L’élection est terminée, Emmanuel Macron est réélu.
Bruno Le Maire passe donc à la partie suivante du plan. Ce plan, c’est la phase énergétique du Great Reset avec la création ex nihilo d’une crise sur les approvisionnements en énergie fossile.
Bruno Le Maire sur la guerre en Ukraine : "Il est nécessaire d'arrêter les importations de pétrole russe (…) La réalité de la situation en Ukraine fera bouger les lignes"#LeMaireEurope1#Europe1pic.twitter.com/dtkgODRERZ
De l’énergie « décarbonnée made in France », c’est des éoliennes.
C’est-à-dire que c’est de l’énergie qui n’existe pas.
Le rouleau compresseur énergétique de Macron, c’est la liquidation des koulaks. Les paysans pourront soit rouler à vélo, soit prendre les transports collectivisés aux mains de groupes internationaux. Enfin, si des bus circulent encore dans leurs départements, ce qui n’est pas acquis du tout.
A Nevers, la seule maternité du département ferme ses portes temporairement. Plus de personnel. ✅Comment font les femmes de la Nièvre pour accoucher @EmmanuelMacron ? https://t.co/hr1WSyZl80
Voyez comme les électeurs d’Emmanuel Macron sont mobilisés à la veille du deuxième tour des élections présidentielles. De bonnes tètes de français, ça c’est sûr !
🔴 Vaulx-en-Velin, Sartrouville, Lyon : Policiers et pompiers toujours plus visés ces derniers jours par des jets de projectiles jusqu’aux tirs de mortiers. Encerclés, tabassés, les lynchages se multiplient en réaction à des interpellations pour des rodéos à moto ou des trafics. pic.twitter.com/UzRw5QJM4C
Depuis 40 ans, la France est dirigée par des présidents, par des ministres et par des élus qui passent leur temps à insulter le peuple français et à cracher sur l’Histoire de France.
Mais le dernier locataire de l’Élysée, Emmanuel Macron, a poussé la haine anti-française à un degré jamais atteint avant lui.
Nous avons sélectionné 5 déclarations anti-françaises de Macron, parmi les dizaines disponibles. Nous vous proposons ces 5 vidéos d’origine, suivies d’une analyse historique, qui démontre l’inanité des propos de Macron et qui rappelle la grandeur de la France et de son peuple.
Regardez et écoutez cette haine hallucinante de Macron pour la culture française, pour l’art français, pour la langue française, pour les traditions françaises, pour l’histoire de France !
Avec 18 % des voix au premier tour, Éric Zemmour a volé la vedette à Marine Le Pen, 10 % des voix. Un vote identitaire aux explications multiples
(…) Au café «Nicola», sur la place du Rossio à Lisbonne, Nicolas Chamoux explique le succès de son parti: «C’est une question de génération. Ici, la majorité de nos compatriotes sont des retraités, très attachés à la France. Il y a quelques années, jamais ils n’auraient envisagé de la quitter. S’ils l’ont fait, c’est bien que ça a dégénéré.» Nicolas Chamoux reprend les arguments du candidat éliminé, ceux du «grand remplacement» ou de la «préférence nationale». La France est en danger et les expatriés peuvent contribuer à la «sauver» estime le leader de la cellule Reconquête au Portugal.
(…) Le choix de Sandra est selon elle économique. «On ne veut pas que notre pays soit submergé [par les immigrés, NDLR] même si on n’y vit pas. Il n’y a pas d’argent pour tout le monde et quand il y en a ce sont les étrangers qui en profitent», justifie-t-elle.
(…) Aujourd’hui, Sandra Neris vit loin de ces préoccupations qui lui paraissent cependant encore plus criantes. «Il a fallu que je m’expatrie pour découvrir combien la situation est catastrophique.»
L’insécurité est l’autre motif du vote radical. «La majorité de ces votants sont ce que j’appelle des réfugiés sécuritaires. Des personnes qui ont été agressées verbalement ou physiquement en plein jour dans la rue. Ils sont âgés et ne peuvent pas se défendre. Un bon tiers sont des retraités», explique Jean Dessart, retraité de 74 ans qui anime la cellule reconquête de Caldas da Rainha (Centre-Ouest).
Ce qui règlera les problèmes dans les « quartiers populaires », ce n'est pas de refaire la peinture des immeubles, ce n'est pas de dédoubler les classes, ce n'est pas la cantine à 1€ : c'est de mettre fin à la submersion migratoire et d'y rétablir l'ordre.#MarinePrésidentepic.twitter.com/dE6pg1qfve
🗣️ @J_Bardella "Nous ne sommes pas missionnés par le peuple français pour nous occuper des familles libanaises. Pardon de penser d'abord aux familles françaises. Mon raisonnement, c'est : je dois aider les miens d'abord."
🗣️ @J_Bardella "S'il n'y a pas de mixité dans les quartiers, c'est parce qu'ils sont submergés par l'insécurité, les violences, les trafics de drogue. Il faut arrêter l'immigration."
🗣️ @J_Bardella "Marine Le Pen est la candidate du pouvoir d'achat. Nous souhaitons réserver les prestations sociales aux Français. Nous doublerons les aides aux familles monoparentales."
On délaisse ses problèmes quotidiens et on s’envole faire un tour avec R Plus & Dido. Ca va planer moi je vous le dit ! En plus il y a du Dido dans l’air…
R Plus a dévoilé son premier album en octobre 2019. Fondé par Rollo Amstrong et soutenu par Dido et Sister Bliss cette dernière est collaboratrice de Rollo depuis longtemps, surtout après la formation de leur groupe Faithless. Cette alliance musicale reste très puissante en qualité lorsqu’il s’agit de créer de la musique. L’album « The Last Summer » est dans un style électro et léger, proche de la Transe et rappelant l’été. Le disque est porté par les singles « Summer Dress », « Those Were the Days » et « My Boy ». Les trois morceaux sont en featuring avec Dido qui pose sa voix sur la musique. Hors les singles, les titres « Together » et « Look Up! » feraient de bons singles.
We leave behind our daily problems and take off for a ride with R Plus & Dido. It's going to hover me I tell you!
R Plus unveiled their debut album in October 2019. Founded by Rollo Amstrong and supported by Dido and Sister Bliss, the latter has been a collaborator of Rollo for a long time, especially after the formation of their group Faithless. This musical alliance remains very powerful in quality when it comes to creating music. The album "The Last Summer" is in an electro and light style, close to Trance and reminiscent of summer. The disc is carried by the singles "Summer Dress", "Those Were the Days" and "My Boy". The three pieces are featuring Dido who puts her voice on the music. Excluding singles, the tracks "Together" and "Look Up!" would make good singles.
Frontex, officiellement « Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes », est régulièrement sous les feux de l’actualité. Rarement pour de flatteuses raisons. Accusée soit d’inefficacité soit de brutalité, cette agence est présentée comme la solution aux problèmes migratoires auxquels sont confrontés les États européens. Car il faut bien rassurer les citoyens inquiets des vagues migratoires successives et de la croissance des trafics illégaux. Or, qu’en est-il ?
Les frontières terrestres extérieures des États membres de l’Union européenne s’étendent sur 14.647 kilomètres et les frontières maritimes sur 67.571 kilomètres de côtes, soit plus de 82.000 kilomètres de frontières. Leur surveillance appartient aux États avec le concours de Frontex, mais l’enjeu est d’autant plus important qu’à la suite des accords de Schengen, qui ont abattu les frontières internes à l’Union européenne, beaucoup d’États ont réduit considérablement leurs services de garde-frontières.
Conséquence : trois millions de franchissements clandestins des frontières des membres de l’Union européenne ont été détectés en sept ans. Le 11 janvier dernier, Fabrice Leggeri, directeur de Frontex, a indiqué que le nombre de clandestins avait cru de 57 % en 2021 par rapport à 2020, année de décrue en raison du Covid, mais aussi de 36 % par rapport à 2019, signe d’une pression d’immigration illégale toujours plus forte, qu’il situe à un niveau « tout juste inférieur à 200.000 ».
Comment s’en étonner ? L’idéologie mondialiste de l’Union européenne l’a conduite à se montrer favorable à l’immigration, en laquelle elle voit de surcroît un moyen de compenser l’effondrement démographique européen. Étrange naïveté qui pousse à croire que les jeunes des pays du Sud suppléeront sans difficulté à l’absence d’enfants des vieux Européens. Sans envisager que les différences de civilisation pouvaient mener à la confrontation. Sans imaginer que l’on puisse mener des politiques favorables à la natalité en Europe, chiffon rouge pour le lobby féministe.
Frontex est, en outre, l’objet d’un harcèlement incessant des ONG pro-immigration et du Parlement européen. Ainsi a-t-il refusé de voter la décharge du budget 2019 de l’agence en raison de « soupçons de violation ou de complicité de violation des droits fondamentaux ». L’Office européen de lutte antifraude (OLAF, organe de contrôle de l’Union européenne) a donc procédé à une perquisition dans les bureaux de Frontex, en décembre 2020, dans le cadre d’une enquête sur des allégations « d’inconduite et de refoulement des migrants ».
Dans la même veine, l’Agence avait été sommée de recruter « quarante inspecteurs des droits fondamentaux » mais n’en a recruté qu’une vingtaine, provoquant la colère du Parlement et l’activisme des ONG. De plus, certains États éprouvent des réticences à faire intervenir Frontex, car c’est reconnaître leur incapacité à protéger leurs frontières. Comment être efficace dans ces conditions ?
Plus profondément, la volonté de « mettre en place progressivement un système intégré de gestion des frontières extérieures » de l’Union européenne (article 77 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne) est vouée à l’échec pour des raisons simples. Quel est, en effet, le rôle d’une frontière ? Celui de définir l’exercice d’une souveraineté étatique et de constituer un des éléments forts de l’identité des nations. Or, l’Union européenne n’est ni un État ni une nation. C’est une construction juridique de coopération entre États qui prétend à un destin étatique et dont les promoteurs sont prêts pour cela à miner les nations et à contester les choix démocratiques des peuples sous couvert d’arguties juridiques, comme le montre l’attitude du système à l’égard de la Hongrie ou de la Pologne.
Depuis des décennies, Bruxelles développe la notion « d’ambiguïté constructive », sorte de « taqiya » européiste qui consiste à dissimuler aux peuples européens l’objectif final de sa politique des petits pas : la constitution d’un État européen, de plus en plus coercitif et souhaitant imposer, au-delà d’un libre échange dogmatique, une idéologie mondialiste de la déconstruction des nations et des peuples. Supprimer les frontières nationales et instaurer une frontière passoire « de l’Union » relève de cette stratégie.
Le cardinal de Retz avait noté que « l’on sort toujours de l’ambiguïté à son détriment ». O, il est un stade où la dissimulation n’est plus possible et il faut sortir de l’ambiguïté. Quitte à ouvrir les yeux des peuples. Les partisans de M. Macron peuvent bien agiter frénétiquement leurs petits drapeaux européens, la réalité charnelle des peuples se situe dans les nations. Voici venir le temps de leur réveil. Ils demanderont des comptes à ceux qui ont transformé le rêve européen en cauchemar.
++ Webtube : C’est toute l’Europe qui est concernée par cette montée de violence de certains immigrés. Ici la Suède mais la France ou l’Allemagne ne sont pas épargnés…. Le printemps et l’été 2022 seront chauds ! Bon courage au futur président.
Douze policiers blessés, des dizaines de voitures incendiées, des camions de pompiers caillassés et un défoulement de violence stupéfiant, comme le rapportent Courrier international ou TF1 Info, secouent la Suède depuis la semaine dernière. La cause ? Des « contre-manifestants » musulmans d’origine immigrée, selon le Dagens Nyheter, quotidien le plus diffusé en Suède, s’opposent à la campagne politique mise en place par le groupe d’extrême droite Stram Kurs (« Ligne dure »), dirigé par le militant dano-suédois Rasmus Paludan.
Volontiers provocateur, Paludan est connu pour s’être régulièrement mis en scène en brûlant publiquement des exemplaires du Coran et en diffusant ses vidéos sur Internet. Alors que les élections législatives suédoises approchent (septembre 2022), Rasmus Paludan estime que la liberté d’expression est menacée dans le pays, notamment en matière de droit au blasphème. Annonçant son intention d’organiser un rallye dans la ville de Linköping, peuplée par plus de 50 % d’immigrés, Rasmus Paludan a aussi déclaré qu’il y brûlerait un Coran. A cette nouvelle provocation religieuse (inutile et qu’on ne peut que condamner), la réaction a été rapide, et très violente…
Des policiers attaqués aux cris de « Allah Akhbar »
Des émeutes ethnico-religieuses ont en effet éclaté dans plusieurs villes suédoises et ont vu forces de l’ordre et groupes organisés de jeunes immigrés s’affronter dans une rare violence, comme le montrent les images relayées par Euronews. Un climat qui tranche avec le calme social habituel aux pays scandinaves…
📌 En Suède, pompiers et forces de l’ordre font face aux mêmes obstacles qu’en France : jets de pierres et agressions permanentes… ⤵️ Source : @samhallsnyttpic.twitter.com/2HUQBpi5kN
📌 Aux cris de « Allah Ahkbar », de nombreux jeunes issus de l’immigration s’en sont pris à la police suédoise et ont fait trois blessés ⤵️ Source : @samhallsnyttpic.twitter.com/s4qDOYGzY2
Une porte-parole de la police suédoise, Diana Qudhaib, a confié au journal Aftondablet, le quotidien le plus lu de Scandinavie, à quel point la situation a dégénéré en quelques heures à peine : « Au cours de l’opération à Örebro, quatre voitures de police ont été incendiées et au moins une personne privée a été blessée dans le chaos […] Il y a des blessures dues aux jets de pierres, aux coups et à la violence, peut-être quelques fractures et des bras cassés. Douze policiers ont été blessés et des secouristes attaqués également. »
Rasmus Paludan, qui n’est pas à son coup d’essai (en 2020, il a avait été arrêté en France et expulsé), a donné une interview à Simon Kristofferson, un journaliste indépendant ultraconservateur et réputé sur les réseaux sociaux suédois. Il y explique que ces « immigrants ne comprennent pas que les principes de la démocratie, notamment de liberté d’expression, devaient passer avant leurs convictions religieuses […] Vous ne pouvez rien dire qui aille à l’encontre de leur religion sans que la paix sociale ne soit fragilisée… »
Interrogé sur la question de savoir pourquoi il tenait tant à brûler des exemplaires du Coran en place publique, Rasmus Paludan a répondu : « Je ne m’attaque pas aux musulmans mais à l’islam en faisant cela. Je veux montrer qu’en Suède, on peut critiquer une idée sans crainte. Et l’islam est une idée ». Malgré quelques déboires avec la police et certaines préfectures suédoises, Paludan devrait pouvoir continuer ses activités, la liberté d’expression et le droit au blasphème étant des principes très protégés en Suède.
La Suède face aux démons de l’immigration
Ces manifestations à caractère insurrectionnel ne sont pas sans rappeler les émeutes de Stockholm de 2010, 2013 et 2020 qui, déjà, avaient opposé de très nombreux immigrés à la police suédoise. En 2013, à Husby, une banlieue de Stockholm majoritairement peuplée par des immigrés extra-européens, un homme armé d’une machette et menaçant une patrouille policière avait été abattu. Ce décès avait provoqué des émeutes et de nombreux immigrés s’étaient livrés à des pillages de magasins et à des agressions des forces de l’ordre.
Cette récurrence insurrectionnelle qui voit forces de l’ordre et jeunes immigrés s’affronter dans la rue en dit long sur la fragilité du modèle multiculturel suédois. En ouvrant ses portes à l’immigration massive au début des années 2000, la Suède a compromis la paix sociale.
« La politique que je mènerai dans les cinq années à venir sera écologique ou ne sera pas », voilà comment on peut résumer en une phrase le discours fleuve d’Emmanuel Macron à Marseille samedi dernier. Il y a derrière cette phrase d’abord et avant tout un calcul purement électoral. Selon la plupart des observateurs, c’est l’électorat de Jean-Luc Mélenchon et dans une moindre mesure celui de Yannick Jadot qui feront la différence au soir du 24 avril. Aussi chacun des deux finalistes « drague à sa façon » les électeurs indécis de La France Insoumise avec deux angles d’attaque très différents.
Comme nous l’indiquions récemment dans une autre tribune, Marine Le Pen a un programme énergie/climat très peu abouti. Ses principales mesures (TVA à 5,5% sur le différents vecteurs énergétiques, démantèlement de la filière éolienne, sortie du système électrique européen) sont critiquables, coûteuses et ne vont pas vraiment dans le sens de l’Histoire. Elles laissent même supposer une certaine dose de climato-scepticisme que son challenger a pointé du doigt à Marseille. Aussi, dans la continuité de sa campagne du premier tour, elle essaye de séduire les Insoumis en leur parlant de pouvoir achat, de TVA à 5,5%, de retraite à 60 ans et de rétablissement de l’ISF financière.
Des sujets sur lesquels Emmanuel Macron peut difficilement s’aventurer sous peine de se couper de son électorat de centre droit qui représente son principal capital électoral. On imagine mal Bruno Le Maire, Christian Estrosi, Renaud Muselier ou encore Eric Woerth adhérer à la nouvelle lutte des classes mélenchoniste. Aussi, a-t-il logiquement choisi la seconde thématique largement mise en avant par les Verts et les Insoumis, à savoir la transition écologique. Une stratégie qui n’est pas vraiment nouvelle : depuis 2017, le ministère de l’Economie et des Finances a toujours été occupé par une personnalité de droite alors que le ministère de l’Ecologie l’a été par un « vert repenti ». L’exercice n’est pas simple puisqu’il faut « en même temps » donner des gages à des jeunes écologistes épris de sobriété énergétique sans pour autant répondre aux sirènes du décroissantisme promouvant un utopique mix énergétique 100% renouvelable associé à la sortie du nucléaire.
Depuis six mois, le président-candidat a incontestablement pris la mesure du risque que la crise énergétique amorcée à l’été 2021 et renforcée par le conflit russo-ukrainien faisait courir à l’Europe et à la France. Plus aucune fermeture de réacteurs nucléaires en état de fonctionner, lancement sans délai du grand carénage prolongeant de 20 ans les 56 réacteurs existant, lancement immédiat de la construction de six nouvelles EPR et étude de faisabilité de 8 autres, 1 milliard d’euros en faveur des SMR (petits réacteurs nucléaires) : il s’agit bien sur la question du nucléaire d’un virage à 180° par rapport au candidat de 2017. Ses ambitions sont tout aussi fortes en matière de renouvelables avec 100 GW de solaire, 37 GW d’éolien terrestre et 40 GW d’éolien off-shore à l’horizon 2050. Il supporte également le lancement d’un grand plan hydrogène principalement dédié à la mobilité ainsi que la rénovation thermique de l’habitat.
Pour mener à bien ce programme ambitieux, Emmanuel Macron a proposé de séparer l’énergie de ses usages. Pour ce faire il suggère de créer sous la tutelle du premier ministre deux ministères. L’un plutôt centralisé serait chargé de la planification énergétique (par exemple, du programme détaillé ci-dessus), l’autre plutôt décentralisé chargé de planifier dans les territoires le changement des équipements dans la mobilité et l’habitat (voitures électriques, hydrogène, pompes à chaleur, rénovation énergétique).
Avant la prise de conscience climatique, l’autorité de tutelle de l’énergie était historiquement le ministère de l’Industrie. Pour donner davantage de poids aux politiques environnementales, Nicolas Sarkozy avait souhaité fusionner énergie et environnement. Il est rapidement apparu que ce rapprochement était un peu « l’impossible mariage de la carpe et du lapin » conduisant à des politiques environnementales plus militantes que rationnelles. L’énergie étant à la fois une composante clé de la politique environnementale mais aussi l’aliment incontournable de la croissance économique et du développement social, l’idée de créer un ministère plénipotentiaire de l’énergie séparé des usages apparaît très pertinent. Lançons les paris : si Emmanuel Macron est élu, ce ministère de l’énergie reviendra à une personnalité de droite alors que celui dédié aux usages devrait normalement incomber à une personnalité de gauche.
Il n’est pas certain en revanche que les Verts et les Insoumis y trouvent leur compte et ne l’interprètent pas comme une tentative de hold-up électoral. Dans son discours fondateur de Lyon le 29 janvier dernier, Yannick Jadot voulait « que l’intérêt privé et le profit économique obéissent désormais à la loi du vivant qui les supplantera ». Cette soumission totale de l’économique (et donc de l’énergie) à l’écologique avait été théorisée par l’ancien patron des Verts David Corman : « il n’y a pas de compromis possible avec le capitalisme si on veut maintenir la vie humaine sur terre dans des conditions à-peu-près correctes ».
Quoi qu’il en soit Emmanuel Macron devrait attirer Marine Le Pen sur ce terrain qu’elle n’affectionne pas particulièrement durant le débat de mercredi prochain. Elle aurait intérêt à s’y préparer sérieusement si elle ne veut pas revivre le cauchemar du 5 mai 2017.
++ Webtube : Le RN c’est simplement un vote pour faire le barrage à Macron…. Marine n’est malheureusement pas à la hauteur de l’enjeu. Elle n’a pas de vraies convictions et elle a tendance à suivre le sens du vent là où il faudrait un vrai capitaine affirmant sans faiblir ses convictions…. Il en va du voile comme du reste, on n’aura pas une vraie présidence pour redressée la France. Dans le chaos elle cédera sur presque tout. Nous verrons si l’avenir nous donne raison.
L’article du dans D. P.
Marine Le Pen a encore changé d’avis et de programme.
Après le référendum sur la peine de mort abandonné en 24 heures de pression médiatique, c’est l’interdiction du port du voile islamique qui est abandonné.
Le 15 avril, elle affirmait que c’était « essentiel ».
La proposition était stupide dès l’origine. C’est l’obsession des laïcards antiracistes que de dévoiler les beurettes pour les « assimiler ».
Ceci dit, puisque Marine Le Pen en avait fait une proposition frontale, se dédire en 48 heures démontre qu’elle n’a aucune espèce de conviction, peu importe le sujet. Elle capitule au moindre début de protestation de la part des médias.
Rien de nouveau, pour ceux qui la connaissent, mais à quelques jours du second tour, c’est encore plus spectaculaire. Tout cela nous montre une France qui va droit dans le mur : Macron ou Le pen ? Lequel est le moins pire ?