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Parmi les faces sombres de l’Angleterre, il y a le phénomène des viols de mineurs commis par des gangs de prédateurs sexuels, très souvent d’origine pakistanaise. Des abus sexuels qui sont de plus en plus nombreux tandis que les violeurs bénéficient d’une impunité presque totale avec une police craignant les accusations de racisme.
Les effroyables chiffres des viols de mineurs en Angleterre
Voilà de nombreuses années désormais que les affaires de viol impliquant des groupes de prédateurs sexuels appelés « grooming gang » apparaissent ponctuellement dans l’actualité judiciaire du Royaume-Uni. Une situation dramatique qui ne semble pas faire réagir les pouvoirs publics britanniques.
Les derniers chiffres officiels en la matière, révélés par le quotidien Daily Mail, sont sidérants puisqu’il s’avère que les services sociaux du pays enregistrent chaque jour l’arrivée de plus de 70 jeunes filles mineures soupçonnées d’être victimes d’abus sexuels.
Selon les données publiées par le ministère de l’Éducation britannique, sur les années 2019 et 2020, ce sont près de 27 000 filles âgées de moins de 18 ans qui ont été victimes d’abus sexuels ou qui risquaient d’en faire l’objet.
Par ailleurs, les chiffres de l’enquête sur la criminalité en Angleterre et au Pays de Galles montrent que 7,5 % des adultes âgés de 18 à 74 ans ont subi des abus sexuels avant l’âge de 16 ans, la majorité d’entre eux n’ayant parlé à personne de leur épreuve.
« Le problème a empiré » avec le temps
Comment un tel cauchemar éveillé peut-il se prolonger en Angleterre, en 2021 ? D’autres chiffres présentés sont tout aussi éloquents : à Rotherham, ville du Yorkshire du Sud où une gigantesque affaire de viols d’adolescentes (plus de 1 500 victimes entre 1997 et 2013) avait révélé l’ampleur du fléau, on dénombre pas moins d’une victime d’abus sexuels pour 757 résidents.
Mais c’est à Wakefield, dans le West Yorkshire, que le triste record est détenu avec un résident sur 736 qui a été orienté vers les services sociaux après de tels abus. Plus généralement, on observe que ce sont dans les zones les plus défavorisées où les mineurs victimes d’abus sexuels sont les plus nombreux.
Loin de s’améliorer, la situation aurait même tendance à se dégrader si l’on en croit les propos de Maggie Oliver, ancien officier de police qui a révélé le scandale des viols d’enfants à Rochdale. Selon elle, « la seule chose qui ait pu changer, c’est que le problème ait empiré ».
« Seulement 1,6 % de tous les viols signalés aboutissent à une inculpation »
Face à cette impunité qui interroge, Maggie Oliver poursuit : « Le viol est presque décriminalisé. Seulement 1,6 % de tous les viols signalés aboutissent à une inculpation, ce qui signifie que 98 viols de filles ou femmes sur 100 qui ont porté plainte ne mènent pas à une inculpation ».
Désormais à la tête d’une organisation ayant pour mission de venir en aide aux mineurs victimes d’abus sexuels, l’ancienne policière explique ainsi que « 60% des survivantes qui se sont adressées à [sa structure] au cours des trois derniers mois ont été abandonnées par la police, et 16 % ont été menacées d’être arrêtées elles-mêmes. » Et ajoute qu’il est « plus facile de criminaliser un enfant que d’enquêter sur un gang organisé de pédophiles ». Des propos que les chiffres précédemment évoqués ne risquent pas de démentir…
Sans compter que dans un pays englué dans le politiquement correct, les forces de police craignent davantage d’être traitées de racistes que de protéger les enfants anglais de la prédation des gangs musulmans pakistanais, très largement impliqués dans ces actes.
À ce sujet, deux rapports publiés au mois de janvier 2020 avaient, dans leurs conclusions, dénoncé le manque de considération des pouvoirs publics pour les victimes, souvent défavorisées, et leurs craintes liées à l’origine ethnique des agresseurs.
L’occasion de relire l’un de nos articles traitant du calvaire enduré par une adolescente britannique enlevée et détenue par un gang de musulmans pakistanais pendant 12 années au cours desquelles elle a subi viols, mariages forcés… et huit avortements ! Le tout avec une police étrangement passive :