Pour diffusion générale, voici la carte du dépistage de la drépanocytose pour l’année 2019.
La drépanocytose est une maladie génétique qui ne concerne quasi-exclusivement que les populations extra-européennes. Son dépistage chez les nouveaux-nés ne touche essentiellement que les personnes originaires des Antilles, d’Afrique noire mais aussi d’Afrique du Nord.
En 2019, 299,319 nouveaux nés ont été dépistés en France métropolitaines sur 753,000 naissances, soit 41,8% du total.
Par région :
Auvergne Rhône-Alpes : 38,0% (33,932) Bourgogne Franche Comté : 23,8% (6,164) Bretagne : 11,8% (3,782) Centre Val de Loire : 27,0% (6,730) Grand Est : 36,0% (19,897) Hauts de France : 25,2% (16,631) Ile de France : 73,8% (130,161) Normandie : 18,7% (6,245) Nouvelle Aquitaine : 19,4% (10,579) Occitanie : 45,3% (25,861) PACA-Corse : 52,6% (32,248) Pays de la Loire : 17,9% (7,089)
En 2021, les naissances extra-européennes en France métropolitaine s’élèveront à 44%, à raison d’un pourcent d’augmentation annuel en moyenne. Les chiffres de l’année 2019 confirment les prévisions de Jean-Yves Le Gallou formulées en 2015 sur son site Polémia : d’ici 2025, la moitié des naissances en France seront non-blanches.
Une décennie après la déflagration des printemps arabes, retour sur les trajectoires empruntées par la Tunisie, l’Égypte, la Syrie et la Libye, entre réformes démocratiques, dictature et guerres fratricides.
C’était il y a dix ans. Au printemps 2011, les pays arabes sont secoués par un vent de révolte. Parti de Sidi Bouzid, en Tunisie, il embrase en quelques mois pas moins de dix-sept pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Des citoyens révoltés contre des gouvernements autoritaires et corrompus envahissent les rues pour exiger la démocratie, un meilleur partage des richesses et davantage de libertés individuelles. Si ces révoltes populaires, accélérées par les réseaux sociaux, ont mené en Tunisie à la chute de Ben Ali puis à une prudente réforme démocratique, l’Égypte a connu un destin politique opposé, marqué d’abord par la montée en puissance des Frères musulmans. Un essor qui redistribue les cartes dans toute la région, à commencer par les influents pays du Golfe. Avec une décennie de recul, journalistes, manifestants, personnalités politiques et chercheurs – notamment le politologue Gilles Kepel – décryptent à travers les exemples égyptien et tunisien les conséquences géopolitiques et sociales de cette révolution sans précédent.
Cette seconde partie revient sur la genèse des conflits en Syrie et en Libye, et analyse le complexe jeu d’alliances à l’œuvre dans ces deux pays, ravagés par la guerre depuis 2011. Alors qu’au Liban et en Irak de nouvelles manifestations semblent rallumer la flamme d’espoir de la décennie passée.
Dans la Syrie de Bachar el-Assad et la Libye de Kadhafi, les manifestations du printemps 2011 sont réprimées dans le sang, et la révolte se mue rapidement en guerre civile. Alors que l’intervention occidentale précipite la chute du dictateur libyen, la transition politique attendue n’aura pas lieu. La Syrie, plongée dans une guerre sans fin, terreau fertile pour la progression de l’État islamique, devient bientôt le terrain d’affrontement de puissances extérieures – à commencer par la Turquie, l’Iran et la Russie.
Si c’est un but à atteindre pour certains acteurs, Josh Duhamel n’avait jamais imaginé incarner un jour un super-héros. L’interprète de l’Utopian se confie sur sa relation avec les comics et sur la série Jupiter’s Legacy. Interview.
C’est une grande première pour Josh Duhamel. Après avoir incarné un agent de sécurité dans Las Vegas et un soldat dans Transformers, l’acteur américain se glisse dans la peau de l’Utopian pour Jupiter’s Legacy. Pourtant, c’était loin d’être une évidence. Si les stars d’Hollywood sont nombreuses à avoir fait une incursion chez Marvel et DC, Josh Duhamel n’a jamais aspiré à incarner un super-héros. “Je ne suis pas un grand fan, j’aime bien mais c’est surtout mon fils qui adore. Ça n’a jamais été quelque chose que je rêvais de faire. Je pensais que mon temps était passé, heureusement, ce vieux bonhomme est arrivé et il me correspondait tout à fait.” Il faut dire que contrairement à ce que propose la maison des idées ou même DC, dans Jupiter’s Legacy l’accent n’est pas mis sur l’action. Le récit s’intéresse principalement aux liens qui unissent les membres de cette famille dysfonctionnelle. C’est d’ailleurs cet aspect qui a convaincu Josh Duhamel de rejoindre l’aventure. “J’adore les scènes avec ma fille, en essayant de la convaincre d’aller à l’enterrement. Je préfère les moments où je suis chez le psy, où je parle de mes difficultés à tisser des liens avec ma fille de 20 ans.”
Devenir un super-héros, c’est aussi enfiler un costume et sur ce point, Josh Duhamel a plus qu’apprécié le voyage :
“C’est assez stimulant, je ne vais pas le cacher. Enfiler cette barbe, ces muscles, cette perruque et la cape, c’est une expérience sociale intéressante. Vous arrivez sur le plateau en tant que Josh, et ensuite vous arrivez en Utopian et les gens ont un mouvement de recul. C’est un sentiment assez cool.”
Si le costume n’est pas vraiment quelque chose qu’il envie à son personnage, Josh Duhamel aimerait en revanche bien lui emprunter certaines de ses capacités extraordinaires. “J’aimerais beaucoup voler, je vis à Los Angeles et de cette manière je pourrais éviter le trafic. Après cette interview je pourrais voler jusqu’à ma cabane et voir si le lac est encore gelé”. Avec la situation actuelle, on ne peut que le comprendre.
“J’ai pris plus de plaisir à jouer ce type dans les années 30”
La série explore aussi le passé du personnage d’Utopian. Dans les années 30, ces héros en devenir décident de suivre les visions de Sheldon Sampson. Cette exploration des origines des superhéros est sans doute ce qu’a préféré l’acteur. Il confie : “J’ai finalement pris plus de plaisir à jouer ce type dans les années 30. J’adore l’origin story de cette série, j’ai adoré le jouer lorsqu’il perd la boule, qu’il voit son père dans des visions. C’était très intéressant de suivre cette spirale de l’enfer, après le suicide de son père, et d’en explorer les conséquences.”
Pour découvrir Josh Duhamel dans Jupiter’s Legacy, c’est sur Netflix que ça se passe. L’adaptation des comics de Mark Millar est disponible depuis le 7 mai sur la plateforme. Au casting, on retrouve donc Josh Duhamel dans la peau de Sheldon Sampson, Matt Lanter dans celle de George Hutchence et Ben Daniel en Walter/ Braiwave. La réalisation et l’écriture du scénario ont été confiées à Steven S. DeKnight, à qui l’on devait déjà l’excellente série Daredevil. Notre critique est à retrouver ici.
Plutôt que d’envoyer leurs parents dans des Ehpad, certaines personnes optent pour le studio dans le jardin. C’est une alternative économique pour ceux qui ont un jardin et qui peuvent se payer un studio.
Patrick et Marie-Laure Chastenet avaient le choix : envoyer leur père (et beau-père) en Ehpad et dépenser 2 000 € par mois ou faire construire un petit studio confortable et adapté dans leur jardin pour la somme de 37 000 €.
A la une de cette édition, ces entreprises privées qui tirent leur épingle du jeu avec le Covid-19. Face à une défaillance évidente de l’État, plusieurs start-up du numérique ont littéralement explosé avec la crise sanitaire à la manière de la plateforme de rendez-vous médicaux, Doctolib.
Nous reviendrons également sur la décision du Conseil constitutionnel de censurer une partie de la loi de Sécurité globale et notamment l’article 24.
Et enfin avant de passer à l’actualité en bref, nous ferons le point sur la situation en Irlande du Nord où le risque d’une reprise des affrontements n’est pas à écarte (point avec Yann Vallerie, de breizh-info).
Peut-on décemment reprocher à Cendrillon de rêver d’amour lorsque son propre environnement le lui interdit en la diminuant, en la soumettant, en la bâillonnant, en l’assignant au cachot du désespoir, en la privant de concourir au cœur des hommes qui, au dire des moralisateurs de notre ère, la réduirait à la condition même de femme ? N’y voyez-vous pas là le paradoxe de ce combat censé l’élever ? Finalement, le ridicule de Javotte et Anastasie, nourri d’une jalousie maladive, devient désormais l’allégorie de ce néo-féminisme frustré et destructeur.
Peut-on raisonnablement plaindre ou victimiser Blanche-Neige qui, au lieu de recourir au défibrillateur ou d’être placée en soins palliatifs, renaît par le plus pur souffle d’amour d’un prince, coupable de s’être pudiquement penché sur son lit de mort pour lui rendre la vie, de s’être laissé guider par la plus noble et chevaleresque des intentions ?
Devrait-on reprocher à la Belle d’avoir succombé à la Bête ? De s’être secrètement ralliée au destin d’un monstre dont chaque geste brusque se changea progressivement en témoignage d’amour ? D’avoir dompté un animal pour le rendre homme et non l’inverse, encouragé par ces braconniers lobbyistes ?
Si les défenseurs de la nouvelle condition féminine se rangent du côté des sorcières, demandez-vous de quel côté se place la véritable dignité. Si le baiser guérit du désir et de la tentation vaniteuse, mais qu’au nom de l’indépendance des sexes et de l’égalitarisme des genres, ce baiser devient un variant du Mal, demandez-vous qui tient les ficelles de votre propre liberté de conscience et vous incite à rendre cette harmonie nocive, de confondre la fragilité et la faiblesse. S’il faut culpabiliser du peu d’amour que l’on donne ou que l’on reçoit, d’un baiser volé, d’un baiser donné, d’un baiser repris, d’un baiser rendu… Téléportez-moi dans cette fiction que l’on appelle « passé ». Donnez-moi la plus banale réplique d’amour, la plus belle, la plus inacceptable, sur un quai hivernal par exemple, entre les bras audacieux d’un déserteur en 1938 : « Embrassez-moi. »
« Exceptionnellement, ce n’est pas votre chef de bord qui vous parle mais votre Premier ministre. C’est un honneur et un vrai bonheur d’effectuer avec vous ce trajet. […] je souhaite à chacun d’entre vous un agréable voyage… » Après être allé boire un café avec le patron, voir un film au ciné avec Roselyne, Jean Castex s’est surpassé. Notre Premier ministre, celui-là même qui vient d’exploser la préfectorale façon puzzle, et dont on nous a tant vanté l’accent du terroir et la proximité avec « les territoires » (comprenez la province), Jean Castex, donc, réalise « un vieux rêve d’enfant » : jouer, « pour de vrai », au chef de train.
C’est consternant.
Et notre Gaston Lagaffe de sous-préfecture d’en rajouter : « Nous rouvrons ce soir des choses qu’on avait peut-être un peu trop rapidement sacrifiées. »
De quoi parle-t-il ? Des pans entiers de l’économie française, obstinément ravagés depuis plus d’un an ? Non, il s’agit des trains-couchettes de nuit, « un mode de transport vertueux qui participe au désenclavement des territoires ».Territoires où l’on a supprimé depuis longtemps tous les services publics de proximité.
Ce qui met mal à l’aise, c’est cette nostalgie factice couleur sépia proposée comme une avancée vers le progrès, comme une solution économique pour un monde qui n’est pas enclavé mais fracturé, violent, où l’unité nationale d’une nation qui n’est plus homogène n’existe plus.
Un voyageur de ce même train ne s’y est pas trompé : « Ça a un côté un peu poétique et très exotique », a-t-il dit. On comprend bien, après la folie consumériste, après ces décennies matérialistes, ce besoin de ralentir.
Mais est-ce le rôle d’un Premier ministre de ne proposer que cette pauvre mise en scène aux Français, pour les faire se relever, se retrousser les manches, se projeter ou même, tout simplement, survivre après le traumatisme psychique, social et économique que son gouvernement leur a infligé ? Alors que la France est en proie à une des plus profondes crises de son histoire, est-ce vraiment le rôle d’un chef d’aller baguenauder douze heures durant dans un wagon de la SNCF ? Et pensent-ils, ses ministres et lui, qu’il suffit de rouvrir des terrasses de café, des musées et des cinémas et nous concéder ainsi l’usage furtif de quelques libertés indûment confisquées pour effacer l’ardoise ? En un mot, prennent-ils à ce point les Français pour des imbéciles ?
Il est vrai qu’en matière d’infantilisation des Français, la caporalisation de notre vie quotidienne depuis quinze mois a tout du chef-d’œuvre. Mais ce gouvernement est-il à ce point en décalage avec la vraie vie, celle des Français qu’ils sont censés gouverner, pour ainsi se mettre en scène de façon toujours plus ridicule, croyant ainsi nous montrer « qu’ils mouillent la chemise » ? Est-ce le niveau de débat public et de campagne électorale dont ils nous croient dignes ?
L’image de Dupond-Moretti qui colle des affiches à Arras, avec sa Rolex™ et ses boutons de manchette, participe du même mauvais jeu de théâtre. Entendons-nous bien : ce sont des accessoires qu’il a bien le droit de posséder et de porter, mais ce n’est pas exactement la tenue parfaite pour aller coller des affiches. L’effet, grossier, est indigne de celui que l’on a souvent désigné comme un as du prétoire.
À l’heure où rouvrent les théâtres, on aimerait qu’ils remballent leurs maroquins et qu’ils aillent pointer chez les intermittents.
L’auteur présumé du coup de couteau mortel porté à Mattéo, un mineur de 17 ans, ce mardi soir à Champigny-sur-Marne, dormira en prison, a-t-on appris ce vendredi soir.
(…) Les raisons de ce geste mortel demeurent donc encore inconnues. « C’est un motif futile, avance une source proche du dossier, pour lequel l’adolescent sort son arme et poignarde Matteo.»
Une marche blanche ce dimanche
(…)
Quelques heures plus tôt, ce samedi, c’est à Ivry-sur-Seine qu’une autre marche est organisée, jaune cette fois, la couleur préférée de Marjorie, poignardée par un mineur voilà une semaine à la suite d’une altercation sur les réseaux sociaux.
« Ces deux affaires n’ont strictement rien à voir même si des motifs futiles en sont à l’origine », constate un proche des deux affaires.
(…) “C’est aussi notre pote le gars qui a mis un coup“, confie le jeune. “Je comprends pas pourquoi il a fait ça, je lui en veux, mais bon…“, souffle l’adolescent, perplexe, qui a préféré taire son prénom.
Que s’est-il passé entre les deux adolescents pour que l’un d’eux poignarde l’autre ? Cette simple question ne risque pas d’avoir une réponse évidente. Le mineur de 16 ans soupçonné d’avoir mortellement poignardé Matteo, âgé de 17 ans, au pied d’un immeuble de la résidence du Clos-des-Perroquets, à Champigny-sur-Marne, en fin d’après-midi, « exerce son droit au silence, détaille le parquet de Créteil ce jeudi soir. Il avait commencé par nier les faits lors de sa première audition.»
« Il y aurait eu une embrouille entre les deux un peu plus tôt », ajoute un proche du dossier. Cette dispute serait à l’origine de ce geste fatal d’une extrême violence puisque l’auteur présumé a frappé Matteo une seule et unique fois. « L’autopsie a mis en avant une seule plaie, fatale et profonde », détaille le parquet. La mère de la victime, a précisé à l’AFP la taille de la plaie, « 11 cm ». « Il ne lui a laissé aucune chance », a-t-elle déclaré.
« C’était un petit super gentil, très poli. Il ne disait jamais d’injures, jamais d’insultes », décrivait une mère qui a porté les premiers secours, lors d’un hommage sur les lieux des faits, ce mercredi en fin d’après-midi. « Un gars cool, sans histoire », comme le rappelait un ami de son lycéen.
Un jeune homme de 17 ans a été tué par arme blanche mardi 18 mai à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) dans des «circonstances qui restent à établir».
L’auteur présumé des faits a été interpellé peu après en Seine-et-Marne, a précisé l’une des sources policières. À ce stade, les enquêteurs ne savent pas encore s’il s’agit «d’une rixe entre bandes de jeunes» ou d’un règlement de comptes entre deux personnes.
Les tensions entre la Chine et les États-Unis pourraient amener à un conflit de grande ampleur, qui laisseraient les deux camps exsangues, a déclaré Henry Kissinger au Neue Zürcher Zeitung.
Alors que l’escalade entre Pékin et Washington continue au sujet de Taïwan, Henry Kissinger a mis en garde contre les conséquences d’un potentiel conflit, dans les colonnes du Neue Zürcher Zeitung.
L’ancien secrétaire d’État américain a déploré la montée des tensions entre les deux puissances, notamment sous le mandat de Donald Trump. Une surenchère qui pourrait selon lui mener à un stade de guerre Froide, comme il l’avait déjà annoncé en 2019, voire à un conflit généralisé qui serait désastreux pour les deux camps. Une menace que l’administration Biden a bien cernée, selon le diplomate.
«J’ai l’impression que l’administration Biden a compris qu’une confrontation avec la Chine n’était dans l’intérêt ni de l’un ni de l’autre, ni du monde. Cela créerait un conflit sans vainqueur qui, comme la Première Guerre mondiale, se terminerait par l’épuisement des deux parties», a ainsi déclaré Kissinger au quotidien allemand.
La menace d’une guerre menée avec des armes de haute technologie, voire à l’aide d’une intelligence artificielle, inquiète aussi l’ancien diplomate. D’autant qu’aucun accord ne régit clairement l’utilisation de tels arsenaux, souligne celui qui a participé à la normalisation des relations entre Pékin et Washington dans les années 1970.
Début mai, Kathleen Hicks, secrétaire adjoint à la Défense américaine avait d’ailleurs déclaré veiller à ce qu’un conflit militaire avec la Chine ne devienne pas «inévitable», malgré la «concurrence extrême» entre les deux pays, en matière économique notamment.
Une opinion publique hostile
Henry Kissinger a cependant souligné que l’administration Biden devrait composer avec une opinion publique hostile à Pékin. Les Américains perçoivent en effet la Chine comme un «ennemi permanent», selon l’ancien diplomate.
Dans le sillage de la pandémie, une vague d’«asiatophobie» a d’ailleurs déferlé en Amérique du Nord. Ce climat de suspicion est aussi lié à la montée en puissance de la Chine, comme le précise à Sputnik Doris Mah, cofondatrice de l’organisme Stand With Asians.
Henry Kissinger note encore que nombreux petits pays de la région Asie-Pacifique sont dans une position de neutralité, et ne souhaitent se brouiller ni Pékin, ni avec Washington. Raison pour laquelle l’ancien diplomate appelle à plus de réserve dans la région, invitant les haut responsables à résister à la «tentation intérieure de déclarer la Chine comme l’ennemi principal».
Le prix Nobel de la Paix conclut en déclarant qu’il sera cependant difficile pour les États-Unis de trouver un moyen de «sortir de la confrontation et d’élaborer une stratégie plus durable».
Ce n’est pas la première fois que la perspective d’un nouveau conflit mondialisé est évoquée. L’expression «Troisième Guerre mondiale» avait par exemple été utilisée par Christian Estrosi en 2015, en parlant de la menace terroriste. Sur France 3, le maire de Nice avait alors affirmé que «l’islamo-fascisme» avait déclaré la guerre à «la civilisation judéo-chrétienne».
Lors de l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani par les États-Unis, le hastag #WWIII –pour World War Three- avait également fleuri sur les réseaux sociaux. Plus récemment, le conflit dans le Haut-Karabakh a pu faire craindre à certains un embrasement planétaire.