La chanson du jour, Save Me – Kadebostany

Chanson qui se laisse écouter la tête dans les étoiles….et l’esprit ailleurs. Un petit fond de guitare qui rappelle les pays du sud de l’Europe …. et quelle voix attachante.

Ce scandale qui pourrait assurer la réélection de Donald Trump

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À deux semaines des élections les plus tendues et les plus déterminantes des États-Unis, survient une affaire explosive qui ne sera pas sans conséquence sur le scrutin : le MacBook™ de Hunter Biden, fils du candidat à la Maison-Blanche.

L’histoire, contestée par plusieurs médias américains, est digne d’un polar Michael Connelly ou John Grisham : il y a un an et demi, ledit Hunter aurait confié son ordinateur à un réparateur du Delaware pour réparations. Hunter tarde à le récupérer en dépit des relances. Le technicien, agacé de n’être pas payé (c’est du moins ce qu’on dit…), décide de consulter les emails. Ce qu’il découvre le stupéfie.

Il décide, alors, d’envoyer une copie du disque dur au FBI, qui ne bouge pas. Quelques mois plus tard, notre réparateur ne lâche pas l’affaire et envoie une seconde copie au bureau de Rudy Giuliani, ancien maire de New York et, « accessoirement », avocat de l’actuel locataire de la Maison-Blanche.

Plus réactif que le FBI, Rudy décide de patienter de longs mois avant de transmettre, récemment, quelques courriels sulfureux au très lu New York Post, qui publie, le 14 octobre dernier, un dossier volcanique sur le fils… et le père.

On se souvient de l’affaire Burisma, du nom de la compagnie gazière en Ukraine pour laquelle Joe reconnaît lui-même, dans une vidéo, avoir fait pression (avec succès) sur le gouvernement ukrainien pour faire sauter leur procureur qui enquêtait sur le fiston en échange d’un prêt américain d’un milliard de dollars alors qu’il était vice-président.

L’enquête faisait suite à la nomination très suspecte et lucrative de Hunter au conseil d’administration de la société alors qu’il était dépourvu de toute compétence dans le domaine de l’énergie. Pas plus qu’il ne parlait la langue du pays. Son seul atout était d’être le fils du vice-président en charge de l’aide américaine à l’Ukraine.

Les tribulations de Hunter ne s’arrêtent pas là puisqu’il aurait, également, reçu plus de trois millions de dollars du maire de Moscou alors que son père était encore aux affaires aux côtés de Barack Obama pour des raisons encore inconnues du grand public.

Lorsque Joe Biden était (rarement) interrogé sur les exploits du fiston, son argument consistait à dire que les affaires de Hunter ne le regardaient pas. On l’a constaté le 30 septembre dernier, lors du premier débat préélectoral.

Donald Trump savait qu’il n’en était rien. Il s’est mordu les lèvres mais n’a rien révélé. Il a préféré attendre encore un peu pour des raisons stratégiques.

Et c’est là la révélation la plus intéressante du dossier : selon le New York Post, les courriels retrouvés dans l’ordinateur de Hunter révèlent la complicité avec son paternel, le premier reversant discrètement au second la moitié de ses gains.

Si tout ceci est vrai, c’est énorme et cela compromet clairement les chances de Joe Biden lors du 3 novembre. Affaire à suivre…

Boulevard Voltaire

Le cours d’un professeur contesté : « La charia, c’est mieux que la loi française »

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Boulevard Voltaire

Une élève de CAP du lycée Pierre-Aragon, à Muret (Haute-Garonne), a été mise en examen, ce mardi, par un juge des enfants après avoir insulté et menacé un professeur d’éducation civique qui avait abordé le sujet du port du voile en France, lors d’un cours d’éducation civique et morale, au lycée Pierre-Aragon de Muret, au sud de Toulouse. Six autres lycéens ont également été placés en garde à vue dans le cadre de cette même affaire.

« La charia, c’est mieux que la loi française »

Le 9 octobre, dans le cadre de son programme scolaire, cette enseignante avait donné un cours sur l’égalité des rapports entre l’homme et la femme. « Elle a évoqué le principe de laïcité et la limitation du port du voile dans l’espace public. » Lorsque le professeur a expliqué que « l’on avait plus de droits en France qu’en Arabie saoudite, deux élèves ont contesté cela et ont assuré que la charia, c’était mieux que la loi française… », confie une source proche du dossier, citée par la Dépêche du Midi« Le dialogue a dérivé sur le port du voile en France », raconte une porte-parole de l’académie de Toulouse.

Des insultes et des menaces

Mais le débat a débordé du cours. D’autres lycéens de l’établissement ont appris que la question concernant le port du voile avait été abordée dans cette classé et la nouvelle a échauffé les esprits de certains. « Une des filles, qui n’avait pas assisté à ce cours, s’est énervée » et est allée insulter l’enseignante. Des propos si menaçants que cette enseignante a décidé de déposer plainte à la gendarmerie de Muret.

Sept personnes en garde à vue

Les investigations menées par les enquêteurs de la brigade de recherches (BR) de la compagnie de Muret, en collaboration avec ceux de la section de recherches (SR), se sont accélérées après l’attentat islamiste de Conflans-Sainte-Honorine ayant coûté la vie à Samuel Paty. Sept personnes, toutes mineures, ont été convoquées pour être placées en garde à vue lundi.

À l’issue des auditions, le parquet a décidé de présenter au juge des enfants la lycéenne de 16 ans. Elle a été mise en examen pour « outrage à personne dépositaire d’une mission de service public dans un établissement scolaire ».

« Ces faits ne sont pas rares »

« Ces faits ne sont malheureusement pas rares », regrette Cyril Lepoint, le secrétaire départemental de l’UNSA Éducation, qui rappelle que la minute de silence en mémoire des victimes de Charlie Hebdo n’a pas été respectée par tout le monde. « Nous rencontrons des problèmes avec les repas servis à la cantine. Autre exemple, les enseignants qui abordent la thématique du droit des femmes sont souvent menacés. »