L’Europe entre l’enclume atlantiste et le marteau russe

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Fin janvier 2014, le pape François, lors de la prière de l’Angélus, appelait à la fin des violences en Ukraine. Alors que des enfants relâchaient des colombes, les deux oiseaux se firent attaquer par une mouette – oiseau de mer ou allégorie de l’Alliance Atlantique – et par un corbeau – oiseau de terre ou allégorie de l’Alliance russo-chinoise. Le « New York Magazine » commentait : « Si quelque chose de terrible survient, on ne pourra pas dire qu’il n’y avait pas des signes avant-coureurs. » Après l’augure des douze vautours romuléens, et la chute de Napoléon à cause d’un lièvre avant sa campagne à l’Est, l’envahissement de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, démontra bien que cet incident était destiné à entrer dans l’histoire, l’impuissance de l’UE et la vassalisation de la France aidant. Une autre politique est possible, autrement ambitieuse, plus gaullienne. Rodolphe Cart en esquisse ici les grands traits. À vous de juger.

L’invasion militaire de l’Ukraine par la Russie est une leçon dont nous devrons nous souvenir. Elle marque la fin d’une ère et le commencement d’une autre. Si à chaque changement d’époque il s’agit de chercher le mort dans le placard, il se peut que le mort de notre temps soit l’Europe-puissance de l’Atlantique à l’Oural. Pendant que les forces militaires russes continuent d’envahir l’Ukraine, l’Europe brille par son absence, et le tigre russe a mis un coup de patte dévastateur à la troupe des matous européens. Un premier constat nous vient : les Européens ne sont plus qu’une nuée de « colombes » incapables – en tant qu’aire civilisationnelle – de la moindre défense ou puissance. Aucune pensée politique et militaire sérieuse ne pouvait sortir de ces années de pacifisme, d’infantilisation et de déni envers ce fait que l’histoire passe aussi par les armes, la guerre, les rapports de force.

Le nationalisme contre l’impérialisme

Alors que reviennent les mots d’autonomie, d’indépendance, de frontières et de souveraineté, la grande leçon de cette crise – comme ce fut déjà le cas pour la crise sanitaire – est que seul l’État-nation est capable de répondre efficacement à ce genre de situation. Et surtout, que la vision d’une Europe-puissance est destinée à rester au stade de larve incapable de sortir de sa chrysalide de mots et d’illusions.

Difficile d’ignorer les mythologies et les récits nationaux. Dès son départ en 2013-2014, le mouvement du Maïdan était un mouvement nationaliste. Il n’était en aucun cas cette caricature d’une « résurgence du fascisme » ni cet « élan démocratique » ou « libéral », mais bien une dynamique nationaliste dans la plus pure tradition des peuples européens du XIXsiècle. De fait, ce mouvement engendra une vision moniste de l’Ukraine tractant avec lui l’appareil traditionnel du nationalisme qu’est le « retour aux sources », la coupure avec l’ingérence extérieure, et sa différenciation vis-à-vis des autres peuples qui l’entourent dont -particulièrement – la Russie.

Autre enseignement de cette crise, cette opération aura eu pour effet de consacrer le président Zelinsky comme figure directrice du nationalisme ukrainien. Et de manière semblable au nationalisme allemand après Iéna ou français après Sedan, l’union nationale de l’Ukraine se renforce, actuellement, autour de la désignation de l’ennemi – théorie de Carl Schmitt – qui est une base à tout nationalisme.

Comme contre Napoléon, Hitler, Staline, l’UE et demain Poutine, c’est le nationalisme qui permet la meilleure résistance aux diverses logiques impérialistes qui de tout temps ravagèrent l’Europe. C’est la nation construite autour de la famille, de la religion, d’un bloc ethnoculturel homogène, et d’une identité nationale qui a toujours constitué le rempart décisif contre les volontés impérialistes sur notre sol européen.

Le double péché originel

La phrase de Bacon affirmait qu’on ne commande à la nature qu’en lui obéissant. Si l’Europe connaît cette position si lamentable, c’est parce qu’elle a manqué à suivre cette prescription. Deux erreurs sont à la base de notre situation présente : celle d’être allé à l’encontre de notre nature en tant qu’Européens, et celle du déni de ce qu’est la Russie.

Cette histoire est le croisement de deux quiproquos. Le premier, c’est celui d’une Europe qui est allé contre sa nature en se désirant empire. À partir des pays souverains, qui sont sa véritable nature, l’UE voulut faire advenir, à l’orientale, un empire universel en contradiction avec la civilisation européenne et qui devait être, selon José Manuel Barroso, le premier « empire non-impérial ». Quant à la Russie, elle renoue avec son histoire d’un État bâtit au moyen d’un empire. Pendant des années, la Russie s’est fondue dans le moule occidental en tant qu’État-nation. Ce rapprochement de la Russie vers le monde occidental témoignait de cette volonté de rentrer dans un certain « ordre westphalien » de respect des frontières et des souverainetés étatiques. Merkel disait de Poutine qu’il résonnait comme un homme du XIXe siècle, et elle avait raison. La Russie reprenait notre modèle – celui des Européens fondés sur des États-nations – pendant que nous l’abandonnions en transférant nos pouvoirs politiques étatiques à des instances supranationales non élus. Nous conservions la forme westphalienne de l’intangibilité des frontières tout en négligeant le fond de notre nature qui est de reposer sur la souveraineté des États-nations, sur la compréhension de leurs intérêts pour guider leur politique interne, et sur les seuls rapports de force comme moyens de discussions dans les relations interétatiques. Notons que cette vision « westphalienne » est celle qui reste en vigueur dans les grandes puissances non occidentales que sont le Brésil, la Chine, l’Inde, le Japon.

Chacun devait en revenir à sa tradition. La logique expansionniste de la Russie est constitutive de sa nature comme pour toute forme impériale. La forme immobile de l’État-nation n’était pas celle de la Russie, tout comme la forme impériale de l’UE – on pense aux élargissements qui se suivent depuis 1973 – n’est pas celle des pays de l’Europe. La Russie justifia le rattachement de la Crimée par la mise en cohérence de ses frontières « naturelles ». Cela voulait dire que la Russie ne désirait pas suivre les mêmes logiques que les États-nations, ni qu’elle voulait suivre les règles fondées sur l’intangibilité des frontières. Déjà en 2014 avec la Crimée et en 2015 avec les accords de Minsk, la Russie nous avertissait et nous déstabilisait dans nos certitudes en nous rappelant que l’ensemble de la planète – on pense au monde musulman, chinois, hindou – ne vit pas dans le même univers de référence que nous. L’Occident se fourvoya tragiquement en persistant dans cet aveuglement.

Le cas particulier de l’Ukraine

Rappelons que le théâtre des opérations dans l’est de l’Ukraine est une chose particulière. En effet, cette région qui, au XVIIIe siècle, avait été baptisée « Nouvelle Russie », est un territoire constitué en majorité de Russes ou d’Ukrainiens russophones. La guerre qui fait rage en Ukraine trouve son origine, à l’est du pays, avec deux petites républiques séparatistes et pro-russes reconnues par Vladimir Poutine. Contrairement aux conflits intervenus autour de Russie, depuis 1991, avec l’Abkhazie, la Transnistrie et l’Ossétie du Sud ; le conflit avec l’Ukraine touche directement la Russie en tant qu’État – puisqu’il se déroule à ses frontières – et en tant que nation avec des populations considérées en Russie comme des Russes.

Autre chose. Depuis 2015 et les accords de Minsk, l’Ukraine, à part le volet échange des prisonniers et cessez-le-feu, n’a eu de cesse de refuser de mettre en place la partie politique de l’accord. À chaque fois que le statut d’autonomie de ces territoires et la modification constitutionnelle – celle qui prévoyait que le Donbass est sa propre politique éducative, linguistique, culturelle – étaient mis sur la table des négociations, Kiev bombardait des zones prorusses, ce qui entraînait des répliques de la part des séparatistes mettant un terme aux négociations. Une fois le président Zelensky au pouvoir, la chose sera encore plus claire puisque ce dernier dira qu’il n’appliquerait pas ces points de l’accord.

Enfin pour bien comprendre notre situation, il s’agit de garder en tête le cas précédent du Kosovo en 1999. Déjà Poutine l’avait rappelé lors de l’invasion de la Crimée : ce sont les Occidentaux qui sont allés les premiers contre leur « nature » en détruisant l’« ordre westphalien » par le « haut ». Le premier travestissement fut marqué par le transfert de souveraineté à des instances supra- ou internationales ; le deuxième fut cette opération menée au Kosovo, au nom du droit humanitaire et dans le cadre de l’OTAN, contre la Serbie. Les bombardements contre la Yougoslavie, sans prévenir les Russes ni par mandat du Conseil de sécurité de l’ONU, ont redécoupé les frontières de la Serbie selon les bonnes consciences occidentales. L’OTAN, qui avait été vendu comme une alliance défensive et inoffensive, se révélait être une alliance offensive qui pouvait attaquer des États souverains. Suprême blasphème, lors d’un bombardement le jour de la Pâques orthodoxe, des photographies de soldats américains écrivant « Joyeuses Pâques » choquèrent la galaxie orthodoxe. Les Russes ne devaient pas l’oublier. Confrontés à leur propre impuissance en étant dans l’incapacité à intervenir, les Russes rongeaient leur frein devant ces actions contre un autre État souverain. Pour les Russes, ce démontage du modèle westphalien par le « bas », c’est-à-dire par l’annexion « à l’ancienne » et la conquête de territoire au moyen de la force militaire, n’est que le pendant par le « haut » des Occidentaux.

La base arrière chinoise

Tout le monde parle du gaz comme répercussion possible de cette crise. Or, la Russie a depuis longtemps diversifié ses clients dans le gaz. Les tensions avec l’Europe n’étant pas nouvelles, elle a préféré ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Long de 4 000 km et entré en fonction en 2019, le gazoduc Power of Siberia approvisionne en GNL la Chine. Et depuis février 2022, cette alliance a été renforcée. Un nouveau contrat liant la Russie et la Chine se fit pour fournir à cette dernière 10 milliards de m3 de gaz supplémentaires via un nouveau gazoduc qui devrait entrer en fonction d’ici deux à trois ans, au départ de l’île de Sakhaline.

Les vrais enjeux sont plutôt du côté monétaire. Si le système financier reposait essentiellement, et encore en grande partie, sur le dollar ; nous avons vu, ces dernières années, de nombreux pays, dont les BRICS, loucher sur le yuan chinois et sur d’autres monnaies que le billet yankee. Le retour à une guerre froide possible, et qui était déjà acté par des sanctions qui touchaient plutôt l’économie européenne qu’américaine, n’aura fait que pousser petit à petit Poutine dans les bras de la Chine. Le projet d’union économique eurasiatique était en route depuis un moment, et était déjà bien avancé à mesure que l’unilatéralisme et l’exclusivisme des Occidentaux s’essoufflaient.

La Chine est à la manœuvre dans cette indépendance et depuis la création, lors d’un sommet des BRICS à Fortaleza, de la nouvelle banque de développement en 2014 et d’une réserve de change pour éviter les pressions du FMI et de la Banque mondiale. Depuis longtemps, la Chine essaye d’opposer un système de compensation à SWIFT avec le lancement du Système international chinois de paiement (CIPS) ayant pour but de faire advenir un monde « dédolarisé », et donc indépendant du droit américain et des règlements internationaux.

Le choix tragique de l’Europe

L’échec des accords de Minsk démontre, une fois de plus, que les puissances européennes sont impuissantes à imposer la paix sur leur terrain. Avec leur soutien, à la suite du coup de force de février 2014, au gouvernement de Kiev, les Européens sont rentrés dans le plan des Américains multipliant les démonstrations de force dans les États de l’OTAN, ce qui rappela une atmosphère de guerre froide. L’Europe a manqué, par idéologie et alignement sur les Américains, des chances de repositionnement vis-à-vis de la Russie. Après la vente à la découpe de la Russie post-soviétique et l’autodissolution du Pacte de Varsovie de 1991, l’Europe avait une ouverture. La Russie avait même fourni des efforts de rapprochement qui aurait pu faire advenir cette maison commune de tous les peuples d’Europe, et que tout le monde appelait depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Contre l’Asie, le monde musulman et les États-Unis, l’Europe aurait pu installer cette logique des « grands espaces » que Carl Schmitt souhaitait de tous ces vœux. Enfin l’Europe aurait pu se construire en dehors de l’influence du One World américain, du Conflit de civilisation d’avec le Monde islamique, et de sa dépendance de plus en plus accrue face au Péril jaune.

Au contraire de tout cela, l’Europe continua à s’enorgueillir à vouloir exporter son modèle libéral, ses valeurs humanistes et ses droits de l’homme prétendument universels. Au lieu de se construire de Paris à Moscou en passant par Berlin, l’Europe laissa passer sa chance et perdit, chaque jour, de sa puissance à cause de l’axe Washington-Bruxelles-Berlin. En pleine allégresse par leurs élargissements successifs, les élites européennes, qui même un temps pensèrent à la Turquie, n’eurent de cesse de proclamer la mort des nations qui seules pouvaient faire advenir une Europe souveraine. Cette ouverture est manquée, et nous devons en saisir toutes les conséquences.

L’Occident, et tout particulièrement l’Europe, va payer très cher l’ensemble de ces erreurs. Nous, les Français, devons quitter ce bateau maudit et percé – l’Europe actuelle – pour tâcher d’essayer encore de nous sauver en tant que peuple souverain et libre. Cette Europe va au-devant de catastrophes sans commune mesure qui toucheront un ensemble de secteurs comme les domaines militaires, énergétiques, démographiques, culturels, technologiques, financiers. Il faut faire sécession de cette Europe le plus vite possible. Celle qui a fait le choix de la destruction des nations, de l’OTAN, des traités transatlantiques, de l’ouverture à l’immigration africaine pour remplacer une population européenne vieillissante, et qui a choisi l’homogénéisation culturelle de l’Humanité au prix de la culture européenne elle-même.

Une France à la croisée des chemins

Ayant pris la mesure des enjeux de demain, le Royaume-Uni a bien saisi ce péril et nous a devancés – grâce au Brexit – dans cette seule voie possible de salut. Depuis les XVIe et XVIIsiècles, quand l’Angleterre préféra son empire marin à la logique terrestre de l’Espagne, ou du XVIIIsiècle quand elle délaissa les enclosures, si chères à Karl Polanyi, pour acter sa bascule dans la révolution industrielle, le Royaume-Uni sut toujours faire les bons choix qui lui donnèrent un coup d’avance sur son temps. Nous devons sortir de l’univocité de la logique terrienne (Europe) pour nous ouvrir, nous aussi, à celle de la mer. Ce qui ne veut pas dire que nous délaissions l’Europe, loin de là. Mais bien que nous devenions cette puissance hybride terre-mer selon la classification schmittienne. Toutefois, si le Royaume-Uni est un hybride à dominance maritime, la France devra conserver une prédominance terrienne vis-à-vis de la mer et selon sa nature propre.

Nous devons jouer cavalier seul, ce qui veut dire que nous nous mettrons sérieusement à parler à tout le monde, à échanger avec tout monde, et que nous ne coupions nos accords avec personne. Et surtout pas la Russie, ni avec les États-Unis, la Chine, ou les pays européens. Nous devons absolument sortir de l’intégration européenne et de l’atlantisme. L’intégration, parce qu’elle est l’effacement de la souveraineté française, et l’alignement de la France sur l’Europe occidentale qui a trahi ce qu’elle est fondamentalement ; l’atlantisme, parce que c’est l’effacement de la personnalité française et européenne, et l’alignement de la France et l’Europe sur les États-Unis.

Notre devoir premier est de sortir de cette voie de garage que représente l’Europe actuelle. L’intérêt de la France est de devenir un Israël ou une Corée du Sud selon sa propre nature, sa cohérence, et ses forces. Nos intérêts sont en Europe, mais ils sont aussi sur les autres continents où nous avons des terres et le deuxième espace maritime mondial. Nous enfermer dans l’Europe serait un cul-de-sac. Beaucoup de peuples européens vont perdre des plumes, voire leurs peaux dans les décennies à venir. Les forces jouant sur notre continent nous dépassent, sont négatives, et sont opposées à la moindre ébauche d’édification d’une Europe-continent. Sans un revirement total et absolu, cette voie est compromise. Nous enfermer dans ce choix serait une excuse pour encore amoindrir la France, et lui faire perdre ce qu’il lui reste de puissance et de souveraineté.

Pour une citadelle latine

L’Europe-puissance n’était possible que par un accord passant par la France, l’Allemagne et la Russie. Pour la dernière, le choix de l’Asie est acté. Pour nos voisins frontaliers, cela fait vingt ans que l’Allemagne s’échine à faire échouer tous les plans d’une Europe-puissance. Vingt ans que la politique allemande est fondée sur le pacte énergétique germano-russe, l’épargne à outrance, la vampirisation des industries italiennes et françaises, la destruction méthodique de la Grèce, le sabotage de notre puissance militaire, l’égoïsme de la survie de son secteur automobile, un euro pensé uniquement pour elle. À la fois « trop grande pour l’Europe, et trop petite pour le monde » selon Kissinger, l’Allemagne est le passager clandestin d’un train fantôme sans conducteur qui se nomme l’Europe. Et les dernières déclarations du chancelier Scholz, sur le déblocage d’un crédit record pour le réarmement de l’Allemagne, doivent nous convaincre de cette nécessité de notre indépendance contre un voisin qui pourrait se faire, en plus d’une domination économique, un possible adversaire militaire redoutable.

L’extension de l’Europe, par l’Union européenne, fut une catastrophe. Et les agrandissements possibles dont on parle (Ukraine, Géorgie, Albanie) ne constitueraient que des accélérateurs vers l’abîme pour cet empire condamné d’avance. Seul un espace répondant aux critères de stabilité, c’est-à-dire selon les fondamentaux ethno-géographiques de l’espace latin (Espagne, Portugal, Italie, France), pourrait nous permettre de retrouver un certain levier de puissance. La dissociation du couple franco-allemand, qui n’a jamais existé au passage, est une obligation stratégique, patriotique, morale. Seul l’espace latin européen possède les raisons culturelles, économiques, démographiques (180 millions d’habitants) et sociales qui pourraient nous ouvrir une nouvelle perspective d’unité politique souveraine. Seule cette Union latine, dont la France serait l’axe pivot, pourrait nous permettre cette ouverture sur la mer tout en nous maintenant ancré en Europe. Cet ordre de grandeur cohérent pourrait nous aider à prétendre, de nouveau, à un haut degré de souveraineté pour affronter, le plus sereinement possible, les problèmes futurs d’invasion migratoire, de mainmise de la Turquie sur la Méditerranée (Grèce), et de résistance aux empires américains et russo-chinois.

C’est pour cela que nous devons penser à nos intérêts en tant que Français bien que nous soyons pleinement européens. La porte de l’Europe souveraine est close pour le moment. Le protectionnisme, le réarmement, l’autarcie et la poursuite de nos intérêts stratégiques doivent être nos seules directions si nous voulons nous défendre contre les futurs périls que rencontrera la France. Soit nous construisons notre Citadelle latine au sein de l’Europe, soit nous nous diluons dans son espace, ce qui fera mourir la France. Il est temps de réduire la voilure européenne pour ouvrir celle du Grand large. De préférer Ulysse – pour le moment – à Achille. Et de constater, qu’actuellement, l’Hélène éternelle de la France n’est plus seulement en Europe mais aussi ailleurs.

Rodolphe Cart, dans la revue Eléments

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Reportage. Les enfants boxeurs de Thaïlande

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Comment ‘R : Toujours autant de misère dans le monde où les faibles sont les grands perdants. Ici les enfants ne sont pas exploités seulement sexuellement mais aussi pour effectuer des matchs de boxe de façon déplorable.

En Thaïlande, de nombreux enfants commencent la pratique de la boxe à un très bas âge notamment pour gagner de l’argent pour pouvoir nourrir leur famille.

Ils sont l’objet de paris sportifs, et de mafias qui souvent, se les accaparent.

En Thaïlande, une équipe de journalistes a suivi ces enfants d’à peine 10 ans qui montent sur le ring et boxent comme des adultes.

Breizh-info.com

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

La dernière pub de Macron fait clairement mouiller les boomeuses, que ça vous plaise ou pas

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Les gens se demandent pourquoi Macron s’évertue depuis deux mois à se faire gifler par Poutine lors de rencontres et d’entretiens téléphoniques.

La réponse est évidente : pour un démocrate, mieux vaut être giflé et faire la une des médias internationaux chaque semaine en se victimisant que d’avoir une véritable politique étrangère et d’être inexistant médiatiquement.

Macron n’a plus besoin de faire campagne. Il a la Toux19 et Staline 2.0 sous la main pour jouer au sauveur de vieilles.

Ceci dit, avec l’affaire ukrainienne, il n’a rien eu à faire.

Tous les tocards du populisme se sont vautrés et se s’ont fait piéger.[…]

Pour les candidats comme Zemmour, c’est la double peine. Il est irréversiblement poutinisé […]

Idem pour l’horrible Marine Le Pen.

Macron a au moins pour lui d’être 100% à fond pour le Great Reset, d’être 100% à fond pro-UE et d’être à 100% pro Zelensky.

Bref, d’être à 100% pro système depuis toujours.

Le type n’a rien à faire lors de cette élection, c’est une croisière pour septuagénaires. Il n’a qu’à rassurer les boomers – et il rassure les boomers comme jamais.

Lu dans D.P.

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Une association se bat contre le déboulonnage d’une statue de la Vierge sur l’île de Ré

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Comment ‘R : Pauvre France, on est tombé bien bas. Retirer une statut de la vierge qui est là depuis bien longtemps et qui ne fait de mal à personne sous prétexte que c’est un symbole religieux…. Elle fait partie du patrimoine historique de la France au même titre que Notre dame de Paris ou du mont saint-Michel…Faudra-t-il bientôt raser ces deux monuments ? Il est vrai que pour Notre Dame de Paris ça a bien failli être le cas suite à l’incendie de 2019…. On a d’ailleurs vu à l’époque une certaine partie de la population se réjouir de la voir disparaitre sous les flammes. Je n’en dirai pas plus…. Peuple de France ouvrez enfin les yeux !

Nos statues continuent de tomber les unes après les autres. Jeudi 3 mars, le tribunal administratif de Poitiers a ordonné à la commune de La Flotte-en-Ré, sur l’île de Ré, le déplacement d’une statue de la Vierge située sur le domaine public. Cette commune de Charente-Maritime a six mois pour « procéder à l’enlèvement du domaine public communal de la statue de la Vierge Marie. »

Pourtant, la statue n’a jamais posé de problème jusqu’au jour où une association en a décidé autrement. Au printemps 2020, une voiture percute la statue de la Vierge et lui inflige de nombreux dégâts. La ville décide de la reconstruire et de la remettre à sa place d’origine. C’est à ce moment que les choses se compliquent. L’association la Libre pensée de Charente-Maritime saisit la justice pour réclamer son retrait, en s’appuyant sur la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’Etat. Lors de l’audience, le maire Jean-Paul Héraudeau ne s’est pas laissé impressionner, « [La statue de la Vierge] n’a pas un caractère uniquement et totalement religieux. […] La population est unanime pour considérer que la statue fait partie d’un patrimoine historique, au même titre qu’une statue de roi ou de Napoléon », a-t-il déclaré. L’histoire de cette statue en témoigne. Elle est confectionnée en 1945 pour une famille, après le retour d’un père et de son fils de guerre. En 1983, elle est offerte à la commune qui l’installe sur le carrefour. Mais la justice en a donc décidé autrement, elle a donné raison à l’association Libre pensée de Charente-Maritime, en indiquant qu’il s’agissait d’un « symbole principalement religieux ».

Ce n’est pas la première fois que cette association qui « défend la laïcité » fait parler d’elle. En décembre dernier, la Libre pensée avait saisi le tribunal administratif de Nantes pour demander le retrait de la statue de Saint-Michel située sur le parvis de l’église des Sables-d’Olonne. Là encore, la justice avait tranchée en faveur du retrait de la statue. Cette association défend tout, sauf une laïcité apaisée. La preuve ? La devise affichée sur son site Internet : « Ni dieu ni maître, à bas la calotte et vive la Sociale ! » Baudoin Haulaf, président de l’association qui défend le patrimoine Touche pas à ma statue estime, de son côté, qu’« ils sont très marqués à gauche, l’idéologie motive ces gens là ! ». Le jeune homme ne comprend pas la décision de justice, mais ce n’est pas pour autant qu’il compte baisser les bras. Les défenseurs du patrimoine s’étaient déjà mobilisés pour la statue de Saint-Michel et ils comptent bien montrer à nouveau leur opposition. Ils organisent un rassemblement ce samedi 5 mars à 15h00. Pour Baudoin Haulaf, « la manifestation est faite pour montrer qu’ils n’ont pas gagné. Il faut montrer aux médias que la jeunesse de France se bouge encore pour le patrimoine. »

Kevin Tanguy dans BV

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Football en guerre : faut-il exclure l’AS Monaco du championnat de France ?

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les instances du football ont réagi. La FIFA (la Fédération internationale) a exclu la Russie de la prochaine Coupe du monde qui se déroulera au Qatar. L’UEFA (la Fédération européenne) a exclu de ses compétitions les clubs russes et résilié ses contrats de sponsoring avec Gazprom, société russe. Alors, dans cette optique, leur petite sœur, la FFF (Fédération française de football) doit-elle exclure du championnat de France l’AS Monaco, dont le propriétaire-président est, depuis 2011, avec l’aval du prince Albert, l’oligarque russe Dmitri Rybolovlev, et dont le partenaire historique est Fedcom, une société russe spécialisée dans le soufre et les engrais ?

Lundi 28 février, Monaco, s’alignant sur les résolutions de l’OTAN, a annoncé : « Conformément à ses engagements internationaux, la principauté a adopté et mis en œuvre, sans délai, des procédures de gel de fonds et de sanctions économiques identiques à celles prises par la plupart des États européens. » Mais ce dispositif a épargné Dmitri Rybolovlev, le propriétaire de l’AS Monaco et résident de la principauté. Pourquoi ? RMC Sport, soit Radio Monte-Carlo, nous l’a expliqué, citant une source proche du club : « Lier Dmitri Rybolovlev à Vladimir Poutine paraît osé. S’il possédait, encore en 2010, 65 % du groupe russe Uralkali, géant mondial des engrais potassiques, grâce auquel il a fait fortune, le boss du club de la principauté n’a jamais été présenté comme un proche de Poutine ni de Boris Eltsine avant lui. Il a quitté la Russie en 2010 et n’a plus d’activités là-bas. C’est cette année-là que Dimitri Rybolovlev a vendu sa société, sous la pression, à un proche d’Igor Setchine, vice-Premier ministre de Vladimir Poutine. Pas de quoi installer une relation amicale entre le natif de Perm et le chef d’État, loin de là. »

Donc Rybolovlev n’aurait fricoté ni avec Eltsine ni avec Poutine, avec lequel il serait en froid, ce qui explique pourquoi il est exonéré de toute sanction. Pourquoi pas.

Mais il y a un hic. Les États-Unis ne sont pas de cet avis. Dans un texte prémonitoire, daté du 19 janvier 2022, immatriculé H.R.6422, et intitulé « Putin Accountability Act », le Congrès américain a présenté les mesures à prendre pour juguler la menace Poutine. Dans ce texte, le chapitre 8 expose les sanctions à prendre contre « toute personne dans la Fédération de Russie impliquée dans la kleptocratie et participant ou aidant à l’activité subversive du gouvernement de la Fédération de Russie contre les institutions et les intérêts démocratiques des États-Unis ». Et parmi les personnes ciblées et citées, on trouve « Dmitry Rybolovlev, ancien directeur d’Uralkali et actuellement propriétaire du club de football de Monaco et de plusieurs autres actifs en Occident ».

Alors, à quel saint se vouer ? Faut-il croire les services de renseignement américains, sur lesquels s’est appuyé le Congrès, ou le service de presse de la principauté de Monaco ? En temps de guerre ressurgit toujours le spectre d’une cinquième colonne.

Olivier Annichini dans Boulevard Voltaire

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Mieux vaut en rire : Pécresse à la ferme, Enthoven à la guerre, Biden à l’Ouest et Rousseau à l’Est…

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Comment’R : Si notre avenir n’était pas en jeu cela serait plutôt risible….malheureusement….

Chaque semaine, Boulevard Voltaire sélectionne dans l’actualité des infos insolites et extravagantes qui nous ont fait sourire ou des sujets plus sérieux.

Cette semaine est décidément bien chargée : Valérie Pécresse visiblement passionnée par ce que lui raconte un agriculteur, Raphaël Enthoven prêt à faire la guerre avec son clavier, Joe Biden confondant Iran et Ukraine, la ville de Paris, dans le cadre de sa guerre contre les bagnoles, qui va mettre en place des « zones apaisées » et, toujours en pointe, Sandrine Rousseau s’insurgeant que les trans ne puissent pas sortir d’Ukraine.

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Macron : une simple bafouille pour que les « cons » de Français le réélisent

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Comment’R : La preuve que Macron est un looser, il est soutenu par Bayrou…. Tout est dit !

Le mépris des Français et tel qu’il attend le dernier jour, et se contente d’une bafouille. Et il est convaincu que cela va suffire pour que ceux qu’il considère comme des cons le réélisent. Il ose dire qu’il se présente pour préparer l’avenir de nos enfants et petits-enfants. En leur collant plein d’Africains musulmans dans les pattes ? Vidéo Z à Macron : l’heure du bilan.  

Si on en croit les médias français, 1 h 30 de discussion entre Choupinet et Poutine, et notre Président serait rentré dans le chou du Président russe. https://www.tf1info.fr/international/tu-cherches-un-pretexte-ce-qu-emmanuel-macron-a-dit-a-vladimir-poutine-lors-d-un-nouvel-appel-au-sujet-de-l-ukraine-2212466.html?

Superbe réponse d’Asselineau à Macron.

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Patrick Pelloux dénonce la montée du radicalisme religieux à l’hôpital : “Il y a des gens très dangereux à l’hôpital (…) Des imams radicalisés ont pu prêcher un discours anti-français auprès de patients vulnérables”

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Alors que le gouvernement d’Emmanuel Macron multiplie les actions contre les mosquées fondamentalistes, certains secteurs échappent encore à la vigilance de l’État. À l’hôpital, notamment, les alertes se multiplient. L’urgentiste Patrick Pelloux, ex-chroniqueur à « Charlie Hebdo », a remis au gouvernement un rapport sur le sujet.

(…) “Ce qu’il faut également comprendre, c’est que le personnel qui travaille à l’hôpital est d’une profonde tolérance et très résilient. Alors quand ils se retrouvent face à ce type de dérives, que ce soit, dans l’islam ou chez les catholiques ou les protestants, ils ne réagissent pas forcément. Pendant nos auditions, une aide-soignante d’un hôpital de l’Ouest nous a confié qu’un de ses collègues, musulman intégriste, faisait du prosélytisme auprès de ses collègues, tâchant de les convertir. Personne ne savait quoi faire : les directeurs des agences régionales de santé (ARS) estiment souvent que le sujet est trop complexe, sulfureux. Évidemment, depuis des années une partie de la gauche et des militants islamistes ont œuvré à inverser la problématique : aujourd’hui, parler de ces problèmes, c’est être raciste. Or, ce rapport souligne les dérives religieuses, il n’a rien à voir avec les « races ».”

(…)

Et quels sont les dérives et les dangers qu’on vous a fait remonter ?

La première expression de ces radicalisations dans le personnel hospitalier, extérieur ou chez les aumôniers, c’est le sexisme et l’homophobie, avant l’antisémitisme, qui n’est jamais très loin derrière. Ce genre de problèmes conduit des médecins à refuser de soigner ou d’utiliser certaines techniques, un phénomène heureusement encore très marginal. On a notamment eu le cas d’un médecin qui a refusé de faire une transplantation d’organe car c’était haram. Autre exemple : le cas d’un étudiant en médecine qui refusait catégoriquement de soigner les femmes, mais qui lui était membre d’un groupe à tendance sectaire sioniste. On sait que certains médecins refusent l’accès à l’avortement en surdatant la grossesse…

« Si on ne fait pas attention, on peut se retrouver avec des gens très dangereux, radicalisés, à l’hôpital. »

(…)

Diriez-vous que l’hôpital est une cible aujourd’hui pour les groupes religieux fondamentalistes ou prosélytes ?

“Oui, évidemment que l’hôpital est une cible ! Regardez Baraka City, une association humanitaire dissoute par le gouvernement pour sa proximité avec des milieux islamistes, ils avaient pignon sur rue à l’hôpital ! N’oubliez jamais que le principal moyen d’action de Daech en Syrie, c’était l’accès aux soins gratuits pour les populations. La santé gratuite, ce n’est pas rien ! Zineb El Rahzoui, qui a traduit des lettres politiques des Frères musulmans, a montré que leur objectif, surtout en France, était d’utiliser le système de protection sociale et de conquérir le système hospitalier.”

Marianne

Dans son rapport, l’urgentiste prévient : «Le système sanitaire et social est un objectif des religions, notamment d’une partie de l’islam dite politique.» Et de citer l’exemple de l’hôpital Saint Camille dans le Val-de-Marne, confronté à une réelle problématique : «Après la fermeture d’une mosquée ordonnée par le ministère de l’Intérieur, 200 salafistes sont venus prier dans les couloirs de l’hôpital», relate le médecin.

Des aumôniers ont pu également «outrepasser leur mission d’accompagnement du patient afin d’exercer une influence sur des agents et des patients», précise le rapport. «La pédiatrie, la cancérologie, c’est leur terrain…», soutient l’urgentiste. «Des imams radicalisés ont pu prêcher un discours anti français auprès de patients vulnérables, comme en psychiatrie», ajoute-t-il.

(…)

Le Figaro

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Quand Macron voulait supprimer la force de dissuasion nucléaire française: “4 milliards d’économies”, “ça sert à rien, les Allemands n’en ont pas”

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Archive

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr

Les images terrifiantes de l’équipe britannique de Sky News prise dans une embuscade en Ukraine

Articles  :  Mar. 2022Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021   – Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Lundi, près de Kiev, le correspondant en chef Stuart Ramsay et son équipe ont été attaqués. L’opérateur de caméra Richie Mockler a pris deux balles sur son gilet pare-balles, Stuart a été blessé. Leur expérience illustre l’ampleur du chaos et de la violence alors que l’invasion russe entre dans une nouvelle phase plus meurtrière.

(…) Skynews

AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr