Toblerone, ou le halal ni vu ni connu

Source: Boulevard Voltaire

Jusqu’en avril 2018, lorsqu’un musulman se régalait d’un Toblerone, il avait à subir les foudres d’Allah. Rien ne garantissait que la barre chocolatée n’avait pas été manipulée par un ouvrier amateur de sandwichs au jambon. Quelques gouttes de bière pouvaient parsemer le sol des ateliers. Le directeur s’était peut-être rendu à son travail à dos de cochon.

Pour en finir avec cette suspicion bien naturelle, la société Mondelēz fabricante du produit décida de couper court à ces égarements en bannissant de ses unités de fabrication toutes traces de porc et d’alcool. Ainsi, la barre chocolatée devint halal et le musulman put croquer le Toblerone a pleines dents sans craindre que le ciel ne lui tombe sur la tête.

La prévision d’une progression de 30 % de l’économie islamique mondiale d’ici 2021 avait convaincu les mécréants de Mondelez de se conformer aux pinaillages des règles de la religion porteuse de chiffre d’affaires. Pour peu que l’Arabie saoudite procède, désormais, à des lapidations à coups de barre de Toblerone, le marché s’annonçait gigantesque.

Aux narquois tentés de sourire devant ces mesures, Mounir Khouzami, président du Swiss Arab Network, explique : « C’est plus que le renoncement au porc, c’est une philosophie de la vie. Le halal s’applique non seulement à l’alimentation, mais aussi à de nombreux autres domaines de la vie quotidienne. » La conquête d’une clientèle musulmane avide de pureté pourrait conduire à proposer des produits aussi inattendus que le tournevis halal, les œufs pondus par des poules voilées ou la chanson « Amsterdam » de Jacques Brel garantie sans port.

Malgré un arsenal de précautions, les industriels ne sont, hélas, pas à l’abri du grain de sable dans la babouche. Un ouvrier dont la belle-sœur est charcutière aurait été repéré au sein d’une équipe chargée de l’emballage du Toblerone. De gros efforts restent encore à faire.

Comme l’antériorité de cette certification le démontre, la société Mondelēz a procédé à ce changement en toute discrétion. La crainte d’un appel au boycott a poussé les dirigeants à opérer sournoisement… À raison. Le refus du consommateur d’ingurgiter des aliments conformés à une religion quelconque pourrait – à l’image des gilets jaunes – entraîner un effet de masse spontané… La forme triangulaire et dentelée du Toblerone semble avoir été conçue pour monter des barricades…





NDA : « Arrêtez ! Après chaque attentat on nous fait le coup de l’union nationale, on peut rien dire, et après c’est trop tard on n’en parle plus »

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Nicolas @DupontAignan : “La naïveté française ça suffit, un fascisme islamique envahit l’Europe ! Après chaque attentat on nous interdit de parler des 120 mosquées salafistes et des fichés S dangereux. Notre pays est un foyer du terrorisme !” #i24News





Crise politique liée au pacte de Marrakech : Le Premier ministre belge Charles Michel démissionne à son tour

Le Premier ministre a présenté sa démission mardi soir devant la Chambre des députés, après plusieurs semaines de crise politique liée au pacte mondial de l’ONU sur les migrations.
Le Premier ministre belge Charles Michel a annoncé mardi soir la démission de son gouvernement de centre droit, neuf jours après le départ des ministres nationalistes flamands qui s’opposaient à ce que la Belgique soutienne le pacte mondial de l’ONU sur les migrations. Charles Michel en a fait l’annonce à l’issue d’un débat au Parlement, au cours duquel il avait appelé l’opposition à le soutenir au coup par coup, sur plusieurs thèmes-clés, pour permettre au gouvernement de continuer à travailler.

Un appel qui « n’a pas été entendu », a déploré le Premier ministre à l’issue d’une suspension de séance, tandis que socialistes et écologistes annonçaient le dépôt d’une motion visant à le renverser. « Je prends donc la décision de présenter ma démission et mon intention est de me rendre chez le roi immédiatement », a déclaré ce dirigeant libéral francophone, qui dirigeait le gouvernement depuis octobre 2014.

Sans majorité à la Chambre des députés. Depuis le 9 décembre, date du départ des ministres nationalistes flamands de la N-VA, Charles Michel était à la tête d’un gouvernement privé de majorité à la Chambre des députés. Ce parti flamand, dirigé par le maire d’Anvers Bart De Wever, avait posé certaines conditions pour continuer à soutenir le gouvernement « Michel II » et à voter notamment le projet de budget 2019. Mais ces conditions, parmi lesquelles la possibilité de rouvrir des discussions constitutionnelles, ont été jugées « inacceptables » par le Premier ministre.

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