Élections régionales et les 154 propositions de LREM en Île-de-France : les fous sont de sortie !

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En 1981, avec ses fameuses 110 propositions, François Mitterrand avait mis la barre très haut. Il y avait à boire et à manger, même si certaines desdites propositions, hautement farfelues, pouvaient laisser à penser que les rédacteurs du texte avaient surtout mangé du boire. Mais les records ne sont-ils pas aussi faits pour être battus ?

On peut en voir pour preuve les… 154 actions prévues dans le programme de La République en marche pour l’Île-de-France. 160, voilà qui aurait fait un compte rond ; mais, prudents ou tout simplement fainéants, ses concepteurs ont bloqué le compteur à 154.

Et là, plus qu’un inventaire à la Prévert, c’est le catalogue des Trois Suisses que l’on redoute. Ainsi, le chapitre de la « République » vaut son pesant de nougat. Pour un peu plus de « vivre ensemble », il y aura « la semaine régionale des valeurs de la République », histoire de renforcer « la formation des enseignants à la reconnaissance des premiers signes de perte de repères républicains et de l’esprit critique des élèves ».

Si, avec un tel dispositif, le terrorisme islamiste n’est pas terrassé dans les semaines à venir, ce serait à n’y plus rien comprendre. Ce, d’autant plus que suivent encore deux autres propositions majeures et susceptibles d’enfin ramener le célèbre « ordre républicain » dans nos écoles.

La n° 102, pour commencer : « Nous lutterons contre le harcèlement scolaire dans 100 % des lycées pour protéger les élèves et en particulier les AZERTYUOP– (pardon, les LGBTQI+). » Mais la n° 133 est encore plus goûtue : « Nous interviendrons en urgence pour les restaurations des lycées parisiens Rabelais, Jean-Baptiste Say et Fénelon, et installerons dans tous les lycées parisiens des distributeurs de protections pour lutter contre la précarité menstruelle. » À côté des distributeurs de capotes anglaises, voilà qui fera joli, dans ces écoles ayant vocation à être bientôt transformées en pharmacies. Une chance que la lutte contre les hémorroïdes et le chancre mou n’aient pas été décrétée cause nationale par nos amis macronistes.

Lesquels ne sont, d’ailleurs, pas, malgré de trompeuses apparences, des nigauds finis, ayant bien compris que l’insécurité commençait à devenir l’une des préoccupations premières des Français. Et c’est là que la proposition n° 128 pourrait bien faire pencher la balance électorale : « Nous créerons des lieux d’accueil pour les femmes dans les centres commerciaux, des conditions appropriées pour libérer la parole des enfants, et un lieu d’écoute dans chaque département. »

Insécurité toujours, avec la proposition n° 119 : « Nous renforcerons la sécurité et lutterons contre les rixes aux abords des établissements scolaires, et faciliterons l’alerte avec une application smartphone. » Une « appli » pour lutter contre l’ensauvagement de la société ? C’est effectivement l’arme fatale et on se demande bien pourquoi personne n’y avait songé avant.

Et une petite dernière, pour la route, histoire de ne pas partir sur une jambe et reprendre la sémantique bistrotière ? La proposition n° 84, par exemple ? Allez, c’est la tournée de la maison : « Nous garantirons que chaque Francilien dispose d’un espace vert ou naturel à moins de quinze minutes de chez lui. » Voilà qui fera au moins travailler les sociétés de déménageurs ; ce qui est toujours ça de pris.

Fortuitement, nous constatons que la lutte contre la pluie, les panaris et les bricoleurs maladroits se plantant le clou dans la main plutôt que dans le mur ont été oubliés. Ce sera sans doute pour le prochain tour de piste de LREM aux élections régionales. Si toutefois il y en a un.

Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire

L’humoriste Donel Jack’sman, interpellé en plein spectacle concernant d’anciens propos tenus sur les Marocaines dans un sketch

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Jet d’huile, coup de matraque et coup de poing : un candidat RN et son camarade agressés par des jeunes à Arles

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La chanson du jour, Ton visage – Fréro Delavega

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Les jours rallongent et le beau temps s’est installé…alors faisons souffler un air de légèreté et de gaité dans la rubrique “La chanson du jour”. Fréro Delavéga va nous y aider avec cette merveilleuse chanson Ton Visage.

Qui veut la peau de l’identité ?

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Retrouvons l’équipe du magazine Éléments autour d’Olivier François : François Bousquet, rédacteur en chef, Patrick Lusinchi, directeur artistique, Nicolas Gauthier et Emeric Cian-Grangé. À l’occasion d’un dossier consacré à l’identité, la rédaction d’Éléments est partie à la rencontre de Pierre Sautarel, le fondateur de Fdesouche, et des jeunes générations identitaires…

Au programme également : les vérités d’Hubert Védrine sur le Rwanda, le prêt-à-penser du prêt-à-chanter et le grand Louis-Ferdinand Céline aux Éditions de La Nouvelle Librairie.

Loire-Atlantique : troisième attaque au couteau en moins de 15 jours, cette fois à Savenay

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Ce n’était même pas vendredi. Un migrant, hébergé dans un foyer pour demandeurs d’asile à Savenay, entre Nantes et Saint-Nazaire, a coursé avec un couteau trois riverains ce mercredi 9 juin à 22 heures, avant de se retrancher dans sa chambre, rue de Prince Bois. L’homme âgé d’une trentaine d’années, logé par l’association Eaux Vives, a finalement été interpellé ce jeudi matin vers 5 heures du matin alors qu’il sortait en chantant.

L’agresseur présumé, qui aurait crié « Allahu Akbar » selon des témoins, a été hospitalisé en psychiatrie à Saint-Nazaire. « Ils vont certainement dire que c’est un déséquilibré et écarter la piste terroriste, jusqu’au jour où il y aura un type avec une arme automatique ou un véhicule, et assez de morts pour qu’ils ne puissent que reconnaître le caractère terroriste », constate un policier nantais, quelque peu résigné.

Sur France Bleu, une riveraine décrit l’attaque : « je suis sortie sur le balcon, et j’ai vu deux hommes poursuivis par un autre homme en djellaba violette, il les menaçait avec un couteau, les hommes m’ont suppliée d’appeler la police ». Pendant que gendarmes et GIGN bloquent le périmètre et mettent à l’abri les riverains, la nuit s’installe, nuit d’angoisse et d’insomnie pour les riverains : « Il y avait un silence total, sauf lui qui criait sa prière ».

« Certes, il fait chaud et il y a de la tension sociale dans l’air, mais les ‘’déséquilibrés’’ sont toujours de la même religion et souvent des mêmes origines », relève un de ses collègues. « Pendant ce temps, l’ultra-violence pour les incompétents qui nous dirigent et les médias, c’est un français qui met une baffe à un président qui décide tout dans son coin, n’écoute personne et ne cesse de se planter. Et le danger public, ce sont les gens qui ne mettent pas leur masque sur le nez. C’est du foutage de gueule et les français en sont bien conscients ».

Savenay, une commune très investie dans l’invasion migratoire

Depuis plusieurs années, des migrants et des demandeurs d’asile sont logés à Savenay, notamment au sein d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asiles de l’association Les Eaux Vives réparti sur neuf appartements ; trois autres ont été installés en 2016 dans des logements mis à disposition par la commune, puis encore 21 en provenance de Syrie, d’Irak et d’Erythrée.

Une structure de collaboration à l’invasion migratoire existe localement – l’Accueil fraternel Loire et Sillon (AFLS) regroupe 155 membres encartés dont 70 à 80 bénévoles avant Covid, souvent encartés ou sympathisants de divers mouvements de gauche.

Il y avait fin 2020 à Savenay, hébergés par l’AFLS « une famille libyenne avec quatre enfants, une famille angolaise avec trois enfants, une famille soudanaise avec quatre enfants, une famille azérie avec trois enfants, une famille béninoise avec trois enfants, une famille guinéenne avec trois enfants, une famille ghanéenne avec deux enfants, une famille de Macédoine [ARYM] avec trois enfants, un Afghan, deux Érythréens et un Malien ». En 2018, la commune logeait 8 familles, 14 adultes et 24 enfants.

Un habitant d’une commune rurale de l’ouest de la Loire-Atlantique, de gauche, soupire « Avant, les élus progressistes, c’étaient l’instruction publique, les pissotières et les dispensaires. Aujourd’hui, les élus de gauche, c’est la chance pour chaque français d’avoir une attaque terroriste dans son village. Aux élections, votez à gauche : Daech pour tous ».

Louis Moulin


 Breizh-info.com

Grégory Roose : « On assiste à un basculement idéologique au sein des médias »

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Grégory Roose, qui vient de publier un ouvrage, Journal d’un remplacé (en accès libre ici), décrypte l’affaire Papacito-Mélenchon. Quelle leçon tirer de ce psychodrame en trois actes, puisque même l’ancienne présidente du Brésil a apporté son soutien dans un tweet à Jean-Luc Mélenchon ? L’occasion d’évoquer, avec lui, ce qu’on appelle le Grand Remplacement ainsi que l’évolution de notre société et sa bulle médiatique.

Vous publiez Journal d’un remplacé en autoédition. Pourquoi ce journal, et en quoi êtes-vous un remplacé ?

J’ai écrit ce journal pendant deux ans, il est en libre accès sur mon site Internet. L’objectif est de montrer des exemples de Grand Remplacement et de Petit Remplacement à ceux qui nous opposent que le Grand Remplacement n’existe pas et est un fantasme d’extrême droite. Dans ce livre, je parle aussi beaucoup d’écologie, de la médiacratie, de la famille décomposée, du survivre ensemble… L’idée est de montrer en quoi toute la sphère idéologique progressiste qui nous fait croire que le monde change rapidement n’est pas vraiment sur la réalité du terrain. J’apporte des contre-exemples argumentés pour que les lecteurs puissent avoir des arguments de poids.

Un remplacement existe et se fait de manière progressive. Jean-Luc Mélenchon parle, lui, d’un métissage. Gauche et droite ont une appréciation différente de ce phénomène.

Jean-Luc Mélenchon est dans l’excès et prends le contre-pied en faisant ce genre de sortie comme avant les dernières présidentielles. Il ne refuse pas ce Grand Remplacement. C’est un constat, il suffit de se promener dans les villes de France pour s’en rendre compte, mais lui appelle ceci « le grand métissage ». Il n’a pas compris qu’il n’y aura pas de métissage à grande échelle, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire dans les spots publicitaires ou dans les médias. Le métissage n’est qu’une version partielle de ce qui se passe. Les gens vont vivre les uns en face des autres, les uns à côté des autres. Oui, une partie de la population venue d’ailleurs s’installe sur le territoire national et une autre partie indigène sera de moins en moins nombreuse, car on ne fait pas assez d’enfants, la démographie est en berne. Si nous sommes en face de personnes qui ont beaucoup plus d’enfants, à l’échelle de cent ans, c’est mathématique, il y aura une substitution de population.

Que révèle la récente polémique concernant les propos de Jean-Luc Mélenchon auxquels a réagi Papacito en vidéo. Une vidéo à laquelle l’ancienne présidente du Brésil Dilma Rousseff a répondu par un tweet de soutien à Jean-Luc Mélenchon.

Il y a là un bel exemple de l’effet papillon. À force de vouloir chercher le buzz pour exister médiatiquement, Jean-Luc Mélenchon est allé un peu trop loin et ne maîtrise plus l’art du buzz. Papacito l’a bien compris et a fait sortir cette vidéo au bon moment pour se faire connaître. Il s’est servi de ses adversaires idéologiques pour exister sur la scène médiatique.

Sur le fond, nous sommes davantage sur la dictature de l’émotion que sur le raisonnement à froid. Dans un monde normal, cela ne devrait pas exister et être relayé par les médias. Or, les médias sont avides de ce genre de choses pour pouvoir exister. Avec cette rivalité qui existe sur les réseaux sociaux, il faut aller de plus en plus vite et montrer des choses de plus en plus choquantes.

Revenir sur le fond et réagir à froid est précieux, c’est pour cela que la presse écrite existe.

Selon vous, tous les canaux culturels et d’information sont-ils dominés par la gauche ?

On assiste à un basculement idéologique, non pas au sein de la population générale, mais dans les médias qui sentent se fissurer cette bulle médiatique et métapolitique qu’ils maîtrisent.

Nos idées commencent à percer dans les grands médias progressistes, mais il va falloir maintenant un homme ou une femme politique qui soit soulevé par cette vague d’idées qui arrivent de manière décomplexée et les porte de manière ferme et assumée.

Grégory Roose, Boulevard Voltaire

Yvelines : « Le mari rigoriste considérait que l’adultère méritait la peine de mort »… Encore un coup des bouddhistes !

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

La presse locale est souvent instructive, surtout à la rubrique des faits divers, tant il est vrai qu’on peut y prendre le pouls de la société plus sûrement que dans les analyses les plus savantes. Ainsi, le site 78 actu nous en dit beaucoup sur la situation des Yvelines.

D’où cette nouvelle nous venant de Bennecourt, bourgade proche de ma très mal nommée Mantes-la Jolie, le 4 juin : « Le mari rigoriste considérait que l’adultère méritait la peine de mort. » Proximité versaillaise oblige, on se dit qu’il s’agit peut-être d’un catholique intégriste. Non, car « le mari rigoriste » en question est un « ressortissant belge ». Peu importe, les sectateurs d’un certain Monseigneur Marcel Lefebvre ont bien dû essaimer en Flandres et Wallonie.

Finalement, pas du tout, et il faut aller chercher quelques lignes plus loin pour apprendre que notre Belge se prénomme en fait Mourad, ce qui fait tout de suite moins lecteur de Tintin et Milou. En revanche, on en sait un peu plus sur ce couple formé sur Facebook, lui vivant à Bruxelles, et elle ici : « Mourad avait rejoint sa femme depuis deux jours. Avec l’idée de la confronter à sa certitude. Elle l’aurait trompé. » Ils se retrouvent donc en voiture sur un parking de Bennecourt. Il est deux heures trente du matin, mais l’heure n’est pas aux mots doux.

Toujours à en croire 78 actu« Mourad veut savoir. Il sort son téléphone portable et appelle celui qui pense être l’amant. La dispute est inévitable. Le téléphone passe par la fenêtre. » Et son épouse quasiment aussi ; comme Félicie, tel que chanté par Fernandel. Car les deux tourtereaux se retrouvent sur le bitume, et pas pour s’échanger de langoureux baisers, « sous les yeux d’un témoin qui préviendra la gendarmerie ».

De manière plus que prévisible, le très belge Mourad se retrouve donc au tribunal de Versailles. Dans l’intervalle, la maréchaussée fait ce pourquoi elle est payée : enquêter. D’où la découverte de « certains messages envoyés par Mourad sur le réseau crypté Telegram. “L’adultère. La peine pour ça. C’est la mort”. » Ce qui est certes un brin exagéré, tel que le juge le lui fait remarquer : « Même quand l’adultère était un délit, la peine n’était pas si élevée… » Et d’ajouter, histoire de faire bonne mesure : « Je tiens tout de même à rappeler qu’en France, quel que soit le motif, on ne frappe pas une femme. » Voilà qui est frappé au coin du bon sens, comme on dit en France et peut-être même… en Belgique.

Au fait, quelle est la profession de Mourad ? Il affirme « gagner sa vie en vendant et en achetant de la crypto-monnaie ». Ce qui, pour lui, est « plus un loisir qu’un travail ». En revanche, à ses temps perdus, il se repose, ayant « passé trois années en détention provisoire lors d’une enquête pour participation à un groupe terroriste »; après avoir été libéré, faute de preuves.

Le gag, c’est que la femme prétendue « adultère » refuse de se porter partie civile contre son mari suspicieux : « Il n’était pas content. C’est tout. Il ne m’a pas frappée. C’est juste qu’il voulait passer par le côté conducteur où j’étais pour aller récupérer son téléphone qui était passé par la fenêtre. La porte s’est ouverte. Nous sommes tombés. C’est comme ça que je me suis fait mal au bras. »

Bref, l’éternel syndrome de la femme battue, jadis théorisé par la chanson « Mon homme », immortalisée par la jolie Mistinguett : « Il me fout des coups/Il me prend mes sous/Je suis à bout/Mais malgré tout/Que voulez-vous/Je l’ai tellement dans la peau/Que j’en deviens marteau/Dès qu’il s’approche c’est fini/Je suis à lui. » Alice Coffin doit adorer.

Au fait, tant qu’à évoquer le « rigorisme » religieux, les gens de 78 actu n’auraient-ils pas oublié un tout petit détail ? La confession de Mourad, par exemple ? Car il y a fort à parier qu’il ne soit pas témoin de Jéhovah ou adorateur de l’oignon. Il est vrai qu’à instar du froid hivernal, il y a aussi l’islamisme ressenti qui, lui, se rit des saisons.

Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire