui ne leva pas les masses. Le public, composé majoritairement de vieilles barbes retraités de l’Education nationale et des professionnels permanents de la politique payés par nos sous, essaya de mettre de l’ambiance en applaudissant longuement le maire à migrants. Mais l’ambiance n’était pas là, peu de cris hostiles aux “fachos”, et même pas de vitrines cassées et de voitures brûlées !

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-brevin-les-pins-44250/direct-suivez-la-marche-a-saint-brevin-en-soutien-au-maire-yannick-morez-et-contre-lextreme-droite-bf65e9e6-fa1b-11ed-a003-8290333685fd

Bref, un rassemblement appelé par vingt partis politiques, associations et syndicats, soutenu par l’ensemble des médias, appuyé par le gouvernement, pour lutter contre la prétendue extrême droite, cela fait à peine plus de 1.000 personnes !

Tout cela pour ça. Le bide total, le fiasco du siècle ! Du temps de Mitterrand, la gauche savait au moins réussir des coups, comme celui de Carpentras, ou celui du maghrébin jeté dans la Seine un 1er mai, lors d’une manifestation du FN. Trente ans plus tard, alors qu’ils ont toutes les cartes en main, ils ne sont même pas capables de réussir à capitaliser l’énorme manipulation de Saint-Brevin, où, rappelons-le, les coupables de l’incendie des voitures et de la maison du maire ne sont toujours pas identifiés.

C’est dire l’état de décomposition de la gauche, et son décalage total avec le vrai peuple. Outre que ce sont des traitres, ce sont, en sus, des incapables et des tocards.

Rose Martin, Riposte Laïque

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