La chanson du jour, Can’t Hide It – Curtis Harding

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On préfère entendre ce Rock and Roll, que ces musiques informatiques que tout le monde joue aujourd’hui…. Le nouvelle génération choisit la facilité et c’est bien dommage

We prefer to hear this Rock and Roll, than this computer music that everyone plays today.... The new generation chooses the easy way and that's a shame
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Les ligues de vertu contre Millésime K, le rappeur trop propre sur lui

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La semaine passée, dans la nuit du 11 au 12 mai, s’est tenue au Châtelet la première cérémonie dédiée au rap : « Les Flammes ». Ont été couronnés Aya Nakamura, Tiakola, Dinos et Rat Luciano, entre autres gloires du genre.

On ne m’en voudra pas si je souligne que c’était la grande fête de la « diversité », mot pour dire qu’il n’y en avait justement aucune, ce soir-là, sur la scène comme dans le public. C’est la loi d’un genre très genré, lui aussi. Et, donc (c’est logique), le rappeur Millésime K n’était pas invité. Il n’a ni la carte ni le look pour.

En effet, comme il le dit lui-même : « On m’insulte à chaque fois que je pose une vidéo sur l’Net, parce que je suis le premier rappeur que vous ne voyez pas en survet. » Pas de casquette à l’envers, pas de diamant à l’oreille, pas de mises en scène érotico-suggestives, pas de bimbos aux lèvres surdimensionnées pour se trémousser à ses côtés, la main dans l’entrejambe. Son style à lui, c’est costard-cravate sur chemise blanche, bien dégagé autour des oreilles.

Que lui importe, au fond, car Millésime K trace son chemin. Du moins, il essaie, quand la gauche morale ne l’empêche pas de chanter. Et elle fait tout pour, au nom de la lutte contre le fascisme et du respect de l’ordre public. Ainsi, parti pour une tournée – intitulée « Patriote » – dans quinze villes du pays, le chanteur voit ses concerts annulés les uns après les autres, et tant pis pour ses 700.000 abonnés de TikTok qui aimeraient bien l‘entendre en live.

La raison, vous la connaissez : Millésime K est de droite. Il est dénoncé comme la « star discrète de la fachosphère » par le site StreetPress. Ce média se targue de pratiquer « un journalisme ouvert, conscient et engagé » où l’on se demande « comment être neutre face au racisme, au sexisme, à l’homophobie et à toutes les formes de discriminations ». Son objectif est d’« enquêter sur ceux qui, en politique comme ailleurs, portent cette haine »StreetPress publie « des enquêtes et la newsletter FAF, consacrée à l’extrême droite ».

C’est ainsi que ce site publiait, le 1er mars dernier, un portrait de « Millésime K, le rappeur FAF qui cartonne sur TikTok ». Histoire de booster sa tournée, sans doute. Il est vrai que ce garçon très propre sur lui a des texte qu’on ose à peine reproduire ici, du style : « La flamme de la France s’affaiblit, je vais la raviver. […] Je pars en croisade, appelle moi Jeanne d’Arc. » Ou encore : « Bientôt une guerre civile, on va finir par craquer. »

Insupportable. Pourtant, les limiers de StreetPress écrivent : « S’il est clair sur ses valeurs, rien ne filtre sur l’engagement politique de ce Lyonnais […] Il n’apparaît dans aucun mouvement politique, ne donne aucun signe de préférence pour une Marine Le Pen ou un Zemmour, dans une ville, Lyon, connue pourtant pour être la capitale de l’extrême droite française (sic). » Au point, disent-ils, qu’« il semble s’être fait tout seul sans l’appui des pontes de la fachosphère ».

Qu’importe, les forces de gauche montent au créneau. N’écoutant que leur courage, les fédérations du PS s’activent les unes après les autres. Les municipalités multiplient les interdictions : Grenoble, Toulouse… où la fédération du PS de Haute-Garonne dénonce les « idées ouvertement racistes, sexistes, homophobes et transphobes » du rappeur. Quant au préfet de Loire-Atlantique, il invoquait, ce week-end, pour justifier son arrêté d’interdiction, la liberté et les droits de l’homme. On se pince.

Marie Delarue, Boulevard Voltaire

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Spots pour la voiture électrique : publicité ou propagande ?

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C’est une petite fille assise à l’arrière de la Skoda 100 % électrique de son père qui conduit. Pour être politiquement correct et inverser les rôles comme il se doit, c’est elle qui commande : « Papa, vas-y mollo ! » Comme son chauffeur stationne, l’enfant, soucieuse de propreté, signale les oiseaux perchés sur un fil au-dessus. Ils pourraient crotter sur leur automobile star : « Pas ici, papa ! » Elle lui donne l’ordre de se garer ailleurs. Enfin, elle ose s’adresser directement à la Skoda : « Un jour, tu seras à moi. » La vérité sort de la bouche des enfants, c’est bien connu.

Il suffit d’allumer sa télévision ou d’ouvrir son journal pour être inondé de belles paroles qui assurent un avenir rose à la voiture électrique. Rien sur la technique, sur la provenance réelle de l’énergie, mais du rêve à gogo. Toute notre vie va changer. Cette profusion de spots publicitaires est rabâchée jusqu’à la nausée, comme si nous passions notre vie sur la route. La publicité s’est muée en propagande. Bien sûr, au départ, les qualités de l’automobile électrique nous ont séduit : le silence, la propreté, l’entretien facile… Mais, les années passant, beaucoup d’automobilistes se mettent soudain à aimer le doux ronronnement de leur voiture thermique.

Peut-être parce que, pour la voiture électrique, c’est le gouvernement qui décide. Peu importe la vérité. Raison d’État, sans doute, ou, mieux, diktat de l’autorité européenne qui interdira toute autre voiture dès 2035. Dociles, les constructeurs automobiles parlent d’une seule voix des bienfaits de la voiture électrique reine, contraints ou soutenus par les politiques et par les écologistes qui vivent toujours sur leur image de parti propre. Leurs électeurs vous le disent : « Je ne fais pas de politique, je vote vert ! »

Écoutons plutôt le journaliste François-Xavier Piétri que personne, pas même le gouvernement, n’a osé accuser de complotisme. C’est édifiant. Ancien directeur des services économie de TF1 et de LCI, directeur de la rédaction du quotidien La Tribune, cofondateur de l’émission « Capital » sur M6, il nous alertait déjà il y a six mois : la voiture électrique ? « C’est un désastre écologique et social. » Gilles Pratt, le responsable de la section recherche du groupe japonais Toyota, renchérit.

Pourtant, aucun débat officiel sur le sujet. Nous nageons en pleine pensée unique, progressiste et européiste. Peu importe si le tout électrique est un choix politique et non industriel ; si les batteries des voitures sont chinoises ; si le cobalt vient du Congo où 40.000 enfants travaillent dans la souffrance et sans sécurité pour un euro par jour ; si l’extraction du lithium est une catastrophe pour l’environnement et les populations locales : la production d’une batterie correspond à la consommation d’eau de 500 personnes par an. Selon l’ADEME, l’Agence (gouvernementale !) de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, la fabrication de voitures électriques peut mener à une pénurie d’eau mondiale. Tout démontre que leur fabrication est un processus plus polluant que celle des voitures thermiques.

Carlos Tavarès, directeur du groupe international Stellantis (15 marques automobiles, dont PSA Peugeot Citroën), avait bien essayé lui-même de s’opposer, un temps, à ces lubies. Il a fini par céder devant le Président Macron en personne. On est en droit de se demander si Tavarès a reçu quelque chose en échange ! Le gouvernement a promis un bonus de 7.000 € aux acheteurs d’une voiture électrique. Mais avec l’argent de qui, sinon des Français ? La France est déjà endettée de trois mille milliards d’euros. Mais pour un progressiste, rien n’est impossible.

Le progressiste ose tout. C’est à ça qu’on le reconnaît. Il ne recule jamais, niera toujours l’éventualité d’une fausse piste, à la différence du randonneur de bon sens qui revient en arrière pour changer d’orientation. Pour le politique, ce serait une attitude réactionnaire, conservatrice et, pourquoi pas, d’extrême droite. Beurk !

Selon le magazine Géo (6/4/2021) et l’Américain MIT Technology Review, la France arrive en quatrième position des pays les plus verts au monde, derrière l’Islande, le Danemark et la Norvège. Les voitures thermiques ayant fait d’énormes progrès, ces dernières décennies, pourquoi donc ce coup de frein et ce gâchis ?

La propagande d’État, payée par vos sous, en rajoute une couche. Pour bien culpabiliser l’automobiliste pollueur qui roule seul, elle lui recommande désormais le covoiturage. Depuis Tartuffe, on n’avait pas fait mieux. Et si on arrêtait d’em… les Français, comme dirait le Président Pompidou !

Isidore, Boulevard Voltaire

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Évidemment, nous avons encore très bien perdu l’Eurovision !

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++ WEBTUBE : L’eurovision à quoi sert encore ce machin….

16e sur 26 ! Cela ne nous était pas arrivé depuis le flop de Bilal Hassani en 2019. C’est la Suède qui va payer avec la victoire de sa sorcière Loreen qui a envoûté les jurys.

Pour être certains de l’échec, les organisateurs sont allés chercher une Marocaine du Québec pour chanter Évidemment. Une mercenaire sur laquelle, l’on va pouvoir allègrement taper et renvoyer chez Trudeau… avec d’autant plus d’aisance que la madame n’était pas très sympathique. Installée à Paris depuis l’automne, elle avait pourtant déjà acquis les us et coutumes de la macronie, puisque elle a salué l’annonce de son score par un geste bizarre qui ressemble à un doigt d’honneur, mais qui s’appellerait un “toz” chez les Arabes…

Invité de l’émission C Médiatique sur France 5, Yves Bigot, ancien directeur des programmes de France 2, a raconté : « J’avais ordre de perdre. Le problème, c’est que si vous gagnez, c’est vous qui organisez l’année d’après, ça fait 20 à 25 millions d’euros. Donc les chaînes n’ont pas cet argent. Sauf dans les petits pays, où alors là c’est l’office du tourisme ou le ministère du Tourisme, qui finance. »
« L’Eurovision fait partie des événements dont je dois m’occuper. Tout de suite, j’ai l’idée de m’adresser à mon ami Jean-Patrick Capdevielle qui produisait une fille qui s’appelait Emma Shapplin. (…) Elle avait un côté chanteuse lyrique avec un look incroyable, mi-sadomaso, mi-médiéval, parfait pour l’Eurovision. Je me disais : j’ai une chance sur deux de gagner ».

Toutefois, le président de France Télé de l’époque, Xavier Gouyou-Beauchamps, n’était pas vraiment ravi : « Il me dit : Alors, comment ça se présente l’Eurovision ? Je lui réponds : On va gagner, président. Et là, il ajoute : Surtout pas, ne faites pas ça ! »

Dans une enquête sur le financement de l’Eurovision, Le Figaro expliquait que la chaîne israélienne KAN avait dû contracter un prêt sur quinze ans pour assurer l’événement, en 2019. Certains pays, à l’instar du Portugal, de la Slovaquie et de la Turquie, avaient même renoncé à participer au concours en 2013, faute de budget.

Après la victoire du plat pays à l’Eurovision 1986 avec Sandra Kim, la RTBF avait dû licencier 2 000 personnes à cause de ce que ça avait coûté.

Certes le licenciement de 2 000 employés du groupe France Télévision peut faire rêver, toutefois… C’est l’ensemble du groupe qu’il faudrait licencier.

En 2024, nous allons subir tous les délires des JO et commencer à en payer les dramatiques conséquences financières, on n’allait pas en plus organiser l’Eurovision.

Voici donc un échec très réussi ! Évidemment !

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Macron et l’argent magique

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La nouvelle est sortie dans les médias, il y a peu, et fait s’enthousiasmer les plumes journalistiques : le gouvernement s’attaque au décrochage scolaire, préoccupant dans l’enseignement professionnel, et mène de main de maître une nouvelle réforme, après celle du lycée général. Heureusement que l’Etat est là pour régler tous les problèmes. Que devriendrions-nous sans cela !

La mesure phare : payer les élèves pendant leurs stages obligatoires. Cela va les motiver. Sûrement autant que les aides sociales motivent les gens à trouver du travail. Ils ont dû piocher leur idée dans les manuels des psychanalystes, qui prétendent que le prix élevé de la consultation la légitime aux yeux du patient et permet à ce dernier de s’investir pleinement dans chaque séance. Voire…

Là, c’est vous qui allez payer, encore, pour rémunérer des jeunes peu motivés par leur formation et les stages qu’on leur propose. On parle quand même de près de 650.000 élèves… L’éducation en France, selon l’INSEE et son décompte des « dépenses intérieures d’éducation », c’est 170 milliards d’euros, financés en partie par l’État central, en partie par les collectivités locales, c’est-à-dire intégralement par nos impôts. Un peu plus de 7.000 euros par an pour un élève de primaire, 10.500 euros pour un élève du secondaire, collégien ou lycéen, et 11.630 euros pour un étudiant. Et encore ne sont pas comptés les frais connexes, à destination des familles : allocation de rentrée scolaire, subvention des systèmes de bus scolaires…

Il n’y aurait pas d’argent pour augmenter les salaires des enseignants, qui sont parmi les plus mal payés d’Europe, mais il y en aura pour financer un salaire pour des élèves de filière professionnelle, alors même que la faiblesse de la formation qu’ils reçoivent et de leur investissement personnel les rend rarement employables sur le marché du travail, qui aurait pourtant bien besoin de main-d’œuvre qualifiée. Un jeune sur deux titulaires d’un CAP, BEP ou d’un BTS sortant d’un lycée professionnel a un emploi un an après son arrivée sur le marché du travail. Le ministère se félicite de ce chiffre, qu’il publie fièrement sur son site. Mais cela signifie qu’un jeune diplômé sur deux ne trouve pas de travail – ou n’en cherche pas -, alors que cette voie professionnelle est normalement organisée, justement, pour former des gens adaptés au marché de l’emploi.

Il faudrait se souvenir que scholè, en grec, signifie « loisir ». Le mot désigne ce loisir que l’on offre aux jeunes pour se former, se cultiver, développer leurs compétences, au lieu d’aller travailler en échange d’un salaire. En France, il n’y a pas eu d’obligation scolaire pendant des siècles. L’ordonnance royale de Louis XIV en 1698 changea cela et imposa une obligation d’instruction jusqu’à 14 ans pour tous les jeunes garçons du royaume. Jusqu’alors, si l’Église et les collectivités étaient obligées de proposer une offre scolaire, les parents n’étaient pas forcés de scolariser leurs enfants ; ce n’était qu’une possibilité leur étant offerte. Pour des raisons économiques, malgré la gratuité de l’enseignement dans la plus grande partie du royaume, de très nombreux enfants du peuple allaient travailler très jeunes, dans les manufactures, les ateliers ou les fermes.

La loi du 19 mai 1874 fixait à 6 heures par jour la durée maximale de travail des enfants de moins de 12 ans, et à 12 heures par jour celle des enfants de plus de 12 ans. Beaucoup d’entre eux auraient sûrement préféré aller à l’école et profiter de ce « loisir » qui leur aurait permis de développer leur esprit. Aujourd’hui, ce loisir est considéré comme une contrainte indue, malgré le succès de films comme Sur le chemin de l’école, dans lequel on voit des enfants d’Inde, d’Argentine ou du Kenya parcourir des dizaines de kilomètres par jour, à pied ou à cheval, pour avoir la chance d’aller à l’école. Mais il ne semble pas que les élèves français aient compris ce que ces enfants indiens ou kenyans ont compris, ni que les politiciens en charge de leur avenir, dans notre État centralisé, soient convaincus qu’il est une chance, en soi, de profiter d’une instruction, et que cela n’appelle pas de contrepartie, surtout pas sonnante et trébuchante. Mais encore faudrait-il que l’école soit vraiment ce qu’elle devrait être.

De nombreux rapports ont été rendus, qui préconisent tous les mêmes choses : sélection en début de filière, augmentation du niveau d’exigence, de la qualification des enseignants et de leur connaissance du monde de l’entreprise, développement du « savoir-être » des élèves, c’est-à-dire de leur instruction de base… Autant d’incitations vertueuses qui sont répétées depuis des décennies et qui ne sont jamais mises en œuvre. Qui conseille nos dirigeants ? Et vers quoi nous dirigent-ils ?

Virginie Fontcalel, Boulevard Voltaire

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Eurovision : La Zarra, digne représentante de l’élégance à la française

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Ce week-end, c’était le concours de l’Eurovision – un bien bel événement au cours duquel toutes les nations d’Europe (au sens le plus large du terme) se retrouvent pour s’affronter dans un concours de chant. Chansons de variété kitsch, illustres inconnus, paroles consensuelles, chorégraphies bébêtes, ambiance disco-pop : on connaît tout ça par cœur. L’Eurovision est également, on s’en souvient, l’occasion de faire avancer la cause des minorités : de Joëlle Ursull chantant « White and Black Blues » au transsexuel Dana International en passant par le travesti barbu Conchita Wurst, la cause woke n’a jamais eu besoin de hausser la voix pour obtenir les faveurs de ce concours de chant.

Cette année, la représentante de la France était La Zarra, de son nom complet Fatima-Zahra Hafdi. Cette artiste québécoise d’origine marocaine interprétait la chanson « Évidemment », qui n’a pas recueilli les faveurs du public et lui a valu une décevante seizième place. À l’annonce de son classement, La Zarra a fait un geste que certains ont pris pour un doigt d’honneur. Les images laissent place à l’interprétation (on en vient à demander l’arbitrage vidéo pour un doigt d’honneur à l’Eurovision…). Renseignements pris auprès de l’intéressée, il s’agissait d’un « geste culturel » qui exprime l’indifférence ou le fatalisme, un geste baptisé « toz ». Cette onomatopée signifie « prout », en arabe du Maghreb.

Comme si ce geste ambigu et cette traduction scatologique ne suffisaient pas à écorner l’image de la France, La Zarra a disparu de la « green room », la loge des résultats, avant l’annonce du vainqueur. L’explication qu’elle a fournie est pourtant simple : « Ma vessie est très petite. Je devais me lever pour aller me soulager. » Dans ce cas…

Doigt d’honneur, prout, pipi : dans la cour de récréation de l’Eurovision, le pays de Louise Labbé, Ninon de Lenclos, Madeleine de Scudéry ou Marcelline Desbordes-Valmore semble soudain retombé en enfance. La France est-elle devenue une vieille dame gâteuse qui ne sait plus montrer au monde que des demi-artistes québécoises adeptes de « toz » et communiquant sans fausse pudeur sur la contenance de leur vessie ? Peut-être. Peut-être est-ce également le format du concours qui veut cela.

Les internautes grincheux s’insurgent contre ce spectacle quelque peu honteux. D’autres, au contraire, défendent la chanteuse. Qu’il nous soit ici permis de nous placer dans le camp des indifférents et d’espérer, pour La Zarra, ses contempteurs et ses admirateurs, un prompt et définitif retour à l’anonymat.

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire

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Notre-Dame : les statues de cuivre de Viollet-le-Duc restaurées

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L’histoire des grands événements est pétrie de « moments de grâce ». Des moments où les hommes, par leur action conjuguée, approchent la dimension transcendante de leurs œuvres. C’est le cas de l’histoire de la construction de la flèche de Notre-Dame de Paris par Viollet-le-Duc et de ses statues de cuivre.

Nous vivons, avec une dimension démultipliée, ce qu’ont vécu les architectes et sculpteurs du temps de Viollet-le-Duc, lorsqu’en mars 1858, le ministère de l’Instruction publique et des Cultes, sous Napoléon III, donna l’autorisation de rétablir la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris, datant du XIIe siècle. En 1860, ce sont les établissements Monduit qui furent chargés de la restauration de Notre-Dame de Paris, et les statues des douze apôtres et des quatre évangélistes furent réalisées par le sculpteur Geoffroy-Dechaume.

L’apôtre saint Thomas, patron des architectes, représente Viollet-le-Duc lui-même. Fait original : c’est la seule statue qui regarde la flèche. En effet, lors de sa construction, les détracteurs avaient prédit à Viollet-le-Duc que sa flèche ne tiendrait pas. Or, Geoffroy-Dechaume le représente de trois quarts, tourné vers la flèche par un geste de défi. Sur sa règle d’architecte se trouve une mention latine qui indique qu’« il ne doute pas davantage » (non amplius dubito) de la stabilité de son œuvre. Si l’incendie du 15 avril 2019 a fait mentir temporairement cette prédiction, aujourd’hui, la résurrection de la flèche est en cours et c’est le groupement Le Bras Frères, implanté à Briey-en-Lorraine (Meurthe-et-Moselle), qui est chargé de la dresser de nouveau dans le ciel de Paris.

En 1879, après le décès de Viollet-le-Duc, la grande Histoire avait rejoint celle de Notre-Dame de Paris : c’était le début du chantier de la statue de la Liberté mené par les ateliers Monduit. Ils opérèrent selon la même technique que pour les statues des évangélistes de Notre-Dame. En l’honneur de Viollet-le-Duc, Monduit décida alors d’installer la réplique de la statue de saint Thomas, en bas de l’échafaudage, pour que Viollet-le-Duc assiste au montage à blanc de la statue de la Liberté. Quel symbole !

Aujourd’hui, toutes les statues ont fait l’objet d’une restauration par la société SOCRA (Société nouvelle de conservation et de restauration archéologique), spécialiste des métaux, à Marsac-sur-l’Isle (Dordogne). Fait notoire, cet établissement a déjà réalisé les restaurations du quadrige du Grand Palais et de l’archange du Mont-Saint-Michel.

Comme au temps de Viollet-le-Duc s’est posée la question de la pérennisation des matériaux : comment restaurer tout en consolidant ? Quand le cuivre natif commence à s’oxyder, il brunit. Concernant la patine des statues, la couleur verdâtre du cuivre oxydé n’étant pas volontaire mais liée à la dégradation par l’atmosphère, l’entreprise SOCRA s’est inspirée de la patine de la statue de la Liberté, une patine brunie. Pour les statues de Notre-Dame, c’est cette restitution de la patine naturelle qui a été reproduite, avec du polysurfure de potassium.

Les statues restaurées, telles qu’elles figureront désormais sur la nouvelle flèche de la cathédrale à l’horizon 2024, sont visibles actuellement à la Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris.

Il y aura dans le ciel de Paris, grâce à ces techniques de restauration, un peu de la statue de la Liberté, dont l’histoire se mêle désormais totalement à celle de ces statues de cuivre. Leur symbole dépasse à lui seul la ville de Paris.

Sabine Faivre, Boulevard Voltaire

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Marion Maréchal : « La démographie fait l’Histoire et le nombre fait la loi »

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Invitée de Darius Rochebin sur LCI dans l’émission “Le 20h de Darius Rochebin”, Marion Maréchal a échangé sur les sujets d’actualité du moment : conflit Ukraine-Russie, démission du maire de Saint-Brevin, projet liberticide d’interdiction de manifester par Gérald Darmanin ou encore l’explosion des “atteintes à la laïcité”.

Quelques extraits :

  • “Le rôle de la France est d’être un médiateur, un acteur du dialogue vers la paix et une solution de sortie. En livrant des armes, on devient de fait partie prenante de la guerre et donc nous ne sommes plus une puissance d’équilibre.”
  • “La France devrait faire des alliances avec des pays qui ont les mêmes intérêts que nous pour engager un rapport de force avec la Commission européenne. Au lieu de ça, nous nous perdons dans un couple franco-allemand qui ne sert que les intérêts allemands.”
  • “Tous les gouvernements de droite qui arrivent au pouvoir en Europe sont le fruit de coalitions. Manifestement la droite française est incapable de se parler, ce qui nous empêche de battre enfin la gauche.”
  • “La démographie fait l’Histoire et le nombre fait la loi. Aujourd’hui, la présence massive de populations extra-européennes fait que des pratiques islamiques, contraires à nos coutumes, s’installent. Cela aboutit à une dislocation de la concorde nationale.”

 Breizh-info.com

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L’extrême gauche fait 2 000 blessés parmi les forces de l’ordre : chut !

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Qui a fait 2 000 blessés parmi les forces de l’ordre ces dernières semaines ? C’est bien l’extrême gauche et certainement pas l’extrême droite.

Assez de mensonges et de désinformation. Alors que le pouvoir et la presse aux ordres voient un néo-nazi derrière chaque arbre, allant jusqu’à interdire les marches patriotiques aux relents d’extrême droite, on assiste à une montée de la violence d’extrême gauche à laquelle Macron et ses sbires se soumettent sans réagir.

La guerre contre une extrême droite plus imaginaire que réelle fait diversion pour mieux masquer l’inaction du gouvernement face à l’extrême gauche de plus en plus virulente, qui s’attaque à la République et aux forces de l’ordre en toute impunité.

Il y a eu à Sainte-Soline et au cours du 1er-Mai une volonté de tuer du flic chez certains éléments armés jusqu’aux dents. Et c’est bien cette extrême gauche qui a fait 2 000 blessés chez les policiers et les gendarmes. Cette volonté de tuer, on ne la voit que chez les assaillants d’extrême gauche, venus uniquement pour en découdre. Nul doute que le laxisme du gouvernement face à cette violence barbare conduira inexorablement à des tragédies avec usage d’armes à feu contre les FDO.

On n’est plus dans la manifestation pacifique pour défendre ses idées, mais dans la recherche de la confrontation avec la police, en affichant une hyper-violence qui se banalise dangereusement.

Attaques aux cocktails Molotov, bombes artisanales, jets d’acide, usage d’armes diverses pour blesser ou tuer, destructions de vitrines, pillages, saccages de monuments, incendies de voitures et de bâtiments, tout cela fait dorénavant partie du décor de chaque manifestation, avec la bienveillance des médias qui se contentent de dénoncer mollement ces exactions, sans jamais s’offusquer de ce qui s’apparente de plus en plus à une guérilla urbaine.

Comme le dit Thibault de Montbrial dans une tribune du Figaro, ce ne sont pas des manifestants qui ont été grièvement blessés à Sainte-Soline, mais des délinquants lourdement équipés et organisés pour en découdre, en ayant prémédité leur action violente. L’arsenal juridique et la doctrine d’emploi des FDO doivent donc s’adapter à cette hyper-violence afin de neutraliser les éléments les plus dangereux largement connus des services de renseignement.

Malheureusement, comme le rappelle Thibault de Montbrial, ministère de l’Intérieur et juges ne tirent pas la charrue dans le même sens. Le Conseil d’État limite le recours au contrôle d’identité préventif et le Conseil constitutionnel a retoqué une loi prévoyant l’interdiction de manifester pour certains éléments virulents.

Il convient donc de revoir ces dispositions juridiques inadaptées, qui paralysent les FDO et font le jeu des démolisseurs de la République. Il est également temps que la justice soutienne les FDO dans leur action salvatrice contre la violence, au lieu d’entretenir une rivalité police/justice nuisible à tous.

Le laxisme judiciaire, l’absence de réponse pénale et la faiblesse ridicule des peines quand elles sont infligées en disent long sur la volonté des juges de rétablir l’ordre républicain. L’auteur de la tribune rappelle cette sidérante condamnation à 3 mois de prison, contre un individu coupable d’avoir jeté un pavé à la tête d’un policier grièvement blessé. Quel mépris pour ce policier blessé au service de la nation !

Thibault de Montbrial nous rappelle que plus la violence augmente, plus les moyens de la police diminuent.

Plusieurs types de grenades ont été supprimés, les lacrymogènes sont de moins en moins efficaces contre des manifestants équipés, la puissance des munitions de LBD a été réduite en 2019.

Et malgré les nombreux cas de policiers brûlés au troisième degré, le port de cagoules ignifugées n’est toujours pas envisagé. C’est une décision irresponsable, voire criminelle.

En réalité, il n’y a aucune volonté de neutraliser les quelques extrémistes qui imposent leur loi lors des manifestations. C’est la démission la plus totale du pouvoir, qui accepte même que des éléments étrangers viennent affronter nos policiers en toute impunité.

Il suffirait pourtant d’imposer des peines plancher sévères et incompressibles à l’encontre des agresseurs de policiers pour en finir avec ces faux durs qui surfent sur la démission d’un pouvoir sans courage. Et après quelques mois de prison ferme, sans remise de peine, plus aucun délinquant étranger ne viendrait faire le mariole en France. 

L’hyper-violence lors des manifestations, tout comme la violence quotidienne de rue, nous les entretenons par notre faiblesse. Aucune société ne peut survivre en reculant devant ceux qui propagent l’insécurité.

Mais Macron préfère combattre une extrême droite imaginaire et laisser le pays s’effondrer.

Jacques Guillemain, dans Riposte Laïque

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Genk (Belgique) : une opération de sensibilisation à l’homophobie dans un lycée s’est soldée par une démonstration de force venant d’élèves musulmans hurlants “Allah Akbar” tout en crachant sur le drapeau LGBT.

Articles     : Mai 2023Avr. 2023  –  Mar. 2023Fev. 2023 -Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887        Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Comme il est hors que de question de préserver l’anonymat de ces homophobes musulmans – nommons les – vidéo sous un autre angle + non floutée. À Genk, dans un collège techno, ces homophobes ont attaqué en hurlant Allah Akbar et en crachant, un stand de sensibilisation à la #Idaho https://t.co/cGyWmCyw6K pic.twitter.com/pg8eDOdlfr

Deux employés municipaux et un bénévole de l’association LGBTQIA+ OGWA (Ook Genks Wel Anders) ont été agressés par des étudiants de l’Atlas College Techniek & Innovatie à Genk jeudi. Ils étaient présents dans le cadre d’une action sur la diversité dans la société, sur le thème de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie (IDAHOT). La ville de Genk et l’école désapprouvent ce comportement et prennent des mesures.

Chaque année, le 17 mai, a lieu l’IDAHOT. À cette date, la communauté homosexuelle célèbre le fait qu’en 1990, l’Organisation mondiale de la santé a retiré l’homosexualité de la liste des troubles mentaux. De nombreuses actions sont également organisées dans notre pays à l’approche de l’IDAHOT et les villes arborent le drapeau arc-en-ciel. Mercredi, une telle action était prévue au Collège Atlas.

“Nous nous installons ensuite dans la cour de récréation pendant la pause, distribuant des tracts et des cœurs arc-en-ciel”, explique l’un des assiégés. “Tout le monde n’est pas toujours d’accord avec nous, mais hier, l’ambiance était très sinistre. Un groupe de jeunes s’est rassemblé autour de notre table et a commencé à nous huer”.

Bientôt, de plus en plus d’étudiants se sont rassemblés autour de la table et, selon le harcelé, ils étaient plus d’une centaine à un moment donné, lorsque la situation a dégénéré. “Ils n’arrêtaient pas de crier, de jeter des bouteilles et de cracher sur les coeurs arc-en-ciel. Nous avons été aidés par les enseignants présents dans la cour de récréation, qui nous ont soutenus jusqu’à ce que la cloche sonne. À ce moment-là, la plupart des jeunes sont retournés en classe et le calme est revenu.”

Condamnations

Du côté de l’administration municipale, la réaction des élèves est vivement condamnée. “Ce comportement me touche profondément, je suis déconcertée”, réagit l’échevine de la Cohabitation, Anniek Nagels (CD&V). “Genk est synonyme d’une société respectueuse, où chacun doit pouvoir être lui-même. Le bourgmestre Wim Dries (CD&V) a annoncé que la ville porterait plainte et consulterait le Collège Atlas.

L’école désapprouve également fortement ce comportement. “Nous sommes choqués par ce qui s’est passé hier, c’est totalement inacceptable”, déclare la directrice générale Christel Schepers. “Cela ne correspond pas à la chaleur que l’école représente. C’est pourquoi nous prenons des mesures. Nous entamerons un dialogue avec les élèves dans les semaines à venir et nous aborderons la question en collaboration avec la ville.

Nieuwsblad / VRT

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