Islamophobie. Céline Pina : «Le jour où des élus de la République ont défilé contre la République»

Pour Céline Pina, «la marche contre l’islamophobie» du 10 novembre représente une trahison des élus. Une gauche dévoyée s’est faite l’alliée objective des islamistes.

Paris, 10 novembre 2019, des élus de notre République défilent avec des communautaristes pour fustiger les lois de la République qu’ils désignent comme liberticides… […]

Ceux qui, toute honte bue, ont cautionné cette sinistre marche appartiennent à un seul camp: la gauche. Hormis le PS et le PRG, toute la gauche était là. Ils ont tous choisi de répondre à l’appel des islamistes […].

Certes de Staline à Mao en passant par Pol Pot, la gauche a été souvent la meilleure alliée des pires régimes pourvu qu’ils maquillent leur violence intrinsèque en révolte contre l’injustice. […]

Ce qui est vrai c’est que le rejet de l’islam monte en France, mais pour le coup il y a des raisons objectives: Plus de 260 personnes sont mortes dans ce pays et les 4 dernières victimes d’un islamiste ont été abattues au coeur de la préfecture de police de Paris. Or tout a été fait pour qu’elles n’impriment pas nos mémoires, leurs noms, leurs visages ont été vite effacées, comme s’il fallait très vite oublier, passer à autre chose. Le deuil collectif a été refusé puis piétiné: très vite, ce drame a été éclipsé par la victimisation sans tact ni mesure d’une proche des frères musulmans (ce que l’on a su après) qui est allée se promener au sein d’un conseil régional, avec ce que l’on peut porter en France légalement qui se rapproche le plus de l’uniforme des femmes de daesh. […]

Les élus responsables qui dénoncent ce qui se passent sont rares et appartiennent en général à la droite. Ce positionnement est intenable et nous met tous en danger car il est un des artisans de la peur qui monte et que les identitaires de tous poils, verts comme bruns, savent utiliser à leur profit. […] Cependant on a vu notre président être sans état d’âme s’agissant de faire rentrer dans le rang, des pompiers, des praticiens hospitaliers ou les gilets jaunes, on l’a vu tenir des discours enflammés sur le retour d’une peste brune qui peine à se concrétiser, on aimerait la même détermination quand il a en face d’authentiques fascistes qu’ils soient islamistes ou militants de la race.

Le Figaro

La France se disloque et ils regardent ailleurs…

Source Boulevard Voltaire

Emmanuel Macron est l’élu conjoncturel de L’Archipel français, celui d’un pays qui se disloque. Ses électeurs ont d’abord été la rencontre de deux blocs à la dérive, celui des socialistes d’où il venait et celui du centre mou. Ils se sont rencontrés dans la mer des Sargasses de la politique : cultivant leur survie, privilégiant apparemment l’économie, les affaires – et les leurs en particulier -, ignorant les questions identitaires, détestant l’extrémisme de droite, arborant un progressisme ouvert à toutes les minorités par souci d’être dans le vent, comme les feuilles mortes. Ils trouvaient leur champion, qui par ses discours allait cacher leur médiocrité, dire qu’il voulait que la France monte, quand il savaient tous qu’elle descendait pour y avoir mis la main. Si les familles politiques traditionnelles se sont éparpillées, c’est parce que la France se disloquait.

Les gilets jaunes à leur origine ont été un mouvement paradoxal : venus de province, périphériques appauvris, ils ont été la France profonde, son cœur venant protester contre son centre, un centre qui les a regardés du haut de ses balcons. C’était la France qui vivait mal contre celle qui vivait mieux, la France d’une industrie et d’une agriculture en perte de vitesse, et ce n’était pas une image, contre une France diplômée, tertiaire, plus soucieuse d’environnement que du coût des carburants. On les a accusés d’être des extrémistes de droite. Un prétendu expert a cru voir dans les bannières des provinces les fleurs de lys du royalisme. Des Black Blocs infiltrés ont justifié l’accusation d’extrémisme et une répression démesurée. Beaucoup de braves gens ont été découragés par les risques. Et c’est l’extrême gauche qui a de plus en plus coloré les cortèges de moins en moins fournis. Sans doute la déception sociale et le rejet d’un chef d’État tellement peu représentatif pourront-ils relancer le mouvement, mais on sait à l’avance qu’une troisième France lui sera étrangère, ni favorable, ni hostile, et plutôt satisfaite de voir la police réprimer durement des manifestants bien gaulois et manquer d’effectifs ou de temps pour contrôler les quartiers dits « sensibles », les trafics de drogue, le port interdit du voile intégral dans l’espace public ou le développement de l’islamisme au sein même des services régaliens de l’État.

L’embarras et l’impuissance du Président, du gouvernement, de la « majorité » dès qu’il est question de cette France-là sont effarants. Le pays est en train de fondre plus vite que la calotte glaciaire et ils regardent ailleurs : la calotte glaciaire, justement. L’auteur de L’Archipel français vient, chiffres en mains, confirmer le Grand Remplacement. Un nouveau-né sur cinq porte un prénom arabo-musulman : il suffit de se projeter dans l’avenir pour savoir que ces enfants seront des pères auxquels s’ajouteront de nouveaux immigrés et pour prévoir que la France changera d’identité. Dans le passé, en une génération, les immigrés européens abandonnaient le prénom étranger pour un des deux mille prénoms français, Marie, par exemple, passée de 20 % des petites filles, en 1900, à 0,3 %, aujourd’hui. Désormais, le maintien d’un prénom issu d’une autre culture, comme le choix de ceux qui viennent des feuilletons américains, font disparaître un des moyens les plus sûrs de transmettre ou de fonder une identité nationale en tirant le prénom des saints du calendrier qui encadre le temps en France. En Seine-Saint-Denis, là où se situe la basilique de nos rois, et avec ce nom si chargé d’histoire, ce sont 43 % des petits garçons qui reçoivent un prénom musulman. La messe n’est-elle pas dite ? On ne peut contester les chiffres de Jérôme Fourquet, mais si on tolère la placidité froide de son constat, on est atterré par l’irréalité de sa solution. Selon lui, il est encore possible non plus d’être une nation, mais seulement de « faire » nation, en trouvant dans la lutte contre le réchauffement climatique le « ciment » d’un vivre ensemble et d’une pensée commune. Cette idée saugrenue ressemble étrangement à l’obsession présidentielle. Elle est bonne pour les cabinets, séduira peut-être les enfants des grandes villes, ceux d’en haut, mais laissera indifférents ceux de la périphérie comme ceux des banlieues.

Migrants évacués de Paris : Melun devant le fait accompli…

Source Boulevard Voltaire

Louis Vogel, le maire de Melun, membre d’Agir, la droite constructive, est furax : il a découvert que 102 migrants, parmi les 1.611 personnes évacuées, jeudi matin, des campements de la porte de la Chapelle et de Saint-Denis, ont été accueillis dans un bâtiment de l’ancien hôpital de sa ville. Sans qu’on ne lui demande son avis ! Sur réquisition de la préfecture de police de Paris, ils ont été pris en charge par la Croix-Rouge.

Voilà donc la mairie de Paris délivrée de deux camps insalubres. Que Mme Hidago ne s’inquiète pas : dans une conférence de presse improvisée, le préfet de police a assuré qu’ils ne reviendraient pas. Le Parisien rapporte ses propos : « Jusque-là, on avait des opérations de mise à l’abri de 200, 300 personnes, mais on ne vidait jamais les campements et ils revenaient. Avec cette opération, on a un objectif de zéro retour. » Qu’on se le dise !

Vous avez compris : on refile à d’autres le « dossier », la patate chaude, même si cette expression est dévalorisante pour des migrants clandestins dont le seul tort est de profiter du laxisme de l’État et de la perméabilité des frontières européennes. Ils sont donc répartis dans une quinzaine de bâtiments d’Île-de-France, en attendant que leur situation soit étudiée. Certains d’entre eux obtiendront le droit d’asile ou une carte de séjour provisoire. Et les autres ? On sait qu’il y a très peu de reconduites à la frontière.

On comprend la colère du maire de Melun. Cet ancien encarté aux Républicains doit peut-être regretter d’avoir rejoint un parti trop accommodant avec la politique macronienne. « Il est inadmissible que la municipalité n’ait été prévenue par aucun canal officiel et qu’elle se retrouve en première ligne pour gérer les errements de la politique de la ville de Paris en matière d’accueil de migrants », a-t-il déclaré, selon Le Parisien, estimant que « Melun a fait sa part, plus que sa part ». Mais le gouvernement n’a cure de ses plaintes. Il pense avoir réussi son opération de communication en débarrassant Paris d’une partie de ses migrants, fût-ce au détriment d’autres communes.

Il est évident qu’au-delà de leurs arrière-pensées électorales, à l’approche des municipales – n’oublions pas que Benjamin Griveaux est leur candidat à Paris –, puis des présidentielles, MacronÉdouard Philippe, Christophe Castaner et consorts se sont emparés du thème de l’immigration pour faire croire à l’opinion publique qu’ils agissent, alors qu’ils ne déploient que des faux-semblants. Le préfet d’Île-de-France a beau avoir annoncé que « ceux qui n’ont pas le droit au séjour » seront priés de quitter les lieux d’hébergement, on sait ce qu’il en est : 90 % de ces réfugiés clandestins disparaîtront dans la nature.

La mairie de Paris, hypocrite, se félicite de cette opération de « mise à l’abri » – ce n’est pas la première fois qu’Anne Hidalgo pense à ses électeurs avant de penser à ses voisins – mais réclame une politique d’accueil forte, avec la mise en place de centres humanitaires le long des routes migratoires. Pas question de préconiser des mesures pour limiter l’afflux des migrants. Quant au gouvernement, par l’intermédiaire du préfet de police, il affirme avec aplomb que les camps évacués ne se reformeront pas.

Ironie de l’histoire, Le Parisien note qu’à Melun, dès le début de l’après-midi, certains émigrés cherchaient déjà la gare de bus pour rejoindre Paris. Si l’on veut maîtriser les flux migratoires, c’est le gouvernement qu’il convient d’évacuer dans les plus brefs délais !

Islamophobie : une armée d’occupation et de collabos, dans les rues de Paris

Publié le 10 novembre 2019 – par Cyrano (Riposte Laïque)

Nous ignorons si la décision d’Eric Zemmour, nous demandant de renoncer, ce dimanche, au rassemblement de soutien que nous avions organisé, était judicieuse ou pas. Etait-il mieux de laisser cette manifestation de la honte se dérouler, sans rien d’autre, ou aurait-il fallu essayer de sauver l’honneur devant CNews ? Nul ne le sait. Nous avons publié un numéro spécial, ce jour, reprenant ce qu’auraient été les onze interventions que nous avions prévues.

https://ripostelaique.com/numero-special-ce-que-nous-aurions-dit-devant-les-locaux-de-cnews.html

Pendant ce temps-là, dans les rues de Paris, depuis la Gare du Nord, jusqu’à Nation, 13.500 manifestants, selon les chiffres des autorités.

Comment résumer l’imposture en quelques mots ? Les plus radicaux des soldats d’Allah (on compte ce jour 11 millions de musulmans en France, selon le président du CFCM), ont tué, selon les chiffres officiels, depuis 2015, 263 innocents, majoritairement français, aux cris de « Allah akbar », au nom de leur religion. Ce chiffre est largement minoré, si on compte le nombre d’agressions, de viols et de crimes commis quotidiennement par des islamo-racailles. Or, il ne s’est rien passé. Aucun musulman n’a subi de représailles, ce qui est par ailleurs une situation étonnante et exceptionnelle. Au contraire, nous avons eu droit à « Je suis Charlie », où on a, dans une manipulation d’Etat, assisté au déni de la religion des assassins, et à la stigmatisation de l’islamophobie et de la haine d’une prétendue extrême droite. Cela a été la grand vogue des fleurs, des bougies et des chansons, sans oublier le célèbre ‘Vous n’aurez pas ma haine », d’Antoine Leiris.

Il a suffi qu’un élu RN interpelle, judicieusement, une présidente socialiste de Région Bourgogne sur le voile d’une accompagnatrice scolaire, qu’Eric Zemmour fasse un discours remarquable à la convention de la droite, qu’il utilise les mots qu’il faut pour parler de l’immigration et de l’islam, qu’il ait une émission quatre jours par semaine à CNews, et qu’un vieil homme blesse deux musulmans, devant une mosquée, pour que nous ayons droit à une incroyable inversion accusatoire, et que les adeptes de la religion des égorgeurs se victimisent, avec la complicité des collabos de gauche, des féministes d’extrême gauche, des LGBT et d’universitaires islamo-gauchistes.

Peu importe le nombre de manifestants. Peu importe si, sur les 13.500 annoncés, il y avait 5.000 ou 10.000 musulmans, que cette manifestation ait pu avoir lieu est un véritable scandale. On pense à ce qu’a dû ressentir un homme comme Patrick Jardin, et l’ensemble des familles qui ont perdu un proche à cause des tueurs musulmans, devant autant d’indécence.

Cette manifestation ressemblait à une démonstration de force d’une armée d’occupation, soutenue par les miliciens de gauche. Nous y avons entendu Marwan Muhammad et Taha Bouhafs, initiateurs du honteux appel des Cinquante contre l’islamophobie, relayé complaisamment par le collabo Joffrin, de Libération, scander « Allah akbar », le cri des musulmans quand ils égorgent des infidèles. Et ils osaient dire que c’était un mot d’ordre de paix. Nous avons entendu aussi « Zemmour à la mer », et des slogans hostiles contre la formidable Zineb, Laurent Bouvet ou Elisabeth Levy.

Nantes. Face au trafic de drogue, la ville perd le contrôle

En 2019, les fusillades ont fait trois morts. Et vingt-huit blessés. En six mois, Nantes a vu une soixantaine de ces règlements de compte sur fond de trafic de drogues, plus qu’en 2018, année record. Juste derrière Marseille, ou au même niveau. « Sauf que là-bas, c’est stabilisé. Ici, ce n’est pas sous contrôle. Et on redoute les matchs retour, s’alarme un policier. On est au bord du gouffre. On manque de monde à tous les étages. C’est le bordel depuis quatre ou cinq ans et qui réagit ? »

Les vrais chiffres de l’immigration par le prisme de la cartographie

Dommage qu’il n’y ait pas un chapitre sur les clandestins dans cette vidéo. On ne parle que des chiffres officiels. Ce serait intéressant de connaitre le nombre des personnes qui entrent sur le territoire avec un visa étudiant ou touristique et qui ne repartent jamais…et comme on n’expulse quasi personne… Il y a aussi les double-nationaux (en particuliers les algériens), sont-il comptabilisés comme français ?

En résumé Bonne vidéo mais on ne traite pas complètement le sujet qui fait débat : les clandestins !

« A chaque campagne électorale, le sujet de l’immigration est abordé. C’est un thème clivant et qui intéresse les Français. Il est de ce fait rarement traité avec pragmatisme et objectivité. C’est ce que j’essaye de faire ici en donnant des chiffres factuels. Vous ne trouverez pas réellement d’analyse dans cette vidéo, mais quelques éléments nécessaires pour vous forger votre propre avis sur la question. Immigration passée, actuelle, vie des immigrés, titres de séjour, droits d’asile, … Toutes ces questions sont abordées.«