Le projet Zemmour : Pourquoi pas ?

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1 – IMMIGRATION

  • Référendum sur les principales réformes à mettre en place
  • Suppression du droit du sol
  • Suppression du regroupement familial
  • Expulsion des étrangers condamnés à une peine de prison
  • Obligation faite à leur pays d’origine à les « reprendre ». En cas de refus : suppression des aides au développement et des visas
  • Déchéance de nationalité pour les binationaux auteurs de crimes ou de délits successifs
  • Non-automaticité du renouvellement des titres de séjour (notamment pour les chômeurs et les parents d’enfants délinquants)
  • Fin de la régularisation des clandestins
  • Suspension de l’espace Schengen et création de garde-frontières pour contrôler nos frontières nationales.

2 – SOCIAL

  • Suppression des allocations non contributives (RSA, APL, allocations familiales) pour les étrangers qui ne paient pas d’impôt (même en situation régulière)
  • Restriction de l’Aide médicale d’État (AME) aux soins urgents uniquement
  • Fixation de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans
  • Octroi d’un 13e mois pour les salariés au SMIC (mais pas d’augmentation du SMIC hors augmentations indiciaires liées au coût de la vie).

3 -ÉCONOMIE, INDUSTRIE, COMMERCE

  • Baisse des impôts de production
  • Assouplissement du dogme concurrentiel bruxellois, qui s’oppose à la constitution d’entreprises nationales puissantes
  • Progressivité plus importante de l’impôt sur les sociétés
  • Création d’un haut-commissariat à la simplification administrative, directement rattaché au président de la République
  • Suppression des droits de succession sur les transmissions des entreprises familiales
  • Autorisation de favoriser les entreprises françaises pour la commande publique
  • Recherche : l’objectif 2027 est de viser à 3 % du PIB le budget alloué à la recherche et au développement
  • Pas de rétablissement de l’ISF et exonération de la résidence principale dans le calcul de l’IFI
  • Programme de construction de 14 nouveaux EPR à horizon 2050
  • Blocage des accords de libre-échange signés par l’UE
  • Mise en place d’un « Patri-score » pour identifier la « francité » des produits
  • Œuvrer à la mise en place d’une taxe carbone aux frontières européennes.

4 – DÉFENSE, POLITIQUE ÉTRANGÈRE

  • Sortie de la France du commandement intégré de l’Otan
  • Augmentation « massive » du budget de l’armée
  • Indépendance vis-à-vis des États-Unis (lutte contre l’extra-territorialité du droit américain)
  • Méfiance et prudence avec la République Populaire de Chine
  • Levée des sanctions contre la Russie.

5 – ÉDUCATION

  • Retour de l’uniforme à l’école
  • Rétablissement des classes de niveaux
  • Interdiction de l’écriture inclusive
  • Suppression du collège unique avec mise en place en parallèle de la filière générale, de filières professionnelles en alternance dès 14 ans
  • Relèvement du niveau du baccalauréat
  • Suppression des allocations familiales aux parents qui ne « sanctionnent pas leur enfant » perturbateur.

6 – AUTRES

  • Suppression du permis à points
  • Retour de la limitation de vitesse à 90 km/h sur les routes nationales
  • Réforme constitutionnelle pour que le droit national l’emporte sur le droit européen
  • Prendre des distances vis-à-vis de la Cour Européenne des Droits de l’Homme
  • Privatisation de l’audiovisuel public et suppression de la redevance TV
  • Baisse des subventions à la presse.

Si ce programme est celui d’un homme qui n’aurait pas l’étoffe, qui serait en​ plus misogyne, xénophobe et raciste, je veux bien me faire pendre. Pour ma part je reste convaincu que cet homme aime la France et, confronté à son dépeçage, entend la sauver du désastre que nos vieux briscards de la politique ronronnante et mondialiste, nous sifflent dans les oreilles depuis cinquante ans.Bien sûr qu’il est plus que nécessaire de considérer les sondages comme étant pipés à 80 % dans le but d’influer sur les choix de nos compatriotes encore indécis.Ces braves gens qui confondent charité et perles aux pourceaux, qui n’arrivent pas à comprendre que lorsque le compatriote est malade ou en danger, ce n’est pas en offrant des médicaments et des prières de bienséances à ceux qui nous tuent et nous pillent, qu’ils rétabliront un équilibre vivable et constructif.C’est pourtant ce que nous taraudent nos politiques actuels asservis et aveuglés et certainement achetés, par les adeptes du mondialisme qui bien tranquilles outre Atlantique, poussent et traficotent leurs pions, ancrés sur le sol européen. Une tour en ALLEMAGNE, un fou en FRANCE, une reine en Angleterre, et des soldats un peu partout ailleurs. Ils attendent le   » Et MAT » pour sortir l’Europe de l’échiquier. Ces maroufles viennent de s’apercevoir qu’en France, en Pologne, en Hongrie il reste des pièces maîtresses. Chez nous un ROI, des chevaux, des soldats fort bien placés qui risquent sérieusement de retourner le score en leur défaveur.Alors ces gros pleins de DOLLARS commencent à flageller dans leurs chausses. Ils activent, plein pot, leurs cellules tricheuses dont Macron est le chef en notre pays, pour continuer leurs coups tordus. Bien évidemment les instituts de sondages font partie intégrante de leur armada de poseurs de mines ; sauf que les Russes champions d’échec surveillent la partie, et nous ouvrent les yeux sur les coups fourrés de nos soi-disant alliés.Alors les sondages… J’ose à peine leur conseiller où les mettre, au risque de tomber dans la trivialité. Comme d’ailleurs leur dernière trouvaille d’un viol commis par E/Z… Allez, encore un petit effort… et vous nous trouverez bien dans votre imaginaire de dégénéré une présence troublante d’un homme lui ressemblant étrangement, faisant les cent pas devant une école maternelle.Mais comme j’ai coutume de le dire, nous avons en France un électorat à ce jour encore biscornu, mais qui donne déjà des signes de polissages encourageants… Les indécis le sont de moins en moins, les sans-opinions commencent à se corriger de leur spécificité, et vous remarquerez le reniement de ceux qui hésitaient, certes encore timides, mais animés d’une volonté farouche de se sortir de cette torpeur.Il faut dire – et c’est providentiel – que les inconditionnels du mondialisme nous en fabriquent une nouvelle tous les jours, si bien que les quelques hésitants, à force de se prendre des décoctions de bastonnades à longueur d’année, commencent sérieusement à se lasser.Continuez mes gaillards, dans quelques mois nous verrons bien ceux qui riront les derniers !!!… Et je doute fort que l’assouplissement des contraintes  » COVID » vous soit bien profitable. Car pour vous décoller de la peau cette ignominie, fallait-il déjà ne pas la déclencher. Une fois la faute commise, permettre pour le moins aux médecins de soigner librement, et ne pas faire régner un climat de terreur qui comme par miracle va prendre fin à une portée de mousquet des élections.Le scandale du sang contaminé que le tartuffe de JARNAC semblait ignorer, et la pandémie covidienne, comi-tragique de la présidence Macron vont peser très lourdement dans les urnes, cette-fois-ci…Ah ! J’oubliais… l’incendie de Notre-Dame, les églises brûlées ou vandalisés à l’image des voitures un premier de l’An ne seront pas oubliés non plus par l’électeur écœuré.Le touchant mais stupide baroud d’honneur de la gauche, en élisant la » TAUBIRA » comme épouse officielle du mariage des gauches réunies est véritablement comique, surtout avec la présence d’un Mélenchon comme père « Gnafron » dans la corbeille nuptiale.Il ne manquera plus que la candidature « Flamby » pour finir de nous tordre de rire.

Cher Éric  Zemmour, je crois que tu tiens le bon bout !!! Nous sommes avec toi !  J’avais parlé dans un de mes vieux papiers de « plébiscite ». J’ai espoir que nous n’en sommes pas si éloignés que ça !…

Claude Allard, dans Riposte Laïque

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Gerard Darmon se paie Edwy Plenel : “Vous savez tout et rien d’autre (…) tartuffe”

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La chanson du jour, Celebration – Kool & The Gang

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Allez pas de “chi chi” ce matin ! On va tous célébrer un bon moment ensemble avec Kool and the Gang et leur morceau “Celebration”. Nous sommes en pleine période du disco et voici un son bien reconnaissable pour un groupe très “funky”….. Leur musique est assez proche du son du groupe Electric light Orchestra. Ce morceau donne de l’énergie et de la bonne humeur pour toute la journée….et n’hésitez pas à crier OUh OUh dans votre salle de bain…

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Fantômas démasqué

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De sa naissance sur le papier, en 1911, à ses avatars contemporains, en passant par Louis Feuillade, André Hunebelle, le surréalisme et… Moscou, un voyage alerte et malicieux sur les pas du premier méchant de la modernité.

Entre 1911 et 1913, en France, un phénomène révolutionne le monde de l’édition : écrites à quatre mains par deux jeunes gens venus du journalisme, Marcel Allain et Pierre Souvestre, au rythme d’un nouvel épisode par mois, les aventures de Fantômas, vendues au prix modique de 65 centimes l’unité, s’arrachent à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires, au fil de 31 romans à faire peur. La série de cinq films muets que Louis Feuillade réalise entre 1913 et 1914 décuple le succès de cette première collection populaire. En quittant les studios pour capter en partie sur le vif, dans les rues de Paris, le combat inégal du policier Juve et du journaliste Fandor contre l’insaisissable et cruel meurtrier, ces chefs-d’œuvre révolutionnent eux aussi la jeune industrie du cinéma. Un demi-siècle plus tard, entre 1964 et 1967, André Hunebelle s’empare à son tour de Fantômas pour une trilogie au succès fracassant, avec Jean Marais, Mylène Demongeot et un second rôle qui va peu à peu éclipser les premiers : Louis de Funès. Mais alors que Fantômas triomphe à nouveau, jusqu’en URSS, où plus de 50 millions de Soviétiques vont le plébisciter, l’un de ses deux inventeurs, Marcel Allain, alors octogénaire, s’indigne que celui qu’il a conçu comme une terrifiante incarnation du mal soit devenu prétexte à rire, et gagne le procès qu’il intente à la Gaumont, dommages et intérêts à l’appui…

« L’inconscient de la modernité »

Que cachent les innombrables masques de Fantômas ? Trois admirateurs éclairés (le critique de cinéma Jean-Marc Lalanne, l’historien Loïc Artiaga et le professeur de littérature Matthieu Letourneux, auxquels se joignent dans le dernier tiers du film le journaliste russe Andreï Shary), mais aussi la rieuse Mylène Demongeot, ou encore, en archives, le très vivant fantôme de Marcel Allain nous font voyager plus d’un siècle durant sur les traces de ses multiples avatars. Symbolisant « l’inconscient de la modernité », et ayant comme tel inspiré, entre autres, Guillaume Apollinaire et les surréalistes, Fantômas est devenu la matrice de tous les méchants de fiction, dont il reste à jamais le premier. Miroir changeant des peurs de la société, il n’a cessé de se réinventer, de la figure de l’occulte empereur du crime régnant sur le monde, à celle, contemporaine, du terroriste.

Source : Documentaire d’Arte

Fantômas. À l’ombre de la guillotine (1913) de Louis Feuillade
Fantômas est un film de Louis Feuillade, sorti en 1913. C’est le premier d’une série de 5 films.
Suivront : Juve contre Fantômas, Le Mort qui tue en 1913, Fantômas contre Fantômas et Le Faux Magistrat en 1914. Un voleur s’est introduit dans l’hôtel de la princesse Danidoff à Paris. De plus, il marque son passage d’une carte de visite signée Fantômas. L’inspecteur Juve enquête.

Juve contre Fantômas (1913) de Louis Feuillade
L’inspecteur Juve, aidé du jeune journaliste Fandor, continue la lutte contre Fantômas qui se fait tour à tour passer pour Gurn, le docteur Chaleck, l’homme noir. Mais Fantômas est accompagné d’une nouvelle comparse, Joséphine dite Joséphine la pierreuse. Le combat continue du simplon-Express aux entrepôts de Bercy.

Le mort qui tue (1913) de Louis Feuillade
Les aventures de Fantômas qui va s’amuser à berner l’inspecteur Juve, cette fois grâce aux empreintes d’un homme qu’il a assassiné, lui arrachant la peau des mains et les recouvrant comme des gants lors de ses méfaits.

Fantômas contre Fantômas (1914) de Louis Feuillade
S’indignant que Fantômas ne soit toujours pas derrière les barreaux la presse lance une campagne pour accuser le commissaire Juve d’être lui-même le criminel. Devant la pression médiatique Juve est arrêté mais Fantômas est trop heureux de pouvoir alimenter la rumeur en faisant évader Juve pour le séquestrer… Pendant que Fandor mène sa propre enquête Tom Bob, détective américain, vient aider (et ridiculiser) la police française en plein désarroi.

Le Faux Magistrat (1914) de Louis Feuillade
À St Calais, les diamants de la Marquise de Tergall ont été cambriolés par Paulet et Ribonard, deux apaches de la bande à Fantômas. Fantômas s’étant évadé de prison, il a assassiné le juge Pradier et usurpe son identité au tribunal de St Calais. Dernier film de la série des Fantomas.

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« Le Pen et Zemmour n’ont ni le même électorat ni la même stratégie ! »

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NICOLAS GAUTHIER. Nous sommes maintenant à deux mois de l’élection présidentielle et, déjà, se dessinent au moins deux lignes politiques à la droite de la droite : celle d’Éric Zemmour et celle de Marine Le Pen. Quelles sont vos préférences personnelles ? Comment analysez-vous la situation ?

ALAIN DE BENOIST : Les préférences personnelles nourrissent les dîners en ville, mais n’ont aucune importance lorsqu’il s’agit d’analyser les rapports de force. Si l’on veut parler sérieusement de la prochaine élection présidentielle, il faut se rappeler, d’abord, que dans une telle élection, on ne vote pas pour un parti mais pour une personnalité, ensuite qu’il ne s’agit pas d’un concours de beauté mais d’un scrutin où, pour être vainqueur, il faut réunir au moins 50 % des suffrages plus une voix. Les sondages peuvent y aider, en sachant qu’ils ne permettent que très imparfaitement de faire des pronostics, puisqu’ils ne nous renseignent que sur les résultats possibles de l’élection au moment où ils ont été faits. Les campagnes présidentielles sont généralement riches en surprises de toutes sortes : en deux mois, beaucoup de choses peuvent changer.

Le fait principal, aujourd’hui, est qu’Éric Zemmour n’est pour l’instant pas parvenu à se qualifier pour le second tour. Sachant qu’Emmanuel Macron campe sur un socle de 24-25 % des voix, la lutte décisive devrait donc opposer Valérie Pécresse et Marine Le Pen pour savoir qui d’entre elles sera présente à ce second tour. Le principal atout de Pécresse est la candidature de Zemmour, qui a été une « divine surprise » pour les LR : sans cette candidature, Pécresse n’aurait eu aucune chance d’être au second tour. Son principal handicap est un électorat mobile, qui peut rapidement fluctuer à son détriment.

À l’heure actuelle, Marine Le Pen mène par rapport à Pécresse, avec 17-18 % des voix contre 16-17% (Zemmour plafonnant à 12-14% des voix). Si elle est présente au second tour, les sondages la créditent de 46% face à Macron (contre 37% à Zemmour), ce qui est considérable puisqu’en 2017, elle n’avait obtenu au second tour que 34% des voix. Si l’on s’en tient à ces chiffres, une victoire de Marine Le Pen est donc possible, sans pour autant être probable, tandis qu’une victoire de Zemmour paraît exclue. Tel est le rapport des forces aujourd’hui

NICOLAS GAUTHIER. Fondamentalement, selon vous, qu’est-ce qui distingue Zemmour et Marine Le Pen ?

ALAIN DE BENOIST : Au-delà des différences de tempérament et de personnalité, et même des différences de programme, c’est qu’ils n’ont ni le même électorat ni la même stratégie.

Marine Le Pen s’appuie principalement sur les classes populaires, c’est-à-dire sur les milieux qui ne s’inquiètent pas seulement de leur insécurité culturelle, mais aussi de leur insécurité sociale : les menaces qui pèsent de plus en plus sur leur pouvoir d’achat les préoccupent tout autant que l’immigration et l’insécurité, dont elles sont les premières victimes. C’est la France des gilets jaunes, la France « périphérique », victime de la précarité et de l’inflation, qui ne parvient plus à boucler ses fins de mois, préoccupation qui n’est guère celle des électeurs de Zemmour. Pour l’essentiel, ces derniers appartiennent en effet à la bourgeoisie, aux milieux catholiques-conservateurs et nationaux-libéraux qui formaient déjà, en 2017, la majorité des électeurs de François Fillon (60 % de retraités aisés).

Les différences stratégiques en découlent. Marine Le Pen s’emploie à construire un « bloc populaire » – par opposition au « bloc élitaire » – dont le politologue Jérôme Sainte-Marie et le sociologue Christophe Guilluy, mais aussi Patrick Buisson, ont très bien dessiné les contours. Une telle stratégie repose sur l’idée que le clivage gauche-droite, dont tous les sondages montrent l’affaiblissement (70 % des Français estiment qu’il ne correspond plus à rien, puisque les gouvernements « de droite » et « de gauche » pratiquent tous la même politique), est de plus en plus remplacé par un nouveau clivage opposant le peuple enraciné aux élites mondialisées (les somewhere et les anywhere dont parle David Goodhart), la classe politique hors-sol et les Français attachés à leur sociabilité propre et à leur droit à la continuité historique.

Éric Zemmour cherche, au contraire, à rétablir le clivage gauche-droite en prônant l’« union des droites » (une union qui ne comprend toutefois ni les LR ni le RN). C’est dans cet esprit qu’il espère séduire à la fois les classes populaires et la « bourgeoisie patriote ». Mais c’est une tâche difficile. Outre que l’union des droites, dont on parle depuis plus d’un siècle, ne s’est jamais réalisée car les droites en question n’ont pas la même conception de l’homme ni de la société (comme l’ont montré d’innombrables études de science politique), Zemmour aura beaucoup de mal à convaincre la France périphérique que ses intérêts sont les mêmes que la France des beaux quartiers. Comme le disait ici même Jérôme Sainte-Marie, « vouloir additionner la bourgeoisie patriote et les classes populaires revient à demander à ces dernières de se solidariser des classes dominantes ». Les classes populaires, de surcroît, connaissent peu Zemmour, qu’elles considèrent souvent comme un simple polémiste parisien.

NICOLAS GAUTHIER. Les ralliements que Zemmour a enregistrés récemment (Damien Rieu, Jérôme Rivière, Gilbert Collard, etc.) peuvent-ils changer la donne ?

ALAIN DE BENOIST : Certainement pas. Ils n’ont d’ailleurs pas fait bouger les sondages. Ce genre de choses n’intéresse que le micro-milieu politico-médiatique parisien. Pour la France profonde, ces transfuges sont des inconnus.

NICOLAS GAUTHIER. Et les autres candidats ?

ALAIN DE BENOIST : À gauche, comme on le sait, c’est le grand marasme. Un combat de naines et de nains. Après la mascarade de la « Primaire populaire », Christiane Taubira, qui prétend unir la gauche comme Zemmour veut unir la droite, en ajoutant sa candidature à celles qui existaient déjà, prendra sans doute quelques électeurs à Yannick Jadot mais ne devrait pas dépasser 5 %. Fabien Roussel tente de relancer un populisme de gauche, créneau que Mélenchon a abandonné pour se rallier à l’indigénisme, mais il revient de trop loin pour espérer recueillir plus de 4-5% des voix. Mélenchon peut monter, car c’est dans les campagnes électorales qu’il est le meilleur, mais pour l’heure il plafonne à moins de 10%. Quant aux écologistes, qui pâtissent du désastreux bilan de leurs mairies, ils devraient atteindre à peine 8 %. On peut regarder ces querelles picrocholines comme l’entomologiste observe les insectes, mais il ne fait pas de doute qu’en avril prochain, c’est dans le camp d’en face que tout se jouera.

Vu dans Eléments de civilisation Européenne

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Scandale des ehpad d’Orpea : les dessous de l’affaire des fossoyeurs

Articles  :  Fev. 2022 – Jan. 2022 –   Dec. 2021 –   Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Dans le livre-enquête Les Fossoyeurs paru le 26 janvier, Christophe Castanet accuse Orpea d’actes de maltraitance envers les résidents (1 156 ehpad pour 116 514 lits). Les ehpad sont destinés à être rentables, un point c’est tout — le directeur général d’Orpea, Yves Le Masne, était diplômé en informatique spécialisation comptabilité finances. Le rendement de l’action Orpea est passé de 10 % en 2018 à zéro depuis Les Fossoyeurs. Les actionnaires se mordent les doigts : en six mois l’action a baissé de 63,42 %. En juillet 2021, l’action était à 107,77 €. Le 2 février 2022, elle est tombée à 38 €.

Après les affaires, les affaires continuent

Yves Le Masne, directeur général du groupe Orpea pendant vingt-huit ans et licencié le 30 janvier 2022, s’en tire fort bien. Outre son salaire annuel, passé de 995 000 € en 2011 à 1 258 000 € en 2016, il avait 5 456 actions du groupe qu’il a revendues en juillet dernier pour 588 000 euros. Selon Le Canard enchaîné, cette opération boursière a été réalisée « trois semaines seulement après que la direction d’Orpea a été informée de la parution prochaine du livre » de Victor Castanet les Fossoyeurs. Cette vente s’apparenterait donc à un “délit d’initié”. […] le nouveau PDG d’Orpea, Philippe Charrier, a confirmé que le groupe était au courant de cette opération. »

Jusqu’à présent arnaques et maltraitance avaient été étouffées

En mai 2014, l’Agence régionale de santé Ile-de-France avait demandé des explications à propos de rétro-commissions. Les éclaircissements ont dus être suffisants pour que le dossier soit clos en 2015, sans que aucune sanction n’ait été prononcée.
En mars 2016, une enquête judiciaire a été ouverte pour homicide involontaire à l’ehpad de Biot (06), suite au décès de trois résidents, noyés dans leur lit lors des intempéries d’octobre 2015. Dans la plupart des articles relatant ces évènements, il est souligné que la détérioration des conditions de travail des salariés et de vie pour les résidents est intervenue avec le rachat de l’établissement par Orpea.
En 2018, Envoyé spécial présentait son reportage sur les ehpad Orpea et Korian ainsi : « Nourriture rationnée, soins bâclés, personnels insuffisants ou intérimaires : nos parents et nos grands-parents sont-ils maltraités dans les Ehpad, ces maisons de retraite médicalisées dans lesquelles beaucoup de personnes âgées vont finir leurs jours ? »
En 2019, Yves Le Masne, le directeur général d’Orpea, ne craignait pas de déclarer en toute bonne foi : « Le reportage d’Envoyé spécial est malhonnête à de nombreux égards. Il utilise par exemple des images filmées il y a plusieurs années. Nos résidents et leurs familles sont sondés par un prestataire externe sur la qualité de nos services à travers une enquête de satisfaction annuelle. Seulement 0,2 % d’entre elles se disent “très insatisfaites”, et le taux de participation avoisine 60 %, ce qui est élevé pour ce type d’enquête. De nombreux reportages et articles saluent chaque année nos prestations et la qualité de vie dans nos établissements, mais ceux-là font bien moins parler d’eux. »

Une commission d’enquête est en cours à l’Assemblée nationale. Il faut avoir le cœur bien accroché pour entendre Jean-Christophe Romersi, directeur général d’Orpea, déclarer sans broncher (1h57′) : « De manière très honnête, non tous les salariés ne veulent pas de CDI. » A voir là.
Intéressant également de voir ou revoir le reportage d’Envoyé Spécial après que le scandale qu’il dénonçait a fini par éclater — on se demande pourquoi seulement en 2022…

Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.

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Migrants clandestins en Manche : une base arrière dans le Pays de Retz

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Comment ‘R : Les passeurs progressent dans leur méthode et dans leur organisation logistique pour faire traverser les clandestins. Un véritable business lucratif qui s’encre dans nos régions… Je confirme les dires de Monsieur Macron, l’économie Française va mieux : Les passeurs prospèrent, le Traffic de drogue augmente de façon exponentiel, les bars à chichas et autres kébab remplacent nos commerces dans les villes. Elle est belle la France de Monsieur Macron !

La police aux frontières (PAF) a interpellé ce 1er février deux hommes, dont un ressortissant tchadien, à Bouaye, une commune du sud-ouest de l’agglomération nantaise, dans le Pays de Retz. L’un des deux individus y était réparateur de moteurs de bateaux – une façade qui lui permettait d’acquérir moteurs et embarcations qui servaient ensuite au passage de clandestins à travers la Manche, selon l’enquête.

Tout est parti de l’un de ces passages réussis, en novembre 2021 – après avoir interné les clandestins, les Anglais se sont intéressés au bateau, qui avait été acheté dans la circonscription maritime de Saint-Nazaire. Une enquête préliminaire a alors été ouverte dans le port breton, ce qui a permis d’identifier le garagiste de Bouaye et un de ses complices à Rouen – ces derniers font des milliers de kilomètres pour trouver bateaux et moteurs, ce qui permet aux passeurs, qui concentrent les moyens à Calais, de faire passer la Manche à des centaines de clandestins qui paient 3000 euros chacun.

Les deux personnes ont été mis en examen pour aide au séjour en bande organisée, et au moins l’un d’entre eux envoyé en détention provisoire.

Cette affaire témoigne aussi d’un changement d’échelle des passeurs – jusque là, beaucoup de traversées se faisaient avec des bateaux et des annexes volés, d’abord à Calais et à Boulogne, puis dans tout le Pas-de-Calais (notamment dans les marais de la côte d’Opale où ce sont les moteurs des embarcations qui sont volés), mais aussi des canots gonflables achetés (au point que Decathlon les a retirés de ses rayons à Calais) ou volés dans tout le nord de la France.

En 2021, près de 28.395 migrants ont réussi à traverser – contre 8 000 l’an passé, et les Britanniques préparent une nouvelle loi pour systématiser le renvoi des migrants vers les pays «sûrs » où ils sont déjà passés. Quant aux embarcations, les Anglais les stockent pendant douze mois dans le port de Douvres, où elles peuvent servir de preuves lors des procès de passeurs – elles forment dans ce port une véritable « mer de canots » régulièrement filmée par des activistes anti-invasion migratoire du Kent.

Louis Moulin, Breizh-info.com

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A Lille, Eric Zemmour plaide pour « une révolution économique et sociale » favorable aux territoires

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Pouvoir d’achat, politique sociale, sécurité intérieure, toutes les armes sont bonnes pour Eric Zemmour et ses partisans afin de conquérir le vote des français. Ce samedi 5 février, la bataille était lilloise. La métropole du Nord, bastion socialiste chaudement gardé par Martine Aubry, constituait une étape importante pour la marche vers l’Elysée de celui qui à bousculé le jeu politique français. Arrivé dans l’arène en octobre dernier, Zemmour a planté ses piolets dans la roche et ne compte pas les décrocher de sitôt, sa stagnation sondagière pouvant évoluer à tout moment.

Tant pis si Martine Aubry ne juge pas « bienvenue » la présence d’Eric Zemmour dans sa commune ! Lille était pour le candidat conservateur l’occasion de passer en revue ses troupes, notamment ses dernières et toutes fraiches recrues. L’eurodéputée guadeloupéenne Maxette Pirbakas, qui vient de rejoindre les rangs de « Reconquête », a ainsi livré un plaidoyer en faveur des ultramarins « oubliés des politiques métropolitaines depuis trop d’années » tandis que Gilbert Collard, ancienne figure majeure du Rassemblement National désormais passé, lui aussi, sous giron zemmourien, s’en est donné à cœur joie pour réjouir une foule déjà sur-dynamitée. L’avocat a multiplié piques, punchlines et provocations envers Mme Aubry, la « gauchiste » qu’il dit jalouse de la faculté d’Eric Zemmour à remplir les salles là quand la maire de Lille comblerait, selon lui, à peine « un abribus ».

Quant à l’ex-LR Guillaume Peltier et à son premier soutien de poids Philippe de Villiers, leur rôle était sans ambiguïté : peaufiner la stature de celui qui se rêve en premier opposant à Emmanuel Macron et renforcer l’image d’un homme que certains continuent à trouver « trop clivant » ou  « pas assez présidentiable ». Appuyé sur ses « 36 ans d’amitié avec Eric Zemmour », Villiers a vanté cet « enfant adopté par la France » qui, pour lui rendre la pareille, « la bercera dans ses bras toute sa vie ».

Une nouvelle mesure en faveur du pouvoir d’achat

Au climax de son intervention, alors que les « Zemmour président ! » et les « Ben Voyons ! », se confondaient dans le brouhaha assourdissant d’un Grand Palais de Lille plein à craquer, le candidat « Reconquête » a annoncé officiellement une nouvelle mesure phare de son programme : la « prime zéro charge ». Pensée pour alléger le portefeuille des travailleurs sans alourdir la fiscalité des employeurs, cette sorte de prime de fin d’année figurerait comme « un  treizième mois, mais aussi un 14ème et 15ème mois ». Dénuée de toute cotisation fiscale, patronale et salariale, la prime ne couterait « que » 3000 euros brut à l’employeur, qui pourra ainsi récompenser ses salariés sans se ruiner.

La démarche d’Eric Zemmour résonne comme une charge frontale envers ses détracteurs socialistes qui, lorsqu’ils ne le qualifient pas de « fasciste xénophobe », perçoivent en lui un ultralibéral au service du grand patronat. Zemmour voit dans cette mesure « une révolution économique et sociale » et espère attirer vers lui la partie de l’électorat RN encore méfiante à l’égard de cet urbain jusqu’alors assez frileux en matière de politique sociale. Cette image d’urbain déconnecté de la réalité des ruraux populaires, Zemmour veut s’en débarrasser. Il a ainsi confirmé son projet de « bourse à la naissance » de 10 000 euros qu’il distribuera à chaque famille rurale qui mettra au monde un enfant. Une idée concrète destinée à la « France des territoires ». Dans un élan très trumpiste, Eric Zemmour a aussi promis à cet électorat qu’il prendra le chemin inverse des écologistes : « Vous garderez vos voitures, et je vous aiderai à financer vos trajets. » Indigné par « l’injustice » qui existe entre « urbains » et « ruraux » en matière de remboursement des trajets professionnels, Zemmour promet la fin des taxes sur le carburant et le financement à 50% par l’employeur des coûts de carburant du trajet domicile-travail…

Le meeting de Lille restera dans les mémoires comme une étape majeure de la campagne d’Eric Zemmour. Alors que les antifas s’écharpaient avec la police devant le Grand Palais, le journaliste devenu politique a lancé un assaut décisif sur un électorat qui lui échappait encore : celui de la ruralité paupérisée. Avec son équipe de fidèles compagnons, Eric Zemmour semble poursuivre sereinemeAu climax de son intervention, alors que les « Zemmour président ! » et les « Ben Voyons ! », se confondaient dans le brouhaha assourdissant d’un Grand Palais de Lille plein à craquer, le candidat « Reconquête » a annoncé officiellement une nouvelle mesure phare de son programme : la « prime zéro charge ». Avec son équipe de fidèles compagnons, Eric Zemmour poursuit sa route vers le premier tour d’avril tout en continuant d’électriser ses militants.

Geoffroy Antoine, Boulevard Voltaire

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