Campagne électorale : Dimanche on arrête le cirque !

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Avec ses charlatans, arracheurs de dents et baratineurs, le cirque Macron fait la retape des électeurs. Arrêtons ce grand cirque dimanche ! (Media-4-4-2)

++ Webtube : La chute de ce petit zapping est tellement vraie : 600 Milliards de dettes c’est la faute à qui ? …… Ben aux français.

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Callac. Bientôt 1000 signataires de la pétition contre le Projet d’accueil massif de migrants ?

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Les 700 signatures contre le projet d’accueil massif de migrants (présentés comme réfugiés politiques) à Callac ont été dépassées en quelques jours sur la plateforme Mes Opinions.

En terme de nombre, cela signifie que très bientôt, l’équivalent de la moitié de la population de la commune aura voté contre ce projet. Bien entendu, la pétition étant en ligne, elle contient énormément de personnes n’étant manifestement ni de la commune, ni du canton, néanmoins, cela est significatif d’un sentiment d’injustice et de ras le bol quant à ces décisions prises sans consulter la population.

Par ailleurs, il semblerait que la municipalité de Callac, tout comme la permanence du député Kerlogot, aient rencontré une hausse significative du nombre d’appels, et de courriels, depuis quelques jours, essentiellement par rapport à ce projet Horizon, qui ne passe visiblement pas.

« M. Kerlogot, par ailleurs très poli et à l’écoute, m’a directement confirmé que le projet se ferait, tout en étant très flou sur les contours » nous confie un lecteur de Breizh-info qui a réussi à avoir le député au téléphone.

Du côté de la pétition, certains commentaires sont révélateurs :

« Que ces 75 à 80% d’argent public du projet (des millions) aillent aux Callacois dans le besoin et que les bobos parisiens se les prennent chez eux avec leurs idées mondialistes qui nous conduiront au désastre en visant un Etat total planétaire. Ce n’est pas cela le social. Qu’on les aide chez eux, oui, que l’on subventionne l’invasion et la dilution de la France dans l’acide mondialiste avec l’appui de l’Europe de Maastricht, non! » indique Eric.

Catherine de son côté, écrit : « Seuls les autochtones doivent initier et choisir toute initiative dans leur commune. Le droit des peuples a disposer d’eux -mêmes est sacré, et c’est la condition de la paix sociale. Il est inadmissible que des parisiens fortunés, non contents déstabliser l’équilibre social, économique et environnemental de la Bretagne avec la spéculation immobilière, viennent maintenant utiliser nos bourgs paisibles pour assouvir leurs lubies . Ces associations doivent avoir le courage d’investir leur energie dans les pays d’origine des migrants afin de les stabiliser chez eux . C’est la seule solution ethique et durable pour ne pas déstabiliser nos sociétés »

Ou encore Zwie, qui déclare : « Ce n’est pas les instigateurs de ce projet qui vont en subir les conséquences mais les Bretons. !! Allez donc voir en Seine Saint Denis comment se passe la greffe de population étrangère ! Il faut être dogmatique pour ne pas comprendre et anticiper les conséquences d’un tel projet »

De son côté, Danielle, callacoise, écrit : « Enseignante à la retraite je mesure les difficultés auxquelles les enseignants seraient confrontés par l’arrivée de plusieurs enfants non francophones par classe. D’autre part Callacoise depuis au moins 3 generations j’ai assisté au déclin économique de Callac. Rien n’est fait pour attirer et aider ceux qui voudraient s’installer à Callac avec des projet professionnels. . Ce devrait être une priorité. Or la priorité est l’assistanat….il faudrait aider en priorité les familles bretonnes en grande difficulté »

On est loin du discours enthousiaste des élus et des porteurs de projets, qui ont ouvertement déclaré dans Ouest France vouloir « créer un nouveau monde » en commençant par Callac.

La mobilisation populaire et pacifique aura-t-elle raison de la volonté de quelques élus ? Réponse dans les prochaines semaines, dans les prochains mois….avec pourquoi pas l’organisation d’un référendum local sur le projet, histoire qu’à la fin, ça soit réellement la démocratie qui gagne ?

YV


 Breizh-info.com

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Mort de Jacques Perrin : « Je voulais vous dire adieu, Willsdorff »

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Jacques Perrin avait 80 ans. À cet âge, en 2022, on est encore vaillant. Il s’en est pourtant allé, au terme d’une carrière cinématographique qui accompagne, en filigrane, ces cinquante dernières années. Fils d’artistes, Jacques Simonnet prendra le nom de sa mère pour mener sa carrière, qui s’ouvre dès 1958. Il tourne rapidement avec Clouzot, Costa-Gavras et Carné, mais ce sont Pierre Schoendoerffer et Jacques Demy qui lui offriront certains de ses plus beaux rôles. Fraîchement sorti de Cyr pour rejoindre l’Indochine dans La 317e Section (1965), le sous-lieutenant Torrens, qu’il incarne, établit peu à peu une relation de confiance et de respect avec son adjoint, l’adjudant Willsdorff (Bruno Cremer), tandis que le personnage de Maxence, dans Les Demoiselles de Rochefort (1967), poursuit sa quête de l’idéal féminin dans une fable insouciante et chantante. Dans les deux cas, c’est son physique d’idéaliste qui magnifie le rôle. On le retrouve encore sous l’œil de Jacques Demy dans Peau d’âne (1970), où il est le prince charmant de Catherine Deneuve. Loup maigre dans la rizière ou jeune premier dans les comédies pop, il s’accommode aussi bien de la fraîcheur et du premier degré que de la confrontation aux choix les plus difficiles, ceux de la guerre.

Avec les années, il acquiert, dans ses rôles, une sorte de désenchantement pudique : il est l’emblématique crabe-tambour dans le film éponyme (1977), de Schoendoerffer toujours, lâché par son ami « le vieux » (Jean Rochefort) dans la tourmente des années 60. Cette fois, c’est lui qui porte le nom de Willsdorff, puisqu’il incarne le frère du précédent. Il est le révélateur, tout en panache et jeunesse, de ce que les autres officiers de marine du film, souvent à l’aube de la cinquantaine, ont abandonné de leur idéal. À l’âge où l’on commence à « savoir son poids de lâcheté » (dit Jacques Brel dans « Avec élégance »), la figure de Perrin dans le film, solaire, presque gênante de pureté pour un monde qui vit de compromis, est celle de l’éternel jeune lieutenant plein d’espérance et de fougue. Son personnage est librement inspiré du célèbre lieutenant de vaisseau Pierre Guillaume, mais doit énormément à Pierre Schoendoerffer lui-même, comme le réalisateur l’expliquera.

Parallèlement, Perrin produit des films de Costa-Gavras, souvent engagés à gauche (Z, sur la dictature des colonels en Grèce ; Section spéciale, sur la justice d’exception de Vichy ; État de siège, sur l’enlèvement d’un conseiller du FBI en Amérique du Sud), et, plus tard, de superbes documentaires (Microcosmos ou Le Peuple migrateur, qu’il coréalise). Entre-temps, il a retrouvé Schoendoerffer dans L’Honneur d’un capitaine (1982), qui documente les empoignades télévisuelles des années 80 sur les conflits coloniaux.

L’année 2004, probablement la dernière significative de sa filmographie, le verra poursuivre dans le double sillon qui n’a jamais cessé d’être le sien : celui de l’esprit d’enfance (il est Morhange adulte, dans Les Choristes, de son neveu Christophe Barratier) et de la fidélité à la parole donnée (il incarne, dans Là-haut, un roi au-dessus des nuages, dernier film de Schoendoerffer, le cinéaste Henri Lanvern, disparu mystérieusement dans les montagnes de l’ex-Indochine, pour sauver un frère d’armes).

Jacques Perrin était un grand acteur, inclassable, fidèle, avec une présence et une gueule décidément surannées, une figure qui exprimait l’innocence, l’intransigeance, le don de soi. À ce titre, il joue, brièvement, un bouleversant marquis d’Apcher dans le (par ailleurs médiocre) Pacte des loups (2001): hobereau digne et modeste, qui dit « je me devais à mes gens », broyé par la laideur de la Révolution, c’est tout à fait lui. On n’en fait plus, des comme ça, certes. À présent, nous sommes tous un peu comme le « vieux », pacha du Jauréguibérry dans Le Crabe-tambour, condamné par un cancer, et qui va chercher ce fantôme du passé jusque dans les creux apocalyptiques de l’Atlantique Nord, juste pour lui dire adieu. « Je voulais vous dire adieu, Willsdorff. » Ce sera tout.

On peut imaginer que Perrin partageait avec Schoendoerffer le goût des rituels militaires, ces liturgies de substitution qui sont une manière pour les hommes d’assumer leur part d’enfance. Il doit vivre sa dernière prise d’armes en ce moment même. Bernanos disait à ce sujet que c’est l’enfant que nous étions qui entrerait le premier au paradis. Jacques Perrin, lui, aura prolongé sur terre, au-delà de ce qu’il est normalement permis d’espérer, cette part d’enfance dans l’esprit de beaucoup d’entre nous. Rien que de cela, merci, et « adieu Willsdorff ». Le commandant quitte le bord.

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire

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Le courageux écrivain algérien Boualem Sansal, lauréat du prix Méditerranée de littérature

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L’écrivain Boualem Sansal a reçu ce samedi 23 avril à Perpignan le prix Méditerranée de littérature 2022 en présence d’écrivains et de représentants du monde de l’édition. Il est récompensé pour son dernier roman, Abraham ou la cinquième alliance, une métaphore de la Genèse, pleine d’enseignements sur la période contemporaine. En 1916, alors que la guerre fait rage en Europe, Abraham est conduit pas son père, un patriarche chaldéen, à conduire son peuple vers la Terre promise sur fond d’effondrement des grands empires.

Lauréat du Grand Prix du roman de l’Académie française en 2015 pour 2084 : la fin du monde, Boualem Sansal, romancier et essayiste qui écrit en français, met ici à profit sa connaissance profonde des religions monothéistes pour parler de l’homme contemporain. Né à Alger en 1949, il est reconnu pour ses écrits sans concession et son hostilité aux religions en général et à l’islam en particulier. Il est l’auteur de dix romans, de huit recueils de nouvelles, de sept essais et de nombreux autres livres.

Depuis longtemps, son discours sur l’islam tranche avec l’irénisme ambiant en France. Lorsque, le 8 septembre 2015, un journaliste de France Inter lui demande si l’islam est compatible avec la démocratie, cet écrivain courageux ne joue pas avec les mots. « Pour moi, il est tout à fait incompatible, répond-il. Il faut (pour qu’il le devienne, ndlr) une révolution intellectuelle qui mènerait les musulmans à séparer dans leur tête la religion et la cité, il faut passer par là. Tant que l’islam restera ce qui configure l’identité musulmane, c’est impossible. On ne peut pas fonctionner sous l’égide de deux lois contradictoires, précise-t-il, la loi des hommes et la loi de Dieu. Elles seront en confrontation de manière permanente ». Sur tous les sujets sociétaux, « c’est toujours l’Islam qui l’emportera », prévient-il.

Inlassablement, Sansal dénonce la « soumission » de l’Europe à l’islam et l’illusion des Européens qui pensent pouvoir « digérer » cette religion. Une religion que ces mêmes Européens connaissent mal et qui n’a rien d’un christianisme d’Orient, explique-t-il. Elle est d’une essence différente, montre Sansal, elle ne cède jamais, ne se dissout pas. Souriant, posé, drôle, la voix douce, cet érudit tente depuis des années de secouer le monde occidental. En vain.

Marc Baudrille, dans Boulevard Voltaire

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