Un krach plus que certain, une crise politique probable, une révolution pas impossible

Source Boulevard Voltaire.

Le CAC 40 sur le chemin des 6.000 points, au plus haut depuis douze ans, suite à un épisode supplémentaire du vaudeville de la négociation commerciale Chine/USA, alors que l’unique et seule raison est un marché abreuvé de liquidités et des taux d’intérêt ridiculement bas. « Une hausse de misère », en fait, dans des marchés de très faibles volumes, concentrée sur quelques entreprises très performantes, telles que LVMH, en hausse de 57 % depuis le début de l’année, première capitalisation de la zone euro avec une valeur en Bourse supérieure à 205 milliards d’euros !

Les Bourses s’envolent en même temps que les risques d’explosion des bulles boursières, immobilières et obligataires avec un coefficient de Fisher cours/bénéfice à New York de 29, déjà supérieur à celui de la crise des « subprimes » de 2008. Le CAC 40 se dirige vers le record absolu des 7.000 en France de septembre 2000, avec un coefficient de 45 à New York, soit près de trois fois la moyenne annuelle séculaire de long terme de 15,2. Il y a trop de raisons, en France et dans le monde, pour qu’il n’y ait pas d’explosion économique et politique dans notre pays.

Même si les fondamentaux sont toujours solides, l’économie allemande en panne vient juste d’échapper à la récession tandis que les investissements d’équipements ont reculé dans l’industrie, que les exportations d’automobiles en Chine et aux États-Unis sont menacées à terme. Le Japon affiche une croissance quasi nulle, avec un taux d’endettement de 250 % du PIB et une Banque du Japon qui détient, par l’intermédiaire de fonds d’investissement, 40 % des actions japonaises de la Bourse de Tokyo. La France est en faillite budgétaire depuis le 12 novembre, incapable de faire face à une hausse des taux d’intérêt et l’évolution de l’économie grecque, suite à des insuffisances structurelles, inquiète le FMI.

Aux États-Unis, malgré la baisse des taux et la reprise du QE, le taux de croissance du PIB américain est inférieur à l’augmentation du déficit budgétaire annuel, qui a atteint 1.000 milliards de dollars, et, donc, de la dette publique, de 23.000 milliards de dollars. Quant aux profits des entreprises américaines entre 2000 et aujourd’hui, leur valeur en équivalent-or a tout simplement diminué de moitié ! Si la pauvreté, suite au libre-échange mondialiste, s’installe en Europe et frappe les « gilets jaunes », il en est de même aux États-Unis où 41,4 millions d’Américains vivent sous le seuil de pauvreté, 40 % ont comme salaire le seuil de pauvreté, tandis que 13 % des ménages américains ont des factures de retard, un tiers n’ont pas d’épargne et 40 % sont dans l’incapacité de faire face à une urgence.

Quant au cocktail explosif de la planche à billets, des taux d’intérêt négatifs de la BCE, c’est à terme le choc systémique assuré ! Entre 2015 et 2019, la BCE a augmenté ses actifs de politique monétaire de 17 à 2.500 milliards d’euros ! L’endettement de la zone euro vient d’atteindre 10.000 milliards d’euros et la BCE en détient le quart. Les Allemands finiront, à juste titre, par taper du poing sur la table pour ne pas se laisser embarquer dans une nouvelle crise monétaire de 1923.

Les Français doivent savoir que le FGRD, le fonds de garantie des dépôts et de résolution, c’est environ 4 milliards d’euros, soit 1 euro garanti pour 100 euros déposés en banque – autant dire zéro ! Quant à la prétendue garantie européenne des 100.000 euros par compte bancaire, le dispositif européen n’est toujours pas en place, son financement pour venir au secours des garanties nationales étant encore moins assuré. Suite à la loi Sapin 2, les retraits des contrats d’assurance-vie peuvent aussi être bloqués du jour au lendemain.

Nous vivons une crise économique, sociologique, ethnique, morale, existentielle, politique, civilisationnelle avec une décomposition sociale en cours dans « l’archipel français ». Il importe de restaurer l’autorité avec un homme d’État fort dans un État fort. Le peuple français attend de ses dirigeants protection aux frontières, sécurité et « préférence nationale ». Si le krach économique à venir est plus que certain, une grave crise politique avec des « événements » est plus que probable, et une révolution nationale conservatrice n’est pas impossible, voire souhaitable.

Les Gilets jaunes piégés par le régime de Macron et l’ultra-gauche

Publié le 17 novembre 2019 – par Charles Demassieux (RL)

Le premier anniversaire des Gilets jaunes a été une réussite… pour le pouvoir.
Pour une fois que je suis d’accord avec Alexis Corbière, je ne vais pas bouder mon plaisir : « Ce n’est pas du maintien de l’ordre mais de la fabrique du désordre ! » a twitté l’intéressé, présent samedi place d’Italie, tout comme votre serviteur.
Et en effet, dès le début du rassemblement – déclaré à la Préfecture –, les barricades ont fleuri, le mobilier urbain a été ravagé sans qu’aucun policier n’intervienne. Eux, ils étaient très en retrait, occupés à rire et fumer des clopes, je peux en témoigner.

Pendant ce temps, l’ultra-gauche, milice bénévole du pouvoir, était à la noce, mettant en danger les Gilets jaunes, qui sont fini par se réfugier dans les cafés de la place.

À un moment, avec les feux qui poussaient comme des cèpes par un beau jour d’automne, il a bien fallu que les uniformes se bougent, frappant alors tous azimuts, insultant à l’occasion des manifestants inoffensifs. Ça canardait dans tous les sens, avec des flash-ball qui visaient les têtes sans complexe et, en face, des pavés qui faisaient la même chose. Les deux faces de la pièce répressive du pouvoir se sont donc bien marrées à s’affronter. Il a dû être content le Didier Lallement, petit roquet bilieux de la Préfecture de Police de Paris qui est à l’honneur ce que Judas est à la fidélité ! Parce que c’était inespéré pour lui ce spectacle de chaos pour enfoncer le clou de l’opprobre sur la croix des Gilets jaunes. Pensez : un an, il faut que ça cesse…

Ainsi, la place d’Italie était un véritable traquenard, destiné à offrir un tableau idéal à tous ceux qui détestent ce mouvement populaire, composé, il est vrai, d’hommes et de femmes qui n’ont pas bien travaillé à l’école, comme dirait l’inénarrable Julie Graziani. Mais tout va bien : les Champs-Élysées – que j’ai essayé d’approcher, en vain – ont été protégés du jaune. Quel spectacle malgré tout de voir ces colonnes de CRS et gendarmes, ces camionnettes, voitures, motos quadrillant la Ville Lumière comme pour un coup d’État ! Enfin, c’était le sentiment de certains touristes qui – désolé les doctrinaires de l’ordre – semblaient effrayés face à ce déploiement délirant.

Petit aparté : nul ne peut me soupçonner de produire un discours anti-flics, à moins d’être un fichu menteur. Cependant, comment donner tort à cette femme d’une cinquantaine d’années qui, boulevard de L’Hôpital, a été brutalement repoussée par des CRS comme une malpropre ? Comment admettre ces tirs intempestifs, et pas toujours justifiés, de lacrymogènes dans les rues de Paris, notamment à la nuit tombée et parmi une foule de badauds avec leurs enfants ? Comment accepter ces fouilles effectuées avec aucune prévenance, parfois sur des jeunes femmes tout à fait étrangères à la mouvance ultra-gauche et ce, par des hommes ? Comment, enfin, concevoir qu’on menace un manifestant déjà éborgné par les bons soins du LBD ?

Au fait, le Black Bloc de la place d’Italie était assez armé pour forcer les maigres barrages qu’on lui opposait et il ne l’a pas fait. Les charges de policiers ont été pendant très longtemps aussi viriles que Michel Serrault dans La Cage aux Folles. Et pourquoi imposer un départ de manifestation sur une place couverte de matériel de chantier quand on soupçonne l’arrivée de l’ultra-gauche ? Il y a aussi ce « léger » détail : jamais je n’ai vu des journaleux à la botte de Macron filmer d’aussi près un Blacks Bloc, comme si on affichait au grand jour les alliances souterraines. Tout ça fleure peut-être bon le complotisme mais je parle de choses vues. Et je ne parle même pas de ces membres de la BAC qui s’en sont revenus du Black Bloc, habillés comme des antifas et vraisemblablement infiltrés… Là aussi, j’avais les yeux qui traînaient.
Sinon, quand une femme en voiture, bloquée par une barricade et devant aller en urgence à l’hôpital, a demandé de l’aide, ce sont les Gilets jaunes authentiques qui ont libéré le passage.

Devant ce déferlement répressif, certains m’ont confié qu’ils ne voyaient désormais plus d’inconvénient à une lutte armée. Provocation ou réalité, je l’ignore. Ce que je sais c’est que le peuple réel est à bout ; un peuple qui n’hésite plus à vilipender un système qui laisse des prêcheurs islamiques déverser leur fiel intégriste dans les rues de Paris lorsqu’il éborgne les Français.

Hélas, la police française est gangrénée par des syndicats acquis à la cause macroniste, sauf quelques vertueux sujets qui doivent jouer des coudes pour être entendus. Je salue ici France Police – Policiers en colère.
Symbole du mépris du pouvoir pour notre passé, la stèle dédiée au maréchal Juin a été ravagée sans que les forces dites de l’ordre ne bougent le petit doigt pour la protéger. Il faut dire – et j’avais filmé cette scène – que ce mêmes forces de l’ordre étaient entrées armées dans une église, quelques mois plus tôt, pour en sortir un homme qui s’y était réfugié…!
Je résume : tout le monde a méprisé d’emblée les Gilets jaunes, sauf quelques rares voix, dont celle du Menhir, qui a salué un « grand mouvement », admiratif de ce symbole fédérateur qu’était le fameux gilet. Quant aux autres, ils n’ont eu de cesse de les accabler de toutes les plaies du monde, salivant sans doute lorsque l’un d’entre eux était mutilé. Gare, la patience du peuple réel n’a qu’un temps. Viendra celui des comptes…

En attendant, contre vents et marées les Gilets jaunes demeurent et je m’excuse ici-même d’avoir voulu, voici quelques mois, les enterrer à mon tour. Je salue ces hommes et ces femmes qui rognent sur leurs maigres économies pour venir battre le pavé et à qui on a volé l’anniversaire samedi 16 novembre 2019.

J’en profite pour saluer les pompiers – certes, parfois chahutés mais pas mutilés comme lorsqu’ils manifestaient un mois plus tôt ! – et les secouristes dont l’abnégation, à chaque manifestation, mérite le respect.
Quelle pauvre France où porter un gilet jaune peut vous coûter un œil et hurler « Allah Akbar ! » dans les rues de Paris est permis…

Entre la France de Génération Identitaire et celle du CCIF, il y en a une de trop !

Publié le 17 novembre 2019 – par Cyrano (RL)

A une semaine d’intervalle, deux manifestations se sont déroulées dans les rues de Paris. La semaine dernière, à l’appel de cinquante personnalités, islamistes et gauchistes-collabos marchaient pour dénoncer l’islamophobie, et notamment la persécution que subiraient, dans notre pays, les femmes voilées.

Nous avons entendu « Allah akbar » dans les rues de Paris, ainsi que des slogans hostiles à Eric Zemmour, Zineb el Rhazoui ou Laurent Bouvet, ceux qui osent dénoncer l’islamisation de notre pays. Nous avons également écouté attentivement le Grande Gueule Anasse Kazib, co-organisateur de la manifestation, défendre les musulmans qui, dans l’entreprise, refusent de serrer la main aux femmes et exigent des salles de prières.

Nous avons également vu l’instrumentalisation scandaleuse de l’étoile jaune portée par les juifs, pour mettre en musique la propagande, vieille de trente ans, consistant à comparer le sort des juifs, dans les années 1930, à celle des musulmans.

Nous avons vu toute la gauche islamo-collabo dans ses basses oeuvres : Mélenchon et toute sa clique d’Insoumis, Plenel et Médiapart, Martinez et la CGT, Besancenot et NPA, Jadot et les écolos, la sénatrice aux trois nationalités Esther Benbassa, la LDH de Mario Stasi, la féministe Caroline de Haas, les LGBT, Jérôme Rodrigues, idiot utile des Gilets jaunes, joindre leur signature et leurs troupes à cette manifestation qui réclamait le retour du délit de blasphème et qui vantait les femmes voilées.

Sans vergogne, nous avons donc vu toute cette gauche tourner le dos aux traditions laïques françaises, faites de la défense de la liberté d’expression, du droit à la libre critique de tous les dogmes, donc de toutes les religions, et s’aplatir devant les islamistes du CCIF et Marwan Muhammad, à la manoeuvre. Sans doute grisé, ce dernier, après avoir fait scander « Allah akbar » dans les rues de Paris, pensait continuer à narguer la France, en allant signer son dernier livre à Magnanville, là où un de ses coreligionnaires avait assassiné deux policiers en leur domicile, devant leur enfant de trois ans. Ce coup-là, c’était un peu gros, et ils ont dû annuler l’initiative.

Et puis, ce dimanche, à 14 heures, depuis Denfert-Rochereau, il y avait donc la manifestation de Génération Identitaire. Aucun grand média n’en a parlé avant qu’elle n’ait lieu. Seuls quelques réseaux sociaux et quelques sites en ont fait la promotion. Même si elle fut particulièrement dynamique, elle n’a pas atteint, loin de là, le nombre de manifestants de la semaine dernière.

Ses mots d’ordre étaient sans ambiguïté, comme le sont, depuis des années, les actions de Génération Identitaire : non à la submersion migratoire, non à l’islam en Europe et en France, on est chez nous, la France aux Français.

C’était le cri de tout un pays, de tout un peuple, de toute une civilisation, qui ne veut pas mourir. Bien sûr, ils seront dénoncés par les médias, qui vont les qualifier de « racistes-fascistes-nazis ». On peut s’attendre à voir les belles âmes de gauche occuper les plateaux de télévision, et nous renvoyer dos-à-dos les Identitaires avec les plus radicaux des islamistes, expliquant qu’ils refusaient le vivre ensemble et l’unité du peuple français (le collabo Mélenchon est excellent dans ce registre).

Ces imposteurs, en 1940, auraient reproché à Jean Moulin d’avoir un discours de haine avec l’occupant nazi. Rappelons que les communistes et les gauchistes, au nom de l’internationalisme et du pacifisme, appelaient nos compatriotes à fraterniser avec les soldats allemands.

Et pourtant, ces deux France qu’on nous présente ne peuvent cohabiter. D’abord parce que le CCIF et les islamistes qui le soutiennent ne sont pas la France. Les musulmans qui les soutiennent ont sans doute la nationalité française, mais ils ne sont pas Français. La meilleure caricature est l’ineffable Indigène de la République Maboula Soumahoro, qui a crié sa haine à Alain Finkielkraut et à notre pays, tenant des paroles désormais célèbres : « Votre monde se termine, vous pourrez paniquer tant que vous voudrez, c’est terminé ! ».

http://www.fdesouche.com/1295227-maboula-so

http://www.fdesouche.com/1295227-maboula-soumahoro-a-finkielkraut-votre-monde-se-termine-vous-pourrez-paniquer-tant-que-vous-voudrez-cest-termine

Longtemps, seul Eric Zemmour osait dire que la guerre civile était inévitable, ce qui lui valait, bien sûr, les insultes et les menaces de ceux qui lui reprochaient, avec une rare malhonnêteté, d’en faire l’apologie.

Puis, il y a quelques jours, avec ses mots à lui, Jean-Paul Brighelli, dans un remarquable article, a dit à peu près la même chose.

L’odeur de la poudre

L’économiste Charles Gave juge, dans une de ses vidéos, ne dit pas autre chose.

Au-delà de la sémantique (nous préférons le terme « Reconquista » ou « Guerre de reconquête), plus les jours passent, plus cette issue, que nous annonçons depuis dix ans, paraît inévitable. Pire, si elle ne se déclenche pas, cela sera pour la France le pire scenario : la conquête musulmane sans combat, par la soumission des Français résignés.

Avec le complicité de ces ordures de collabos, qu’on a vu manifester dimanche avec les envahisseurs, méritant la comparaison avec Laval, que Gilbert Collard a infligé à Mélenchon. Et tous les collabos, coupables de cette situation, n’étaient pas là, il manquait le PS, la Licra et BHL, entre autres.

Tous ces collabos méritent de subir le sort qui, de tous temps, a été réservé aux traîtres en temps de guerre, comme le disait fort justement Georges Clemenceau.

Il est encore temps de sauver la situation, en portant au pouvoir un gouvernement de salut public, qui mettra fin à l’invasion migratoire, à la conquête des soldats d’Allah, et fera la Grand ménage, qui sera certes coûteux, mais limitera quand même la casse.

Et 2022 sera notre dernière chance démocratique…

[Reportage] Des Racines et Des Ailes : Pour que vive Notre-Dame !

https://www.france.tv/france-3/des-racines-et-des-ailes/1099323-pour-que-vive-notre-dame.html

Présenté par : Carole GaesslerAu sommaire : Pour que vive Notre-Dame. – Le chantier du siècle. – Notre-Dame du monde. Le 15 avril 2019, Notre-Dame de Paris est en proie aux flammes. Le constat est alarmant : les dégâts sont colossaux. Depuis, le chantier de rénovation a commencé et mobilise experts et passionnés du monde entier. – Une flèche pour Saint-Denis.

Audiences : Record pour « Face à l’info » avec Eric Zemmour sur CNews

Une émission animée par Christine Kelly, qui demeure encore aujourd’hui dépourvue de la moindre page de publicités, ce qui, selon « La Lettre A », aurait un impact non-négligeable sur les finances de la chaîne. Pourtant, CNews a considérablement renforcé son audience à cet horaire, passant du statut de lointain challenger à celui de leader des chaînes info, devant BFMTV et LCI.

Hier, « Face à l’info » a d’ailleurs fait une nouvelle démonstration de force. Entre 19h et 19h56, l’émission a rassemblé 270.000 téléspectateurs, selon Médiamétrie, soit 1,4% de part d’audience. Un pic d’audience à 331.000 personnes a été observé à 19h53. Sur l’ensemble de la tranche, CNews s’est classée large leader des chaînes d’information. Entre 19h et 19h50, 203.000 personnes (1,1% de PDA) étaient branchées devant BFMTV et « 19h Ruth Elkrief ». Sur LCI, « 24h Pujadas » pouvait compter à ce moment-là 190.000 fidèles (1,0% du public). Enfin, franceinfo, elle, n’a capté que 38.000 personnes (0,2% de PDA).

[…]

Mémoire des poilus bafouée sur France 2 : quand le héros devient bourreau

Pour le 11 Novembre, chaque média y va de son sujet sur la Grande Guerre. Plus de poilus à interviewer, bien sûr, mais de vieilles photos, des lettres, des souvenirs, des descendants qui peuvent témoigner. Et rendre hommage. Car c’est la vocation de ces dépôts de gerbe, minutes de silence, discours grave, prises d’armes devant les monuments aux morts… et même de ce jour férié tout entier : « Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie. »

En ce 11 novembre 2019, France 2 a choisi, pour cet « hommage » au journal de 20 heures, un angle très spécial. La chaîne s’est intéressée au soldat Edmond Moreau – prénom et nom courants dans la France de l’époque et donc sur les monuments aux morts d’aujourd’hui – et sur son retour du Chemin des Dames « dévasté », qui a conduit à rendre « la vie de famille dramatique ». Gros plan sur sa petite-fille qui compulse les albums, non pas pour s’émouvoir mais pour dénoncer : il a battu sa femme (régulièrement) et l’a violée. La dame grisonnante de pointer d’un doigt très affirmatif un garçonnet souriant sur une photo de la famille réunie : là, c’est l’enfant du viol !

On saluera l’efficacité du procédé, France 2 a ainsi pu traiter deux « actus » en un : la Grande Guerre et les violences faites aux femmes.

Que cette histoire soit vraie est possible, nul ne peut accuser gratuitement cette femme d’affabuler. Mais si elle est individuellement exacte, elle est collectivement fausse. Et pour une chaîne publique, prendre sciemment comme exemple emblématique des poilus – donc pour représenter tous les autres – un soldat violent et violeur, salir ainsi les souffrances de millions de Français en leur prêtant des séquelles criminelles est révoltant. D’autant plus révoltant que tout cela semble relever de l’histoire cachée, du secret d’alcôve bien gardé, de ces turpitudes honteuses qu’une génération de femmes opprimées n’aurait peut-être – qui sait ? – pas osé révéler, pour ne pas écorner la légende et l’aura du guerrier. C’est désormais d’un autre œil que l’on va regarder le moustachu galonné à képi qui pose en photo noir et blanc sur le piano.

Le temps passe et un lent glissement s’opère… en octobre 1927, on voyait en couverture du Souvenir français le touchant spectacle (dessin d’André Lagrange) d’une mère et ses enfants fleurissant une tombe. Un casque surplombe la croix, et l’on peut lire sur la légende : « SOUVIENS-TOI… Il est mort pour que tu restes FRANÇAIS. »

Depuis quelques dizaines d’années, le discours sur le sujet s’infléchit. Le héros devient peu à peu victime. La guerre de 14 a été une boucherie qui a saigné l’Europe, dressant des Allemands contre des Français que, culturellement, tout rapprochait. Jusque-là, tout le monde est d’accord. Mais surgit en filigrane cette interrogation insidieuse : cette France et ses frontières méritaient-elles tant de sacrifices ?
Puis est venu le temps de réhabiliter les déserteurs. Voire, étape suivante, de les sacraliser. Ne faut-il pas voir en eux, d’une certaine façon, les premiers résistants quand les autres, en allant mourir sur le front, n’étaient que de dociles moutons de Panurge, victimes consentantes montant à l’abattoir.

Et, cette année, une marche est encore franchie dans le grand brouillage des valeurs et du discernement : la victime est si victime qu’elle se mue en bourreau. Et si, in fine, la « vraie » victime de cette guerre était la femme, celle qui ne figure (injustice suprême) sur le monument aux morts ? Allons jusqu’au bout de la logique, ce n’est pas Florence Parly qui aurait dû être aux côtés d’Emmanuel Macron, pour la commémoration, mais… Marlène Schiappa !

On ne sait plus très bien si l’on honore les morts ou si l’on balance les porcs. Il y a un an, jour pour jour, à Chambéry, les gerbes déposées devant le monument du 11 novembre avaient été saccagées. Ces faits divers-là devraient alerter. Dans un contexte de perte du sacré généralisé, ce genre de reportage fait-il vraiment preuve de responsabilité ?


Le Danemark rétablit les contrôles aux frontières avec la Suède à partir d’aujourd’hui, pour se protéger des criminels venant du pays voisin

COPENHAGUE, Danemark (AP) – Le Danemark rétablit temporairement les contrôles aux frontières avec la Suède et intensifiera le travail de la police le long de la frontière, suite à une série de crimes et d’explosions autour de Copenhague qui, selon les autorités danoises, ont été commis par des Suédois.

Les contrôles, qui débutent aujourd’hui et qui dureront six mois, auront lieu au pont de l’Oresund entre Copenhague et la ville suédoise de Malmö, ainsi que dans plusieurs ports.

Lene Frank, de la police nationale danoise, a déclaré qu’il y aura des contrôles aléatoires et périodiques des personnes qui traversent la frontière et que les agents se concentreront « en particulier sur la criminalité transfrontalière impliquant des explosifs, des armes et des drogues ».

Depuis février, il y a eu 13 attentats à Copenhague. Les autorités pensent qu’une explosion survenue le 6 août à l’administration fiscale danoise « a été commise par des criminels qui avaient franchi la frontière suédoise ». Deux citoyens suédois sont en garde à vue.

Le ministre danois de la Justice, Nick Haekkerup, a qualifié le double meurtre du 25 juin – au cours duquel deux citoyens suédois ont été abattus dans la banlieue de Copenhague – de « confrontation entre des gangs suédois rivaux ».

Samedi, un garçon de 15 ans a été tué par balle et un autre adolescent a été grièvement blessé à Malmö, la troisième plus grande ville de Suède, située juste en face de Copenhague.

Les garçons « étaient bien connus de la police malgré leur jeune âge », a déclaré Stefan Sinteus, officier de police, lors d’une conférence de presse. « C’était un week-end sombre. »

La fusillade a eu lieu quelques minutes seulement après une explosion dans un autre quartier de Malmö où une bombe placée sous une voiture a explosé, détruisant le véhicule et endommageant d’autres voitures. La police a dit lundi que l’explosion aurait pu être une diversion par rapport au meurtre.

La police de Malmö – une ville suédoise touchée par des attaques à la bombe et des fusillades entre gangs rivaux – recevra des policiers supplémentaires pour faire face à la violence.

« Nous vivons une situation grave », a déclaré le Premier ministre Stefan Lofven à l’agence de presse suédoise TT. « Les Suédois doivent se sentir en sécurité, qu’ils soient dans la rue ou sur les places, chez eux dans leur quartier résidentiel ou ailleurs. »

Haekkerup a déclaré le mois dernier que l’explosion au siège de l’administration fiscale danoise et les meurtres dans la banlieue de Copenhague étaient « des exemples de crimes graves qui peuvent traverser la frontière depuis la Suède. Nous n’accepterons pas cela. »

Il a déclaré que les contrôles frontaliers temporaires devraient protéger le Danemark à la fois contre « les étrangers qui ne remplissent pas les critères d’entrée et contre les étrangers qui pourraient avoir l’intention de commettre de graves actes de criminalité organisée ou du terrorisme au Danemark ».

En plus des contrôles aux frontières, les autorités danoises prévoient d’accroître la vidéosurveillance, la surveillance des membres des gangs et le nombre de chiens renifleurs de bombes, a indiqué M. Haekkerup.

(…) Associated Press

Excellente chose que cette manifestation contre l’islamophobie !

Source Boulevard Voltaire

Finalement, à bien y réfléchir, cette manifestation contre l’islamophobie était une excellente chose. Si. Pas seulement pour démontrer, si c’était encore nécessaire, que l’islamo-gauchisme n’est pas une simple vue de l’esprit. Mélenchon et Autain, de La France insoumise, figuraient en bonne place dans le cortège et, samedi soir, Danielle Simonnet, candidate LFI à la mairie de Paris, donnait le la : « C’est elle, [Marine Le Pen] les idées de son parti qui ont, eh bien, encouragé finalement l’attentat de Bayonne. » Le Nouveau Parti anticapitaliste de Besancenot, à la conquête d’un nouveau prolétariat, était, bien sûr, lui aussi, à la manœuvre dans cette manifestation.

Une excellente chose que cette manifestation, ensuite, parce qu’elle a permis de tomber, non pas le voile, mais les masques. Bien sûr, on a pu y voir de belles pancartes, tout plein d’humanisme : « Vivre ensemble, c’est urgent. » Une fois qu’on a dit ça… Ou bien celle-ci : « Oui à la critique de la religion, non à la haine du croyant ! » Chiche ! Alors, il faudrait peut-être créer un nouveau néologisme : la musulmanophobie. Et puis, comment ne pas être d’accord avec ce slogan : « Solidarité avec les femmes voilées » si l’on pense aux Iraniennes, par exemple !

Mais l’on a pu voir ou entendre bien d’autres slogans, écrits ou scandés, disons, plutôt curieux. Celui-ci, par exemple : « Allah Akbar ! », lancé par un meneur depuis le toit d’une camionnette. Il est vrai que Jean-Luc Mélenchon a qualifié cette manifestation de « marche d’unité républicaine des Français », ajoutant : « Nous n’aimons pas que la religion vienne nous diviser. » Pour le coup, là, elle rassemble, tout du moins autour de la camionnette. Autre slogan griffonné sur un morceau de carton : « Le pouvoir nous veut à genoux. Mais nous ne sommes soumis.es qu’à Dieu. » Il n’y a rien au-dessus de lois de la République, c’est bien connu. On notera, au passage, l’emploi de l’écriture inclusive : tradition et modernité. Et ce slogan, repris en chœur par la foule, on en pense quoi, chez les phobophobes : « Si t’aimes pas Éric Zemmour, tape dans tes mains. Si t’aimes pas Zineb El Rhazoui, tape dans tes mains » ? Effectivement, le vivre ensemble est urgent !

Excellente chose, enfin, que cette manifestation contre l’islamophobie. Parce que l’on connaît, désormais, la capacité de mobilisation pour la défense de l’islam en France. 13.500 personnes seraient descendues dans la rue. Pas un triomphe romain, non plus. Mais gageons que si, par malheur, un nouvel attentat islamiste devait être commis sur notre sol, tous ceux qui étaient présents dans ce cortège (je ne parle pas des politiques qui en font profession), en ce dimanche 10 novembre 2019, montreront le même élan d’humanisme, de solidarité au nom de cette urgence de vivre ensemble, en redescendant dans la rue.

Macron : forte chute de popularité, mais les médias préfèrent ne pas trop le dire

Source Boulevard Voltaire

Il y a des jours où l’on deviendrait presque complotiste. Imaginez si un sondage en bonne et due forme avait enregistré une forte remontée de la cote de popularité d’Emmanuel Macron : un +5 points, par exemple. Imaginez les unes, les commentaires, les plateaux télé, les pâmoisons en direct, les tremblements de l’écharpe rouge de Christophe Barbier.

Mais pour un -5, rien. Ou quelques (rares) titres anodins, rassurants, fondus dans le gris de l’actualité de début novembre. Ouest-France ? « La cote de confiance d’Emmanuel Macron et Édouard Philippe en baisse. » Ah oui, en baisse comment ? Pourtant, il s’agit d’un vrai sondage d’Elabe pour Les Échos et Radio Classique, publié il y a quatre jours. Et d’un -5 de satisfaits qui se double d’un +5 de mécontents : une différence de 10 points en un mois ! 28 % de satisfaits, 65 % de mécontents ! Ce n’est pas rien. Un tel décrochage est historique dans la courbe d’Emmanuel Macron.

Réalisé en pleine période des polémiques sur le voile et sur la politique d’immigration du gouvernement, le sondage démontre que les Français ne sont pas convaincus par sa désinvolture en la matière : son « ponce-pilatisme » sur le voile et son coup des quotas n’ont visiblement pas convaincu. Pire : ils ont inquiété les Français.

Surtout, ce sondage enregistre un tournant historique dans la structure de la popularité du chef de l’État. Pour la première fois depuis deux ans, c’est sa base électorale du premier tour de la présidentielle qui se dérobe, doute, l’abandonne. À la fois en termes de classes d’âge et de catégories socio-professionnelles. Les jeunes et les actifs le lâchent : il perd 16 points chez les 25-34 ans, tombant à 22 %, et 12 points chez les 35-49, à 23 %, l’inquiétude née du flou entourant la réforme des retraites venant s’ajouter à la défiance sur les sujets liés à l’immigration. Chez les cadres, piliers du macronisme, la chute est aussi de 13 %, de 50 % à 37 % : c’est considérable, et révélateur. Chez les ouvriers et les employés, il accroît encore ses pertes, atteignant un plancher de 20 % d’opinions favorables seulement.

Autre signe révélateur : Macron décroche dans l’électorat de droite : -8 % chez les électeurs de François Fillon. Tout cela devrait encourager ceux qui, à droite, rêvent d’une alliance entre le peuple, dont l’anti-macronisme est massif et définitif, et les classes moyennes et les cadres qui sont en train de se détacher de lui mais qui attendent d’être rassurés par un programme, une équipe et des perspectives crédibles. La victoire et l’alternance ne se gagnent pas seulement sur la faiblesse de l’adversaire.