Publié le 11 novembre 2019 – par Martin Moisan (RL)
Dans les guerres asymétriques, l’initiative est toujours au plus faible. C’est toujours lui qui décide du pourquoi et du comment, du quoi et du quand. C’est toujours lui qui bat la mesure et décide de l’enchaînement et de l’intensification des phases successives du conflit.
Le jihad, un conflit en constante intensification. Comme chacun le sait, le jihad est planétaire, il touche tous les continents depuis maintenant des décennies. Pour ce qui concerne la France, aux 263 morts et aux centaines de blessés lors des attentats de masse, il faut maintenant ajouter la multitude jamais dénombrée des victimes quotidiennes d’assassinats, de viols, d’égorgements, de défenestrations, de violences de tous ordres, ainsi que de nombre de féminicides.
Le jihad moléculaire nouvelle phase de la terreur. Le jihad moléculaire, c’est celui qui peut vous surprendre personnellement, où que vous soyez, à n’importe quel moment, venant de n’importe quel fanatique dont vous pourriez croiser le chemin. Chaque non musulman, peut maintenant se faire trucider n’importe où, au hasard. Il n’y a strictement aucun moyen de s’en protéger à titre personnel. Quant à l’État, il ferme les yeux et laisse faire, lançant ainsi un encouragement tacite bien compris par les furieux. Dans ces conditions, nous ne sommes plus en sécurité nulle part et nos vies sont en danger, toujours et partout.
Oui, les non musulmans sont terrorisés. Qui peut dire le contraire ?
Pas d’islamophobie de la part des non musulmans, simplement la terreur. Les islamo-gauchistes ont inventé le concept « d’islamophobie’ » pour vitrifier tout débat sur l’islam et pour culpabiliser les non musulmans. Or, la terreur que nous ressentons à juste titre n’a rien à voir avec une quelconque phobie qui ne serait qu’une frayeur irraisonnée et disproportionnée. Non, il n’y a pas d’islamophobie de la part des non musulmans. Simplement une terreur parfaitement justifiée de l’islam belliqueux, liée aux prescriptions de son texte fondateur et surtout aux conséquences mortifères qu’il répand quotidiennement dans la société. Le déni n’est plus possible. Tous les tueurs sont bel et bien musulmans et nul ne peut occulter le lien entre les tueries et cette religion ou l’interprétation qui en est faite. Peu importe, il n’y a plus à finasser. C’est donc bien là toute la fourberie des fanatiques musulmans et toute la perversité des islamo-gauchistes : Terroriser les populations et les taxer d’islamophobie.
10 novembre 2019, ouverture d’une nouvelle séquence du jihad en France. À quelques jours de la date anniversaire de la tuerie du Bataclan, ils ont osé lancer leur cri de guerre en place publique et le gouvernement les a laissé faire. Lors de la marche du 10 novembre faussement intitulée « marche contre l’islamophobie », Marwan Muhammad, ancien directeur du CCIF, pion de l’organisation terroriste des Frères musulmans et de Tarik Ramadan, a fait scander à la foule présente le cri de guerre du jihad, celui des tueurs fanatiques.
Au-delà de la provocation, il s’agit là du signe nettement affiché de l’entrée dans une nouvelle phase du jihad. Celle du ralliement de la communauté musulmane et des islamo-gauchistes au jihad global conduit par les fanatiques. Celle de la massification du camp du jihad. Clairement, les fanatiques viennent de revendiquer en place publique leur prise en main de la communuauté musulmane de France. De leur côté, les islamo-gauchistes viennent de rendre publique leur soumission. En réalité, il n’y a pas eu de marche « contre l’islamophobie », mais bel et bien une marche pour le jihad et le coup d’envoi d’une nouvelle phase du jihad.
Scandé en place publique le cri « Allahu akbar » est un appel à la guerre. Dans la très longue séquence des attentats de masse, les tueurs ont toujours lancé ce cri de guerre comme une revendication religieuse justifiant leurs tueries. Ils l’ont toujours lancé en dehors des mosquées, pour marquer le lien entre leurs actes criminels et l’islam. Par conséquent, ce cri est le cri de guerre des fanatiques musulmans, des tueurs et des égorgeurs. C’est celui de l’islam belliqueux en dehors des mosquées. Si scandé à l’intérieur d’une mosquée, le cri « Allahu akbar » est une prière et il n’y a rien à en dire. En revanche, lancé en place publique, et même en l’absence de tuerie immédiate, ce cri est clairement un appel à la guerre et une revendication religieuse de l’acte de guerre.
Interdiction du cri « Allahu akbar » en place publique. Compte tenu de ce qu’il symbolise et de ce qu’il porte d’appel à la guerre de religion et à la violence la plus extrême ; il est urgentissime de faire interdire et de très sévèrement sanctionner ce cri en place publique.
Massification du camp du jihad, césure du reste de la société. Cette manifestation du 10 novembre marque une nette décantation. La société s’est partagée. D’un côté le camp du jihad qui vient de se massifier et en quelque sorte de faire son « coming out » et de l’autre, le reste de la France qui ne s’est pas encore regroupée, mais qui s’est clairement détachée du camp du jihad. La gauche s’est définitivement fracturée. À part les islamo-gauchiste qui ont choisi leur camp, tout le reste de la gauche s’en est enfin dégagé.
Le renoncement à la taqîya annonciateur d’une intensification du jihad. Après le 10 novembre, et après la consécration de la solidarisation de la communauté musulmane derrière les jihadistes, plus personne ne pourra plus dire qu’il y a une séparation entre les musulmans quiétistes et les jihadistes. Plus personne ne pourra arguer d’une discontinuité entre la communauté musulmane et les jihadistes, entre la religion et le jihad. En prenant ainsi le parti de faire tomber d’un seul coup toute cette catégorie d’arguments, les jihadistes sûrs de leur fait et de leur force viennent de renoncer à la taqîya qui jusqu’ici leur permettait d’avancer dans l’ombre. Qu’ils fassent ainsi publiquement tomber les masques avec une telle mise en scène, est le signe parfaitement clair qu’ils se préparent à une phase plus intense et surtout plus globale de leur combat.
Les islamo-gauchistes isolés aux côtés des jihadistes. Ce 10 novembre, à la différence du reste de la classe politique et de la masse du peuple de France, les islamo-gauchistes se sont affichés seuls aux côtés des fanatiques musulmans avec lesquels ils ont crié « Allahu akbar » en place publique. Après s’être joints à cette revendication religieuse et belliqueuse contre les non musulmans, le traître Mélenchon et ses affidés ne pourront définitivement plus se revendiquer ni de la République ni de la laïcité. Une clarification fondamentale vient de se produire : fanatiques musulmans et islamo-gauchistes d’un côté, tout le reste de la France de l’autre.
Nouvelle phase du conflit. Avec cette mise en scène du 10 novembre, les islamistes viennent d’ouvrir une nouvelle phase de la Guerre de France : celle de la massification du camp du jihad et de la séparation de la France en deux camps. En s’affichant ainsi publiquement et en renonçant ouvertement à la taqîya, ils ont fait état de leur force et de leurs certitudes. Nous pouvons donc nous attendre à de nouvelles manifestation belliqueuses, à de nouvelles tueries, à une nouvelle forme de guérilla, plus intense, plus globale. La manifestation du 10 novembre marque un tournant sans retour et l’ouverture de la « Guerre de France » à l’initiative du camp du jihad.
La France non musulmane doit s’y préparer. Elle doit immédiatement entrer en résistance.
Le concept de « Guerre de France » a été initié par le site du même nom.