Depuis deux ans, Emmanuel Macron dicte ses mesures politiques sous prétexte sanitaire et les Français doivent obéir. Souvent, aucune publication scientifique ne vient étayer les décisions prises par le gouvernement et validées par les institutions. Les confinements, les couvre-feux, le pass-sanitaire puis le pass-vaccinal, tout a fini par être accepté par une large partie de la population. Seuls quelques-uns résistent encore. Mais ne pas céder au chantage hygiéniste n’est pas sans conséquence… Au fil des bloc-notes d’Ivan Rioufol, (disponible ici https://www.tvlibertes.com/produit/iv… ) entre janvier 2020 et décembre 2021, la crise sanitaire est passée au crible avec lucidité. Un bon sens qui tranche avec l’incohérence et le mensonge qui ont rythmé ces deux dernières années. Retrouvez-nous sur : https://www.tvlibertes.com/https://www.facebook.com/tvlibertes/https://twitter.com/tvlofficiel?lang=fr
Un individu armé d’un outil a agressé et blessé des passants ce samedi matin 5 février 2022, rue Robert-Collet au Mans. L’homme tenait un coran dans la main et a crié « Allah akbar ». Il est ensuite entré dans le magasin La Foir’Fouille avant d’être interpellé par la police.
(…) Un homme a menacé et agressé plusieurs passants au hasard, dans la rue Robert-Collet au Mans, à proximité du centre commercial Carrefour Centre sud.
Armé d’un outil (une clé à molette) et tenant un coran dans la main, l’individu a crié « Allah akbar » (Dieu est grand) à plusieurs reprises. Il a blessé trois personnes, sans gravité toutefois, selon nos sources.
Le malfaiteur est ensuite entré dans le magasin La Foir’Fouille. La police est arrivée rapidement sur place et l’a alors interpellé, non sans difficulté, en raison de la résistance opérée par l’assaillant.
Comment ‘R :Il est toujours intéressant d’écouter tous les points de vues même s’ils peuvent paraître complotistes ou peu crédibles. Prenez donc avec prudence les documentaires présentés ici. Faites vous votre propre opinion et ne prenez pas au premier degré tout ce qu’on vous dit…. Bon visionnage.
Un collectif de citoyens s’est lancé dans une aventure ambitieuse : réaliser un film documentaire qui revient sur la crise de ces deux dernières années en donnant la parole à des scientifiques et des personnalités de premier plan qui ont osé aller contre le narratif officiel. Les premières bandes annonces (une courte de 2 minutes et un teaser de 18 minutes) nous en donnent un aperçu : The Big Reset promet d’être au niveau technique de Hold Up et Hold On, avec un casting international assez incroyable. Rencontre avec ces anonymes qui se cachent derrière cette future pépite.
« Nous Sommes de simples citoyens qui avons décidé de passer à l’action »
Le Média en 4-4-2 : Bonjour, et bienvenue sur Le Média en 4-4-2 ! Avant de rentrer dans le vif du sujet, que pouvez-vous nous dire sur vous-même et les personnes qui se cachent derrière ce film documentaire, The Big Reset ?
The Big Reset : Nous sommes des simples citoyens qui, après avoir constaté au début de cette crise que la version officielle avait énormément d’incongruences, avons décidé de passer à l’action en interviewant un panel de scientifiques et d’experts internationaux expliquant une réalité différente de celle du discours de propagande des mass média ; avec l’objectif de partager les informations avec tous les citoyens du monde entier en réalisant un documentaire. Nous avons consciemment voulu rester anonymes pour le bien du projet, car nous sommes dans un contexte de censure et de risques inouïs et inimaginables autrefois.
Le Média en 4-4-2 : Dans quel but vous êtes-vous lancé dans la réalisation de ce film ? Quand avez-vous attaqué ce grand projet ?
The Big Reset : Ce projet a pour objectif d’apporter une réflexion critique, une vision panoramique et profonde sur cette crise en abordant des informations scientifiques, médicales, juridiques, sociologiques, politiques, etc., grâce à un documentaire qui réunira et donnera la parole à des experts et personnalités reconnus des différents domaines et qui sont systématiquement censurés. Face au rouleau compresseur des médias de masse, nous pensons que ce documentaire apportera des informations clés pour comprendre ce qu’il se passe depuis deux ans, et enrichira le débat autour de la pandémie, les thérapies géniques expérimentales, la perte de droits et de libertés, la manipulation médiatique, le reset de l’économie, le transhumanisme, etc. Le projet a démarré avec le lancement d’un teaser de 18 min pour lancer une campagne de crowdfunding afin de financer la réalisation d’un long métrage.
Le Média en 4-4-2 : Votre bande annonce est explosive et sa réalisation d’une grande qualité. Comment avez-vous réussi cette prouesse technique ?
The Big Reset : Nous sommes très conscients que dans la société de l’image dans laquelle nous sommes, la manière de faire passer un message a parfois plus d’impact que le message en soi. Donc nous devions produire une pièce de grande qualité et à la hauteur, où les vrais protagonistes de cette histoire, qui sont systématiquement censurés, insultés et diffamés, soient cette fois-ci mis en valeur avec un message clair. Les médias de masse ont tout fait depuis le début pour discréditer toutes les voix dissidentes afin de manipuler l’opinion publique. Il était donc impératif de mettre tous les moyens possibles afin de produire une pièce de qualité tant technique qu’argumentaire.
« Nous sommes convaincus que l’humanité gagnera, car on ne peut pas éviter que la vérité émerge »
Le Média en 4-4-2 : Cette bande annonce lance un véritable appel à la résistance et au sursaut, tout en délivrant un message d’espoir : quel est votre point de vue sur les mois et les années à venir ?
The Big Reset : Nous sommes convaincus que l’humanité gagnera cette guerre, car on ne peut pas éviter que la vérité émerge. Vous savez, quand on ouvre la porte d’une chambre qui est complètement dans le noir, il est impossible d’éviter que la lumière entrant éclaire l’intérieur. Même une lumière faible peut rendre les objets visibles, et l’obscurité ne peut rien faire pour l’empêcher… C’est ce qui va se passer dans les prochaines années et nous avons voulu y contribuer avec ce documentaire. Avec cette bande d’annonce, nous voulions lancer un message clair et puissant et aussi transmettre du courage et de l’espoir à toutes les personnes qui sont conscientes de tout ce qui se passe et qui peut-être se sentent seules ou tombent dans le désespoir. Nous devons nous unir pour nous en sortir et nous n’avons aucun doute que nous réussirons.
« Les mesures absurdes que nous sommes en train de subir sont utilisées pour épuiser les populations et pour justifier le besoin d’un organisme de pouvoir supranational pour « mieux gérer » la crise, au vu du fort niveau d’incompétence des gouvernements de chaque nation qui « n’arrivent pas à faire mieux » »
Le Média en 4-4-2 : Cette bande annonce est d’ailleurs disponible en cinq langues via Google Drive. Et cela paraît tout à fait logique tant cette guerre contre les peuples est mondiale… Cependant, on voit que les narratifs évoluent de façons différentes ces dernières semaines dans des pays européens pourtant voisins. Comment analysez-vous ce phénomène, vous qui avez une vision « internationale » sur le sujet ?
The Big Reset : C’est un excellent sujet d’analyse, et qui nous amène à une question fondamentale : est-ce possible qu’un virus « respecte les frontières politiques » ? Pourquoi face à un même virus, des pays voisins ont parfois appliqué des mesures totalement disparates ? Est-ce que cela a un sens ? Nous ne connaissons malheureusement leur agenda en détail, mais on peut penser que les règles, les mesures et les narratives complètement absurdes et écervelées que nous sommes en train de subir depuis quelque temps soient utilisées pour épuiser les populations et pour justifier le besoin éventuel d’un organisme de pouvoir supranational pour « mieux gérer » la crise, au vu du fort niveau d’incompétence des gouvernements de chaque nation qui « n’arrivent pas à faire mieux ». En tout cas on est déjà habitués à des scénarios à la dialectique hégélienne (problème / réaction / solution) créés par ces élites mondiales pour changer le monde à leur guise, donc ce ne serait pas une surprise…
Le Média en 4-4-2 : Vous avez de nombreux intervenants connus pour leur prise de position sur cette plandémie (par exemple : les Prs Perronne et Montagnier, Jean-Dominique Michel et Alexandre Juving-Brunet pour les francophones). Comment êtes-vous parvenus à réunir un tel casting ?
The Big Reset : La problématique à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui est une problématique globale, donc il était nécessaire d’aller à la rencontre des vrais protagonistes au niveau international afin d’enrichir le discours et agrandir la perspective, et aussi pour construire un discours qui puisse toucher à un public élargi international. Cela n’a pas été facile, mais c’était très important pour nous de trouver un panel d’intervenants varié et multidisciplinaire, afin de pouvoir aborder des éléments factuels et conceptuels qui sont indispensables pour comprendre ce qu’il se passe dans le monde depuis deux ans.
« Le film sera mis à disposition en ligne de manière gratuite en plusieurs langues, notre objectif étant que le plus grand nombre de personnes puissent le visionner »
Le Média en 4-4-2 : Votre film est à but non lucratif. Comment l’avez-vous financé ? Êtes-vous à la recherche de fonds pour sa diffusion ?
The Big Reset : Oui, nous avons lancé une campagne de crowdfunding pour le financer. Le film sera mis à disposition en ligne gratuitement en plusieurs langues, notre objectif étant que le plus grand nombre de personnes puissent le visionner. Notre financement est assuré exclusivement par les dons des citoyens qui croient au projet et qui ont envie de participer. Nous espérons recevoir les fonds nécessaires pour pouvoir finir le documentaire, et faire sa promotion, etc.
Le Média en 4-4-2 : Pouvez-vous nous en dire plus sur cette campagne de crowdfunding ? Où en êtes-vous au niveau du financement de votre film ?
The Big Reset : Dans la campagne de crowdfunding, nous proposons plusieurs options : faire un don sans contrepartie (montant libre) ; faire un don de 5 € pour que votre nom figure dans le générique du film ; faire un don de 10 € pour avoir votre nom dans le générique et recevoir un lien pour regarder le film avant sa première ; faire un don de 30 € pour avoir deux places pour assister à la première en salle avec la participation des quelques protagonistes qui répondront aux questions du public ; faire un don de 30€ pour un T-shirt The Big Reset qui contient un code QR qui renvoie sur un lien pour visionner le documentaire ; faire un don de 50 € pour un Sweat-shirt The Big Reset avec le code QR ; faire un don de 100 € pour que votre logo d’entreprise ou association apparaisse dans le générique ; etc. Nous vous invitons à aller jeter un coup d’œil pour voir toutes les options de récompenses disponibles, nous avons besoin d’un dernier coup de pouce : http://thebigresetmovie.com/recompenses/
Le Média en 4-4-2 : Sa sortie est donc proche : où pourrons-nous le voir ? Et dans quels pays sera-t-il diffusé ?
The Big Reset : Nous avons prévu d’organiser deux séances en avant-première en salle à Madrid et à Paris simultanément, dans lesquelles certains des protagonistes seront présents et pourront répondre à d’éventuelles questions du public. Un moment d’échange convivial entre les protagonistes et les personnes qui ont soutenu financièrement le projet. Les billets sont disponibles sur notre site, ce sont une des différentes récompenses du crowdfunding que nous proposons afin de financer le projet. Une fois les séances en avant-première terminées, le film sera mis en ligne sur notre site en visionnage gratuit partout dans le monde et en plusieurs langues.
Le Média en 4-4-2 : Merci beaucoup pour toutes ces explications sur The Big Reset que nous avons évidemment hâte de visionner ! Nous vous laissons le mot de la fin.
The Big Reset : Merci à vous pour cette interview, et merci à toutes les personnes qui nous soutiennent. Ce projet est une énorme aventure dans laquelle nous avons eu des rencontres extraordinaires et à travers laquelle nous apprenons tous les jours qu’un monde meilleur n’est seulement possible, mais inévitable. Allons-y !
Ce samedi, le ministre de l’Intérieur, en tant que ministre des Cultes, installait le FORIF – Forum de l’islam de France -, une nouvelle instance représentative des musulmans de France. Le FORIF est censé remplacer feu le CFCM naguère fondé par Nicolas Sarkozy et dissous il y a quelques mois à cause de ses divisions, de son inefficacité et de l’emprise étrangère sur certains de ses membres. Donc, avec le nouveau « machin» voulu par Emmanuel Macron et Gérald Darmanin, la France va disposer d’un organe bien français. Fini les influences étrangères, la rivalité algéro-marocaine, les influences saoudiennes ou turques. Le FORIF permettra à Emmanuel Macron d’ajouter une petite ligne sur son bilan pour dire qu’il a fait quelque chose pour contrôler l’islam de France.
Mais le remplacement du CFCM par ce FORIF ne règle pas tout, et ne règle même rien. Il ne suffit pas de jouer sur les mots, les sigles, les acronymes quand la réalité est là. La réalité ? Celle d’un islam de plus en plus présent, exigeant, voire souvent hostile à la France et majoritairement dominé par des tendances islamistes et étrangères, comme en témoignent ces sondages récurrents chez les lycéens musulmans pour qui la charia est supérieure aux lois de la République, dans Le Point ou Marianne.
La réalité c’est aussi que le CFCM n’a pas dit son dernier mot. Comme le rappelle Le Figaro, « le CFCM qui représentait l’islam de France sur la base d’élections, à qui le gouvernement reproche d’entretenir trop de liens avec les pays d’origine – essentiellement le Maroc, l’Algérie, la Turquie – va décider, lors d’une assemblée générale, le 19 février prochain, s’il s’auto-dissout ou s’il se transforme pour s’adapter à cette nouvelle situation. » Quelle que soit sa décision, cela montre bien le caractère Potemkine du FORIF de Darmanin et Macron : il n’a rien de représentatif.
Donc rien d’autre à faire pour cacher une réalité que de l’enrober de sigles et de discours et de noyer le poisson islamiste dans l’océan populiste. Darmanin a plongé sans hésiter : « Les discours de haine des populistes rejoignent le projet des islamistes : pousser à la guerre de tous contre tous ; caricaturer, travestir pour, finalement, s’opposer les uns aux autres dans une radicalité mortifère ». Comme les mots sont commodes, ils permettent de tracer des signes = partout et hop, le tour est joué : les vilains populistes, voilà l’ennemi. Le réel étant ce qu’il est, le ministre a été contraint de nuancer son « en même temps » : « J’ai dit qu’ils [islamisme et populisme] avaient les mêmes buts. Ce qui n’est pas la même chose. » Si, pour lui, « la menace d’extrême droite » existe, « la menace principale, la plus prépondérante, celle qui a fait des morts en France depuis dix ans est une menace islamiste ». Tout de même !
Mais après cette petite incursion du côté du réel, le ministre n’avait plus qu’à dérouler la litanie habituelle : « Oui, l’islam est une religion comme les autres. » Un peu de théologie de comptoir, beaucoup d’histoire, aussi, dans le discours de Gérald Darmanin. L’idée consiste à dédramatiser et noyer à nouveau le poisson de l’islamisation massive de la France et de l’Europe dans le long cours irénique des relations internationales : « Présence musulmane dans le Sud de notre pays dès le VIIIe siècle, échanges culturels et commerciaux via la Méditerranée, orientalisme napoléonien et sacrifice de dizaines de milliers de soldats musulmans morts pour la France : notre pays a, depuis longtemps, rencontré l’islam. » C’est beau, mais il y aurait tellement à dire, et d’abord sur les censures du ministre lui-même.
Pour en revenir au FORIF, si vous aviez encore quelques illusions, sachez que, non seulement il n’est pas représentatif de l’islam de France mais qu’en plus l’État n’a en rien repris la main. Cité par le Figaro, Sylla Kalilou, « jeune imam à la grande mosquée de Strasbourg et seul de l’assemblée à porter un habit traditionnel», a résumé la journée ainsi : « Tout ce que nous avons fait ici, c’est nous, ce sont nos travaux, ce qui est positif. Ce qui est dommage, c’est que la communication de cet événement trompe les gens en donnant l’impression que le FORIF a vocation à remplacer le CFCM et à représenter les musulmans de France. Je ne représente personne. » A quoi servira le FORIF ?
Si la crise ukrainienne aura rappelé aux Européens leur nanisme géopolitique et militaire, une de ses conséquences aura été de faire basculer la Russie vers l’Asie, vers une Chine elle-même engagée dans un processus d’émancipation économique et financière vis-à-vis d’un Occident désormais perçu comme hostile.
La diversification des approvisionnements technologiques, le développement de débouchés économiques alternatifs et la dédollarisation constituent aujourd’hui des axes majeurs des politiques sino-russes qui ont pour but avoué la réduction de leur exposition à d’éventuelles sanctions économiques.
Cette course au développement autonome est d’ores et déjà matérialisée, côté chinois, par l’initiative dite des nouvelles routes de la soie lancée, il y a bientôt dix ans, et l’entrée en vigueur, le mois dernier, du Partenariat économique régional global[1], qui représente la plus grande zone économique de libre-échange de la planète, avec 30 % du PIB mondial.
Côté russe, l’Union économique eurasiatique (UEEA)[2], créée en 2015, constitue un vaste espace continental de libre-échange entre la Chine et l’Union européenne. Il n’est d’ailleurs pas inintéressant de noter que les échanges économiques bilatéraux sino-russes ont augmenté d’un tiers, sur l’année 2021, pour approcher les 150 milliards de dollars, que les échanges intra-UEEA augmentaient dans les mêmes proportions pour le seul premier semestre et que d’autres accords de libre-échange sont actuellement en cours de finalisation par les deux géants avec l’Amérique latine et l’Afrique.
Cette émancipation s’illustre également dans le domaine militaire où l’Amérique voit sa suprématie de nouveau contestée. En effet, alors que la guerre cyber atteint des niveaux d’intensité inédits, des simulations et autres « jeux de guerre » donnent régulièrement les États-Unis perdants face à une Chine forçant le détroit de Taïwan, tandis que les représentants du complexe militaro-industriel américain viennent de se faire sermonner sur leur incapacité à proposer des vecteurs hypersoniques crédibles en regard des récents tests réussis tant par les Chinois que par les Russes susceptibles de remettre en question le sacro-saint équilibre de la dissuasion nucléaire.
Située au beau milieu de ce nouveau jeu de quilles et disposant d’un pouvoir de négociation accru au sein de l’Union européenne depuis le départ du Royaume-Uni, la France ne doit pas laisser passer sa chance de se repositionner, de déterminer rapidement où se situent ses intérêts essentiels et comment les faire prospérer. Puissance à la fois maritime et continentale, elle peut sortir par le haut non seulement du carcan péninsulaire dans lequel elle s’est alanguie mais également d’une politique étrangère consistant en un alignement inconditionnel sur les États-Unis qui s’achève en impasse.
Cela suppose autre chose qu’un simple désir ou une vague intuition dont on sent bien qu’Emmanuel Macron est imprégné lorsqu’il essaie de maintenir des ponts ouverts avec Moscou, tant il est flagrant que le cadre dans lequel il restreint son action et inscrit sa pensée voue irrémédiablement toute initiative à l’échec. En la matière, le « en même temps » est à proscrire au profit du « une chose à la fois », a fortiori lorsque la situation intérieure du pays n’autorise qu’une politique de petits pas.
Le futur président de la République aura donc à trancher une question fondamentale : la France a-t-elle encore, dans ce chaos, un avenir en tant que nation libre et indépendante, protectrice de ses citoyens et s’inscrivant dans une démarche de prospérité à long terme, ou bien les Français doivent-ils remettre leur destin en d’autres mains échappant à leur contrôle ?
S’il choisit la seconde proposition ou choisit de ne pas choisir, alors le livre se refermera. S’il choisit la voie que notre pays a toujours empruntée depuis quinze siècles, alors il devra être convaincu lui-même avant de convaincre les Français. En attendant, qui veut mourir pour Kiev ou pour Taipei ?
[1] RCEP : Regional Comprehensive Economic Partnership réunissant la Chine, l’ASEAN, le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.[2] UEEA : Fédération de Russie, Arménie, Biélorussie, Kazakhstan et Kirghizistan.
C’est une mini-chasse à l’homme, riche en rebondissements, dans laquelle les policiers de Longwy-Villerupt se sont lancés jeudi, à Longlaville. Son origine : un vol à l’arraché, à un arrêt de bus de la rue des Fleurs, vers midi. Un individu réclame son sac à une femme d’une soixantaine d’années, accompagnée de sa petite-fille de 4 ans. La Longlavilloise refuse. L’inconnu aurait obtenu ce qu’il voulait à force de coups, apparemment au nombre de trois et donnés de la tête. Avant de prendre la fuite. Six témoins, agents communaux, habitants, automobilistes, piétons… tenteront de le poursuivre. Pendant qu’il s’échappe, le fuyard pénètre même dans la cour de la maternelle Joliot-Curie.
Mais l’individu aurait encore donné du fil à retordre aux fonctionnaires, outragés et menacés. Au poste, il se serait opposé à son dépistage d’alcoolémie. (…)
Âgé d’une vingtaine d’années, le suspect n’a pu présenter aucun papier. Selon ses dires, il vivrait dans un squat et serait arrivé d’Algérie, l’an dernier, par la mer (…)
« Une véritable saignée, comme une plaie béante qui vide le système nerveux de la matière grise, s’étendant, d’année en année, à toutes les pépinières de compétences que compte le pays », s’indigne le quotidien Liberté, qui titre en une « Ils fuient… ! », après l’annonce du départ de quelque 1 200 médecins algériens vers la France. Un chiffre qui n’a « jamais atteint cette ampleur », s’alarme le quotidien El Watan.
L’information, donnée par le docteur Lyes Merabet, président du Syndicat autonome des praticiens de santé publique (SNPSP), concerne les résultats publiés, le 4 février, par le Centre national de gestion des praticiens hospitaliers en France (CNG) dévoilant que, sur les 1 993 lauréats des épreuves de vérification des connaissances (EVC, un concours annuel), 1 200 sont des médecins spécialistes algériens. Ces derniers peuvent donc commencer à exercer dans les hôpitaux en France. « Néanmoins, les lauréats du concours devront se faire à l’idée d’avoir un statut de médecins étrangers, bénéficiant d’un poste intermédiaire, une catégorie inférieure à leurs collègues français », précise le quotidien El Watan. Ils n’auront, selon le même média, leur inscription à l’Ordre des médecins français qu’au bout de trois ans d’évaluation par les responsables des structures hospitalières où ils exercent. (…)
Ophélie Meunier, présentatrice de Zone Interdite, est menacée de mort sur les réseaux sociaux suite à la diffusion d’un documentaire sur l’islamisme radical. Les journalistes lui ont-ils apporté leur soutien ?
Mensonges, diffamations : MARION NOUS RÉPOND !
Marion Maréchal est attaquée de part en part par la caste journalistique pour son potentiel rapprochement avec Zemmour. Tous l’accablent et l’accusent d’être une cheffe d’entreprise ratée. Qu’en est-il vraiment ? Elle a accepté de répondre à nos questions par téléphone.
Revue de presse
Scandale Orpéa, manipulations télévisées et fausse croissance. Jean-Yves Le Gallou revient sur l’actualité médiatique de la semaine.
Convoi pour la Liberté : oubli de la presse française ?
Des dizaines de milliers de routiers et manifestants canadiens ont décidé de se retrouver à Ottawa le week-end dernier pour protester contre l’adoption du pass vaccinal par l’état fédéral canadien. Une nouvelle internationale importante que nos médias ont sciemment occultée.
Selon une enquête du CEVIPOF, 32 % des électeurs français se situent à droite de l’échiquier politique, et même 11 % à l’extrême droite. Ces résultats reflètent le fait que 63 % d’entre eux pensent qu’il y a trop d’immigrés. Cela se traduit par l’émergence, dans la campagne présidentielle, d’Éric Zemmour, rejoignant sur ce thème Marine Le Pen, et que tente de suivre timidement Valérie Pécresse. Toutefois, il ne faut pas oublier que, selon le même sondage, les Français sont aussi soucieux, en même temps, de leur pouvoir d’achat, 73 % pensant que l’économie actuelle profite aux patrons aux dépens de ceux qui travaillent. C’est pourquoi Marine Le Pen est celle des candidats qui recueille le plus de soutien des classes populaires. Éric Zemmour ne pourra donc figurer au second tour en 2022, et donc espérer être élu, que s’il la surclasse dans ces catégories. Or, la principale lacune de son programme tient au fait qu’il semble ignorer la grande mutation que connaît l’économie mondiale depuis près de quatre décennies.
La France subit en effet, comme de nombreux pays occidentaux, les conséquences néfastes d’un néocapitalisme mondialisé dont Emmanuel Macron est, en France, le symbole. Des entreprises transnationales, les GAFAM, exercent un quasi-monopole dans les activités numériques, cependant que le rôle essentiel est joué désormais par d’énormes fonds d’investissement tels que BlackRock. Ceux-ci ne recherchent que l’élévation des bénéfices des entreprises en jouant constamment sur leur rachat ou leur démantèlement, n’ayant aucune considération sur le facteur travail qui concourt à la véritable création de valeur. Grâce à une création monétaire insensée, deux tendances majeures en découlent : d’une part une délocalisation des activités industrielles vers les pays à bas salaires grâce au dumping ; d’autre part, une explosion des inégalités sociales et une envolée des cours de Bourse. L’accroissement vertigineux des revenus et patrimoines des plus riches contraste ainsi avec sa stagnation pour le plus grand nombre des travailleurs.
Pour éviter un tel appauvrissement relatif, les gouvernements successifs n’ont pas trouvé d’autre formule que la vieille méthode socialiste consistant à élever sans cesse les transferts sociaux, ce qui engendre fatalement une hausse des prélèvements obligatoires ou de l’endettement public. La vraie solution est, en fait, de donner aux salariés un poids suffisant pour peser efficacement sur la stratégie des entreprises en mettant en œuvre un « pancapitalisme ». Il faut, dans ce but, que leur participation aux bénéfices soit démultipliée en étant obligatoirement convertie en une participation au capital de ces entreprises. Celle-ci serait bloquée jusqu’à la fin de la carrière, directement ou par des fonds de pension mutualisés par métier. Seule une telle solution pourra mettre fin au règne des fonds d’investissement prédateurs qui appauvrissent les entreprises et les démantèlent, n’ayant qu’un objet purement financier.