A la première écoute, la chanson du jour pourrait passer inaperçue mais en réécoutant plusieurs fois ce morceau la magie opère et on se sent soudain l’irrésistible envie de réécouter cette chanson. Alors laissez vous tenter… vous reprendrez bien quelques diamants.
Jean Castex : pas de retour à l’« antéconfinement », les mesures restrictives perdureront
Articles : Nov. 2020 – Oct. 2020 – Sept 2020 – Août 2020
Jusqu’à quand allons-nous supporter cette mascarade ? Jusqu’à quand nos vieux emprisonnés dans leurs EHPAD ? Jusqu’à quand la guignolade du masque en tout temps et en tout lieu ? Jusqu’à quand les commerces fermés ? Jusqu’à quand l’interdiction du sport ? Jusqu’à quand les gamins privés de socialisation ?
Assurément, jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Pas de la maladie, non, mais de la peur instillée au quotidien à mesure qu’on nous prive des gestes élémentaires de la vie. La mort économique et sociale d’une France où l’on nous transforme en veaux jour après jour, histoire, sans doute, de donner corps à la prophétie du général de Gaulle dont tout le monde, aujourd’hui, revendique la filiation…
Comme Philippe Douste-Blazy, qui se « désolidarise » du film Hold-up où il apparaît pourtant abondamment, abandonnant tout à coup les attributs du courage qui lui avaient poussé, les Français acceptent sans rechigner les injonctions aussi liberticides que contradictoires. Il y en a bien quelques-uns, audacieux, qui de temps en temps énoncent quelques vérités d’évidence, tel ce docteur barbichu dont j’ai oublié le nom, habitué des plateaux, qui, remisant ses assurances sanitaires au vu des piètres résultats du reconfinement, a osé déclarer, l’autre jour, que « vivre, c’est aussi bon pour la santé ». Grande découverte scientifique !
Qu’importe, le Monsieur Déconfinement ne veut plus déconfiner. Ce qui lui a valu son costume de Premier ministre est, aujourd’hui, le sujet de son mea culpa : c’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute, dit-il, je n’aurais pas dû vous laisser sortir. Alors, il nous prépare au long tunnel de l’hiver, et plus si affinités, afin de donner aux Français une « perspective » jusqu’à « l’été prochain ». Et pourquoi pas Noël 2021, ou 2025, ou jamais ?
« Peut-être que nous avons déconfiné un peu trop », dit Castex, « peut-être, aussi, que le peuple français a cru que cette épidémie était derrière nous et que les gestes barrières n’ont pas été respectés avec suffisamment de zèle ». Il s’emmêle les pinceaux, assure, d’un côté, que la possibilité d’une deuxième vague et d’un reconfinement était « prévue, anticipée » (sic) et, de l’autre, qu’« il était extrêmement difficile d’anticiper la brutale accélération pandémique ». Anticipée par qui, prévue comment ? Par la fabrication de faux positifs en masse via un test dont chacun admet qu’il n’est pas fiable ?
En attendant la Saint-Glinglin et le droit – peut-être – d’aller marcher dans le sable, Français, soyez sages. Augmentez vos doses de tranquillisants et portez le masque, y compris à la maison, même si « on a l’impression que “M. Virus” n’y pénètre pas ».
Hélas, les commerçants seront tous morts avant la Saint-Glinglin, mais les plates-formes de vente en ligne, elles, seront florissantes. Avant un très hypothétique Noël à l’air libre se profile, en effet, le Black Friday (le 27 novembre), « un vendredi noir qui n’a jamais aussi bien porté son nom », comme l’écrit Sophie Coignard, dans Le Point. Mais si « les commerçants privés d’activité n’entendent pas assister en spectateurs à un événement que les plates-formes de vente en ligne préparent avec frénésie et renoncer ainsi à trois jours de forte activité traditionnellement consacrés aux achats de Noël », le Premier ministre n’entend pas céder. Fermés ils sont, fermés ils resteront, foi de Castex !
C’est donc la bagarre au sommet entre Bruno Le Maire, qui annonce, lundi, une réouverture possible des petits commerces, ce 27 novembre, et Jean Castex, qui dément aussitôt car il ne veut pas capituler devant « une opération commerciale », rejoint, dans la foulée, par un Olivier Véran tétanisé à l’idée de finir devant les tribunaux si la France se remet à tousser.
Ces gens-là se sont découvert une passion : l’interdiction. Quelque chose me dit que c’est pour longtemps.
Boulevard Voltaire
La stratégie gagnante de Donald J. Trump
Articles : Nov. 2020 – Oct. 2020 – Sept 2020 – Août 2020
Deux semaines après l’élection présidentielle, on ne connaît toujours pas le nom du vainqueur. En revanche, on commence à saisir plus clairement la stratégie développée par les avocats de la Maison-Blanche. Une stratégie probablement réfléchie depuis plusieurs mois.
L’actuel président et ses équipes savaient, depuis le début, que les élections de 2020 seraient les élections du siècle en raison des enjeux planétaires et de la volonté irrépressible des démocrates de reprendre le pouvoir dont ils s’estiment avoir été illégitimement privés, quatre ans plus tôt : l’inattendu vainqueur n’a jamais été adoubé par le système.
Et quand il est question de vie ou de mort, tous les coups sont permis. La gigantesque fraude était donc largement anticipée et Trump l’avait évoquée dès 2018.
Aussi, l’arrêt soudain du décompte des voix dans les six swing states durant la nuit du 3 au 4 novembre annonçait le tout début du coup d’État électoral lancé par des démocrates pour qui la fin justifie les moyens. Même les plus vils.
Le 7 novembre, Joe Biden annonçait publiquement sa victoire et les médias du monde s’empressèrent de relayer la nouvelle, dressant un portrait dithyrambique du 46e président des États-Unis. Annonce dépourvue de tout fondement légal, l’actuel président n’ayant pas admis sa défaite.
Bien au contraire, son équipe de campagne et ses avocats déposèrent un recours pour que soient ordonnées des enquêtes préliminaires.
Les premiers résultats ont convaincu le general attorney (procureur général) William P. Barr qu’un dossier d’instruction devait être ouvert, mettant ainsi en branle les autorités policières et judiciaires dans chaque État concerné. Des milliers d’agents ont été mobilisés et sont toujours à pied d’œuvre.
Selon les avocats du président, il en ressortirait déjà des preuves édifiantes et des centaines de témoignages sous serment : incohérences statistiques, faux bulletins, faux électeurs, intrusion malveillante dans le logiciel Dominion…
De quoi peut-être assurer la réélection de Donald J. Trump de la façon qui suit.
Un nouveau décompte des voix a été demandé par l’équipe de campagne présidentielle avec l’appui des autorités fédérales. Là s’est posée une difficulté : les modalités électorales dépendent des autorités locales (l’État) et celles de Pennsylvanie, par exemple, ont fait savoir, il y a quelques jours, qu’elles s’y opposaient.
On s’y attendait et cela ne compromet pas le plan. Pourquoi ?
Parce que la finalité n’est probablement pas de recompter les bulletins mais de montrer à la Cour suprême que les cas de fraude sont suffisamment avérés et généralisés pour invalider les élections dans les États concernés.
Maîtres Powell et Giuliani ont annoncé détenir suffisamment d’éléments pour atteindre cet objectif.
Dans ce cas, aucun des deux candidats ne pourra se prévaloir des 270 grands électeurs requis. Or, que prévoit la Constitution, dans un tel cas de figure ?
C’est simple : si, au 14 décembre, le collège électoral ne parvient pas à élire un président, celui-ci sera élu par la Chambre des représentants (12e amendement de la Constitution).
Et là, vous pourriez vous dire que c’est mal engagé pour Trump, la Chambre étant majoritairement démocrate. Eh bien, non, car il y a une subtilité : chaque État dispose d’une seule voix, indépendamment de sa taille. Avec 30 États républicains et 20 démocrates, vous commencez à comprendre la stratégie…
En résumé, la réélection de Donald Trump est une configuration plausible et il n’est pas exclu que les démocrates se soient, une fois encore, laissé prendre dans le piège qu’il leur a tendu. Si c’était le cas, ils ne s’en remettraient probablement pas et les médias qui leur sont inféodés subiraient une disgrâce à la hauteur de leur forfait.
Je peux, évidemment, me tromper car, en matière politique, la prévision est un sport à haut risque. Néanmoins, chaque jour qui passe conforte la vraisemblance d’un tel scénario.
Boulevard Voltaire