++ Webtube : Excellente analyse de Laurent Obertonesur la situation actuelle en France
Laurent Obertone, célèbre auteur de Guérilla, de “La France interdite”, de “La France Orange mécanique” revient cette année avec “Game Over”, un essai “antipolitique” qui lève le voile sur “l’arnaque républicaine” et le mensonge démocratique. Pour Laurent Obertone, d’élections en élections, le militant, le votant, béat devant le spectacle électorale, remet son pouvoir entre les mains d’une élite moralisante et technocratique qui conduit le pays à l’abîme.
++ Webtube :Entre la France au quotidien et la France présentée dans les grands médias la vision diverge de plus en plus. Voici ce que vivent régulièrement les personnes qui vivent dans les quartiers populaires de Limoges. Une honte de laisser ce genre de situation s’installer un peu partout en France. Avec Macron réélu, on vient d’en prendre pour cinq ans de plus… Ca promet.
Guerre entre deux quartier à Limoges (87) : un jeune du quartier de la Bastide pris à partie dans le quartier du Val de l'Aurence pic.twitter.com/xJjfVc0Bqs
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) April 30, 2022
En représailles, des jeunes du quartier de la Bastide auraient organisé une descente dans le quartier val de l'Aurence. On entend des détonations. Nous ne disposons d'aucune autres précisions pour le moment.pic.twitter.com/4sFyVp3iC0
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) April 30, 2022
++Webtube : Maintenant que l’on sait que les français votent Macron (tant pis pour les abstentionnistes, les votes nulles ou blancs) on peut maintenant avancer dans la nouvelle République française où la place de l’Islam tiendra dans les 10 prochaines années un rôle de plus en plus important (et ce sera irréversible) . Ce premier acte du maire de Grenoble en est tout un symbole.…. Ceux qui pensent que voter ne sert à rien ont tords. Les conséquences des dernières élections commencent déjà à se voir.
30/04/2022
🛑Aujourd’hui @EricPiolle officialise qu’il proposera l’autorisation du #Burkini dans les piscines le 16 mai prochain au Conseil Municipal : j’appelle les Grenoblois à venir ce jour-là exiger un référendum. Il n’est pas mandaté pour soutenir l’islamisme politique.
Vous dites : « À Grenoble, nous veillerons à ce qu’aucun règlement intérieur d’aucun équipement public ne constitue une injonction ou une discrimination ». On comprend en filigrane que vous avez l’intention d’autoriser le port du maillot de bain couvrant ou burkini dans les piscines grenobloises. Est-ce le cas ?
Éric Piolle : « Nous aborderons la question lors du conseil du mois de mai. Nous nous sommes engagés à prendre position avant l’ouverture des piscines en juin. Mais nous considérons que ce qui est la marque du patriarcat, c’est l’injonction à se couvrir ou se découvrir. On a posé des interdits et pour nous, il faut regarder la pertinence de ces interdits qui ne font pas avancer et qui ne respectent pas la liberté de pratiquer ou non une religion. La laïcité est ici utilisée comme cheval de Troie, à mauvais escient, et vient imposer des discriminations entre les femmes et les hommes. »
Ne craignez-vous pas que la question du burkini dans les piscines agite à nouveau la sphère politique et relance les polémiques ?
Éric Piolle : « En fait, ces questions restent là parce qu’elles ne sont pas tranchées. Quand il y a confusion, cela perpétue le débat et donne un levier à l’islam politique qui cherche à avancer des pions, mais aussi laisse cours à de nombreux discours qui cachent mal leur racisme antimusulman. »[…]
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) July 3, 2021
Le burkini bientôt autorisé dans les piscines publiques ? La ville de Grenoble « va saisir le gouvernement » (MàJ : la lettre du maire à Jean Castex) – https://t.co/pv3MqxCuMnpic.twitter.com/yrPE0ryUnP
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) June 18, 2021
Des arbres parfois centenaires, bientôt abattus pour faire place à un projet immobilier. Ça se passe au pied de la tour Eiffel et voici pourquoi ça fait débat. pic.twitter.com/ogf6gZkkBj
Dans le cadre d’un projet immobilier en vue des Jeux olympiques de 2024, la mairie compte faire évoluer les abords du célèbre monument.
ENVIRONNEMENT – C’est une affaire qui fait hurler les défenseurs de l’environnement. Depuis quelques jours en cette fin du mois d’avril, associations et militants se mobilisent à Paris alors que la mairie de la capitale prévoit d’abattre des dizaines d’arbres aux abords de la tour Eiffel pour y construire des locaux commerciaux et autres restaurants d’ici les Jeux olympiques 2024.
Or si le projet prévoit de replanter plus de 200 arbres et même de créer “un nouveau poumon vert au cœur de Paris”, comme l’explique la mairie sur son site, l’argument ne convainc guère ses détracteurs. Parmi eux, l’association France nature environnement, qui a présenté ses arguments dans une vidéo publiée par le média en ligne Brut.
— Dominique Dupré-Henry (@DuprDominique2) April 27, 2022
(…) Il dénonce notamment une promesse récurrente et rarement tenue dans ce genre de projet, avec la plantation de jeunes arbres qui risquent de mourir du fait d’un environnement de moins en moins propice à leur développement, ou encore un temps de croissance de plusieurs dizaines d’années pour “apporter les mêmes bénéfices” que les arbres parfois centenaires qui vont être abattus.
La mairie de Paris veut “sauver” certains arbres emblématiques
Toujours chez Brut, Emmanuel Grégoire, le premier adjoint d’Anne Hidalgo en charge notamment des questions environnementales à la ville de Paris, répond en assurant que ces coupes correspondent au “cycle de vie” des arbres, qu’il serait donc nécessaire d’abattre. Et il poursuit en défendant le projet de construction, qui doit être au service des touristes qui visitent la tour Eiffel, et qui est censé s’intégrer sur le plan paysager dans le cadre du jardin qui existe actuellement.
Le jour se lève, je me dirige vers la cuisine et je bois mon café. Au travers la fenêtre je vois le jardin où le soleil naissant caresse les jeunes feuillages d’avril. Je pense aux vacances, aux randonnées en foret, à la radio on joue Allein allein . Je suis bien et le week-end ne fait que commencer…. J’adore ces moments de calme où on ne sait pas ce qu’on va faire et où rien n’est planifié. Comme moi partez aux pays des rêves avec Polarkreis 18…..
Day breaks, I head to the kitchen and I drink my coffee. Through the window I see the garden where the rising sun caresses the young April foliage. I think of vacations, hiking in the forest, we play on the radio Allein allein. I'm fine and the weekend is just beginning.... I love those moments of calm when you don't know what you're going to do and when nothing is planned. Like me, go to dreamland with Polarkreis 18.....
C’est le moment pour les investisseurs de profiter du déferlement des boomers dans les ehpad. Le ministère de l’Économie a enterré la loi grand âge (ou Générations solidaires) le 8 septembre 2021 pour le remplacer par la « silver économie ». Cette économie si prometteuse, selon les fonds d’investissement, devait créer 300 000 empois. Malgré les attentes, il reste 350 000 postes à pourvoir. Ce qui manque, ce ne sont pas les capitaux, mais l’humain, d’où les démissions du personnel soignant à la chaîne. Sur 7 500 ehpad en France — le groupe Bridge, qui en gère 34, n’est une goutte d’eau dans un océan de maltraitance.
Il a fallu la diffusion d’un reportage vidéo sur les ehpad du groupe Bridge, produit par la cellule investigation de Radio France (ci-dessous), pour que le ministère de la Santé ne puisse plus feindre de ne pas savoir.
Les méthodes du groupe Bridge, gérant d’ehpad à but lucratif (dysfonctionnements graves concernant la qualité et la sécurité des soins, l’accompagnement et le respect des droits des personnes accueillies et la gouvernance), ne sont pas sans rappeler celles reprochées à Orpea. France Bleu Normandie évoque notamment le cas d’un établissement Bridge à Saint-Martin-Osmonville, en Seine-Maritime. Ex-salariés et familles d’anciens résidents de « La Maison Normande », repris par le groupe Bridge en 2020, listent de nombreux dysfonctionnements. Les personnes interrogées par la radio soulignent un « manque de moyens » criant, alors que le prix d’une chambre y coûte « minimum 2 500 euros par mois ».
Les Fontaines, à Horbourg-Wihr près de Colmar, ehpad de 84 places, est spécialisé dans l’accueil de résidents souffrant de la maladie d’Alzheimer. Il jouissait jusqu’à peu d’une excellente réputation. Mais en décembre 2021, l’établissement a été racheté par le groupe Bridge. Depuis, d’après plusieurs familles, la prise en charge des résidents se serait fortement dégradée.
Les Opalines, qui accueille 35 résidents aux Moutiers-en-Cinglais dans le sud du Calvados, a été mis sous tutelle administrative le 8 mars 2022 pour six mois, puis cette tutelle a été levée temporairement par le tribunal administratif de Caen. Cependant, faute de personnel, le tribunal n’a pas levé l’interdiction d’accueillir de nouveaux clients.
Le double jeu de Bridge
Le site du groupe Bridge s’ouvre sur le slogan « Innover pour nos aînés » sur fond de films au ralenti qui montrent soignants et personnes âgées en pleine empathie. En ouvrant une autre fenêtre du site, le slogan est remplacé par : « Silver économie, un regard novateur ». Nous ne sommes plus dans la tendresse, mais dans l’investissement. Pas de film, mais une image fixe : un groupe autour d’une table sur laquelle est étalé un plan d’immeuble. A droite deux hommes baissent le regard vers la feuille, à gauche deux femmes tournent leurs regards admiratifs vers un cinquième personnage au milieu, le seul à nous regarder en face : Charles Memoune. C’est lui le président de Bridge, le décideur, celui qui gère la silver économie dans les Ehpad du groupe.
Qu’est-ce que la silver économie ?
Le ministère de l’Economie et des Finances et le ministère des Affaires sociales et de la Santé ont signé en 2013 un contrat de filière pour la silver économie. Objectif : structurer ce secteur en une vraie filière industrielle. Le monde devrait compter 2 milliards de personnes âgées d’ici 2050 ; les plus de 60 ans seront 20 millions en France en 2030 ; la silver économie pourrait entraîner 300 000 créations d’emplois nettes d’ici 2020 ; le marché de la silver économie devrait représenter plus de 130 milliards d’euros en France en 2020. Nous ne sommes plus dans la tendresse, mais dans « Les eaux glacées du calcul égoïste »(Manifeste communiste, Marx, 1848).
Qu’est-ce que le Groupe Bridge ?
Ernst & Young
Charles Memoune, président de Bridge, vient de Ernst & Young (EY) et sa spécialité, c’est la modélisation financière. Ce n’est donc pas en tant qu’architecte, contrairement à ce que pourrait faire croire la photo du site, qu’il est là, mais en tant qu’investisseur dans la silver économie. En 2020, les Ehpad étaient un objectif lucratif de Ernst & Young (EY) : « EHPAD et COVID-19 : Après la crise, accélérons les démarches de transformation ! » EY précisait : « La loi Grand Âge et Autonomie, très attendue, devra être à la hauteur des transformations nécessaires. » D’ailleurs, Emmanuel Macron avait promis juré en 2018 qu’une loi sur la dépendance des personnes âgées devait être votée « avant la fin de l’année » suivante. Elle a donc été définitivement enterrée le 8 septembre 2021.
Les partenaires de Bridge
Le groupe Bridge et son président Charles Memoune prennent la direction générale du Groupe Mapad Santé, puis, en 2021 réalise une augmentation de capital en faisant entrer Montefiore Investment, aux côtés de son partenaire historique 123 Investment Managers. Créé par Eric Bismuth, Montefiore Investment, l’un des dix premiers fonds de « private equity » au monde, est la société de capital investissement française la plus performante sur le long terme avec plus de 20 % de rendement par an. Société active dans les domaines du capital investissement et de l’immobilier, 123 Investment Managers gère en 2018, 1,2 milliard d’euros d’actifs, dont 50 ehpad en portefeuille. Elle prévoit que l’investissement d’avenir est la silver économie.
La silver économie, du rêve à la réalité
En 2013 une enquête du Commissariat général à la stratégie et à la prospective avait conclu que le chiffre d’affaires de la silver économie frôlait les 56 milliards d’euros et était appelé à augmenter. La création de 300 000 emplois d’ici 2020 est attendue. Bel enthousiasme que vient doucher en 2021 Annabelle Vêques, directrice de la Fnadépa (Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées) : « Nous demandons une loi à la hauteur. Un PLFSS [NDLR : projet de loi de la sécurité social qui remplace la loi « grand âge et autonomie » (ou Générations solidaires) tant attendue] ne donne pas les bras mais les budgets. Un PLFSS n’a ni l’odeur ni la saveur d’une loi. (…) Il y a 350 000 postes à pourvoir. Le chantier reste donc immense. »
Il aura fallu un livre (Les Fossoyeurs, de Victor Castanet) et un reportage de RadioFrance pour que le gouvernement consente enfin à s’apercevoir des conséquences délétères de la silver économie, dont, chez Bridge, la pratique de la surcapacité, c’est-à-dire un nombre de résidents supérieur à ce que les ARS autorisent. Le gouvernement annonce un vaste plan de contrôle des 7 500 Ehpad en deux ans avec 150 agents supplémentaires recrutés dans les agences régionales de santé (ARS). Mais cet effort survient après une baisse des effectifs ces dernières années : le nombre de médecins inspecteurs a chuté de 297 en 2014 à 181 en 2021. En ajoutant les 150 créations de postes, en 2022 il y aura 34 contrôleurs de plus qu’en 2014… Au 29 mars 2022, 90 inspections-contrôles ont déjà été lancées depuis janvier 2022, soit près de 13 % des établissements franciliens. Avec 7500 établissements dans toute la France (public et privé confondus), le contrôle ne devra pas prendre deux ans, mais vingt ans. D’ici là les électeurs (conscients ou non) d’Emmanuel macron auront cédé la place à une classe d’âge moins nombreuse et beaucoup moins lucrative.
Ça n’a pas traîné. Au soir même de son élection, le 24 avril, le Président reprenait lui-même l’expression devenue le talisman de la gauche : l’extrême droite, voilà l’ennemie.
À celles et ceux qui ont voté pour moi, non pour soutenir mes idées mais pour faire barrage à celles de l’extrême droite, votre vote m’oblige. Ce soir, je ne suis plus le candidat d’un camp, mais le Président de toutes et tous.
Faire face à l’extrême droite, dénoncer l’extrême droite, manifester contre l’extrême droite, c’est un métier. L’opposition à l’extrême droite, en France, rapporte beaucoup d’argent à beaucoup de monde. Cela peut même vous valoir l’Élysée. Il suffit de brandir l’expression pour vous donner des allures de cul béni de la bien-pensance. Pour vous attribuer des vertus magiques.
La lutte contre l’extrême droite a agité la bataille anti-Zemmour, puis la courte bataille anti-Le Pen. Gageons qu’elle reprendra du service pour les législatives. Ainsi, le champ politique évolue, le Front national devenu le Rassemblement national a modifié largement son programme. Il ne souhaite plus sortir de l’Europe ni de l’euro. Il a arrondi les angles sur de nombreux sujets. Il a pioché à gauche de l’échiquier politique non pas seulement des électeurs mais aussi des idées, ce qui a été souligné maintes et maintes fois durant la campagne présidentielle. Mais voilà, d’extrême droite était ce parti, d’extrême droite il demeure. Et malheur à qui fera alliance avec l’extrême droite.
La manipulation frappe lorsqu’on regarde en symétrie le traitement médiatique de l’extrême gauche.
Cette extrême gauche qui défile tranquillement dans les rues de Paris et des villes de province pour contester les résultats de la présidentielle ne choque personne. Personne pour hurler au fascisme. Surtout, on assiste au quasi-ralliement des socialistes et, demain, sans doute, des Verts à La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Une alliance aiguillonnée par la perspective de quelques élus au Parlement, à peine perturbée par quelques consciences un peu plus aiguisées que les autres. La question s’impose donc : Mélenchon a-t-il rejoint le centre gauche ? A-t-il, comme Marine Le Pen, mis de l’eau dans son vin ? Pas vraiment. Au contraire, l’homme qui appelle de ses vœux la VIe République n’a cessé de dériver toujours plus à gauche dans le champ des idées, au point qu’en dehors des candidats trotskistes, il n’a plus personne à sa propre gauche. Le candidat du Parti communiste Fabien Roussel fait figure de modéré réaliste à ses côtés. Mais, pour qualifier Mélenchon, curieusement, le vocable « d’extrême gauche » n’a plus cours. On lui préfère la gauche radicale. Bien plus sympa. La gauche radicale n’est pas extrême, elle. Le Parti radical était-il « extrémiste » ? Non, bien sûr. Il y a, derrière ce mot de radical, quelque chose d’intègre, de sûr, de dévoué à une cause et même d’enraciné. Le mot n’est-il pas un dérivé du latin radix, la « racine » ?
Le radical est d’autant fiable qu’il ne fait pas de compromis. Rien à voir avec son cousin « d’extrême droite » qui se situe, lui, selon le dictionnaire, « tout à fait au bout ». Il vient du latin extremus, « le plus à l’extérieur ». Il est sorti du jeu, le cousin. Il a perdu le lien avec les racines, avec la réalité. Il est une menace, CQFD. La bataille politique est une guerre des mots. Si nos amis politiques étaient objectifs, ils confronteraient la droite radicale à la droite nationale sans en faire un épouvantail à moineaux. L’extrême droite reste une construction malhonnête sans autre objectif que de disqualifier l’adversaire. Et cela marche… de moins en moins !
Coup de tonnerre dans le ciel de la gauche européenne ! Après un week-end pascal de folie où les principales villes de Suède ont été le théâtre d’émeutes d’une violence inouïe, le Premier ministre Magdalena Andersson (Parti social-démocrate des travailleurs suédois, au pouvoir depuis huit ans) a donné une conférence de presse au cours de laquelle elle a reconnu explicitement la faillite de la politique d’accueil inconditionnel des immigrés menée depuis vingt ans dans son pays. Selon Reuters, elle a affirmé que « la Suède n’a pas réussi à intégrer les nombreux immigrés qu’elle a accueillis au cours des deux dernières décennies, ce qui a donné naissance à des sociétés parallèles et à la violence des gangs […] La ségrégation a été autorisée à aller si loin que nous avons des sociétés parallèles en Suède. Nous vivons dans le même pays mais dans des réalités complètement différentes […] L’intégration a été trop faible, alors que nous avons connu une forte immigration. La société a été trop faible, les ressources pour la police et les services sociaux ont été trop faibles. »
S’il est vrai que les élections législatives auront lieu en Suède en septembre prochain, ce qui peut en partie expliquer cette soudaine franchise, on peut néanmoins s’incliner devant le courage politique de Magdalena Andersson. Que s’est-il réellement passé ?
Rasmus Paludan, membre dano-suédois du parti Ligne dure, a entamé une tournée de manifestations anti-islam dans le pays. La particularité de ces manifestations est d’y brûler publiquement un Coran. Leur caractère provocateur est un indice clair de la dégradation des relations entre les Suédois et la population immigrée extra-européenne d’origine musulmane. Le vivre ensemble a bel et bien vécu.
Bilan de cette Pâque sanglante : une centaine de blessés, un million d’euros de dégâts matériel, 26 policiers blessés. Un déchaînement de violence : aux cris d’Allah Akbar, hommes, femmes mais aussi enfants (!) se sont livrés à des incendies, pillages et jets de pierre contre les policiers. Tout ce qui représentait l’ordre ou même l’État suédois était visé. Le journaliste suédois Henrik Lindell, en poste à La Vie, explique dans les colonnes du Figaro : « Oui, la police suédoise est clairement la cible privilégiée des émeutiers. De ce point de vue, ces événements ressemblent à des émeutes à la française. Mais ce qui a particulièrement surpris les policiers suédois est d’avoir été victimes non seulement de groupes de jeunes – ce qui arrive régulièrement en Suède – mais aussi de femmes et d’enfants leur jetant des pierres. »
Ainsi, consciente d’une présence réellement importante, la population d’origine immigrée s’est sentie suffisamment en position de force pour rejeter ouvertement la civilisation et le style de vie du pays d’accueil. L’heure du grand basculement. Selon une étude menée par Le Figaro, sur les dix millions que compte la population suédoise (dont 87 % vit dans les zones urbaines), deux millions sont d’origine étrangère, soit un cinquième. Et pour un quart des nouveau-nés, un de ses deux parents est allogène.
À cette véritable révolution démographique s’ajoute une explosion de la délinquance, avec constitution de gangs mafieux regroupés selon leurs pays d’origine : gangs turcs, albanais, afghans… La Suède connaît l’un des taux les plus élevés d’Europe de fusillades mortelles : 342 l’an passé. « Le problème de la violence fait partie des enjeux politiques mis en avant depuis longtemps en Suède. L’opposition de droite accuse systématiquement le parti social-démocrate (au pouvoir depuis huit ans) de trop de laxisme et d’inaction, apparemment non sans raison », explique Henrik Lindell.
Ce pays, que l’on a présenté pendant des décennies comme le modèle de la vertu de tolérance et d’antiracisme, au progressisme exemplaire, et, par conséquent, comme la plus éclatante réussite de la social-démocratie de l’Europe du Nord, vit aujourd’hui une situation de partition de fait. Comme en France.
Voici la future carte qui pourrait bien émerger dans quelques mois, à l’issue de cette guerre en Ukraine, que Zelensky et ses alliés occidentaux s’acharnent à intensifier, en pure perte, mais pour le plus grand malheur du peuple ukrainien.
L’Ukraine n’échappera pas à la partition, cette certitude est gravée dans le marbre depuis le 24 février 2022.
Au 24 février 2022, Poutine réclamait la reconnaissance de la Crimée russe, l’indépendance du Donbass et la neutralité de l’Ukraine, afin de garantir la sécurité du peuple russe face à l’Otan.
Mais Biden ayant vu dans cette légitime offensive russe, une belle occasion d’affaiblir la Russie à jamais, a encouragé le naïf et corrompu pitre Zelensky, à poursuivre cette guerre inutile avec le soutien de l’Otan. Très mauvaise pioche !
Car on voit le résultat pour l’Ukraine de cette obstination insensée à vouloir résister. Zelensky, qui vient d’obtenir la nationalité anglaise, finira par abandonner son peuple et son armée vaincue, laissant derrière lui un spectacle de désolation et un pays amputé des zones les plus riches et les plus vitales de son économie.
David qui abat Goliath, c’est beau dans la Bible, mais ça n’existe pas dans le monde réel.
Au 24 mars 2022, le tarif a changé. Ce que veut désormais Poutine, c’est avaler tout l’est et le sud de l’Ukraine jusqu’à la Transnistrie, comme le montre la carte de la Novorossia.
L’Ukraine et la Moldavie antirusses seront amputées, comme le fut la petite Serbie, agressée par l’Otan en 1999 et dépecée en 2008. La Serbie qui ne menaçait personne, tandis que l’Ukraine souhaitant intégrer l’Otan, est un danger existentiel pour la Russie.
Les sanctions occidentales se retournent contre l’Europe, totalement dépourvue de matières premières et largement dépendante du gaz russe. Quant aux armements livrés à Kiev, beaucoup finissent sous les bombes russes ou bien sont saisis dans les entrepôts tombés aux mains des soldats de Poutine.
La Russie n’est pas encore à genoux et les illuminés qui rêvent de voir l’ours russe demander grâce et retourner dans sa tanière de Sibérie, vont tomber de très haut dans les semaines qui viennent.
C’est l’armée ukrainienne qui recule de jour en jour, qui manque de munitions et qui voit ses effectifs fondre comme neige au soleil, suite aux pertes sur le terrain et aux redditions innombrables.
C’est folie de clamer que la Russie s’affaiblit, qu’elle a perdu 30 % de ses soldats, qu’elle n’a pas la maîtrise du ciel ou que ses équipements et munitions s’épuisent. Avec de tels chiffres, l’armée russe serait tout simplement inapte au combat, ce qui n’est pas le cas.
Il est hypocrite de flatter sans arrêt Zelensky et de transformer en grande victoire ukrainienne, la décision de Poutine de ne pas se lancer dans une guerre urbaine à Kiev. Auréoler l’armée ukrainienne qui a tout subi depuis deux mois est tout simplement criminel. Zelensky conduit son armée au tombeau.
J’invite tous nos stratèges étoilés, véritables cartomanciennes qui annoncent l’inéluctable défaite de Poutine, à relire quelques chiffres de la « Grande Guerre patriotique » menée par la Russie et à mesurer l’effort de guerre du peuple russe quand la patrie est menacée.
Si Hitler a englouti 80 % de son armée dans les steppes russes, c’est parce que l’effort industriel russe a été gigantesque entre 1941 et 1945.
Des la fin de 1942, alors que les Allemands occupaient 30 % du territoire, Staline a déplacé plus de 1500 usines vers l’Oural et la Sibérie, les mettant à l’abri des bombardements ennemis. Ce qui a permis de supplanter la production de l’Allemagne nazie.
De fait, la production annuelle de matériel militaire de l’Union soviétique n’a cessé de croître entre 1940 et 1945, passant :
De 8 000avions de combat en 1940 à 40 000 en 1944.
De 2 800 blindés en 1940 à 30 000 en 1944
De 41 000 canons en 1940 à 122 000 en 1944
Par conséquent, n’en déplaise à nos stratèges des plateaux TV, je vois mal Poutine rester les bras croisés en regardant tristement ses stocks de munitions diminuer. En temps de guerre, une industrie de l’armement ça tourne à plein régime jour et nuit.
Contrairement aux grandes gueules occidentales, qui ne cessent de vociférer et d’insulter Poutine, celui-ci parle peu, mais les braillards seraient bien avisés de l’écouter. Le tsar de Russie ne parle jamais pour ne rien dire. Ce n’est ni Biden, ni Macron, ni Zelensky.
Sur le gaz russe payé en roubles, l’UE, qui croyait à un coup de bluff et se disait unie, a vite déchanté. C’est paiement en roubles ou plus de gaz. C’est pourtant simple à comprendre. Polonais et Bulgares l’ont enfin compris à leurs dépens.
Pour ce qui est de l’escalade militaire voulue par Biden, il en sera de même. Poutine ne menace pas, il informe les va-t-en-guerre de l’Otan qu’il y a des lignes rouges à ne pas dépasser.
Et si 90 % des Russes soutiennent jusqu’au bout Poutine et leurs soldats, je ne suis pas certain que 90 % des Français soient prêts à prendre quelques missiles hypersoniques à charge conventionnelle sur la tête, en guise d’avertissement, pour les beaux yeux des Ukrainiennes.
Encore une fois, l’Ukraine n’étant pas dans l’Otan, cette guerre n’est pas la nôtre, cessons de jouer les supplétifs de Biden et des faucons du Pentagone.
J’ajoute que contrairement au lavage de cerveau des médias français, les Ukrainiens de l’Est, que la TV ne nous montre jamais, n’ont qu’une crainte : que les Russes repartent après les avoir libérés.
En attendant, je vous invite à visionner le bulletin 80 de Xavier Moreau, qui fait le point sur la situation sur le front, ainsi que les briefings du ministère de la Défense russe. Les armées russe et séparatistes progressent lentement mais surement.
Visitez aussi le blog de Boris Karpov sur Telegram, pour suivre l’actualité en temps réel.
Plus la guerre va durer, au bénéfice de Poutine, et plus les généraux de plateaux TV vont se faire discrets.
La sagesse eut été de ramener Biden et Zelensky à la raison pour le bien du peuple ukrainien, qui va payer le prix fort et compter ses morts, quand le « nouveau Churchill » se sera réfugié en Angleterre, après avoir entrainé son pays dans la tombe.
Quant à Biden, qui n’a plus toute sa tête, il retournera tranquillement dans sa résidence de Rehoboth Beach, dans le Delaware, se souciant de l’Ukraine comme de sa dernière chemise.
Zelensky et ses « alliés européens de circonstance », n’auront été que des marionnettes, sur l’échiquier mondial qui oppose encore et toujours Washington à Moscou.
Il faut être un idiot comme Macron, pour ne pas comprendre que cette guerre va nous ruiner encore davantage et provoquer des désordres monétaires dévastateurs pour un pays qui a déjà 3000 milliards de dettes.
Qu’en pense l’irresponsable Bruno Le Maire, qui proclame la guerre économique et financière totale contre Moscou ?
Quand on a surendetté la France de 600 milliards d’euros supplémentaires, soit l’équivalent des réserves de change de la Banque de Russie, on rase le murs, on ne fait pas le mariole à la télévision.
Ce nul en maths, qui ne connaissait même pas la surface d’un hectare quand il était ministre de l’agriculture, devrait savoir que la Russie, c’est 20 % des stocks mondiaux de toutes les matières premières de la planète, dont les métaux rares de l’industrie du futur.
Quand toutes les monnaies seront indexées sur les matières premières, le rouble vaudra de l’or et l’euro ne vaudra rien.
++ Webtube : Cette petite vidéo est très explicite et ne nécessite aucun commentaire…. En la regardant on comprend tout.
L’article dans DP.
Le Grand Remplacement est une théorie complotiste d’extrême-droite, islamophobe, raciste et antisémite. Grand remplacement ? Quel grand remplacement… Pas à Versailles en tout cas.