Articles : Oct. 2020 – Sept 2020 – Août 2020 – juillet 2020
Au même moment ou Chevènement tentait vainement de nous convaincre que le vivre ensemble était possible un prof se faisait décapiter. Chevènement ne peut pas critiquer ce qu il a contribué a créer..
On appauvrit la France, on nous prépare au grand “Reset”. La plus grande dépression économique qu’on aura jamais connue.
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Les Pr Perronne, Toussaint, Toubiana recadrent tout le monde
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Les dégâts économiques, et collatéraux ne seront-ils pas plus ravageurs que le covid lui même ??
La chanson du jour, The Last Exit – Still Corners
Un groupe peu connu et pourtant plein de talent. A écouter quand on a besoin de se détendre…que de bonnes vibrations.*
Professeur décapité : Macron complice des islamistes !
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Pierre Cassen
Comme prévu lors de la vidéo précédente, les enfumeurs se sont précipités sur les plateaux de télévision pour défendre, l’islam, suite à la décapitation de l’enseignant Samuel Paty par un Tchetchène musulman. Macron a annoncé que ceux qu’il appelle les séparatistes « ne passeront pas », et que le malheureux professeur aurait des obsèques nationales. Mais toute l’action présidentielle, depuis 2017, ne montre-t-elle pas une grande duplicité, pour ne pas dire complicité, avec les disciples d’Allah ?
Yasin, a foncé vendredi avec ses amis sur un groupe de manifestants flamands pacifistes
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L’incident de vendredi soir a rapidement été récupéré par Tom Van Grieken, président du Vlaams Belang: “Yasin, qui a foncé vendredi avec ses amis sur un groupe de manifestants flamands pacifistes, a placé sa tentative d’attentat sur Snapchat, ravi. Silence assourdissant des politiciens et des médias bien-pensants”, a-t-il accusé.
Soirée agitée à Puurs-Saint-Amands, en province d’Anvers, hier soir. Une voiture “circulant à vive allure”, a foncé sur des manifestants nationalistes flamands, comme en témoignent les images notamment récupérées par le chef du Vlaams Belang, Tom Van Grieken. Personne n’a été blessé dans l’incident. Les trois occupants de la voiture ont pu être interpellés mais leurs intentions ne sont pas claires.
Une voiture avec les phares éteints a foncé dans la foule ce vendredi soir à Puur. 250 nationalistes flamands s’étaient réunis pour condamner les événements de dimanche dernier. Un garçon de 15 ans a également été attaqué après les faits.
Non, l’assassin de Victorine n’est pas un « père de famille ordinaire »
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Boulevard Voltaire
On le sait, le métier de journalistes est, hélas, en France, parmi les plus impopulaires. Selon un sondage récent, les Français ont ainsi jugé anxiogène et catastrophiste le traitement du coronavirus par les médias. Ils sont même 60 % à juger la couverture trop importante. Que l’on se rassure, la « grande » presse ne fait pas toujours dans la tragédie dramatique, elle sait même être souvent euphémisante et incroyablement optimiste.
La preuve par le choix des mots.
Le 1er octobre, BFM TV nous apprend qu’« une bagarre éclate dans une salle du lycée Paul-Éluard de Saint-Denis : un élève de première technologique âgé de 20 ans a poignardé l’un de ses camarade (sic) âgé de 16 ans ». Ce n’est pas très gentil. Copier sur le voisin, lui piquer une bille, lui tirer la natte, le bousculer à la cantine, passe… mais le poignarder, non, vraiment, ce camarade de classe dépasse les bornes. Penser à lui faire copier vingt fois sur l’ardoise Velleda « Le couteau n’a pas sa place à l’école en dehors de la cantine, je le laisse à la maison », ça lui servira de leçon. Il est vrai qu’on a connu dans les goulags des « camarades » fort peu amènes à côté desquels celui-là, malgré son arme blanche, peut passer pour presque sympa. Il est vrai que puisqu’on en parle, c’est sur le terreau de Seine-Saint-Denis que le Parti communiste en mal d’électeurs essaie de se faire la cerise, et que l’on trouve sans doute donc là-bas quelques camarade de (lutte de) classe.
Le 3 octobre, Le Huffington Post s’est fait l’écho d’une mise en garde de Twitter : « Testé positif au coronavirus, le président américain Donald Trump a été admis à l’hôpital […] Une nouvelle que certains ont reçu (sic) avec un peu trop d’enthousiasme (sic) sur les réseaux sociaux. » « Vu le contexte, explique la journaliste, Twitter a jugé bon de rappeler que les tweets qui se réjouissent ou espèrent la mort de quelqu’un seront supprimés. » Pour Le Huff, souhaiter la mort de son prochain – en tout cas quand celui-ci s’appelle Donald Trump -, c’est déborder de bonheur. Les tempéraments joyeux, c’est quelque chose.
Le 14 octobre, alors que le meurtrier de Victorine vient d’avouer, Le Parisien choisit de titrer : « Le mystère Ludovic B. “petit délinquant” et “père de famille ordinaire” » (sic). On sait que le coup du pater familias irréprochable fonctionne du feu de Dieu depuis Simenon et Chabrol. Le notable qui s’installe en charentaises dans le fauteuil crapaud du salon en attendant que Madame, qui vient de mettre le rôti au four et fait réciter la poésie au petit, l’appelle à table alors qu’il vient de violer et assassiner une fillette dans les bois a toujours beaucoup de succès. Ce scénario a alimenté la littérature et la cinématographie des années 60-70, d’abord parce que l’épouvante naît du contraste – le sang sur les murs des maisons bourgeoises est un grand classique des films d’horreur, et c’est, du reste, pour cela que l’affaire Dupont de Ligonnès fascine tant -, ensuite parce que la société péri-68arde raffolait de ce genre de coupable.
A-t-on si soigneusement effacé la figure du père pour ne plus seulement savoir à quoi il ressemble ? Non, « un père de famille ordinaire » n’est pas un délinquant, même « petit », il n’est pas « connu de la justice pour des affaires de stupéfiants » (Le Parisien), n’a pas été « condamné à une dizaine de reprises pour des délits de droit commun » (Paris Match), il ne consomme pas de cocaïne. Avoir un enfant de 6 mois ne suffit pas à faire d’un voyou de 25 ans ce « bon père de famille » auquel se référait, jadis, le Code civil. Assassiner une jeune fille de 18 ans, en revanche, mue à coup sûr ce « petit délinquant » en grand criminel. Et c’est bien de cela, et rien que de cela, qu’il s’agit.
Tiphaine Auzière, le brave petit soldat de beau-papa
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Boulevard Voltaire
Tous les soirs, sur Europe 1, le sémillant et lisse Julien Bugier reçoit un éditorialiste pour commenter l’actualité et lui décerner un coup de cœur ou un coup de griffe. Jeudi soir, parmi les innombrables voix cathodiques que compte le PAF, à J-1 du couvre-feu, c’est à « une avocate (sic) et femme engagée » qu’Europe 1 tend le micro. Tiphaine Auzière… Jamais, pendant la chronique de cette jeune femme blonde et masquée, la station n’a jugé bon de prévenir les auditeurs que c’est la propre belle-fille d’Emmanuel Macron qu’ils ont chargée de faire le service après-vente du couvre-feu décrété par le Président.
La radio d’Arnaud Lagardère, ami du président de la République, ne fait même plus semblant de faire du journalisme : comme si les Français, anesthésiés par la peur, étourdis d’informations contradictoires, plombés par l’ambiance anxiogène savamment entretenue par la parole gouvernementale et par les médias-pravdas, terrifiés par l’hydre covidienne et la perspective, bien plus réelle celle-là, de perdre leur gagne-pain, comme si les Français, donc, ne valaient même plus la peine que « l’on fasse semblant » de s’adresser à leur intelligence, à leur esprit critique. Le ridicule et la vanité s’ajoutent à l’arrogance et au mépris. Le cercle du pouvoir occupe tous les espaces médiatiques d’expression – ou presque ; il paraît d’ailleurs, que les bonnes audiences de CNews préoccupent l’Élysée -, le cercle kafkaïen dans lequel sont confinés les Français se dédouble dans une sorte de mise en abyme digne des meilleures scènes du Truman Show.
De sa voix appliquée d’institutrice de classe primaire, Tiphaine Auzière, qui fait la une du Paris Match de la semaine dernière, se veut pé-da-go-gue.
À tous ceux qui s’insurgent contre le couvre-feu et autres limitations drastiques des libertés publiques décrétées par le gouvernement depuis sept mois, elle répond : « Est-ce que vivre pour soi, ce n’est pas condamner l’autre ? », insufflant la bonne dose de moraline culpabilisatrice – ah, ce mal si français ! – qui n’est que le cache-misère de la gestion de la crise sanitaire. Citant la déclaration des droits de l’homme, « elle rappelle que tout homme a droit à la vie » et qu’il appartient à tous les citoyens, et a fortiori à l’État, de garantir ce droit à la vie car, poursuit-elle, « la liberté consiste à ne pas faire ce qui nuit à autrui ». On notera, au passage, la pachydermique subtilité du macronisme qui, on le rappelle, a fait voter en pleine nuit, et au mois d’août, la possibilité de tuer dans le sein de sa mère un enfant prêt à naître…
« Si je refuse de suivre les consignes du Conseil scientifique, je fais prévaloir ma liberté, aux dépens de votre santé. En revanche, si j’accepte un encadrement temporaire de mes libertés – le doux euphémisme -, j’assure la protection de tous, et particulièrement des plus faibles », explique-t-elle.
Le réel, ce fasciste, est tout autre. Comme le dit Arnaud Benedetti : « L’État ne pouvant garantir le fonctionnement normal limite à nouveau les libertés publiques pour s’essayer à contenir le virus. De facto, la société est la variable d’ajustement des insuffisances des pouvoirs publics. »
Enfin, il est frappant de voir que, sous le règne de Macron, dont l’élection signifiait le triomphe sans partage des droits individuels, l’achèvement définitif de la « révolution » de 68, l’affranchissement total des lois de la nature et l’avènement d’une société fluide toujours en mouvement, la liberté est devenue obscène, immorale, et le droit à la santé le premier entre tous.
Barrer la route à la barbarie ? D’abord empêcher les barbares d’envahir le pays !
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Le président de la République et le ministre de l’Éducation nationale se sont rendus au collège où enseignait Samuel Paty, le professeur d’histoire qui a été égorgé et décapité pour avoir montré les caricatures du « prophète » à ses élèves dans un cours destiné à ouvrir les esprits des collégiens à la liberté d’expression. On dit que les assassins reviennent toujours sur les lieux du crime. L’auteur présumé de cet acte terroriste n’en a pas eu le temps, puisqu’il a été abattu par des policiers à proximité du lieu où sa victime a été découverte. Quatre interpellations suivies de gardes à vue ont eu lieu, notamment parce qu’une photo atroce aurait été diffusée sur la « Toile ».
Mais on peut se demander si les complices objectifs ne sont pas ailleurs, beaucoup plus haut dans notre société vermoulue. Certes, il est normal que les responsables de l’État se précipitent sur les lieux du crime, mais leurs appels à la fermeté et à l’unité de la nation devant le terrorisme islamiste donnent la nausée, tant ils sentent le réchauffé ou le faisandé. L’assassin est un Tchétchène qu’il n’y a aucune raison d’accueillir en France parce que la France n’a aucun lien avec un pays membre de la Fédération de Russie, pénétré de longue date par le djihadisme. Le fanatisme religieux y trouve une tradition guerrière propice à former des recrues particulièrement dangereuses. Ceux qui ont fui la Russie en lutte contre le terrorisme islamiste, on les reçoit donc en France ? Beaucoup de Tchétchènes ont combattu dans les rangs de l’État islamique. Leur sens de la communauté animé par une identité singulière en fait des immigrés dont « l’intégration » semble très hypothétique. L’expédition punitive de bandes tchétchènes à Dijon, au mois de juin, semant le chaos dans la ville était pourtant une alerte rouge sur la solidarité communautaire, sur le mépris de nos lois et sur la violence dont ces groupes sont capables.
L’assassin de Conflans était connu des services de police… comme d’habitude ! Le professeur avait été l’objet de menaces. Des parents musulmans avaient exercé des pressions sur le chef d’établissement pour qu’il cesse d’enseigner la liberté de penser et de s’exprimer. Son assassinat était donc possible, sinon prévisible. Devant cette passivité à répétition de l’État face à la menace islamiste, les sempiternels et péremptoires discours de matamore sur la fermeté sont ridicules, sinon odieux, de la part de ceux qui, depuis longtemps, ouvrent à n’importe qui les frontières de la France, de ceux qui encouragent une immigration excessive par leur laxisme et des aides sociales absurdes consenties aux étrangers, de ceux qui, par des regroupements familiaux contraires au bon sens, favorisent le communautarisme et la fragmentation du pays.
Hier, le Président opposait les individus libres et les citoyens solidaires. Aujourd’hui, il a été contraint à la synthèse en appelant les Français à être des citoyens libres. On touche là du doigt la contradiction mensongère du « en même temps ». Pour qu’il y ait des citoyens à la fois libres et solidaires, il faut qu’il y ait une communauté nationale forte et unie, non par la loi abstraite – dont, à l’évidence, on se moque dans certains quartiers -, mais par une identité culturelle solide animée par le respect de l’autre propre au christianisme et par le goût de la liberté suscité par une éducation teintée d’Occident. On ne peut y parvenir en favorisant le multiculturalisme et l’immigration massive qui conduisent au communautarisme. La France se veut un pays voué à la laïcité et à l’universalisme, patrie des droits de l’homme, mais en continuant à affirmer ses grands principes, en leur nom même, elle développe sur son sol une population qui refuse la liberté de pensée, l’égalité des sexes, le choix de la religion et l’humanisme.
Lorsqu’on prétend barrer la route à la barbarie et à l’obscurantisme, il faut d’abord empêcher les barbares d’envahir le pays !