Qui veut la peau de l’identité ?

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Retrouvons l’équipe du magazine Éléments autour d’Olivier François : François Bousquet, rédacteur en chef, Patrick Lusinchi, directeur artistique, Nicolas Gauthier et Emeric Cian-Grangé. À l’occasion d’un dossier consacré à l’identité, la rédaction d’Éléments est partie à la rencontre de Pierre Sautarel, le fondateur de Fdesouche, et des jeunes générations identitaires…

Au programme également : les vérités d’Hubert Védrine sur le Rwanda, le prêt-à-penser du prêt-à-chanter et le grand Louis-Ferdinand Céline aux Éditions de La Nouvelle Librairie.

Loire-Atlantique : troisième attaque au couteau en moins de 15 jours, cette fois à Savenay

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Ce n’était même pas vendredi. Un migrant, hébergé dans un foyer pour demandeurs d’asile à Savenay, entre Nantes et Saint-Nazaire, a coursé avec un couteau trois riverains ce mercredi 9 juin à 22 heures, avant de se retrancher dans sa chambre, rue de Prince Bois. L’homme âgé d’une trentaine d’années, logé par l’association Eaux Vives, a finalement été interpellé ce jeudi matin vers 5 heures du matin alors qu’il sortait en chantant.

L’agresseur présumé, qui aurait crié « Allahu Akbar » selon des témoins, a été hospitalisé en psychiatrie à Saint-Nazaire. « Ils vont certainement dire que c’est un déséquilibré et écarter la piste terroriste, jusqu’au jour où il y aura un type avec une arme automatique ou un véhicule, et assez de morts pour qu’ils ne puissent que reconnaître le caractère terroriste », constate un policier nantais, quelque peu résigné.

Sur France Bleu, une riveraine décrit l’attaque : « je suis sortie sur le balcon, et j’ai vu deux hommes poursuivis par un autre homme en djellaba violette, il les menaçait avec un couteau, les hommes m’ont suppliée d’appeler la police ». Pendant que gendarmes et GIGN bloquent le périmètre et mettent à l’abri les riverains, la nuit s’installe, nuit d’angoisse et d’insomnie pour les riverains : « Il y avait un silence total, sauf lui qui criait sa prière ».

« Certes, il fait chaud et il y a de la tension sociale dans l’air, mais les ‘’déséquilibrés’’ sont toujours de la même religion et souvent des mêmes origines », relève un de ses collègues. « Pendant ce temps, l’ultra-violence pour les incompétents qui nous dirigent et les médias, c’est un français qui met une baffe à un président qui décide tout dans son coin, n’écoute personne et ne cesse de se planter. Et le danger public, ce sont les gens qui ne mettent pas leur masque sur le nez. C’est du foutage de gueule et les français en sont bien conscients ».

Savenay, une commune très investie dans l’invasion migratoire

Depuis plusieurs années, des migrants et des demandeurs d’asile sont logés à Savenay, notamment au sein d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asiles de l’association Les Eaux Vives réparti sur neuf appartements ; trois autres ont été installés en 2016 dans des logements mis à disposition par la commune, puis encore 21 en provenance de Syrie, d’Irak et d’Erythrée.

Une structure de collaboration à l’invasion migratoire existe localement – l’Accueil fraternel Loire et Sillon (AFLS) regroupe 155 membres encartés dont 70 à 80 bénévoles avant Covid, souvent encartés ou sympathisants de divers mouvements de gauche.

Il y avait fin 2020 à Savenay, hébergés par l’AFLS « une famille libyenne avec quatre enfants, une famille angolaise avec trois enfants, une famille soudanaise avec quatre enfants, une famille azérie avec trois enfants, une famille béninoise avec trois enfants, une famille guinéenne avec trois enfants, une famille ghanéenne avec deux enfants, une famille de Macédoine [ARYM] avec trois enfants, un Afghan, deux Érythréens et un Malien ». En 2018, la commune logeait 8 familles, 14 adultes et 24 enfants.

Un habitant d’une commune rurale de l’ouest de la Loire-Atlantique, de gauche, soupire « Avant, les élus progressistes, c’étaient l’instruction publique, les pissotières et les dispensaires. Aujourd’hui, les élus de gauche, c’est la chance pour chaque français d’avoir une attaque terroriste dans son village. Aux élections, votez à gauche : Daech pour tous ».

Louis Moulin


 Breizh-info.com

Grégory Roose : « On assiste à un basculement idéologique au sein des médias »

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Grégory Roose, qui vient de publier un ouvrage, Journal d’un remplacé (en accès libre ici), décrypte l’affaire Papacito-Mélenchon. Quelle leçon tirer de ce psychodrame en trois actes, puisque même l’ancienne présidente du Brésil a apporté son soutien dans un tweet à Jean-Luc Mélenchon ? L’occasion d’évoquer, avec lui, ce qu’on appelle le Grand Remplacement ainsi que l’évolution de notre société et sa bulle médiatique.

Vous publiez Journal d’un remplacé en autoédition. Pourquoi ce journal, et en quoi êtes-vous un remplacé ?

J’ai écrit ce journal pendant deux ans, il est en libre accès sur mon site Internet. L’objectif est de montrer des exemples de Grand Remplacement et de Petit Remplacement à ceux qui nous opposent que le Grand Remplacement n’existe pas et est un fantasme d’extrême droite. Dans ce livre, je parle aussi beaucoup d’écologie, de la médiacratie, de la famille décomposée, du survivre ensemble… L’idée est de montrer en quoi toute la sphère idéologique progressiste qui nous fait croire que le monde change rapidement n’est pas vraiment sur la réalité du terrain. J’apporte des contre-exemples argumentés pour que les lecteurs puissent avoir des arguments de poids.

Un remplacement existe et se fait de manière progressive. Jean-Luc Mélenchon parle, lui, d’un métissage. Gauche et droite ont une appréciation différente de ce phénomène.

Jean-Luc Mélenchon est dans l’excès et prends le contre-pied en faisant ce genre de sortie comme avant les dernières présidentielles. Il ne refuse pas ce Grand Remplacement. C’est un constat, il suffit de se promener dans les villes de France pour s’en rendre compte, mais lui appelle ceci « le grand métissage ». Il n’a pas compris qu’il n’y aura pas de métissage à grande échelle, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire dans les spots publicitaires ou dans les médias. Le métissage n’est qu’une version partielle de ce qui se passe. Les gens vont vivre les uns en face des autres, les uns à côté des autres. Oui, une partie de la population venue d’ailleurs s’installe sur le territoire national et une autre partie indigène sera de moins en moins nombreuse, car on ne fait pas assez d’enfants, la démographie est en berne. Si nous sommes en face de personnes qui ont beaucoup plus d’enfants, à l’échelle de cent ans, c’est mathématique, il y aura une substitution de population.

Que révèle la récente polémique concernant les propos de Jean-Luc Mélenchon auxquels a réagi Papacito en vidéo. Une vidéo à laquelle l’ancienne présidente du Brésil Dilma Rousseff a répondu par un tweet de soutien à Jean-Luc Mélenchon.

Il y a là un bel exemple de l’effet papillon. À force de vouloir chercher le buzz pour exister médiatiquement, Jean-Luc Mélenchon est allé un peu trop loin et ne maîtrise plus l’art du buzz. Papacito l’a bien compris et a fait sortir cette vidéo au bon moment pour se faire connaître. Il s’est servi de ses adversaires idéologiques pour exister sur la scène médiatique.

Sur le fond, nous sommes davantage sur la dictature de l’émotion que sur le raisonnement à froid. Dans un monde normal, cela ne devrait pas exister et être relayé par les médias. Or, les médias sont avides de ce genre de choses pour pouvoir exister. Avec cette rivalité qui existe sur les réseaux sociaux, il faut aller de plus en plus vite et montrer des choses de plus en plus choquantes.

Revenir sur le fond et réagir à froid est précieux, c’est pour cela que la presse écrite existe.

Selon vous, tous les canaux culturels et d’information sont-ils dominés par la gauche ?

On assiste à un basculement idéologique, non pas au sein de la population générale, mais dans les médias qui sentent se fissurer cette bulle médiatique et métapolitique qu’ils maîtrisent.

Nos idées commencent à percer dans les grands médias progressistes, mais il va falloir maintenant un homme ou une femme politique qui soit soulevé par cette vague d’idées qui arrivent de manière décomplexée et les porte de manière ferme et assumée.

Grégory Roose, Boulevard Voltaire

Yvelines : « Le mari rigoriste considérait que l’adultère méritait la peine de mort »… Encore un coup des bouddhistes !

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

La presse locale est souvent instructive, surtout à la rubrique des faits divers, tant il est vrai qu’on peut y prendre le pouls de la société plus sûrement que dans les analyses les plus savantes. Ainsi, le site 78 actu nous en dit beaucoup sur la situation des Yvelines.

D’où cette nouvelle nous venant de Bennecourt, bourgade proche de ma très mal nommée Mantes-la Jolie, le 4 juin : « Le mari rigoriste considérait que l’adultère méritait la peine de mort. » Proximité versaillaise oblige, on se dit qu’il s’agit peut-être d’un catholique intégriste. Non, car « le mari rigoriste » en question est un « ressortissant belge ». Peu importe, les sectateurs d’un certain Monseigneur Marcel Lefebvre ont bien dû essaimer en Flandres et Wallonie.

Finalement, pas du tout, et il faut aller chercher quelques lignes plus loin pour apprendre que notre Belge se prénomme en fait Mourad, ce qui fait tout de suite moins lecteur de Tintin et Milou. En revanche, on en sait un peu plus sur ce couple formé sur Facebook, lui vivant à Bruxelles, et elle ici : « Mourad avait rejoint sa femme depuis deux jours. Avec l’idée de la confronter à sa certitude. Elle l’aurait trompé. » Ils se retrouvent donc en voiture sur un parking de Bennecourt. Il est deux heures trente du matin, mais l’heure n’est pas aux mots doux.

Toujours à en croire 78 actu« Mourad veut savoir. Il sort son téléphone portable et appelle celui qui pense être l’amant. La dispute est inévitable. Le téléphone passe par la fenêtre. » Et son épouse quasiment aussi ; comme Félicie, tel que chanté par Fernandel. Car les deux tourtereaux se retrouvent sur le bitume, et pas pour s’échanger de langoureux baisers, « sous les yeux d’un témoin qui préviendra la gendarmerie ».

De manière plus que prévisible, le très belge Mourad se retrouve donc au tribunal de Versailles. Dans l’intervalle, la maréchaussée fait ce pourquoi elle est payée : enquêter. D’où la découverte de « certains messages envoyés par Mourad sur le réseau crypté Telegram. “L’adultère. La peine pour ça. C’est la mort”. » Ce qui est certes un brin exagéré, tel que le juge le lui fait remarquer : « Même quand l’adultère était un délit, la peine n’était pas si élevée… » Et d’ajouter, histoire de faire bonne mesure : « Je tiens tout de même à rappeler qu’en France, quel que soit le motif, on ne frappe pas une femme. » Voilà qui est frappé au coin du bon sens, comme on dit en France et peut-être même… en Belgique.

Au fait, quelle est la profession de Mourad ? Il affirme « gagner sa vie en vendant et en achetant de la crypto-monnaie ». Ce qui, pour lui, est « plus un loisir qu’un travail ». En revanche, à ses temps perdus, il se repose, ayant « passé trois années en détention provisoire lors d’une enquête pour participation à un groupe terroriste »; après avoir été libéré, faute de preuves.

Le gag, c’est que la femme prétendue « adultère » refuse de se porter partie civile contre son mari suspicieux : « Il n’était pas content. C’est tout. Il ne m’a pas frappée. C’est juste qu’il voulait passer par le côté conducteur où j’étais pour aller récupérer son téléphone qui était passé par la fenêtre. La porte s’est ouverte. Nous sommes tombés. C’est comme ça que je me suis fait mal au bras. »

Bref, l’éternel syndrome de la femme battue, jadis théorisé par la chanson « Mon homme », immortalisée par la jolie Mistinguett : « Il me fout des coups/Il me prend mes sous/Je suis à bout/Mais malgré tout/Que voulez-vous/Je l’ai tellement dans la peau/Que j’en deviens marteau/Dès qu’il s’approche c’est fini/Je suis à lui. » Alice Coffin doit adorer.

Au fait, tant qu’à évoquer le « rigorisme » religieux, les gens de 78 actu n’auraient-ils pas oublié un tout petit détail ? La confession de Mourad, par exemple ? Car il y a fort à parier qu’il ne soit pas témoin de Jéhovah ou adorateur de l’oignon. Il est vrai qu’à instar du froid hivernal, il y a aussi l’islamisme ressenti qui, lui, se rit des saisons.

Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire

I-Média n°352 – Zemmour candidat, la vraie gifle pour Macron ?

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

01:51 L’image de la semaine L’image de la semaine, c’est bien évidemment cette gifle reçue par Emmanuel Macron à l’entame de son « tour de France ». Un geste plus symbolique que violent qui a été largement commenté par les médias.

06:26 Les plus gros bobards médiatiques de l’année Dans quelques jours aura lieu la cérémonie la plus attendue par les journalistes français ! La 12e cérémonie des Bobards d’Or récompensera en effet les meilleurs mensonges des médias durant l’année passée.

Inscription, vote et découverte de tous les bobards à cette adresse : https://bobards-dor.fr/

15:18 Revue de presse

27:23 Zemmour candidat : ça se précise ! Dans un long entretien accordé au média Livre Noir, Éric Zemmour a évoqué de manière encore plus précise sa possible candidature à la présidence de la République. Ses déclarations ont mis en émoi les journalistes français.

78 % DES FRANÇAIS SONT FAVORABLES AUX COURSES POURSUITES POUR METTRE FIN AUX RODÉOS SAUVAGES

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Les rodéos urbains sont de plus en plus fréquents et extrêmement dangereux. Dans ce contexte, selon un sondage de l’institut CSA pour CNEWS dévoilé ce jeudi 10 juin, près de 8 Français sur 10 souhaitent que les policiers mettent tout en oeuvre pour les arrêter, quitte à entamer des courses-poursuites avec leurs auteurs.

Plus précisément, 78% des sondés se disent d’accord avec cette option «même si c’est très dangereux», tandis que 22% des répondants pensent qu’il faut «interdire aux policiers d’entamer une course-poursuite car cela peut entraîner des accidents graves pour les conducteurs de deux-roues concernés», en cas de refus d’obtempérer.

CNews

En lien :

Carrefour, remarquant que ses “magasins ethniques” (clientèle musulmane) en France ne sont pas rentables va confier leur gestion à un groupe marocain.

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Le groupe Carrefour a lancé des discussions avec son partenaire marocain Label’Vie pour lui confier la gestion de plusieurs magasins en France, dits ethniques : des super et hypermarchés présents dans les quartiers et banlieues où vivent la communauté musulmane et que le groupe Français n’arrive pas à rentabiliser. Un projet qui représente une première mais qui comporte plusieurs risques, notamment sociaux et politiques.[…]

Le Boursier.ma

Équipe de France : Kylian Mbappé n’aurait pas apprécié les déclarations d’après match d’Olivier Giroud

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Selon L’Équipe, Kylian Mbappé aurait très peu goûté à la sortie médiatique d’Olivier Giroud après la victoire des Bleus face à la Bulgarie, mardi au Stade de France (3-0). Auteur d’un doublé, l’attaquant de Chelsea a regretté de ne pas être assez servi par ses partenaires. Agacé, Mbappé l’aurait pris pour lui.

Sous la colère, le Mbappé a voulu s’exprimer en conférence de presse pour clarifier la situation. Deschamps l’en a empêché et lui a dit de se concentrer sur France – Allemagne.

Les déclarations de Giroud :

« Discret ? C’est parce que des fois on fait des courses, mais les ballons n’arrivent pas. Après, je ne prétends pas faire toujours les bons appels, mais je me suis évertué à donner des solutions dans la surface. Pour le coup, avec deux bons ballons de Ben Pavard et de Wissam Ben Yedder, j’ai pu bien finir, mais on aurait pu marquer plus de buts si on avait été plus efficaces. Vous dites qu’on ne m’a pas beaucoup vu au début, mais peut-être qu’on aurait pu mieux se trouver. »

RMCSport / L’Equipe

L’individualisme est-il un vecteur des fractures sociétales et demain, de la guerre civile ?

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

L’individualisme est-il un vecteur des fractures sociétales et demain, de la guerre civile ? En effet, à l’heure où tout est fait pour disloquer les communautés humaines historiques (ethniques, religieuses, culturelles) dans un grand bordel généralisé, il semblerait que les conséquences de cette atomisation continue de la société soient particulièrement douloureuses dans les semaines, mois, années à venir.

Tout part de la destruction progressive de ce qui fait l’âme d’un peuple, de ce qui fait une nation. « Après la langue, on vise la race » comme chantait Soldat Louis. Et bien depuis plusieurs décennies, entre destruction progressive de nos langues (langues régionales, langue nationale), de plus en plus supplantées par l’Anglais, ou par un néo-langage tribal (écoutez les tendances YouTube…), et destruction de tout ce qui faisait le ciment d’un peuple, d’une civilisation, on se retrouve avec une atomisation de nos sociétés, et à une plongée progressive vers la barbarie.

Une atomisation entretenue et même accrue du fait des nouvelles technologies : alors qu’il y a encore 30 ou 40 ans, il n’y avait qu’une ou deux chaines de télévision, et que quelques journaux, souvent aux ordres de l’État dans lequel ils émettaient ou étaient imprimés, aujourd’hui, l’individu consommateur a accès, d’un simple clic ou coup de zappette, à des centaines de chaines. À des centaines et des milliers même de médias. Dans toutes les langues. Sur toutes les thématiques.

Si certains esprits plus éclaires que d’autres parviennent dans cette jungle à diversifier, à tâcher, hygiène mentale impérative, de diversifier ses sources d’informations, de culture, force est de constater que ce n’est pas le cas d’une large majorité au sein même de la population.

Ainsi, maîtrisant de moins en moins de mots dans leur langue maternelle du fait, en France notamment, d’un travail de destruction progressive de l’Éducation nationale, des générations sacrifiées ne parviennent plus à penser le monde, à penser leur société, en plus de 300 mots. C’est le début de la barbarie, puisque lorsque l’on est plus capable d’exprimer, de mettre de mots sur nos maux, on en vient à adopter des comportements tribaux, violents, barbares.

Cette barbarie s’accroit par le simple fait de fabriquer ensuite son propre petit monde autour de SES réseaux sociaux, autour de SES préférences, autour de son égo démesuré. Ainsi, la fabrique du crétin et donc du barbare potentiel, qui a débuté sur les bancs d’une Éducation nationale qui n’assume plus sa mission d’instruction, se poursuit, à la maison, en dehors de l’école, au contact de la publicité, des réseaux sociaux et des algorithmes qui, quotidiennement, vous « servent la soupe » c’est-à-dire ce que vous avez envie de voir et de consommer, sans jamais vous proposer la moindre ouverture, la moindre porte de sortie à votre monde virtuel, à votre univers cérébral qui ne se nourrit finalement que des mêmes produits quotidiennement.

Le passionné de jeux vidéos ne consultera plus que des forums de jeux vidéos, n’aura en contact sur les réseaux sociaux que des amateurs de jeux vidéos. Les publicités qui lui seront proposées, les films qui lui seront suggérées, ne tourneront plus qu’autour de ce petit monde très fermé. Idem pour le jeune de 15 ans tombé un jour sur une vidéo lui expliquant qu’il pouvait changer de sexe, qu’il pouvait ne pas se sentir bien dans son corps et donc évoluer, et qui finalement, se retrouve, à un âge de rébellion, à fabriquer son petit univers étriqué uniquement autour de SON problème, de SON mal-être, et de SA communauté de gens comme lui qui en plus, en viennent, lorsqu’ils se sentent nombreux, à demander à la société, au peuple auxquels ils appartiennent, des adaptations globales.

Le militant de gauche fermé. « Imperméable au fascisme ». Va se construire son réseau social, son fil quotidien d’actualité, ses relations, autour de son engagement politique et de lui seul. Il finira par ne plus supporter le débat, la confrontation d’idées, la vie de la cité au final. Il en va de même bien entendu du militant de droite qui agrandit chaque jour sa propre bulle.  Il en va de même pour toutes les tribus qui se fabriquent sur le cadavre d’un ensemble jadis appelé peuple, nation, ou patrie.

On suit quelques Youtubeurs qui pensent la même chose. On consulte toujours les mêmes sites Internet pour s’abreuver, et s’auto persuader de ce que l’on pense déjà. On en oublie totalement la communauté, bien réelle, qui nous entoure et dont les atomes eux aussi se disloquent du fait d’un déracinement organisé (La République contre les peuples qui la composent) d’un appel quotidien à la consommation et à l’individualisation, et d’un mirage faussement communautaire de temps à autre (ici un championnat d’Europe de football, là des Jeux olympiques, là encore, une grande fête à laquelle la communion devient quasi obligatoire pour ne pas être en marge).

Au final, il n’y a aucun complot à ce qui nous arrive. Il y a simplement une convergence d’intérêts. Avec des entreprises qui ont parfaitement compris qu’il fallait pousser le citoyen consommateur à s’aimer jusqu’à l’extrême, et donc lui offrir tout ce dont il a besoin pour combler sa soif d’égo démesuré. Chacun doit être roi. Avec des responsables politiques, en dessous de tout, mais qui ont tout de même compris que plus le peuple est divisé, atomisé, hétérogène, et moins il est susceptible de leur demander des comptes, et éventuellement de les faire tomber.

L’immigration massive, acceptée, encouragée même, relève d’ailleurs du même procédé : faire venir sans arrêt plus d’atomes différents, parfois même totalement incompatibles avec notre propre corps communautaire, pour semer la division, le chaos, et au final, la barbarie menant au suicide collectif.

Le vote dit « populiste » qui s’accroit partout en Europe n’est que la résultante de ce processus. Des individus dont les ancêtres appartenaient à une communauté, à une civilisation, à une patrie, et que l’on a transformé en consommateurs, en atomes isolés. Et qui, de plus en plus, prennent conscience de la situation. Et se révoltent, électoralement d’abord, contre ceux qui les amènent, tels des Lemmings, se jeter dans un précipice.

Alors que faire ? S’ouvrir l’esprit au maximum. Confronter ses idées. S’informer différemment. Ne pas s’isoler mentalement, ne pas se satisfaire de son confort quotidien. Aller à la rencontre de son propre peuple. Apprendre ses langues. Lui parler. Lui faire ouvrir les yeux. Lui faire prendre conscience de qui il est, d’où il vient.

Et faire demi-tour alors que le précipice se présente à nous. Laisser faire ceux qui veulent absolument s’y jeter. Et de nouveau marcher, ensemble, main dans la main, à la recherche d’un nouveau chemin à construire pour que notre vieille race européenne ne s’éteigne jamais.

Julien Dir, Breizh-info.com

Note : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

Culture : Noel Gallagher affirme que la séparation d’Oasis en 2009 a contribué à renforcer le mythe autour du groupe.

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Noel Gallagher a déclaré que la séparation d’Oasis en 2009 a contribué à renforcer le mythe autour d’un des plus grands groupes britanniques de tous les temps. Le groupe s’est dissous après le départ brutal de Gallagher suite à une vive confrontation avec son frère Liam au festival Rock en Seine, près de Paris.

Depuis leur séparation, les fans ont désespérément demandé aux Gallagher de se reformer, des appels qui se sont avérés infructueux jusqu’à présent.

S’exprimant dans l’émission Noel Gallagher de Sky Arts : Out Of The Now sur sa décision de partir, le rockeur a déclaré : « Ce n’est pas une décision que j’ai prise à la légère. Et j’avais écrit toutes les chansons significatives qui ont été enregistrées par Oasis. Et c’était ma vie, je la dirigeais et, sur le plan créatif, c’était mon truc. Avec le recul, c’était la meilleure chose à faire pour moi et pour le groupe. Parce que contrairement à aujourd’hui, Oasis en 2009 n’était pas considéré comme l’un des plus grands de tous les temps

S’exprimant sur l’arrêt du groupe ce dernier explique :  « J’avais l’impression que les gens avaient arrêté d’écouter les disques et venaient nous voir ressasser les tubes et c’est une position dans laquelle je n’ai jamais voulu que le groupe se trouve. Mais aujourd’hui, bien sûr, nous sommes considérés comme faisant partie des plus grands

Gallagher, 54 ans, s’est également souvenu de la nuit où Oasis s’est séparé après s’être heurté à Liam.

« Les tournées d’Oasis ont toujours été mouventées. L’incident à Paris, c’était juste la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, vraiment ».

Gallagher, qui a formé Noel Gallagher’s High Flying Birds après avoir quitté Oasis, a déclaré qu’il était assis à l’arrière d’une voiture à l’extérieur du festival de musique en France quand il a pris la décision de quitter le groupe. « Le conducteur s’est arrêté et c’est tout. Je n’ai pas ressenti de soulagement parce que je savais qu’une tempête de merde se préparait. Et qu’on allait dire beaucoup de bêtises à ce sujet. L’un des plus grands groupes de tous les temps a implosé, enfin. Et je ne pouvais pas rentrer en Angleterre parce que la presse s’était abattue sur ma maison et ma femme était là avec mes enfants. On a dû la faire sortir au milieu de la nuit et ils sont venus me rejoindre quelque part en France. Et quand nous sommes finalement rentrés en Angleterre, bien sûr, l’enfer s’est déchaîné.»

Et pour les nostalgiques, un peu de mémoire culturelle au sujet du groupe :

Merci à Breizh-info.com