Tentative d’assassinat d’Yvan Colonna : Émeutes en Corse, manifestations et affrontements avec la police, une cinquantaine de CRS et gendarmes blessés

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

38 blessés sont à déplorer dont 24 policiers et gendarmes a annoncé la préfecture. (Actu 17)

Voir le récapitulatif complet des évènements :

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Allemagne : 42,44% des suspects pour viol sont des étrangers majoritairement turcs, afghans et syriens ; 50% des auteurs présumés d’agressions sexuelles sont des étrangers principalement turcs

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

La proportion d’étrangers soupçonnés d’infractions sexuelles a considérablement augmenté ces dernières années. Il est passé de 35% à 42,44% pour les viols entre 2000 et 2020, selon le gouvernement fédéral en réponse à une question du groupe parlementaire de l’AfD. Les auteurs présumés sont majoritairement des Turcs, des Afghans et des Syriens.

(…) Pour les cas d’agression sexuelle, les statistiques montrent également une augmentation : 35% de suspects non-allemands en 2000, 50 % en 2020. Les ressortissants turcs constituaient le principal groupe de suspects, suivis des Afghans et des Syriens.

Le coprésident de l’AfD, Stephan Brandner, a commenté ces chiffres : “La proportion de suspects non allemands dans des crimes à caractère sexuel, comme le viol, est stupéfiante. Beaucoup de souffrances auraient pu être épargnées, aux femmes en particulier, si les frontières n’avaient pas été ouvertes à tous”.

(…) Junge Freiheit

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Enquête sur la France des oubliés, plus de 40 % de la population active

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Présents sur les ronds-points des Gilets jaunes, en première ligne pendant la crise sanitaire, ces « invisibles » représentent plus de 40 % de la population active, selon une étude. A 54 %, ce sont des femmes, souvent à la tête de familles monoparentales. Pour mieux appréhender ces travailleurs de l’ombre, le cabinet Occurrence a conduit durant deux ans, pour la Fondation Travailler autrement, une enquête inédite auprès de 15 000 Français : « Les invisibles, plongée dans la France du back-office », dont le JDD dévoile les résultats.

Elles ou ils sont auxiliaires de vie, et s’occupent des aînés. Femmes de ménage, qui nettoient les bureaux à l’heure où leurs occupants n’y sont pas encore. Agents de sécurité contrôlant les sacs à la sortie des magasins. Ce sont les invisibles, que beaucoup voient sans les regarder ni leur prêter attention. Ils passent aussi sous les radars de la statistique. Sans eux, pourtant, les supermarchés n’auraient pas été approvisionnés durant les confinements sanitaires, les malades transportés vers les hôpitaux ou les colis livrés à domicile. En clair, notre société ne tournerait pas rond. Essentiels à la bonne marche de l’économie, ces femmes et ces hommes demeurent une sorte d’objet social non identifié, ni col blanc ni col bleu, selon les traditionnelles catégories du corps salarial.

Métiers du lien et du soin, de la vie quotidienne (logistique, transport, commerce) et de la continuité économique, ils composent un groupe hétérogène, évoluant majoritairement dans le secteur privé, mais aussi dans la fonction publique. À 54 %, ce sont des femmes, souvent à la tête de familles monoparentales. Comme Laure Calamy dans son dernier film qui sort mercredi, À plein temps, où elle incarne une gouvernante qui passe son temps à courir contre le temps qui défile et après des trains de banlieue bondés pour cause de grève des transports.

Leur poids est non négligeable : ils représentent plus de 40 % de la population active. Derrière chaque Français se niche donc un invisible travaillant à son service, qui veille à préparer sa commande dans les délais ou à mettre en ordre sa maison, sans que cet agent de confort ne puisse lui-même bénéficier des prestations qu’il délivre. Tout simplement car il n’en pas les moyens : 50 % d’entre eux gagnent moins de 1 500 euros brut par mois. Et quand ils sont deux à travailler, 50 % touchent moins de 2 000 euros brut.

Difficile, dans ces conditions, de profiter des fruits de son labeur. Seuls 13 % de ces travailleurs essentiels ont pu faire des économies et prendre des vacances au cours des deux dernières années. 93 % n’ont pas les moyens de se payer « un petit plaisir » et 41 % ne peuvent pas satisfaire leurs besoins primaires. La hausse des prix de l’énergie les touche de plein fouet. Ils vivent principalement hors des métropoles, et la voiture leur est indispensable.

C’est pour éviter un remake des Gilets jaunes que le gouvernement a versé en fin d’année une prime inflation aux Français gagnant moins de 2 000 euros – le public des invisibles – et qu’il a annoncé samedi au Parisien une remise carburant de 15 centimes par litre à partir du 1er avril, pour une durée de quatre mois. Les aides sociales pourraient leur offrir une bouffée d’oxygène. Las, un tiers ne perçoivent pas celles auxquelles ils auraient droit en raison de procédures complexes. « Notre société n’atteint pas son but, regrette Patrick Levy-Waitz, ­président de la Fondation Travailler autrement. Les politiques publiques doivent être plus ciblées et territorialisées. »  [ …]

Face à pareil tableau, on pourrait les croire désabusés, et donc abstentionnistes. L’étude de la Fondation prouve au contraire qu’ils croient encore au pouvoir des urnes. 86 % déclarent vouloir voter aux présidentielles. En 2017, ils étaient 80 % à l’avoir fait. Marine Le Pen (RN), Jean-Luc Mélenchon (LFI) ou encore Fabien Roussel (PCF) tentent de capter cet électorat populaire en proposant d’augmenter les salaires et/ou le smic. Vivre dignement certes, mais aussi être mieux reconnus : c’est également le message de cette enquête. Or peu de candidats suggèrent des systèmes de formation professionnelle plus fluides et moins complexes permettant de se dessiner un autre avenir. Des mesures indispensables pour que ces invisibles ne le restent pas indéfiniment.

Article intégral sur le JDD

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

#ZemmourVsPecresse : le camp Zemmour accuse Valérie Pécresse de mensonges et l’épingle dans une vidéo

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Élection présidentielle : un pacte entre l’Élysée et les autonomistes corses ?

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Le Canard enchaîné a révélé, ce 9 mars, des informations surprenantes sur les coulisses de la campagne du Président sortant.

L’agression d’Yvan Colonna, l’indépendantiste corse emprisonné pour l’assassinat du préfet Claude Érignac, a été l’occasion de mettre en lumière des dossiers inattendus sur les relations entre Emmanuel Macron et la Corse. Le Canard enchaîné, dans sa parution du 9 mars, dévoile ainsi l’existence de négociations entre l’Élysée et Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse : l’objet était, d’une part, le « rapatriement » des détenus dans une prison corse et, d’autre part, une « autonomie de plein droit » de l’île. En échange, le nationaliste corse s’engagerait à voter Macron. Yvan Colonna aurait reçu, il y a deux semaines, la visite de deux députés de la majorité présidentielle, lesquels sont ensuite allés rencontrer deux complices emprisonnés à Poissy. Au moment où Yvan Colonna a été agressé dans sa prison, Simeoni a alors parlé de « logique de vengeance de l’État ». Les négociations semblent désormais compromises.

Nos confrères du Canard enchaîné assurent que rien n’a été démenti par l’Élysée

À cette heure, les révélations du Canard enchaîné n’ont pas été démenties par l’Élysée, provoquant un déferlement de réactions sur les réseaux sociaux : « La vie d’un homme vaut bien quelques bulletins de vote, même s’ils sont tachés de sang », ou encore « La Macronie marchande la République pour des bulletins de vote ? »

Ou encore celle du député européen Gilbert Collard.

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Yvan Colonna toujours entre la vie et la mort : la Corse en voie d’embrasement…

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

La tentative de meurtre commise par le djihadiste franco-camerounais Franck Elong Abé contre Yvan Colonna, figure du nationalisme corse purgeant une peine de prison à perpétuité dans la maison centrale d’Arles (Bouches-du-Rhône) pour l’assassinat du préfet Claude Érignac, le 6 février 1998, n’en finit plus de faire des vagues dans l’administration pénitentiaire. Une enquête vient de s’ouvrir ; elle pose les questions qui fâchent.

Tout d’abord, la place des islamistes radicalisés en prison. Les soigner ? Mais on ne « soigne » pas une idéologie, fût-elle radicale ou simplement tenue pour telle. Les regrouper n’aboutit, le plus souvent, qu’à les radicaliser davantage. On se souvient que les fondateurs de l’État islamique s’étaient monté entre eux turban et bourrichon dans les prisons américaines de Bagram et d’Abou Ghraib. Les mettre à l’isolement, alors ? Lors de l’élection présidentielle de 2017, le candidat Emmanuel Macron s’était engagé à construire 1.500 places « étanches ». Seules 350 l’ont été. Nous sommes loin du compte.

Ensuite, comment expliquer qu’un Franck Elong Abé, ayant fait ses classes à Bagram, puisse être employé à ces tâches ménagères généralement réservées aux prisonniers modèles, comme Yvan Colonna ? Pis, comment expliquer encore qu’on puisse laisser le Corse seul avec Elong Abé huit minutes durant, même dans une pièce filmée en permanence par des caméras de vidéosurveillance, sans qu’aucun gardien ne s’alarme de la tragédie en train de se jouer ?

Nul doute qu’à l’instar de toute administration incriminée, la pénitentiaire fera patte douce, profil bas et dos rond. En effet, avant même de répondre aux questions de Yaël Braun-Pivet, président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, elle a déjà discrètement exfiltré un autre islamiste de poids, Ali Aït Belkacem, artificier des attentats du RER parisiens de Saint-Michel, en 1995. Motif officieux évoqué à demi-mot par Le Figaro du 9 mars : « Prévenir des représailles sanglantes de la part des autres détenus du milieu corse ou marseillais. »

Nous en sommes là. Au lieu de résoudre les problèmes, l’État en est réduit à gérer la crise, les plans quinquennaux de jadis laissant la place à la politique de l’urgence au doigt mouillé. En revanche, il est de plus en plus à craindre que les compatriotes de la victime fassent preuve de moins de circonvolutions et de bienveillance…

D’où un Jean Castex, le Triboulet d’Emmanuel Macron, d’annoncer à la hâte le possible rapatriement d’Yvan Colonna dans une prison corse. Ce que demandent, en vain, ses proches et ses avocats depuis maintenant des années. Non point en raison d’une politique raisonnable et raisonnée entre Paris et l’île de Beauté, mais juste pour parer au plus pressé. Stratégie de gribouille, une fois de plus.

Car là-bas, la colère gronde et les manifestations se multiplient, à tel point que l’évêque local, cité par Le Parisien d’hier, prend la peine de pondre un communiqué rappelant que « l’esprit de vengeance et de violence engendre la barbarie », tandis que Gilles Siméoni, président du Conseil exécutif de Corse, déplore de voir l’île arriver à une sorte de « point de bascule ». Dans la foulée, les plastiquages de villas appartenant aux « pinesutes », soit les « Français du continent », reprennent de plus belle, tandis que le Front de libération nationale corse menace de revenir à la lutte armée.

Le préfet Amaury de Saint-Quentin a été d’urgence envoyé à Ajaccio afin d’y éteindre l’incendie qui couve. Il assurait, lors de sa prise de fonction : « Je peux comprendre la colère et la douleur mais l’urgence est de retrouver la voie de l’apaisement. Je ne viens pas en Corse comme un proconsul ou un gouverneur. » Fort bien. Mais si l’État français commençait par ramener ce même « apaisement » dans les prisons et dans le reste de la société, sa parole n’en serait que plus convaincante… Voilà qui n’est pas gagné, dirons-nous.

Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Débat Zemmour-Pécresse : le massacre n’a pas eu lieu

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, avait prédit un massacre, mercredi sur Sud Radio. « Il y a un truc qui ne faut pas faire, c’est aller se présenter sur le terrain d’un polémiste qui fait ça depuis dix ans, matin, midi et soir à la télévision. C’est comme si vous mettiez un étudiant en médecine face à un neuro-chirurgien en disant quel est le meilleur pour ouvrir le crâne de votre patientEh bien, elle va se faire massacrer ». Alors, Valérie Pécresse s’est-elle fait massacrer par Eric Zemmour, ce jeudi soir sur LCI ? Non.

Visiblement, Valérie Pécresse avait bouffé du lion avant ce débat, considéré comme celui de « la dernière chance » par le journal Le Monde, pour la candidate de LR. Valérie Pécresse excelle plus dans le face à face que dans un meeting. De son côté, Eric Zemmour était tout à son aise dans un exercice qu’il maîtrise à la perfection. Débat de la dernière chance pour Valérie Pécresse. Il s’agissait de stopper l’hémorragie qu’elle subit depuis plusieurs semaines. Partie au tournant de l’année pour accéder au second tour, les sondages la donnent aujourd’hui, au mieux en troisième position, voire en quatrième position derrière Mélenchon. Si l’on s’en tient à ces sondages, on pouvait d’ailleurs considérer ce débat comme une sorte de petite finale avant l’heure entre deux candidats qui se disputent, dans le meilleur des cas, la troisième place du podium. Le problème est qu’il n’y a que deux places ! Débat de la dernière chance aussi, d’une certaine façon, pour Eric Zemmour, afin d’achever de capter l’électorat Fillon resté fidèle jusqu’à maintenant à Valérie Pécresse. Objectif : se rapprocher de Marine Le Pen pour ensuite tenter de la doubler en grattant sur son électorat.

Que dire de ce débat ? Qu’il a été un duel acharné, rugueux, incisif mais aussi, il faut bien le dire, assez cacophonique, un peu à la manière des débats d’autrefois qui plaisaient aux Français des années 70-80. Est-ce ce genre de match de catch que veulent les Français d’aujourd’hui ? La question mérite d’être posée. Néanmoins, il faut reconnaître que l’on avait devant nous des candidats qui savent de quoi ils parlent, qui connaissent leur projet, leurs dossiers, leurs chiffres.

Dans ce match, on retiendra que Valérie Pécresse a tenté des prises très classiques, conventionnelles, voire scolaires, jadis utilisées contre Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen : Eric Zemmour est un homme profondément inhumain – la preuve son refus d’accueillir les réfugiés ukrainiens en France -, un homme sous influence de Poutine. Donc, Zemmour est disqualifié pour être président de la République. Le syllogisme est impeccable, implacable. Convaincant ? Ça, c’est une autre histoire.

De son côté, Eric Zemmour est resté sur ses fondamentaux et a porté les coups qui, finalement, nous ramènent à l’enjeu de cette élection qui n’est pas celle d’une région où l’on gère les trains et l’entretien des lycées. Vous êtes la dame du faire, dite-vous, Madame ? Mais pour quoi faire ? Vous ne savez pas quoi faire. Vous n’êtes qu’une technocrate, qu’une gestionnaire, vous n’avez pas de conviction. Et il est vrai que les postures de « Madame-je-sais-tout » (« Ne faites pas la maline », lâcha à un moment le candidat de Reconquête!) ne suffisent peut-être pas pour se ciseler une stature présidentielle.

Finalement, à travers cette cacophonie, plus que le fond, c’est peut-être les attitudes, les postures, les mimiques de l’un et l’autre qu’il fallait observer. Un Eric Zemmour qui, s’il n’était pas aussi flamboyant qu’à son habitude, était calme et posé. Fidèle à lui-même. Une Valérie Pécresse, à qui le coach avait dû dire, avant de monter sur le ring, qu’il fallait lui rentrer dedans au Z, ne pouvait se départir, lorsque ce dernier s’exprimait, de ce sourire en coin révélant le sentiment de supériorité de la caste qui sait tout.

Zemmour n’a pas triomphé, Pécresse ne s’est pas fait massacrer. Les vainqueurs de ce débat n’étaient peut-être pas autour de la table…

Thomas Bertin, Boulevard Voltaire

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Voici les nouveaux réfugiés ukrainiens qui arrivent massivement en France (vidéo)

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Le sketch ne s’arrête jamais. Bienvenue en “Fronsse”. Une impression de déjà vu. Ils viennent d’où exactement les réfugiés ukrainien ??

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

La vérité, première victime de la guerre (i-média 386)

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Image de la semaine

Yvan Colonna, le tueur du préfet Erignac en 1998, est tombé dans un coma profond suite à une agression acharnée par un de ses co-détenus de la prison d’Arles. Retour sur les dessous d’une affaire dont vous n’avez pas entendu tous les détails dans la presse française.

Ukraine : la vérité première victime de la guerre

Les médias occidentaux relaient la propagande de guerre ukrainienne sans y apporter contradiction ou vérification. Jean-Yves Le Gallou vous réinforme sur le conflit sur 4 sujets majeurs de cette semaine : le témoignage d’Anne-Laure Bonnel, la visite du premier ministre israélien à Poutine, les laboratoires biochimiques américains en Ukraine et l’arrivée de réfugiés “ukrainiens” en France.

Macron : théâtre et magouilles

Emmanuel est candidat à l’élection présidentielle. Il refuse de débattre avec ses pairs et dit préférer le dialogue direct avec les français. Jean-Yves Le Gallou revient sur le dialogue télévisé bidonné de Poissy et sur les casseroles que traîne le président sortant, pourtant toujours choyé par la caste médiatique.

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

C’est vrai, ça, après tout, personne n’est obligé d’habiter en grande banlieue !

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Une guerre peut en cacher tout plein d’autres. Il y a la guerre, la vraie, bien sale, qui fait rage en Ukraine et qui ne fait pas sourire du tout. Et puis, il y a celles qui en découlent plus ou moins directement ou indirectement, qui feront sans doute plus de cocus que de morts et qui peuvent prêter à rire.

Ainsi, sur le front des économies d’énergie, on est en train d’expliquer qu’il va peut-être falloir penser à baisser un peu le chauffage, rouler moins vite ou faire du vélo. Ce mardi matin, sur RTL, une dame expliquait doctement que réduire la vitesse de 10 km/h sur l’autoroute permettrait de se libérer de la dépendance du pétrole russe. Un acte de solidarité, en quelque sorte, avec le peuple ukrainien, tout en faisant des économies (ou, tout du moins, en essayant d’atténuer la hausse du prix des carburants) et en sauvant la planète. Mettre un pull de plus dans son appart’ ou ne plus s’y promener à poil, c’est un peu comme si l’on revêtait un gilet pare-balles et qu’on se coiffait d’un casque lourd. Il est vrai que la France a acquis un solide savoir-faire en matière de résistance depuis la dernière guerre (celle du Covid) et qu’elle a découvert que l’on pouvait lutter contre le virus en restant avachi sur son canapé et calfeutré dans son petit chez-soi.

Cette guerre loin de chez nous est aussi l’occasion de se remettre en cause. De remettre en question ce modèle de société où chacun veut son chez-soi à lui, son pavillon, son petit jardin et sa petite bagnole. En cela, Mme Wargon était précurseur lorsqu’elle déclarait que la maison individuelle était « un non-sens écologique, économique et social ». Elle avait d’ailleurs fait un tabac !

Dans la même veine, Jean-Sébastien Catier, président de l’association Paris en selle, tweetait, il y deux jours : « Quand on parle du prix de l’essence, rappelons qu’on n’a jamais obligé personne à habiter en grande banlieue ou à la campagne. Avoir un jardin et plus d’espace, c’est bien, mais ne pas en rejeter les conséquences sur les autres, c’est mieux. » C’est vrai, ça, c’est quand même mieux d’habiter un appartement hausmannien en plein cœur de Paris que dans une zone pavillonnaire loin de tout. Inutile de dire que cette déclaration a déclenché une bataille dans les tranchées de Twitter. Le président de Paris en selle a, depuis, rétropédalé en retirant son tweet et a publié son mea culpa : « Hier soir, j’ai fait un tweet. Mal foutu, et bien trop court pour exprimer clairement le fond de ma pensée. Il a suscité énormément de réactions [Tu m’étonnes !], d’insultes et quelques échanges. Je le supprime donc et m’excuse auprès de ceux que ça a choqué. »

Déjà, c’est bien de reconnaître qu’on a peut-être un peu merdé sur les bords. Ce n’est pas donné à tout le monde. Cela dit, ces excuses ne sont pas sans nous rappeler la déclaration de Gilles Le Gendre, en décembre 2018, qui expliquait doctement qu’une erreur avait été faite par le gouvernement et la majorité : celle « d’avoir probablement été trop intelligent, trop subtil, trop technique dans les mesures de pouvoir d’achat ». On n’avait retenu que le « trop intelligent » et « trop subtil ». Depuis, les Français ont oublié.

Mais pour revenir à ce tweet malheureux, et notamment à sa première phrase, c’est vrai, ça : on n’a jamais obligé personne à habiter en grande banlieue ou à la campagne. D’ailleurs, il y a tout plein de choses, dans la vie, qu’on n’est pas obligé de faire. Le seul problème, c’est que la plupart du temps, on n’a pas le choix.

Georges Michel, dans Boulevard Voltaire