Élection présidentielle : un pacte entre l’Élysée et les autonomistes corses ?

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Le Canard enchaîné a révélé, ce 9 mars, des informations surprenantes sur les coulisses de la campagne du Président sortant.

L’agression d’Yvan Colonna, l’indépendantiste corse emprisonné pour l’assassinat du préfet Claude Érignac, a été l’occasion de mettre en lumière des dossiers inattendus sur les relations entre Emmanuel Macron et la Corse. Le Canard enchaîné, dans sa parution du 9 mars, dévoile ainsi l’existence de négociations entre l’Élysée et Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse : l’objet était, d’une part, le « rapatriement » des détenus dans une prison corse et, d’autre part, une « autonomie de plein droit » de l’île. En échange, le nationaliste corse s’engagerait à voter Macron. Yvan Colonna aurait reçu, il y a deux semaines, la visite de deux députés de la majorité présidentielle, lesquels sont ensuite allés rencontrer deux complices emprisonnés à Poissy. Au moment où Yvan Colonna a été agressé dans sa prison, Simeoni a alors parlé de « logique de vengeance de l’État ». Les négociations semblent désormais compromises.

Nos confrères du Canard enchaîné assurent que rien n’a été démenti par l’Élysée

À cette heure, les révélations du Canard enchaîné n’ont pas été démenties par l’Élysée, provoquant un déferlement de réactions sur les réseaux sociaux : « La vie d’un homme vaut bien quelques bulletins de vote, même s’ils sont tachés de sang », ou encore « La Macronie marchande la République pour des bulletins de vote ? »

Ou encore celle du député européen Gilbert Collard.

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Yvan Colonna toujours entre la vie et la mort : la Corse en voie d’embrasement…

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La tentative de meurtre commise par le djihadiste franco-camerounais Franck Elong Abé contre Yvan Colonna, figure du nationalisme corse purgeant une peine de prison à perpétuité dans la maison centrale d’Arles (Bouches-du-Rhône) pour l’assassinat du préfet Claude Érignac, le 6 février 1998, n’en finit plus de faire des vagues dans l’administration pénitentiaire. Une enquête vient de s’ouvrir ; elle pose les questions qui fâchent.

Tout d’abord, la place des islamistes radicalisés en prison. Les soigner ? Mais on ne « soigne » pas une idéologie, fût-elle radicale ou simplement tenue pour telle. Les regrouper n’aboutit, le plus souvent, qu’à les radicaliser davantage. On se souvient que les fondateurs de l’État islamique s’étaient monté entre eux turban et bourrichon dans les prisons américaines de Bagram et d’Abou Ghraib. Les mettre à l’isolement, alors ? Lors de l’élection présidentielle de 2017, le candidat Emmanuel Macron s’était engagé à construire 1.500 places « étanches ». Seules 350 l’ont été. Nous sommes loin du compte.

Ensuite, comment expliquer qu’un Franck Elong Abé, ayant fait ses classes à Bagram, puisse être employé à ces tâches ménagères généralement réservées aux prisonniers modèles, comme Yvan Colonna ? Pis, comment expliquer encore qu’on puisse laisser le Corse seul avec Elong Abé huit minutes durant, même dans une pièce filmée en permanence par des caméras de vidéosurveillance, sans qu’aucun gardien ne s’alarme de la tragédie en train de se jouer ?

Nul doute qu’à l’instar de toute administration incriminée, la pénitentiaire fera patte douce, profil bas et dos rond. En effet, avant même de répondre aux questions de Yaël Braun-Pivet, président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, elle a déjà discrètement exfiltré un autre islamiste de poids, Ali Aït Belkacem, artificier des attentats du RER parisiens de Saint-Michel, en 1995. Motif officieux évoqué à demi-mot par Le Figaro du 9 mars : « Prévenir des représailles sanglantes de la part des autres détenus du milieu corse ou marseillais. »

Nous en sommes là. Au lieu de résoudre les problèmes, l’État en est réduit à gérer la crise, les plans quinquennaux de jadis laissant la place à la politique de l’urgence au doigt mouillé. En revanche, il est de plus en plus à craindre que les compatriotes de la victime fassent preuve de moins de circonvolutions et de bienveillance…

D’où un Jean Castex, le Triboulet d’Emmanuel Macron, d’annoncer à la hâte le possible rapatriement d’Yvan Colonna dans une prison corse. Ce que demandent, en vain, ses proches et ses avocats depuis maintenant des années. Non point en raison d’une politique raisonnable et raisonnée entre Paris et l’île de Beauté, mais juste pour parer au plus pressé. Stratégie de gribouille, une fois de plus.

Car là-bas, la colère gronde et les manifestations se multiplient, à tel point que l’évêque local, cité par Le Parisien d’hier, prend la peine de pondre un communiqué rappelant que « l’esprit de vengeance et de violence engendre la barbarie », tandis que Gilles Siméoni, président du Conseil exécutif de Corse, déplore de voir l’île arriver à une sorte de « point de bascule ». Dans la foulée, les plastiquages de villas appartenant aux « pinesutes », soit les « Français du continent », reprennent de plus belle, tandis que le Front de libération nationale corse menace de revenir à la lutte armée.

Le préfet Amaury de Saint-Quentin a été d’urgence envoyé à Ajaccio afin d’y éteindre l’incendie qui couve. Il assurait, lors de sa prise de fonction : « Je peux comprendre la colère et la douleur mais l’urgence est de retrouver la voie de l’apaisement. Je ne viens pas en Corse comme un proconsul ou un gouverneur. » Fort bien. Mais si l’État français commençait par ramener ce même « apaisement » dans les prisons et dans le reste de la société, sa parole n’en serait que plus convaincante… Voilà qui n’est pas gagné, dirons-nous.

Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire

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Débat Zemmour-Pécresse : le massacre n’a pas eu lieu

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Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, avait prédit un massacre, mercredi sur Sud Radio. « Il y a un truc qui ne faut pas faire, c’est aller se présenter sur le terrain d’un polémiste qui fait ça depuis dix ans, matin, midi et soir à la télévision. C’est comme si vous mettiez un étudiant en médecine face à un neuro-chirurgien en disant quel est le meilleur pour ouvrir le crâne de votre patientEh bien, elle va se faire massacrer ». Alors, Valérie Pécresse s’est-elle fait massacrer par Eric Zemmour, ce jeudi soir sur LCI ? Non.

Visiblement, Valérie Pécresse avait bouffé du lion avant ce débat, considéré comme celui de « la dernière chance » par le journal Le Monde, pour la candidate de LR. Valérie Pécresse excelle plus dans le face à face que dans un meeting. De son côté, Eric Zemmour était tout à son aise dans un exercice qu’il maîtrise à la perfection. Débat de la dernière chance pour Valérie Pécresse. Il s’agissait de stopper l’hémorragie qu’elle subit depuis plusieurs semaines. Partie au tournant de l’année pour accéder au second tour, les sondages la donnent aujourd’hui, au mieux en troisième position, voire en quatrième position derrière Mélenchon. Si l’on s’en tient à ces sondages, on pouvait d’ailleurs considérer ce débat comme une sorte de petite finale avant l’heure entre deux candidats qui se disputent, dans le meilleur des cas, la troisième place du podium. Le problème est qu’il n’y a que deux places ! Débat de la dernière chance aussi, d’une certaine façon, pour Eric Zemmour, afin d’achever de capter l’électorat Fillon resté fidèle jusqu’à maintenant à Valérie Pécresse. Objectif : se rapprocher de Marine Le Pen pour ensuite tenter de la doubler en grattant sur son électorat.

Que dire de ce débat ? Qu’il a été un duel acharné, rugueux, incisif mais aussi, il faut bien le dire, assez cacophonique, un peu à la manière des débats d’autrefois qui plaisaient aux Français des années 70-80. Est-ce ce genre de match de catch que veulent les Français d’aujourd’hui ? La question mérite d’être posée. Néanmoins, il faut reconnaître que l’on avait devant nous des candidats qui savent de quoi ils parlent, qui connaissent leur projet, leurs dossiers, leurs chiffres.

Dans ce match, on retiendra que Valérie Pécresse a tenté des prises très classiques, conventionnelles, voire scolaires, jadis utilisées contre Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen : Eric Zemmour est un homme profondément inhumain – la preuve son refus d’accueillir les réfugiés ukrainiens en France -, un homme sous influence de Poutine. Donc, Zemmour est disqualifié pour être président de la République. Le syllogisme est impeccable, implacable. Convaincant ? Ça, c’est une autre histoire.

De son côté, Eric Zemmour est resté sur ses fondamentaux et a porté les coups qui, finalement, nous ramènent à l’enjeu de cette élection qui n’est pas celle d’une région où l’on gère les trains et l’entretien des lycées. Vous êtes la dame du faire, dite-vous, Madame ? Mais pour quoi faire ? Vous ne savez pas quoi faire. Vous n’êtes qu’une technocrate, qu’une gestionnaire, vous n’avez pas de conviction. Et il est vrai que les postures de « Madame-je-sais-tout » (« Ne faites pas la maline », lâcha à un moment le candidat de Reconquête!) ne suffisent peut-être pas pour se ciseler une stature présidentielle.

Finalement, à travers cette cacophonie, plus que le fond, c’est peut-être les attitudes, les postures, les mimiques de l’un et l’autre qu’il fallait observer. Un Eric Zemmour qui, s’il n’était pas aussi flamboyant qu’à son habitude, était calme et posé. Fidèle à lui-même. Une Valérie Pécresse, à qui le coach avait dû dire, avant de monter sur le ring, qu’il fallait lui rentrer dedans au Z, ne pouvait se départir, lorsque ce dernier s’exprimait, de ce sourire en coin révélant le sentiment de supériorité de la caste qui sait tout.

Zemmour n’a pas triomphé, Pécresse ne s’est pas fait massacrer. Les vainqueurs de ce débat n’étaient peut-être pas autour de la table…

Thomas Bertin, Boulevard Voltaire

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Voici les nouveaux réfugiés ukrainiens qui arrivent massivement en France (vidéo)

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Le sketch ne s’arrête jamais. Bienvenue en “Fronsse”. Une impression de déjà vu. Ils viennent d’où exactement les réfugiés ukrainien ??

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