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Selon une information révélée le 16 novembre par Le Point, restaurants, bistrots, brasseries, bars et cafés ne devraient pas rouvrir à l’occasion des fêtes de Noël et de la Saint-Sylvestre : « La réouverture des établissements de restauration n’interviendrait pas avant le 15 janvier, voire le 1er février 2021. »
De nombreux établissement risquent de ne pas se relever
La première fermeture lors du confinement généralisé, durant la première vague de l’épidémie de Covid-19, avait eu lieu du 14 mars au 2 juin, et même jusqu’au 15 juin pour les établissements parisiens ne disposant pas de terrasse. Puis est survenue l’instauration d’un couvre-feu, dans 54 départements, durant l’automne. À présent, l’ensemble des restaurants ne reçoit plus de clients depuis le 30 octobre. La seule activité de vente à emporter est autorisée. Ce deuxième confinement, qui pourrait donc se prolonger jusqu’au début de l’année prochaine, est un nouveau coup dur pour ce secteur déjà très touché.
Selon l’hebdomadaire, cette mesure drastique « est envisagée à l’heure actuelle par le gouvernement afin de lutter contre la propagation du coronavirus en France, selon une source proche du dossier en contact direct avec Bercy ». Un nouveau coup pour un secteur très durement touché depuis le printemps par les conséquences du Covid-19.
Malgré le plan de soutien mis en place avec le chômage partiel, le PGE (prêt garanti par l’État) ou encore la mise en place d’un fonds de solidarité jusqu’à 10.000 euros par mois équivalant à la perte du chiffre d’affaires, de nombreux établissement risque de ne pas se relever de cette fermeture prolongée et devraient faire faillite.
« Aucun cluster n’a été déclaré dans nos établissements »
Le 20 octobre dernier, des chefs et patrons de restaurants de toutes catégories, du simple bistrot au restaurant étoilé, avaient publié une tribune pour interpeller Emmanuel Macron, un véritable appel au secours. Ils réclamaient, en particulier, un moratoire sur les loyers (et non le simple report), l’annulation des charges patronales durant l’état d’urgence sanitaire, l’ouverture du chômage partiel aux gérants majoritaires, et l’aménagement des règles comptables pour éloigner le spectre des faillites inexorables.
« Nous sommes la richesse de la France et la fierté des Français. Mais notre art de vivre si singulier et si unique au monde court un grand danger », déclaraient-ils, tout en rappelant leur incompréhension devant la dureté des mesures prises. « Aucun cluster n’a été déclaré dans nos établissements », ajoutaient-ils.