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Iron Man n’a qu’à bien se tenir. Alors que les jetpacks et autres hoverboard présentés jusqu’à présent manquaient tous d’autonomie ou d’endurance, l’américain Hunter Kowald pourrait bien mettre tout le monde d’accord. Après plusieurs années de recherches et de crash tests ratés, cet inventeur a enfin présenté sa création au monde, en la pilotant directement dans les rues de Los Angeles. Publiée à la fin du mois d’avril sur sa chaîne YouTube, la vidéo ne dure qu’une quarantaine de secondes, mais elle est déjà devenue virale.
Un drone géant
Conçu en fibres de carbone, cet hoverboard nouvelle génération se présente comme un simple drone géant, pilotable directement via une télécommande sans fil. Hunter Kowald explique ainsi que l’engin est capable de supporter une charge maximale de 227 kg, pour un poids total de 340 kg à la pesée. Concrètement, l’appareil ne devrait donc pas avoir de mal à embarquer un humain sur son dos. Côté sécurité aussi, l’inventeur n’a rien laissé au hasard. Le hoverboard est en effet capable d’atterrir en toute sécurité, même après la perte de deux de ses huit moteurs, ou de l’un de ses cinq systèmes d’alimentation. En cas d’urgence la rotation des hélices encore fonctionnelles est également capable de dépasser la vitesse du son, assure Kowald, ce qui permet à l’engin de compenser les forces perdues, et de se poser sans encombre. En termes d’autonomie, les résultats affichés par l’appareil sont plutôt concluants, puisque ce dernier serait capable de voler pendant plus de 20 minutes avant de devoir être rechargé.
Les systèmes de vol alternatifs sont nombreux depuis quelques années. Après le flyboard du français Francky Zapata, ou encore le Megadrone de Jeff Elkings, cette nouvelle invention fonctionnelle et autonome signée Hunter Kowald pourrait peut-être enfin permettre au grand public de découvrir les joies du vol individuel.
Amandine Jonniaux , dans JDG
L’immigration clandestine redouble en Mer Méditerranée, l’Union européenne baisse la garde
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Il y a un an, trois organisations internationales paragouvernementales prédisaient un afflux massif de clandestins en Europe lors du rétablissement des transports internationaux. Sans attendre la fin des restrictions aux déplacements, l’immigration clandestine arrivant en Europe par la mer méditerranée connait un très fort regain depuis le début de l’année 2021.
Tout semblant de fermeté pour faire respecter les frontières extérieures de l’Union européenne semble avoir disparu. Cédant aux pressions des ONG no border, l’Union européenne proscrit désormais tout refoulement de bateaux clandestins en haute mer. Dans ces conditions, les pays européens apparaissent plus désarmés que jamais face à la croissance de l’immigration clandestine. Les solutions préconisées par l’Union européenne risquent d’empirer la situation : la répartition des migrants entre pays européens est de nouveau présentée comme la solution pour alléger la pression migratoire que subissent les pays du sud de l’Europe. Pour lutter contre l’immigration clandestine, la commission européenne entend donner la priorité aux retours volontaires des étrangers en situation irrégulière présents dans l’UE, au détriment des éloignements forcés.
Les arrivées clandestines par la mer méditerranée en hausse
En Italie, la fin du blocus aux bateaux des passeurs et des ONG depuis le départ de Matteo Salvini du ministère de l’intérieur en septembre 2019 se fait cruellement sentir.
Alors qu’en 2019, on dénombrait seulement 11 471 arrivées de clandestins sur les côtes italiennes, elles atteignaient 35 100 en 2020. Depuis le début de l’année 2021, la hausse s’accélère. Au 10 mai, le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations Unies recensait 12 800 arrivées clandestines par la mer en Italie. Durant le seul week end du 9 mai, près de 2 100 clandestins sont arrivés sur l’ile de Lampedusa, ce qui leur permet d’accéder en toute tranquillité au continent européen. Le retour des beaux jours est l’occasion pour de nombreux Tunisiens, Bangladais, Ivoriens, Egyptiens et Algériens de tenter leur chance. La surveillance des départs de bateaux des côtes libyennes par les autorités du pays, pourtant subventionnée par l’Union européenne, semble se relâcher sérieusement.
En Espagne, on comptait au 10 mai 9 160 arrivées de clandestins par la mer depuis le début de l’année 2021. Le journal espagnol OK Diario recensait le 8 mai l’arrivée de pas moins de 30 embarcations clandestines en 48 heures à Almeria. Les agressions contre les gardes civils espagnols chargés de la surveillance des côtes se multiplient. Près de 30 d’entre eux auraient été blessés depuis le début de l’année. Les Iles canaries sont également devenues une destination de choix pour les clandestins, en raison de leur proximité avec le continent africain. Pas moins de 4 950 clandestins y sont arrivés depuis le début de l’année. Pour les Marocains qui parviennent à gagner l’Espagne, c’est un billet simple pour l’Europe. Invoquant des raisons sanitaires, les autorités marocaines ont en effet décidé de suspendre les opérations de retour des migrants des Canaries vers le Maroc. Ces chiffres communiqués par le HCR des Nations Unies ne comptabilisent évidemment que les arrivées recensées par l’organisation internationale.
Le continent européen désarmé, faute de volonté politique
Les réponses que souhaite rapidement apporter l’Union européenne à l’immigration clandestine risquent fort de l’augmenter encore davantage. Elles consistent en un programme en 4 volets :
-le bannissement de tout refoulement de bateaux clandestins en mer méditerranée ;
-le renforcement des capacités d’accueil ;
-la répartition des clandestins entre pays européens ;
-l’aide au retour volontaire.
Le bannissement de tout refoulement de bateaux clandestins en mer Méditerranée
Lors d’une conférence de presse organisée le 11 mai, la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, et Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, ont martelé qu’aucun refoulement de bateaux clandestins ne devait être organisé en mer méditerranée.
Cette position part du postulat que tous les migrants venant clandestinement en Europe par la mer méditerranée sont potentiellement des demandeurs d’asile, peu importe qu’ils y viennent pour des raisons économiques. Peu importe également que dans 62% des cas, les demandeurs d’asile soient déboutés. Les incessantes mises en cause de l’action du corps de garde-côtes Frontex ont abouti au-delà des espérances des ONG no border.
Le renforcement des capacités d’accueil
Aidés par la commission européenne, de nombreux pays européens, dont la France et l’Italie, renforcent depuis plusieurs années leurs capacités d’accueil des étrangers en situation irrégulière.
En Italie, la reprise progressive du trafic des navires de croisière, dont certains étaient utilisées pour des quarantaines appliquées aux clandestins, amène le gouvernement à envisager de leur mettre à disposition des hébergements en dur. En France, les autorités ont récemment travaillé de concert avec un collectif d’aide aux clandestins. Le rassemblement que celui-ci a organisé le 12 mai place de la République à Paris réunissant plus de 700 migrants a été suivi d’une « mise à l’abri » immédiate planifiée par la Préfecture d’Ile de France. A aucun moment l’éloignement des étrangers en situation irrégulière n’est évoqué dans le communiqué de presse de la préfecture de région d’Ile de France. Tout au plus est-il évoqué un « accompagnement administratif ».
La répartition des clandestins entre pays européens
Face aux récentes et massives arrivées de clandestins en Italie, le premier ministre italien Mario Draghi souhaite relancer l’accord dit de Malte conclu en 2019, qui prévoyait une répartition automatique des migrants arrivés en Italie et à Malte. Lors d’une conférence de presse le 11 mai, la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, a appelé les États membres à « faire preuve de solidarité envers l’Italie » et « à apporter leur soutien en matière de relocalisation » pour faire face à l’« énorme quantité de personnes » arrivées récemment dans le pays.Des contacts ont d’ores et déjà été pris avec les autorités allemandes et françaises qui, n’en doutons pas, s’empresseront de répondre positivement à toutes les sollicitations en la matière.
Soulignons que le pacte européen sur les migrations et l’asile en négociation actuellement vise à rendre automatique la répartition et la relocalisation des clandestins arrivées par la mer Méditerranée en Europe, ce qui revient à accepter tacitement l’immigration clandestine.
L’aide au retour volontaire
La commission européenne entend faire des retours volontaires une pierre angulaire du pacte européen sur les migrations et l’asile actuellement en négociation. D’ores et déjà, la « stratégie européenne de retour et de réintégration » a été adoptée par la commission européenne le 27 avril 2021. Plutôt que d’accélérer le nombre d’éloignements d’étrangers en situation irrégulière, c’est par la persuasion et avec de l’argent que la commission européenne souhaite résorber le stock grandissant de clandestins vivant dans les pays de l’UE. La commission européenne justifie cette stratégie par le faible taux d’effectivité des retours décidés par les pays européens (29% en 2019) et le moindre coût d’un départ volontaire par rapport à un retour forcé.
Cette politique sur le mode « venez comme vous êtes » et « tout est proposé, rien n’est imposé » fait l’impasse sur plusieurs aspects de l’immigration clandestine :
-les migrants qui arrivent par la mer Méditerranée en Italie et en Espagne viennent ultra majoritairement de pays qui ne sont pas en guerre et sont souvent considérés comme « sûrs ».
– de nombreux migrants font une demande d’asile pour se maintenir sur le sol européen. Certains vont de pays en pays en espérant avoir une réponse positive à leur demande dans l’un d’entre eux. En 2019, le ministre français de l’intérieur évaluait à 30% le nombre de demandeurs d’asile présents en France ayant engagé une procédure dans un autre pays européen.
-la promotion des retours volontaires va entrainer des effets d’aubaine de la part des migrants, qui chercheront parmi les pays européens ceux qui proposent les meilleurs conditions. La France est particulièrement généreuse pour les clandestins qui veulent repartir au pays : outre une allocation forfaitaire de 1 850 euros, l’aide à la réinsertion peut atteindre jusqu’à 10 000 euros.
Libre circulation des bateaux clandestins en mer Méditerranée, augmentation incessante du parc d’hébergement des migrants, gestion de l’immigration clandestine par la répartition et non par l’endiguement, priorité des retours volontaires sur les retours forcés : les conditions sont réunies pour que l’immigration clandestine augmente très fortement dans les prochains mois en Europe en général et en France en particulier.
Sans transition aucune, l’Institut italien de statistiques évaluait récemment qu’en Italie, depuis le début de la crise sanitaire, un million de personnes supplémentaires sont passées en dessous du seuil de pauvreté. En France, le nombre d’allocataires du RSA a fortement augmenté pendant la période et atteignait 2,1 millions en octobre 2020.
Paul Tormenen, Breizh-info
Aux États-Unis aussi, une lettre ouverte de généraux dénonce un « grand péril » pour la nation
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Cocorico ! Les charentaises reviennent à la mode. Cette tendance vintage, aux motifs façon treillis, a le vent en poupe. Dans une lettre ouverte adressée, cette semaine, à l’actuel résident de la Maison-Blanche, 126 anciens généraux et amiraux des forces armées américaines mettent en garde contre Biden : les États-Unis sont en « péril profond ».
Cette lettre, émanant d’un groupe d’officiers se prénommant « Flag Officers 4 America » (Officiers du drapeau pour l’Amérique), prévient sans ambages que les États-Unis luttent actuellement pour leur survie, en tant que république constitutionnelle, contre des mouvances gauchistes qui cherchent à détruire les droits acquis des Américains. « L’administration actuelle a lancé une attaque contre nos droits constitutionnels d’une manière dictatoriale, en contournant le Congrès, avec plus de 50 décrets présidentiels qui abrogent les politiques et les réglementations de l’administration précédente. » En effet, le nombre d’ordres exécutifs signés par Biden au cours de ses cent premiers jours d’investiture dépassent, pour la même période, ceux de Trump, Obama et Bush réunis. En république démocratique, nous ne pouvons qu’être interpellés à cet égard par le silence béat de nos organes de propagande pourtant si prompts à verser dans la « trumpophobie » instinctive.
Les craintes de ces officiers généraux se réfèrent, entres autres, à l’ouverture des frontières, la sécurité nationale, le trafic d’êtres humains, la drogue, le terrorisme, l’immigration clandestine et ses conséquences sur les plans économique, sécuritaire, sanitaire, salarial et sur le vote illégal dans certains États. Sont également abordés les politiques woke au sein de l’armée, l’indépendance énergétique, la menace d’une domination mondiale, militaire, économique, politique et technologique de la Chine, le nucléaire iranien et le danger d’un rapprochement entre ces deux pays.
Et ces officiers de poursuivre : « Censurer la parole et l’expression, déformer la parole, répandre la désinformation par le biais des fonctionnaires gouvernementaux, d’entités privées et des médias est une méthode pour supprimer la libre circulation de l’information, une méthode tyrannique utilisée dans les sociétés fermées. » Que de thèmes somme toute ubiquitaires et aisément transposables au sein de nos démocraties gangrenées par l’intimidation tyrannique du progressivement correct. De quoi faire également cogiter nos cheptels de quarterons ministériels, cramponnés à leurs maroquins au sein de la République pantouflarde, sur le ridicule de leurs semonces à l’égard des signataires des récentes tribunes militaires.
Nul doute, nos démocraties de façade sont malades de leur manque d’autorité, manque qui se pare d’un autoritarisme systémique sous couvert de respect des institutions, et du déni tragique d’un réel non moins tragique. Manque d’autorité où, en république progressiste, un régime impotent discrédite ceux qui en sont dépositaires en dénonçant les « violences policières » et la menace d’une « sédition militaire » pour occulter une impuissance face à une situation complètement dépassée. Sans autorité, la liberté se mue en anarchie, l’égalité en égalitarisme et totalitarisme des minorités, et la fraternité en relativisme culturel, l’ensemble étant la conséquence d’une inversion de la pyramide des valeurs déconstruite par l’idéologie post-soixante-huitarde. Toutes choses restant égales, nous nous engouffrons sûrement dans les heures les plus sombres du gauchisme totalitaire.
La lettre se clôture par la remise en question de la santé physique et mentale de Joe Biden qui ne peut plus être éludée, tant il est indispensable d’« être capable de prendre rapidement des décisions précises en matière de sécurité nationale », en particulier à la lumière des récentes enquêtes de dirigeants démocrates sur les procédures de l’usage du code nucléaire. Et pour terminer sur une note courtoise, soulignons les bonnes manières de notre grande muette d’avoir eu la politesse de ne pas s’attarder sur la santé mentale de nos propres dirigeants.
Pierre Mylestin, Boulevard Voltaire