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This footage is the result of a machete attack in #Whitechapel, #London which took place last #Sunday.
— Int3l_Gs (@Int3l_GS) September 18, 2021
Warning: Graphic pic.twitter.com/t4LloDGBXQ
Le jeune homme de 19 ans a été retrouvé avec des “blessures qui ont changé sa vie” sur Golding Street, dans le quartier de Whitechapel , a annoncé la police métropolitaine .
Des agents ont été appelés dans le quartier résidentiel, dans l’arrondissement de Tower Hamlets, vers 17h45 dimanche.
Dans des images publiées sur les réseaux sociaux, l’homme est assis sur le trottoir d’un trottoir tenant un torchon à son bras alors qu’il est entouré d’éclaboussures de son sang.
Il a été transporté d’urgence dans une unité de traumatologie majeure d’un hôpital pour la blessure que la police a décrite comme une « blessure importante au bras au couteau ». Son état a été évalué comme ne mettant pas sa vie en danger, mais susceptible de changer sa vie.
Un deuxième homme dans la vingtaine a été retrouvé dans la rue Christian voisine avec une blessure au couteau. Il a été transporté à l’hôpital, avant d’être arrêté et placé en garde à vue – a déclaré le Met.
La police a ouvert une enquête sur des images distinctes de la caméra de bord d’un véhicule, qui montrent une partie de l’incident.
Le Met a déclaré dans un communiqué : « Nous avons connaissance d’une vidéo sur les réseaux sociaux montrant un homme visiblement blessé dans une rue de Tower Hamlets.
“La première moitié de la vidéo semble avoir été filmée à la suite d’un incident à Golding Street, E1 qui fait l’objet d’une enquête.”
Selon le Standard , un conseiller local a déclaré qu’un groupe de jeunes hommes armés de machettes aurait “à plusieurs reprises visé des innocents dans cette zone”.
Le conseiller a ajouté, selon le rapport : « Les habitants ont décidé de prendre les choses en main.
« Personne ne devrait jamais cautionner un tel vigilantisme, mais cela devrait également être une leçon pour les personnes qui portent des couteaux : votre arme peut facilement être retournée contre vous. »
Éco-anxiété : près d’un jeune Occidental sur deux serait touché…
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Certes, l’époque est anxiogène ; mais, toutes choses bien pesées, guère plus que les précédentes. Ou, autrement, comment expliquer que nos ancêtres aient pu prendre femme pour fonder une famille, quelques années avant les guerres de 14-18 et 39-45, périodes qui ne s’annonçaient pas tout à fait riantes ? À croire que l’espoir faisait alors plus vivre que le désespoir.
Est-ce encore vrai, aujourd’hui ? On peut se poser la question à la lecture de l’étude publiée par la revue censée faire la pluie et le beau temps en matière de santé climatique, The Lancet Planetary Health, selon laquelle près d’un jeune sur deux souffrirait, aujourd’hui, « d’éco-anxiété ».
Bien sûr, les « jeunes » sondés sont issus du monde occidental ; ce qui peut expliquer que, sur un panel de 10.000 personnes, âgées de 16 à 25 ans, « 75 % des répondants puissent juger le futur “effrayant” ». On ajoutera encore que « 50 % des jeunes interrogés se sentent tristes, anxieux, en colère, démunis ou coupables face à la crise climatique ».
Et ce rapport de conclure : « Ces facteurs de stress psychologique menacent la santé et le bien-être et peuvent être considérés comme moralement préjudiciables et injustes. » Calimero n’aurait pas mieux dit. Après, on peut se féliciter ou déplorer cet état de fait. S’en féliciter parce que la jeunesse se sent impliquée dans les affaires du vaste monde. Le déplorer parce que cette même jeunesse se trouve de fait infantilisée par ces histoires à faire peur, assenées aux générations précédentes : peur des communistes, alors que l’URSS était bien moins expansionniste que les USA, peur des fascistes alors que de fascisme il n’y avait plus. Comme quoi une trouille chasse l’autre. Peur des racistes, etc. « N’ayez pas peur », nous disait, non sans raison, le défunt pape Jean-Paul II.
Et maintenant, la grande trouille climatique, encore plus volatile, mais autrement plus prégnante : « Les jeunes individualisent le problème climatique. Ils pensent que c’est de leur ressort. C’est notamment dû au récit autour de la crise climatique : ce serait une affaire de décisions personnelles », nous dit cette même étude.
D’où la naissance d’un héroïsme de substitution consistant à fermer le robinet pendant qu’on se brosse les dents, histoire de « sauver la planète », alors qu’avant, il suffisait seulement de lutter contre le gaspillage. Il est vrai que ces jeunes angoissés ont quelques raisons de l’être. Ne serait-ce que par le matraquage médiatique les enjoignant de faire perpétuelle repentance pour un « écocide » aux contours des plus flous. Ainsi, l’écrivain Camille de Toledo, nouveau procureur de l’écologisme radical, vient-il d’exiger que la Loire puisse devenir « personnalité juridique » et « plaider sa cause devant les tribunaux », à en croire un entretien publié dans Libération de ce 9 septembre.
Pour appuyer ses dires, ce jeune homme – Alexis Mittal, de son vrai nom et, par ailleurs, petit-fils d’Antoine Riboud, fondateur de la multinationale Danone (pas tout à fait écoresponsable, dira-t-on), affirme qu’« en Équateur, la Constitution reconnaît depuis 2008 les droits du Pachamama, la Terre mère ». Certes, mais ce qui a valeur, chez ces peuples issus de religions naturelles, dans lesquelles fleuves et rivières ont toutes un esprit, n’est-il pas un peu ridicule dans ce néo-panthéisme occidentalisé ? Un peu comme l’apprenti plombier qui, pour faire joli, se fait tatouer les biceps de symboles maoris, ignorant que ces derniers, s’ils ont une signification en Polynésie, n’en ont plus guère en nos contrées, ou alors au moins autant que le hula-hoop et la zumba ?
Après, deux questions se posent à l’homme de bon sens : la Loire est-elle une « personnalité juridique » et ces néo-écologistes ont-ils encore un cerveau en bon ordre de marche ?
Revue Elements
Échec en Australie : pauvre Napoléon !
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Pauvre Napoléon ! Alors que le microcosme décadent qui règne à Paris crie son emballement pour l’emballage de l’Arc de Triomphe, l’Empire anglo-saxon qui règne sur le monde, depuis Trafalgar et Waterloo, vient de mettre une grosse claque à la France en annulant le « contrat du siècle » : l’achat, par l’Australie, de douze sous-marins français très performants mais classiques. Des bâtiments américains à propulsion nucléaire leur sont préférés. Il ne faut pas se voiler la face, ces deux événements ont des rapports apparemment lointains dont le rapprochement déclenche un éclair de lucidité.
La France a longtemps vécu avec une arrogance fondée sur la vision qu’elle avait de sa gloire passée. Malgré plus de bas que de hauts, elle avait su garder de sa superbe. Après le désastreux passage de Hollande à l’Élysée et malgré la mise en scène initiale de son ancien ministre et successeur, personne ne peut aujourd’hui ignorer son déclin, sa décadence même, et l’aveuglement stupide avec lequel elle descend les marches en croyant les remonter. Il n’y a pas d’amis, en politique internationale. Il n’y a que des alliés, des ennemis et des neutres, des États, c’est-à-dire des monstres froids dénués de sentiments et mus par leurs intérêts. Le ballet des rencontres internationales, des embrassades avant les masques, n’est qu’un spectacle pour midinettes. Quand Le Drian, ce politicien socialiste usé jusqu’à la corde, larmoie sur un Biden qui se serait comporté comme un Trump, il confond la scène internationale avec celle d’un mélodrame. Les sentiments personnels n’ont pas leur place dans la conduite des États. Le pas de deux qui s’achève entre Merkel et Macron n’a pas empêché l’Allemagne d’acheter cinq avions américains Poseidon malgré les propositions françaises. Inutile de rappeler le solo berlinois sur l’énergie ou l’accueil des réfugiés.
Il n’a échappé à personne que la coopération européenne, notamment pour les achats d’armements, le cède souvent à d’autres considérations. Les pays qui se sentent encore menacés par la puissance russe se blottissent plus volontiers sous l’aigle américaine qu’ils ne répondent à l’appel du coq français. Quant au Royaume-Uni, qui n’a jamais eu en Europe qu’un pied-à-terre à des conditions privilégiées, il est reparti vers le grand large sous les remontrances et les mises en garde françaises. On le retrouve aujourd’hui comme membre des « Five Eyes » avec l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis, dans la zone Indo-Pacifique, face à la Chine, où la présence française est à peine tolérée. Depuis la Révolution et l’Empire, le vieux combat entre l’Empire des mers et celui des terres n’est plus celui entre l’Angleterre et la France, mais entre le monde anglo-saxon, où les États-Unis ont pris la relève, et l’Allemagne, puis la Russie, puis peut-être la Chine. L’Empire terrestre peut l’emporter s’il gagne sur mer. C’était jouable pour la France jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Aujourd’hui, il s’agit de la Chine, dont on peut penser qu’elle guigne Taïwan. C’est donc le branle-bas de combat, à Washington. Le désengagement foireux d’Afghanistan avait pour but de libérer des forces d’un théâtre d’opérations qui tournait à l’impasse, mais il a eu pour résultat d’inquiéter les alliés de l’Amérique qui en attendent la protection. C’est pourquoi on resserre les rangs. En 2018, les Britanniques avaient remporté une pharaonique commande australienne de neuf frégates pour un montant de 24 milliards d’euros. C’est au tour des Américains. Les Français sont mal payés de leur suivisme à l’égard de Washington. Ils devraient, en particulier, regretter leur annulation de la commande russe de deux Mistral. D’abord, ce précédent ridiculise les rodomontades actuelles ; ensuite, il altère la confiance des clients envers leur fournisseur ; enfin, il a ôté à la France sa parade traditionnelle lorsqu’elle était en difficulté : l’alliance de revers, la preuve de l’indépendance.
Que cette déconvenue puisse donc nous ouvrir les yeux. L’effondrement de notre commerce extérieur, notre endettement « quoi qu’il en coûte », nos déficits systématiques, la disparition de notre industrie sont, certes, en partie voilés par la mise en scène médiatique orchestrée par le pouvoir et ses alliés, mais la réalité devient oppressante et elle se reflète en un symbole : celui de « notre » Arc de Triomphe, voilé de haut en bas, selon le projet d’artistes « travaillant, vivant et mourant » à New York.
Christian Vanneste, Boulevard Voltaire