L’assassin djihadiste d’Yvan Colonna devait sortir de prison l’année prochaine, malgré son extrême dangerosité

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24/03/2022

ENQUÊTE. L’assassinat d’Yvan Colonna pose une nouvelle fois la question de la gestion des détenus radicalisés. Et de la récidive.

(…) Malgré un parcours chaotique en détention (prise d’otage d’une interne en psychiatrie, incendie de sa cellule, tentatives de suicide…), il devait sortir en décembre 2023.

(…) Le Point


21/03/2022

Yvan Colonna est mort. Le détenu corse, très grièvement blessé par un autre détenu qui s’était acharné sur lui à la prison d’Arles le 2 mars et qui se trouvait depuis dans le coma, est décédé ce lundi à Marseille, confirment au Parisien plusieurs sources concordantes. Il était en prison depuis 2003, pour l’assassinat du préfet Erignac.


16/03/2022

Le ministre de l’Intérieur estime sur BFMTV-RMC que l’agression dont a été victime le militant nationaliste corse en prison, et qui se trouve toujours entre la vie et la mort, est “un acte terroriste commis sur le sol français”

“Il s’agit manifestement d’un acte terroriste comme pour Samuel Paty. (…) Tout n’est pas comparable. Voilà un terroriste islamiste, radicalisé qui, c’est ce qu’il prétend, sous prétexte qu’Yvan Colonna aurait eu des propos qui releveraient du blasphème se serait vengé et aurait voulu tuer”, a appuyé le locataire de la Place Beauvau sur BFMTV-RMC ce mercredi matin.

(…) BFMTV

13/03/2022

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Marseille : depuis plusieurs mois, des étudiants en médecine sont rackettés et agressés au couteau à la sortie de leur campus. “Des jeunes sont là juste pour nous cracher dessus”

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25/03/2022

Entre vols et violence gratuite, le secteur de la Timone est devenu la bête noire des étudiants marseillais. Ces derniers jours, des patrouilles de police plus fréquentes auraient abouti à quelques interpellations. Malgré tout, d’autres agressions se sont produites.

“C’était au bout de la rue Sainte-Cécile. Il était 20h30. Je sortais de la bibliothèque, je venais de finir de travailler quand j’ai été abordé par trois jeunes avec un couteau”, témoigne Victor, d’une voix grave et affirmée, à la sortie du campus de la Timone.

“Quand ils ont commencé à m’appeler de loin, j’ai directement compris ce qui se passait car cela est déjà arrivé à des amis à moi de se faire racketter. J’ai pris la fuite mais ils m’ont suivi sur 150 mètres”, 

(…)

Deux semaines plus tôt, une jeune fille de sa promotion en médecine s’est pris deux coups de couteau dans le ventre.

Ethan, lui, regrette son impuissance : “ce sont des actes auxquels on ne peut pas forcément réagir. Ils sont souvent très rapides et violents ; soit un vol, soit de la violence gratuite. Il y a des jeunes qui tournent en trottinette qui sont là, juste pour nous cracher dessus.”

(…)

Cette insécurité est grandissante depuis des années, selon Sophie Panagias. La co-directrice de Sud Provence, une prépa de médecine, a eu vent de ces “vols à l’arracher” et autres délits.

Il y a une petite bande qui traine ici depuis 15 jours à trois semaines. La police est venue et a fait des arrestations donc là, ça s’est calmé. Mais la dernière fois, une personne s’est introduite dans nos locaux, derrière un étudiant qui ne l’avait pas vu, pour voler un portable sur le bureau et repartir tranquillement”, lance-t-elle.  

Si bien qu’ils sont obligés de fermer la prépa à 20h par mesure de sécurité. “Pour nous, c’est une énorme préoccupation. Ils doivent être rentrés chez eux avant la nuit”, poursuit-t-elle.  

France 3


24/02/2022

INFO FRANCE BLEU PROVENCE – Depuis plusieurs semaines, à Marseille, les étudiants en médecine sont victimes de multiples agressions de la part de jeunes à trottinette, près de l’hôpital de la Conception. La police aurait interpellé des suspects.

Depuis au moins trois semaines, les jeunes ont subi une recrudescence d’agressions en tout genre dans une rue de Marseille bien connue des étudiants en médecine, la rue Sainte-Cécile, là où ils révisent leur première année. Selon les informations de France Bleu Provence, un dispositif de police a été renforcé et il doit permettre au quartier de retrouver sa sérénité.

C’est une mamie, inquiète pour ses deux petits-enfants, qui nous a alertés. Il y a une semaine, trois étudiants en kiné ont été molestés et rackettés. À chaque fois, trois gamins sur une trottinette électrique sortent les couteaux et, sous la menace, rapinent bijoux, ordinateurs et téléphones.

La rue Sainte-Cécile, près de l’hôpital de la Conception, est la rue des “écuries” comme on nomme les classes préparatoires en médecine, où les étudiants en première année bûchent jusqu’à 23 heures. Souvent, ils sortent fumer, se détendre dans la rue et c’est là qu’ils sont agressés. Des proies faciles, à tel point que le doyen de la faculté de médecine a alerté la police. […]

Il s’agirait de gamins âgés de 13 à 16 ans

France Bleu

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Pierre Brochand, ex-directeur de la DGSE : “L’immigration que nous subissons est un évènement hors catégorie, sans précédent dans notre Histoire. Tous nos gouvernants ont préféré regarder ailleurs”

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ENTRETIEN EXCLUSIF – L’immigration de masse que vit la France depuis des décennies a créé des groupes culturels distincts dans notre pays, estime Pierre Brochand. Il juge que l’Europe est la seule partie du monde à nier l’importance de l’homogénéité culturelle, et plaide pour un changement de cap complet de nos politiques publiques.

Pierre Brochand a été directeur général de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) de 2002 à 2008, ainsi qu’ambassadeur de France, notamment, en Hongrie et en Israël.

Pierre BROCHAND.- (…) Pour ma part, vous le savez, je tiens le type d’immigration, que nous subissons depuis un demi-siècle, pour un événement hors catégorie, sans précédent dans notre Histoire. Et, très honnêtement, j’avoue ne pas comprendre comment des esprits libres et éclairés peuvent encore sous-estimer sa gravité.

Pourquoi cet enjeu est-il, à vos yeux, particulièrement grave? 

Il suffit pourtant d’en énumérer froidement les caractéristiques, pour mesurer l’impact de ce qui nous arrive: volume massif des flux, vocation de peuplement, absence de régulation politique et économique, majorité de civilisation extra-européenne et musulmane, esprit de revanche post-colonial, réticence à la mixité, préférence pour l’endogamie, cristallisation en diasporas, taux de fécondité supérieur à celui du peuple d’accueil, et surtout – novation inouïe – évolution non-convergente au fil des générations. A mes yeux, ce bouleversement progressif de la population française, s’il n’est pas l’unique défi auxquels nous sommes confrontés, est le seul qui menace directement la paix civile sur notre territoire.

Vous avez été ambassadeur, puis directeur général de la DGSE. Comment avez-vous été amené à formuler un jugement aussi sévère sur la question de l’immigration?

(…) En effet, au contact des milliers d’étrangers que j’ai côtoyés, j’ai pu vérifier la validité lancinante de constats, autrefois banals, aujourd’hui tabous. A savoir que, si la nature nous réunit, la culture impose entre les groupes que nous formons, une distance qui peut aller jusqu’à exclure leur cohabitation. De même, passée une masse critique, les interactions individuelles – jamais irréparables – cèdent la place à des forces collectives, qui n’obéissent en rien aux mêmes lois. Soit un effet de seuil, qui commande, entre autres, l’acculturation: possible en deçà, irréalisable au-delà. Si bien que ce que l’on dénonce avec horreur sous le nom d’amalgame n’est, au fond, que l’observation d’un fait, déterminé par le nombre. De sorte que le monde que dessinent ces «collectivités en action» n’est ni plaisant, ni souriant. D’un côté, ne nous le cachons pas, nul sentiment n’y est plus répandu que la xénophobie, en particulier au sein des pays dont nous recevons les immigrants. D’un autre côté, toutes – je dis bien toutes – les sociétés «multi» sont vouées à des déchirements plus ou moins profonds. Et dans ce cadre, il arrive que les minorités soient violentes et gagnantes, les majorités placides et perdantes, voire que les victimes n’en soient pas, car responsables de leurs malheurs.

Quelles conclusions en tirez-vous? 

La première est que, si la coopération entre les civilisations est désirable, elle reste moins probable que leur rivalité, proportionnelle à leurs disparités culturelles, imbrications territoriales et conflits antérieurs. La deuxième est qu’il n’y a aucune raison que les désastres observés ailleurs ne se reproduisent pas chez nous, pour peu que les mêmes ingrédients y soient réunis: ne nous prétendons pas plus intelligents que les Libanais ou les Yougoslaves. La troisième est qu’il vaut mieux prévoir le pire pour avoir une chance de le prévenir et qu’au fond telle est la fonction du régalien, auquel j’ai consacré ma vie.

Nous n’avons d’autre choix, si nous voulons vraiment reprendre le contrôle de notre démographie, que d’opérer un renversement de cap à 180 degrés, c’est à dire envoyer le message, urbi et orbi, «loud and clear», que la France ne sera plus, pour l’avenir prévisible, une terre d’accueil. Ce qui suppose une approche globale du problème et une intransigeance de tous les instants pour la mettre en oeuvre. (…)

Il serait donc, selon vous, trop tard? 

En tous cas, il est bien tard. Car voyons les choses en face. Nous avons désormais à faire non plus à des individus dispersés, soit autant de «cas particuliers», en quête chacun d’avenir meilleur, mais à des «diasporas», c’est à dire des réalités collectives, solidement ancrées dans notre sol, fermement décidées à y persévérer dans leur être et dont la dynamique holiste dépasse et emporte la destinée particulière de leurs membres. Pour moi, c’est une circonstance a priori banale – la rencontre de football France-Algérie en 2001, déjà bien oubliée – qui a marqué symboliquement ce basculement.

Pour être plus explicite, une «diaspora» est une entité, formée d’immigrés et de leurs descendants – y compris, fait capital, de nationalité française -, dont les effectifs, regroupés dans l’espace, atteignent une masse critique suffisante pour que la pression sociale y favorise la pérennisation des croyances et modes de vie des pays d’origine, avec lesquels les relations demeurent intenses: ainsi se forment spontanément des enclaves étrangères, plus ou moins fermées, tournant le dos au pays d’accueil et à ses mœurs. (…)

Vous dites que la société des individus, qui se veut ouverte, est paradoxalement celle qui a le plus besoin de fermeture. Pouvez-vous expliquer ce paradoxe? 

En effet, nous ne nous interrogerons jamais assez, non seulement sur la radicale nouveauté de la Société des Individus, mais aussi sur l’arrogance de son ambition, qui prétend transférer la souveraineté – le pouvoir du «dernier mot» – aux milliards d’individus vivant sur la planète à un instant donné, chacun d’eux étant sommé de «choisir» sa vie, que cela lui plaise ou non. Le tout en jetant un voile pudique sur l’appartenance à des groupes circonscrits, en rivalité (ou en coopération) pour leur survie, leur indépendance et leur puissance. En d’autres termes, un modèle qui refuse de faire la différence entre les aspirations du comptable suédois et du guerrier pachtoun, du geek californien et du berger sahélien, du paysan béarnais et du jeune «harrag» algérien, comme si tous étaient interchangeables et disposés à jouer le même jeu.

(…) Pour faire court, une société «ouverte» qui a besoin d’être «fermée» pour rester «ouverte»: la quadrature du cercle. (…)

Êtes-vous optimiste? 

(…) Pour conclure, tout en essayant d’éviter la paranoïa, j’avoue sans ambages être obsédé par la menace que l’immigration, telle que nous la connaissons, fait peser sur l’avenir de notre pays. Si rien n’est décidé pour la réduire à sa plus simple expression, toute mes expériences accumulées me font prévoir un futur sombre, et même très sombre, pour nos enfants et petits-enfants. Au mieux, s’achemineront-ils vers un effondrement insoupçonné de leur qualité de vie (l’implosion) ; au pire, c’est vers de terribles affrontements que nous les dirigeons (l’explosion). Le plus probable étant une combinaison des deux, dans une confusion croissante.

Tous nos gouvernants sans exception, mais aussi beaucoup de nos compatriotes, ont préféré regarder ailleurs. Les premiers par lâcheté, puisqu’ils n’en pensaient pas moins. Les seconds par naïveté, insouciance ou idéologie. Ce comportement d’autruche m’angoisse encore davantage qu’il ne m’exaspère.

Le Figaro

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Reportage à Sarcelles (95) : “Ici, c’est le Tiers-monde, c’est l’Afrique” ; “C’est une ville de non-droit, personne ne pourra y faire respecter les règles, même pas Zemmour !” ; “Je suis la seule Blanche de mon immeuble”

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Sarcelles bat régulièrement des records d’abstention : entre 30 et 80% en fonction des élections. À la veille du scrutin présidentiel et dans le cadre de Ma France 2022, nous avons sillonné cette ville métissée de 60 000 habitants, classée parmi les plus pauvres de France, pour comprendre les attentes et les craintes des électeurs.

(…) “Les élections ? Tout le monde s’en fout ! Ici, c’est la misère, le tiers-monde, c’est l’Afrique. Les gens ne pensent pas à voter mais à survivre !”, analyse Sélim entre deux cigarettes. Lui s’en sort en travaillant souvent 7 jours sur 7. Quand il ne vend pas au marché, il roule pour Uber.

(…) Selim ira peut-être voter, s’il a le temps… “Mais cela ne changera rien à mon quotidien”, conclut-il, résigné. Et même si Zemmour passe, je m’en fous. C’est une ville de non-droit, personne ne pourra y faire respecter des règles, même pas lui ! Sarcelles est une ville à part. Regardez sur le marché, il n’y a pas un seul blanc !”

(…) De l’espoir, d’autres candidats en suscitent dans le quartier juif.

Librairie hébraïque, restaurants casher, enfants courant avec une kipa sur la tête, ces quelques rues situées à cinq minutes du marché multicolore du Grand Ensemble sont surnommées “la petite Jérusalem.” Sarcelles est connue pour avoir, au fil des années, sectorisé ses habitants en fonction de leurs origines. Autour de la grande Synagogue habitent 10 à 15 000 Juifs, la plupart sépharades, dont les origines sont de l’autre côté de la Méditerranée. Et ici, pas de doute, Eric Zemmour fera son meilleur score de la ville.

“Il n’est pas raciste, il dit la vérité”, affirme ce commerçant qui préfère rester anonyme. “C’est vrai, les agressions, c’est souvent à cause des noirs et des Arabes. Les autres politiques n’osent pas le dire. Zemmour, lui, il dit tout haut ce que les autres pensent tout bas”.

(…) Marlène tempère : “Moi, ça fait 43 ans que je vis à Sarcelles, et il ne m’est jamais rien arrivé.” “Oui, mais avoue qu’on est plus en France !”, l’interrompt sa voisine de table Josiane qui détaille : “Dans ma copropriété, il y a 10 appartements. Avant, c’étaient des familles juives. Maintenant, je suis la seule blanche. Mes voisins sont Pakistanais, Haïtiens, Syriens… Ils ne parlent même pas français !”

(…) France 3

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“C’est ça la France aujourd’hui (…) Il faut renvoyer tous ces gens-là” : Visite d’Éric Zemmour à la colline du crack à Paris, il est ciblé par des jets de projectiles, des habitants le remercient

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