Qui aurait cru que des feux tricolores (traffic jam) puissent inspirer un morceau ? Et bien pourtant ici c’est le cas….et c’est plutôt réussi.
N’en profitez pas pour passer à l’orange il vous en coûterait cher.
Qui aurait cru que des feux tricolores (traffic jam) puissent inspirer un morceau ? Et bien pourtant ici c’est le cas….et c’est plutôt réussi.
N’en profitez pas pour passer à l’orange il vous en coûterait cher.
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02:03 L’image de la semaine Les journalistes français ont préféré se concentrer sur un détail esthétique plutôt que sur le fond de la conférence sur la fraude des avocats de Donald Trump.
04:53 Loi sécurité, clandestins : les journalistes faux dissidents, vrais collabos Retour sur l’attitude des journalistes face à la loi sécurité globale et face à l’évacuation de la place de la République par la police. Les journalistes jouent aux révolutionnaires, influencés par l’extrême gauche. 18:49 Revue de presse
28:39 Macron : une allocution et des questions Pour la 6e fois depuis le début de la crise du Covid-19, Emmanuel Macron a longuement pris la parole. Un enfumage de plus ?
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Et si, finalement, Trump l’emportait ? Le camp Biden commence à vaciller et laisse planer le spectre du chaos, en cas de basculement de l’élection.
Preuve que la fraude est bien là et que le tricheur devient fébrile.
Et surtout, preuve que le basculement est très possible !!
Soulignons la qualité exceptionnelle des articles de Maxime Lépante, qui nous livre depuis plusieurs jours des informations de premier ordre, à des années- lumière de la désinformation diffusée par nos médias, qui ne savent que rabâcher, tels des perroquets hystériques : “pas de preuves”, “pas de preuves” !
La vérité est que la fraude est tellement colossale que plus personne, à part Biden, n’ose encore affirmer que ce n’est qu’un pur fantasme de la Maison Blanche. Et c’est bien ce qui va perdre Biden : l’ampleur démentielle de la triche, à des niveaux jamais vus, impossible à cacher, preuve indéniable d’une machination parfaitement orchestrée au plus haut niveau.
On comprend pourquoi Biden n’a pas jugé bon de faire campagne… avec les dés pipés d’avance.
Aucun juge intègre, qu’il soit républicain ou démocrate, ne peut tolérer une fraude électorale pratiquée à l’échelle industrielle avec le logiciel Dominion, ou les énormes malversations locales, indignes d’une grande démocratie.
Il est impensable que la justice fédérale puisse faire passer tranquillement à la trappe ce putsch électoral. Et des juges intègres, il en reste, heureusement.
Le dernier article de Maxime Lépante est remarquable et remet les pendules à l’heure, dans cet océan de mensonges et d’hystérie collective anti-Trump. Tout est dit sur les dernières actions en cours.
https://ripostelaique.com/revelations-sur-la-strategie-de-trump-pour-etre-reelu.html
La bataille judiciaire se poursuit donc dans les 6 États-clés, y compris l’Arizona, avec un Donald Trump très loin de capituler, malgré les dires de la presse occidentale qui instrumentalise tout évènement anecdotique, pour “prouver” que le milliardaire accepte enfin la défaite.
Que Sydney Powell confirme qu’elle ne fait pas partie de l’équipe judiciaire de Trump, et c’est aussitôt la preuve que le navire républicain prend l’eau de tous côtés.
Que Trump autorise finalement une transition en douceur, pour ne pas bloquer l’énorme machine administrative, et c’est la preuve incontestable qu’il accepte donc la victoire frauduleuse du tricheur Biden.
Tels des chacals affamés, les médias se précipitent en meute sur le premier os à ronger.
Bien entendu, il n’en est rien et c’est même tout le contraire. La fraude est de plus en plus palpable et les audits se poursuivent partout, grâce à quelques juges courageux qui font leur job, au grand dam des Démocrates.
Biden devient d’ailleurs menaçant, signe qu’il n’est pas tranquille.
Tandis que Trump, loin de désarmer, appelle ses partisans à inverser le résultat du scrutin frauduleux :
“Nous devons inverser cette élection”, a-t-il déclaré hier. “Les démocrates ont triché. Ça a été un scrutin frauduleux.”
Biden, de son côté, annonce le 25 novembre, lors de son discours de Thanksgiving, que les Américains n’accepteraient pas que les résultats de l’élection du 3 novembre ne soient pas respectés.
C’est le tricheur qui voudrait se poser maintenant en victime ! “Moi ou le chaos”, en quelque sorte !
Autrement dit, il faudrait entériner la fraude, accepter l’inacceptable et laisser un tricheur accéder à la Maison Blanche, pour éviter des émeutes.
Ce qui reviendrait à reconnaître devant le monde entier que les États-Unis sont un État mafieux, capable de trahir le peuple et de truquer une élection majeure en toute impunité. Il ose tout !
Espérons que les juges fédéraux et la Cour suprême mettront un point d’honneur à ne pas reculer et à faire triompher la vérité et la justice, face aux ennemis de la démocratie, capables du pire pour voler sa victoire à Trump.
Je pense que cette sombre saison de divisions et de diabolisation va céder la place à une année de lumière et d’unité
, a lancé le Démocrate dans une allocution depuis sa ville de Wilmington, dans le Delaware.
“Nous avons des élections libres et justes”, ose déclarer Biden.
Notre démocratie a été mise à l’épreuve cette année. Et voilà ce que nous avons appris : le peuple de cette nation a été à la hauteur
, a-t-il estimé.
En Amérique, nous avons des élections libres et justes, et nous en respectons les résultats. Les habitants et les lois de ce pays n’accepteront pas autre chose
, a-t-il prévenu.
La menace est claire. Pas question d’accepter un renversement de la situation, pas question d’accepter une décision de la Cour suprême favorable à Trump, pas question de rendre justice au peuple américain.
Pour le leader démocrate, qui n’a cessé de faire pression sur l’opinion en se déclarant vainqueur prématurément, mettant ainsi le monde entier devant le fait accompli, dans l’espoir d’intimider les juges, il faudrait entériner la fraude pour éviter le chaos !
Et pour faire passer la pilule, Biden promet de tendre la main au camp adverse. Le tricheur veut jouer les grands seigneurs !
Vous voulez des solutions, pas des cris. De la raison, pas de l’hyper-sectarisme. De la lumière, pas des flammes
, a-t-il martelé.
Vous voulez que nous nous écoutions les uns les autres à nouveau, que nous nous regardions les uns les autres à nouveau, que nous nous respections les uns les autres à nouveau. Vous voulez que nous travaillions ensemble, Démocrates, Républicains, et Indépendants
, a ajouté Biden, qui a promis de tendre la main au camp adverse malgré les divisions sans précédent qui traversent la classe politique américaine.
C’est renversant !
Nous avons assisté à la plus grande escroquerie électorale de tous les temps, et c’est le tricheur qui ose parler de réconciliation, après avoir volé sa victoire au peuple américain !
Même en Afrique, on ne voit pas pareille trahison et pareil mépris du peuple !
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
Articles : Nov. 2020 – Oct. 2020 – Sept 2020 – Août 2020
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L’inénarrable Calvi fut mon premier coup de gueule sur Riposte Laïque, il y a tout juste 5 ans !
À l’époque sur la 5, son émission “C dans l’air”, dont le thème “Français musulmans : double peine”, après les massacres islamiques du 13 novembre, avait donné lieu à un débat d’une indigence bien-pensante, hors de vérité contextuelle.
Où Calvi porte-parole improvisé du guignol Hollande, qui avait décrété l’union nationale avec l’état d’urgence, diffusait une propagande insupportable à la limite de la désinformation.
Où le seul moment de vérité fut l’intervention du calife de Bordeaux, l’enfumeur Tarek Oubrou, qui contestait la tentative d’Abdennour Bidar d’éclairer et d’élaguer la doctrine, en réaffirmant l’intangibilité de l’idéologie coranique, seule cause de la peine existentielle du musulman.
https://ripostelaique.com/coup-de-gueule-contre-yves-calvi.html
Et pour mesurer la crasse déontologique de l’ineffable Calvi, il faut, cela suffit, revoir ce moment d’anthologie où, en 2009, il affecte de tomber des nues avec son plateau de sots et d’hypocrites qui dénient l’existence du groupe Bilderberg, comme acteur de la gouvernance mondiale depuis 1954, comme instrument de la caste oligarchique pour sa domination économique et politique.
Et ces crétins pathétiques en désinformant se font complices de cette organisation complotiste contre les peuples :
Au passage on fera arrêt en 2016 sur une interview de Zemmour au micro de RTL où il explique qu’il n’y a “pas de différence entre islam et islamisme” et où l’on voit l’abruti Calvi s’affaisser et encaisser une sémantique qui dézingue sa bien-pensance, son “pas d’amalgame” car “c’est pas ça l’islam”.
Et depuis 2017 Calvi anime l’émission “l’Info du vrai”, clone de “C dans l’air”, sur la chaîne Canal+, où cette figure du Paf, pour ne pas dire cet empaffé, n’a toujours pas retenu la leçon et cherché à comprendre les causes de la guerre civilisationnelle qui s’annonce.
Car à ce sujet, la voix de Calvi reste aussi vide de sens que celle de son maître Macron, qui ne voit pas grand-chose et surtout pas les enjeux.
Mais peut-être s’en fout-il, tant qu’il touche son chèque en fin de mois, comme Macron se fout de la France, de la Nation et de son peuple.
Ainsi cette récente émission où Péchenard, ancien patron de la police nationale fait la leçon à Calvi qui semble abasourdi et frappé d’incompréhension.
Car à l’évidence, comme le dit ce grand flic, un temps pressenti pour être ministre de l’Intérieur du gouvernement Macron, « en matière de sécurité, le “en même temps” ne peut pas marcher ».
Comme vient de le faire Darmanin qui envoie les forces de l’ordre évacuer la place de la République occupée par des clandestins, puis les lâche au prétexte que l’opération a été trop musclée, ce qui ne pouvait être autrement, compte tenu de la manipulation des islamo-collabos mélenchoniens.
Après cela, si Macron et sa clique gouvernementale ne comprennent pas l’urgence à stopper les flux migratoires qui alimentent une délinquance exponentielle et renforcent le potentiel de terreur islamique sur notre sol, il faut s’attendre au pire, qui s’annonce tragiquement irréversible pour la Nation.
Voilà un thème qui pourrait mettre le feu à “l’Info du vrai”, la faire sortir de ses gonds, sous réserve de s’abstraire de son consensualisme habituel de plateau, au profit d’un débat contradictoire.
Car jusqu’à maintenant Calvi confirme que cette émission lui ressemble, mais contrairement à ce qu’il avait promis, son “envie de surprendre” fait un bide constaté par une audience confidentielle sur le créneau horaire.
Mais c’est bien connu, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.
Et Calvi et son maître vont devoir se rendre à l’évidence.
Ils sont inaudibles pour beaucoup, et le deviennent pour les autres.
Alain Lussay, Riposte Laïque
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Sur BFM TV, le journaliste qui raconte l’histoire appelle cela pudiquement « un malentendu sur fond de polémique internationale » : Karen Attiah, journaliste du très puissant Washington Post, et dotée elle-même de 200.000 abonnés – donc pas tout à fait la juvénile stagiaire arrivée la semaine dernière -, a affirmé dans un tweet, samedi, qu’Emmanuel Macron allait donner « des numéros d’identification aux enfants musulmans pour aller à l’école ».
Un journaliste du Huffington Post, en bon camarade, fait avec miséricorde l’hypothèse d’une « traduction faite un peu trop vite ». La dame aurait mal compris le principe de l’INE (identifiant national étudiant) qui est attribué à tous les élèves depuis 1995 et doit être produit lors de l’inscription sur Parcoursup.
Relayée également par le média londonien Muslim Vibe, l’assertion a été reprise, toujours sur Twitter, par Shireen Mazari, ministre des Droits de l’homme pakistanais, dont on pourrait penser, pourtant, qu’elle a déjà quelques gros dossiers à traiter dans son propre pays… mais il est vrai que, là-bas, le terme « homme » n’englobe pas nécessairement les femmes et les chrétiens. Celle-ci a donc renchéri, accusant, rien de moins, la France de faire subir à ses coreligionnaires « ce que les nazis infligeaient aux juifs »… on connaît la rhétorique désormais bien huilée.
On pourrait railler tout cela, s’étonner qu’elle ne se soit pas émue, aussi, de ces cahiers d’appel, de ces listes de cantine fichant tant de petits musulmans ni des odieux numéros de matricule dans leur dos, sur les terrains de foot… c’est d’ailleurs la voie choisie – de façon discutable, car le second degré est à manier avec précaution à l’international, cette forme d’humour n’étant pas universelle – par Cédric O , encore sur Twitter : « En effet. Et nous buvons aussi le sang des bébés pour le petit déjeuner. » Oui, on pourrait s’en moquer si ce n’était pas si grave et même criminel, si la France n’était pas la cible récurrente d’attentats islamistes abjects, si certains de ces terroristes ne venaient pas du Pakistan et si, à l’instar des plumes emportées par le vent du poulet de saint Philippe Néri, il n’était pas absolument impossible de rattraper la rumeur désormais répandue à travers le monde musulman.
Au bout de 24 heures, ladite journaliste a fini par supprimer son post. Le ministre pakistanais aussi.
On notera que toutes deux l’ont fait de leur propre initiative. Twitter, si prompt à censurer – par pur souci d’honnêteté ! – tant l’anonyme bouseux comptant ses followers sur les doigts d’un manchot que le président des États-Unis, n’a, semble-t-il, pas jugé bon d’intervenir. Il est vrai que la grossière « fake news » ne met en danger QUE 68 millions de Français sur le sol national ou à travers le monde. Sans doute un ongle à limer ou un menhir à livrer ?
On notera, aussi, que Karen Attiah a présenté ses excuses… mais a enfoncé le clou : « Le reste du tweet tient toujours » et la France est bien coupable « d’islamophobie » ou, pour le dire autrement, je fais une démonstration en m’appuyant sur une preuve qui, tout compte fait, n’existe pas, mais la conclusion reste vraie. Pourquoi se gêner ? Beaumarchais l’a tellement bien dit : « Prouver que j’ai raison serait accorder que je puis avoir tort. » D’autant qu’elle bénéficie d’un soutien de poids… en la personne de Rokhaya Diallo : « Merci Karen ! Que cela vous plaise ou non, nos opinions sur notre pays traversent les frontières. La France ne peut plus vendre le mythe de son modèle de coexistence avec sa philosophie dite universaliste et daltonienne. »
Il fut un temps où l’on niait les mensonges. Où l’on cherchait à les cacher ou à les justifier. Aujourd’hui, on les assume. Mieux : on les accueille comme des cadeaux. Avec reconnaissance et fierté. Ils ne sont pas vrais mais auraient mérité de l’être. Et c’est tout ce qui compte, n’est-ce pas ? Merci Karen ! De toute façon, aux États-Unis, on le sait, il n’est de post-vérité que trumpiste, c’est la vérité vraie.
Dans cette chanson on aime tout ! Cette basse omni présente et envoutante, le synthé tout droit sorti des années 80 et enfin cette voix en écho qui répète en boucle “Be a human being and a real héro”. Avec ce morceau votre journée commence bien.
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Emmanuel Macron et son gouvernement auront réussi l’exploit de me mettre d’accord avec La France insoumise et tous ceux qui brandissent la CEDH telle une arme de dissuasion ! Ce qui n’est pas rien…
De quoi s’agit-il ?
L’article 24 initial de cette loi était formulé comme suit (paragraphes 1 et 2) :
« Le paragraphe 3 du chapitre IV de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est complété par un article 35 quinquies ainsi rédigé :
Art. 35 quinquies. – Est puni d’un an d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un agent de la police nationale ou de la gendarmerie nationale autre que son numéro d’identification individuel lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police. »
L’article adopté par l’Assemblée nationale, le 20 novembre, par 146 votes pour et 24 contre, avec un amendement gouvernemental de dernière minute, a fait évoluer la rédaction de son paragraphe 2 de la sorte :
« Art. 35 quinquies. – Sans préjudice du droit d’informer, est puni d’un an d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but manifeste qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification, autre que son numéro d’identification individuel, d’un agent de la police nationale, d’un militaire de la gendarmerie nationale ou d’un agent de police municipale, lorsque ces personnels agissent dans le cadre d’une opération de police. »
Texte inutile ? Liberticide ?
Amendement rassurant ? Suffisant ?
Il n’y avait qu’à entendre les circonlocutions habiles mais embarrassées du garde des Sceaux sur BFM TV pour se convaincre du caractère dangereux de ce texte.
Le Président court après son image sécuritaire en vue de sa réélection. Gérald Darmanin est en mission !
La ficelle est grosse et les juristes sérieux n’ont aucun mal à le voir…
Texte inutile, d’abord, car le Code pénal contient déjà des dispositions permettant de réprimer ce qui est en cause. Ne citons que les articles 433-3 et 222-1. Pourquoi aller tripatouiller la loi sur la presse, si ce n’est effectivement pour faire peser une menace sur les journalistes, alors qu’il aurait éventuellement suffi, si on voulait vraiment faire à tout prix quelque chose, de préciser l’un et/ou l’autre des deux textes existants ?
Celui qui a été adopté ouvre, par ailleurs, à toutes les interprétations compte tenu de son caractère évasif et subjectif : « diffuser dans le but manifeste qu’il soit porté atteinte à l’intégrité » ! Que veut dire « dans le but manifeste » ? Depuis quand juge-t-on les intentions ? Ce qu’il ne faut pas confondre avec la nécessité légale de l’intention délictuelle…
Que dire, enfin, de la concession de dernière minute ayant consisté à ajouter en tête de l’article « Sans préjudice du droit d’informer » ? Que dire, si ce n’est que cette formule n’a pas de sens et qu’elle ne veut rien dire dès lors qu’elle n’interdira justement pas de poursuivre un journaliste dont il sera jugé qu’il aura diffusé « dans le but de porter atteinte à l’intégrité d’un policier » ?
Cet article est dangereux, liberticide et inquiétant de la part d’un pouvoir qui a autant peur des djihadistes que du Covid-19. Et il ne viendra pas au secours des policiers qui doivent être soutenus pour de bon par l’État avec les moyens dont il dispose sans qu’il soit nécessaire d’ajouter encore des lignes supplémentaires, confuses et ambiguës à nos textes répressifs !
Encore une loi de circonstance pour rassurer la galerie et faire croire que ce gouvernement veut assurer notre sécurité et « protéger ceux qui nous protègent ». Une loi qui fait peser une menace insupportable sur la liberté de la presse et qui ne réussira qu’à aviver encore un peu plus les tensions sur les forces de l’ordre et entre ces dernières et la presse !
Boulevard Voltaire.
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Ce 23 novembre, l’oracle présidentiel tombera sur leurs esprits embrumés par la peur collective et la sidération entretenue et stimulée comme à plaisir. La diction sera parfaite, et les mots soigneusement choisis, mais la France s’enfoncera un peu plus dans l’étrange brouillard d’une activité ralentie, d’une opposition muette, d’une démocratie suspendue qui, « en même temps », prolonge un pouvoir de moins en moins légitime et mitonne une colère populaire d’autant plus rageuse qu’elle aura été enfermée plus longtemps.
Selon un sondage exclusif établi par l’institut IFOP, 85 % des Français s’attendent à une explosion sociale dans les prochains mois dans le pays, soit 13 points de plus que la dernière mesure, en janvier 2020, lorsque les gilets jaunes avaient déjà creusé l’impopularité du pouvoir. Évidemment, ce sentiment domine outrageusement aux extrêmes, avec plus de 90 % des interrogés, mais il reste largement majoritaire dans les partis « de gouvernement », 84 % chez les sympathisants « républicains », 79 % chez les proches du Parti socialiste, et dominant néanmoins chez les « macronistes », avec 62 %. Le manque de recul et d’expérience rend les jeunes moins soucieux, avec 77 % (seulement ?) pour les 18-24 ans. Mais ce qui est plus grave est le fossé de 13 points qui sépare les ouvriers des cadres. 92 % pour les premiers, et 79 % pour les seconds, s’attendent à la déflagration. C’est à la fois le signe de l’effondrement de la confiance dans le gouvernement actuel, qui atteint désormais la base sociologique des marcheurs de 2017, mais aussi celui d’une fracture sociale entre les plus exposés aux conséquences économiques de la crise sanitaire, et ceux qui le sont moins.
Mensonge ou erreur, M. Macron avait parlé de guerre. Non ! La guerre rassemble contre l’ennemi alors que la crise isole les individus dans un « sauve qui peut », un « chacun pour soi » mortifères. Pendant les guerres, on se suicide moins, parce qu’on appartient davantage au groupe qui a besoin de nos efforts. La crise, au contraire, voit augmenter les dépressions et les risques suicidaires parce qu’elle souligne que l’on peut, que l’on doit se passer de ceux qui sont inutiles. Or, la crise actuelle redouble l’éviction : d’abord, elle établit une distance sociale, ce terme révélateur qui indique combien la séparation physique est aussi une rupture communautaire, une suspension des moments qui rechargent le « vivre ensemble » au sein de l’entreprise, de l’association, à l’occasion de la fête, de la cérémonie, de la célébration. Ensuite, elle replie les individus sur eux-mêmes, en isolant davantage encore ceux qui vivent seuls, en privant des équilibres que procurent les échanges ceux qui souffrent d’un milieu étroitement familial, exigu ou étouffant, en condamnant un peu plus à la passivité et à l’assistanat ceux dont l’activité et le métier sont indispensables au sentiment qu’ils ont de leur dignité.
20 % des Français ont des pensées suicidaires, d’après un sondage de l’IFOP et de la fondation Jean-Jaurès. Depuis le reconfinement, le nombre de jeunes patients accueillis aux urgences pédiatriques pour des crises suicidaires a doublé. Il faut voir dans ce phénomène la troisième vague de la crise sanitaire qui aura donc, par trois fois, pris le gouvernement en flagrant délit d’impréparation, d’incompétence et d’incohérence : d’abord face à la maladie elle-même, faute d’une stratégie efficace dotée des moyens nécessaires ; ensuite avec un confinement mortel pour notre économie, et absurde en raison des inégalités imposées d’en haut par une administration déconnectée de la réalité ; enfin vient la démoralisation d’une nation réduite à une foule d’individus soumis à un État coercitif et inefficace dont ils ne retirent plus la moindre fierté.
Le Président ne songe pourtant qu’à sa réélection. Puisque la guerre contre le virus a fait long feu, est-il en train de changer son fusil d’épaule et de s’inventer une vraie guerre ? La démonstration bien peu convaincante face à la Turquie, la défense et promotion du blasphème ont suscité un vent de réprobation dans les pays musulmans les plus fanatisés. La France songerait, maintenant, à restreindre l’immigration en provenance de certains d’entre eux et tente de restituer aux envoyeurs quelques-uns des malvenus qu’ils nous avaient expédiés. La « sécurité globale » est à l’ordre du jour. Aussi, les manifestations de la gauche pétitionnaire contre le pouvoir tendent à jeter les électeurs qui se croient « de droite » dans les bras du macronisme. C’est là le dernier épisode de la mystification dont les Français sont l’objet depuis 2017.
Boulevard Voltaire
Articles : Nov. 2020 – Oct. 2020 – Sept 2020 – Août 2020
Après la désastreuse pénurie de masques et de respirateurs, après le ratage absolu de la campagne de tests et l’ahurissante incohérence des mesures de confinement, qui ruinent le pays et provoquent une cascade de faillites, la France va-t-elle aussi rater la campagne de vaccination ? C’est bien parti !
Macron et sa clique semblent se complaire dans la culture de l’échec. Sur les 180 pays touchés par la pandémie, la France s’épanouit parmi les cancres de la planète.
Taux de mortalité record, confinement aussi absurde que dévastateur, chute colossale du PIB. Notre pays cumule tous les handicaps.
Jamais gestion de crise ne fut plus calamiteuse, plus irresponsable et plus dévastatrice, aux plans humain et économique.
Macron gesticule beaucoup, parle beaucoup, mais ne résout jamais rien. Dans tous les domaines, les problèmes du pays s’aggravent, faute de courage et de réelle volonté politique. Tout n’est qu’esbrouffe.
Et systématiquement, on nous dit que c’est la faute à “pas de chance”, tout en osant nous rappeler que la France fait bien mieux que le dernier de la classe ! On se réjouit quand un pays fait pire, ça nous dédouane.
Covid : situation en France et dans le monde au 21 novembre 2020
Alors qu’on nous annonce que les vaccins seront disponibles fin décembre, rien n’est prêt, comme toujours.
Dès qu’il y a un défi à relever, la France se retrouve dans la situation de mai-juin 1940, systématiquement désemparée et prise au dépourvu. C’est la marque de Macron.
Palabres et controverses interminables, commissions en tous genres totalement stériles, Conseil d’experts désemparé, bureaucratie démentielle sont la caractéristique de la Macronie, plus apte à accumuler les fiascos qu’à accomplir des miracles.
Dans la course au vaccin, aucun labo n’est français. Américains, Chinois, Allemands, Anglais et Russes font la course en tête. Au pays de Pasteur, tout cela est consternant.
Plusieurs vaccins sont à l’étude chez Sanofi ou à l’Institut Pasteur, mais les financements insuffisants retardent les travaux. Comme toujours, la recherche française est distancée et les labos sont contraints de s’allier à des partenaires étrangers.
Espérons néanmoins que Sanofi et l’Institut Pasteur parviendront à redorer le blason de la recherche médicale française, avec des vaccins sûrs, performants et peu onéreux.
Car si le Covid perdure comme la grippe, ce qui semble se confirmer, il faudra vivre avec et chaque vaccin de qualité aura sa place sur le marché.
Notre système de santé, totalement laminé par les coupes budgétaires incessantes et le numérus clausus, vanté comme étant le meilleur du monde, s’est retrouvé au bord de l’effondrement en avril 2020. Pour avoir voulu économiser quelques dizaines de millions sur la santé, notre pays va perdre 400 milliards suite à la crise du covid. Beau bilan !
La France de Macron n’est pas l’Allemagne de Merkel, laquelle surfe au sommet de sa popularité avec 80 % de satisfaits, après 15 années passées au pouvoir !! Du jamais vu. Pas étonnant qu’elle soit devenue la reine d’Europe aux yeux du monde, sans jamais bomber le torse, comme le fait Macron.
Il faut reconnaître que l’Allemagne nous écrase dans tous les domaines.
Dans les 16 Länder du pays, on se met en ordre de bataille pour affronter la formidable campagne de vaccination qui s’annonce. Locaux gigantesques, équipes soignantes sur le pied de guerre, logistique impressionnante, tout est testé et évalué par chaque Länder, responsable de son propre plan de vaccination.
Oui, nous sommes bien en guerre contre le covid, et on retrouve en Allemagne la même organisation, la même rigueur, la même discipline, la même efficacité que celles déployées il y a 80 ans, pour mettre en mouvement les redoutables Panzerdivision qui firent trembler le monde !
Berlin disposera de 18 % des vaccins achetés par l’UE.
En France, aurons-nous assez de locaux adaptés, assez de vaccins, assez d’équipes de vaccination, pour traiter les 30 millions de citoyens qui se disent prêts à tenter l’expérience ? Pour l’instant, on palabre… et rien ne permet de garantir le succès de l’opération.
Rappelons que le vaccin de Pfizer nécessite un conditionnement contant à – 70°, sans rupture de la chaîne du froid. Un défi logistique très contraignant.
Et en 2009, la campagne de vaccination contre la grippe H1N1 fut un immense fiasco. (Figaro). En avons-nous tiré les leçons ?
Incapables de tester correctement quelques centaines de milliers de citoyens, comment pourra-t-on vacciner 30 millions de personnes avec notre désorganisation gauloise habituelle ? On s’interroge.
L’UE a précommandé 1,3 milliard de doses avec une option pour 660 millions de doses supplémentaires. Évidemment, ces vaccins vont arriver au compte-gouttes, avec une montée en puissance de la production en 2021.
Ursula von der Leyen a annoncé la mise sur le marché des deux vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna, pour fin décembre, sauf imprévu.
Bien des questions demeurent. Priorité d’accès au vaccin, suivi des effets secondaires, durée de l’immunisation, vaccin obligatoire ou pas ?
Le gouvernement français a provisionné 1,5 milliard en 2021, pour vacciner 35 millions de personnes.
Si on atteint ce chiffre, le pays sera proche de l’immunité collective, qui signe l’extinction du virus, faute de nouvelles cibles à contaminer. Il est donc inutile de rendre ce vaccin obligatoire, ce qui serait une atteinte à la liberté aussi scandaleuse que stérile.
À suivre.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque